Daphné et Harry mangeaient ensemble leur premier petit déjeuner de l'année sur une table clairsemée de Serpentard. Peu d'élèves mangeaient aussi tôt, mais les deux compères appréciaient cette tranquillité, bien que pour des raisons différentes. Harry de son côté n'aimait pas l'attention qu'il recevait notamment de la part de certaines jeunes femmes qui semblaient avoir posées une cible sur son dos. Pour Daphné, c'était la majorité des garçons de leur âge, et beaucoup de plus âgés, qui semblaient s'intéresser à elle et à ses formes. Elle avait reçu une réputation de reine des glaces après avoir recalé beaucoup de garçons et même quelques filles qui l'approchaient un peu trop, au plus grand amusement de Will et Trevor.
« Harry ? demanda-t-elle à son ami alors que celui-ci était plongé dans ses pensées.
- Moui ? demanda-t-il sans relever la tête, fixant d'un air absent une tâche sombre sur le bois de la table.
- Je crois que c'est pour toi… »
Le jeune Potter leva alors les yeux pour voir, en face de lui, un hibou qui tendait sa patte d'un air impatient. Il ne l'avait même pas sentit arriver, trop concentré à se remémorer les événements de Noël. Grommelant, il tendit la main et récupérera la lettre attachée au hibou qui s'envola aussitôt, comme offusqué d'avoir perdu du temps.
Se redressant sur sa chaise, Harry ouvrit l'enveloppe qui dégageait un léger parfum, à moins que ce ne soit son imagination ?
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Bonjour Monsieur Potter,
A moins que ce ne soit Harry ?
Je me permets de t'envoyer cette lettre, quelques temps après notre soirée de Noël au manoir Black. Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de te le dire, mais j'ai été heureuse d'avoir pu passer une soirée normale avec toi. Je sais que cela peut paraitre orgueilleux ou prétentieux, mais… je craignais que tu ne saches te tenir, et mon père m'avait conseillé de me montrer prudente envers toi, enfin envers tous les hommes en général. Mais tu as écarté toutes mes craintes et tu t'es comporté en véritable gentleman. Je voulais à nouveau te remercier pour cette soirée.
Enfin, je voulais te souhaiter une très belle nouvelle année.
Elyssa Grace Mary Morghan
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Harry leva les yeux vers Daphné qui le regardait avec curiosité, mais ne fit aucun commentaire. Dire qu'il était surpris aurait été un doux euphémisme. Heureusement, avant que Daphné ne puisse lui poser la moindre question, Will arriva en trombe accompagné du reste de la troupe, et Harry profita de la diversion pour dissimuler l'écrit dans sa poche.
« Salut tout le monde ! Alors, comment avance votre projet de métamorphose ? Personnellement, je suis complètement perdu. Je devais voir la théorie derrière la transformation de matière minérale en matière organique, mais je me suis perdu en chemin je crois. Le livre que j'ai trouvé à la bibliothèque ne veut rien dire. Et toi Daphné, tu avais pas un truc pareil en projet ?
Ladite Serpentarde eut un petit sourire en coin, avant de répondre d'un air supérieur :
- Il est possible que ton cerveau n'ait malheureusement pas la capacité de comprendre ce que l'auteur veut transmettre dans ton livre. Ou alors… quelqu'un d'autre, disons, au hasard, une belle jeune femme blonde issue de la meilleure maison de Poudlard, a trouvé le seul livre compréhensible pour le commun des mortels qui traite du sujet… avant toi.
- Daph', arrête les phrases trop compliquées le matin, j'ai mal à la tête… » répondit Will en prenant une pâtisserie dans un plat.
Harry ne put empêcher un rire de s'échapper, et Daphné lui fit un petit sourire satisfait.
« Je crois que ce que la charmante jeune femme en face de toi voulait dire, Will, c'était qu'elle t'avait coiffé au poteau et que tu vas devoir trimer pour trouver un livre compréhensible sur la métamorphose des minéraux.
- Toujours trop compliqué… marmonna son meilleur ami, la bouche à moitié pleine.
- C'est Daphné qui a le livre que tu cherches et elle ne semble pas disposée à te le prêter ! répliqua Harry en levant les yeux au ciel.
- Mais pourquoi ? Demanda Will en regardant Daphné avec des yeux mi-surpris, mi-suppliants.
Celle-ci sembla prendre son temps pour prendre une gorgé de thé et déposa délicatement la tasse.
- Et bien, tu te souviens de la semaine avant les vacances, quand tu as changé ma robe de couleur… ?
Harry arrêta de prêter attention aux deux amis, alors que Trevor derrière semblait se retenir à grand peine de rire de l'infortune de Will. Il sentit la lettre dans sa poche et son regard dériva vers le ciel magique de la grande salle. Qu'allait-il bien pouvoir répondre ? Il voyait d'ici Bella et Sirius se torde de rire devant la situation.
Finalement, il décida d'envoyer une première lettre à Mélania. Celle-ci saurait le conseiller, d'autant plus qu'elle était très bien placée pour lui indiquer toutes les ramifications politiques qui découleraient, si ce n'est d'une amitié, au moins d'une correspondance entre Elyssa et lui. Si une partie de sa famille aurait sauté sur l'occasion, comme Walburga, une autre lui avait clairement fait comprendre qu'il n'avait pas à s'inquiéter de cela pour le moment. Arcturus, comme Sirius et plus tard Bella, avaient tous trois indiqués au jeune homme de ne pas s'enliser dans les jeux politiques pour le moment et de plutôt profiter librement de sa scolarité. Pour Arcturus et Bella, c'était bien entendu sous condition qu'il ne s'approche pas trop des nés-moldues. Et bien sûr, il devait rester attentif à son entourage proche : que ceux qui le composent ne s'intéressent pas -trop- à lui pour son argent ou son statut dans la société Britanique.
Tout compte fait, cela faisait beaucoup de règles à suivre pour éviter de se soucier de la politique.
Mais la famille Morghan, c'était autre chose. Comme les Potter, les Blacks, et bien d'autres, de telles familles avaient une histoire étroitement liée avec celle de l'Angleterre magique, et il fallait clairement réfléchir avant d'agir. Il jeta un regard à ses amis qui semblaient encore se disputer et décida d'écrire rapidement -et discrètement- à sa grand-mère.
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Assise dans un fauteuil confortable à proximité d'un feu douillet, Mélania profitait d'un thé bien chaud préparé par Kreattur. C'était un elfe étrange qui passait certainement trop de temps à servir Walburga. Dehors, les bourrasques d'un blizzard Anglais tambourinaient contre les fenêtres et fit frissonner Mélania qui raffermit sa prise sur un élégant châle orange pâle disposé autour de son cou, dernier cadeau de son mari Arcturus. Tout d'un coup, Kreattur apparu à nouveau et s'inclina profondément devant elle, un plateau d'argent à la main.
« Un courrier pour vous, maîtresse » fit-il, disparaissant aussitôt qu'elle l'eut saisi.
Mélania se redressa légèrement et se saisit de sa baguette pour illuminer d'avantage la pièce, trop sombre au vu de la tempête quoi sévissait dehors. Elle reconnut instantanément l'écriture de son petit-fils d'adoption sur l'enveloppe, qui indiquait son nom. Elle sorti alors délicatement la lettre pour la lire avec curiosité.
Bonjour Mélania -elle insistait pour qu'il l'appelle grand-mère, mais il semblait encore parfois avoir du mal…
J'espère que tout va bien pour toi et Arcturus. Pour ma part, je viens tout juste de rentrer et tout est bien à Poudlard. J'ai retrouvé mes amis et malheureusement bientôt la routine des cours presque tous plus ennuyants les uns que les autres. J'ai remarqué cependant que je serais en lisse très bientôt pour le deuxième round des championnats de duel de Poudlard. Jusqu'à là, ils n'ont pas été très intéressants. Quelques duels des années supérieures ont été assez impressionnants, mais rien qui ne puisse rivaliser avec la baguette de tante Bella. Je mène plusieurs projets en parallèle pour tenter de maintenir mon niveau et ne pas mourir d'ennui…
Enfin, je t'envoie cette lettre car je me retrouve dans une position quelque peu délicate et je viens te demander conseil.
J'ai reçu ce matin une lettre d'Elyssa Morghan pour me souhaiter une bonne année. D'ordinaire, je ne te dérangerais pas avec ce genre de trivialité, mais je sais que la famille Morghan a un poids important sur la société sorcière d'Angleterre, et que Lord Morghan ne semblait pas apprécier qu'Elyssa soit avec moi lors du Bal du Solstice d'Hiver. Je ne sais donc pas s'il est sage d'entretenir une correspondance avec sa fille. Qu'en penses-tu ?
Dans l'attente de tes conseils,
Avec toute mon affection,
Harry James Eltanin Potter
« Elyssa ? » s'étonna Mélania à voix haute alors qu'un sourire naquit le long de ses lèvres. Il était certes intéressant que la jeune héritière Morghan entreprenne une correspondance avec Harry, mais il l'était beaucoup plus de savoir qu'Harry l'appelait par son prénom. Elle n'avait même pas besoin d'en parler à Arcturus, la réponse était déjà claire.
La situation prend des tournures intéressantes, pensa-t-elle avec un sourire amusé.
Décidée, Mélissa se leva pour se diriger vers son petit secrétaire et y récupéra une plume et une feuille de parchemin. Tranquillement, elle entreprit d'écrire sa réponse.
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Harry et Will se dirigeait vers le terrain de Quidditch, tous les deux un balai à la main. La journée de travail s'était bien passé mais tous deux avaient besoin de se détendre. Harry pour oublier la simplicité quasi enfantine des cours, et Will parce qu'il, fait peu ordinaire, s'était pris la tête avec Trevor. Si Harry n'était pas un grand fan de Quidditch, Will en était presque fanatique. Mais les deux se réconciliaient par leur passion pour le simple vol, parfois déclinée en course, parfois en d'autres jeux. Aujourd'hui, ils avaient décidé de simplement se dégourdir leurs « ailes ». Après quelques échauffements, ils avaient pris leurs envols et avaient fait quelques cabrioles, appréciant la vitesse et la liberté du vol. Alors qu'ils s'éloignaient du terrain pour s'aventurer en direction du lac et de la forêt interdite ils furent rejoints par un élève plus âgé dans les airs et qui leur fit signe de s'approcher. Le jeune homme était plutôt grand, bien bâti, et avait un air bourru avec ses cheveux bruns taillés courts.
« Salut ! Je vois que vous êtes plutôt adroit sur un balai. Je ne crois pourtant pas vous avoir vu lors de la journée des clubs, ni lors des essais ? Ah, oui, je me présente, je suis Marcus Flint. Je suis vice-capitaine de l'équipe de Quidditch de Serpentard. On est en train de constituer une équipe B pour former des jeunes qui pourront prendre la suite quand les titulaires s'en iront. Vu votre aise dans les airs, ça ne vous tenterait pas de participer ? »
Harry et Will se regardèrent, et si le jeune Potter hausse les épaules, pas convaincus, Will sembla beaucoup plus enthousiaste à l'idée.
« Rendez-vous ce samedi à huit heures sur le terrain. Huit heures du matin » précisa-t-il avec un petit sourire en coin avant de descendre en piqué vers le sol.
A peine avait-il commencé à s'éloigner que Will se tourna immédiatement vers Harry, des étoiles dans les yeux.
« C'est trop cool ! T'imagines, on pourrait faire partir de l'équipe B, et peut être même de l'équipe première s'il y a des blessés ! cria-t-il presque en levant les bras au ciel, en équilibre sur son balai à plus de cent mètres de hauteur.
- Je suis assez étonné que tu n'ais pas fait les essais pour entrer dans l'équipe cette année » remarqua Harry, qui n'avait jamais pensé à lui poser la question.
Will fit un geste impatient de la main.
« Je pensais que je n'aurais aucune chance, alors je n'ai pas vraiment tenté. Mais finalement j'ai peut-être obtenu mon ticket aujourd'hui ! Désolé mais je suis trop excité pour continuer de voler, je vais rentrer prendre une douche et en parler à Trevor ! » dit-il avait de descendre à toute vitesse, avant même que Harry ne puisse lui faire remarquer que c'était justement à cause de Trevor qu'il était avec lui dans les airs.
« Plus qu'à rentrer tout seul, je suppose… » marmonna Harry qui embrassa la vue tout autour de lui une dernière fois avant d'entamer sa descente. Il s'arrêta cependant immédiatement, reconnaissant Ethon, l'aigle d'Arcturus, qui s'approchait de lui à toute vitesse. Il se posa sans sourciller sur l'avant du balai et tendit sa patte pour lui montrer une missive qui y était attachée et qui portait le seau des Blacks. Il le détacha rapidement et l'aigle reprit son envol immédiatement, faisant presque perdre l'équilibre d'Harry sur son balai au passage.
« Sale bête… » jura le concerné alors qu'il tenait fermement le manche du balai d'une main et la lettre de l'autre. Il vit d'un coup d'œil qu'il contenait le seau personnel de Mélissa. La réponse avait été rapide à venir, et il se sentit soudainement légèrement anxieux quant à son contenu. Finalement, il décida de suivre l'exemple de son ami et descendit au sol – à une vitesse bien plus raisonnable.
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Assis dans un des très nombreux des canapés de la salle commune, Harry regarda la lettre au seau encore vierge. D'un mouvement, il le brisa finalement pour la dérouler.
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Mon cher Harry,
Je suis très heureuse de voir que tu fais honneur à ta famille et que tu te montres aussi talentueux en Duel que ce que ta tante ne cesse de nous rabâcher. Mais nous n'en avions jamais douté. Pour ce qui est de tes cours, n'hésite pas à envoyer quelques lettres à Sirius ou Bellatrix, ils auront surement beaucoup de choses à t'apprendre, en dépit de la distance. J'en parlerai également avec Arcturus, qui pourra sans doute trouver quelques petites choses pour toi.
Pour en venir à l'objet principal de ta demande, je réitère les mots que je t'ai déjà transmis il y a quelques mois. Si nous avons consenti à t'envoyer à Poudlard malgré les risques qui pèsent sur toi, c'est pour que tu puisses développer un réseau d'amis et de connaissances, que tu puisses vivre ton adolescence avec les jeunes gens de ton âge. Et la jeune Miss. Morghan n'échappe pas à la règle. Tant que tu te comportes convenablement, nous ne voyons bien entendu aucun mal à ce que tu correspondes avec la fille d'Edward.
Ton arrière-grand-père te transmet toutes ses amitiés, et elles sont accompagnées des miennes.
Avec amour,
Mélissa Black
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Harry referma la lettre en souriant et la rangea rapidement dans son sac alors qu'il vit du coin de l'œil Trevor et Will approcher en discutant avec animation. Il sembla que leur dispute était bien lointaine désormais. Typique des deux amis qui étaient de plus en plus inséparables. Trevor s'effondra dans un fauteuil à côté d'Harry, vite suivi par Will qui semblait fatigué, comme pris du contrecoup de l'excitation.
« Alors Harry, ce que dit notre très cher William ici présent est vrai ? Vous allez vous présenter pour jouer dans l'équipe de Serpentard ? »
Harry haussa les épaules.
« Je ne sais pas, je ne pense pas me présenter. J'aime être sur un balai, c'est sûr, mais pas trop jouer au Quidditch. Et puis ça ne me tente pas trop de devoir faire trois ou quatre entrainements par semaines. »
Will arrêta aussitôt de bailler et regarda son ami avec des yeux ronds.
« Tu ne voudrais pas jouer dans l'équipe ? Tu te rends compte de l'opportunité. Je te parle même pas des filles comme Eliza McGregor. Je tuerais pour un tour en balai avec elle au clair de lune…. Enfin je veux dire, tu pourrais être pistés par des recruteurs ! Et puis c'est la classe ! Et surtout, tu abandonnerais ton meilleur ami ? » finit-il, prenant un air larmoyant.
Harry leva un sourcil devant la tirade de son ami.
« La perspective d'aller sous la pluie et le vent pour m'entraîner et perdre un temps précieux refroidit toutes les motivations que tu pourras imaginer. Et puis, je n'ai jamais rêvé d'être joueur pro. Je te laisse cet honneur, finit-il avec un petit sourire.
- Faux frère ! répondit Will qui, bien qu'il ne comprenait pas la décision de son ami, l'accepta.
- Je suis heureuse de voir qu'au moins l'un d'entre vous met ses priorités au bon endroit – à savoir pas dans un jeu ! » fit une voix derrière Harry.
Daphné s'assit à côté du jeune Potter, son sac en main, et repoussa ses cheveux tombants derrière ses oreilles. Harry ne put s'empêcher de remarquer à quel point elle était belle, mais fut couper dans ses réflexions par la blonde qui tourna son regard vers Trevor.
« Alors, tu es prêt pour ton duel de ce week-end ? Je te rappelle que tu es le dernier en lice. » En effet, tous les autres amis avaient d'ores-et-déjà réalisés tous leurs duels, avec plus ou moins de succès, et Trevor clôturait le bal le samedi qui approchait. Avec Harry, il était le seul invaincu pour le moment.
Trevor se gratta le cou et regarda au sol.
« Je me suis un peu entraîné. Je tombe face à un Gryffondor qui a déjà gagné tous ses duels aussi, faut bien me mettre au niveau.
- Tu vas tout écraser sur ton chemin mon cher Trevor ! » s'exclama Will en lui tapotant l'épaule, alors que Daphné secouait la tête en souriant.
Mais la prophétie de Will se réalisa bien le samedi même puisque Trevor ressortit grand vainqueur de son duel après un âpre combat. Son adversaire, un jeune homme roux, s'était battu comme un diable, et, quand il avait finalement succombé à un maléfice du saucisson particulièrement bien placé, avait été obligé de concéder sa défaite. Il était parti rageur du Cercle, déblatérant ce que d'autres avaient appelées des « inepties sans noms » sur les Serpentard à qui voulait l'entendre.
Plus tard, Harry retourna dans une salle secrète qu'il avait découvert en début d'année. C'était une pièce circulaire recouverte d'une épaisse couche herbeuse et qui donnait une belle vue sur les parcs de Poudlard et notamment sur le soleil couchant en cette fin de journée. C'était l'une des rares salles qu'il avait montré à ses amis et Daphné et lui s'y retrouvaient quelques fois depuis qu'ils l'avaient aménagée. Elle comportait désormais deux bureaux et un vaste canapé moelleux qu'Harry avait trouvé et qu'ils avaient réparés.
Cette fois-ci il était seul et il en profita pour répondre à la lettre qu'il avait reçu d'Elyssa Morghan.
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Elyssa,
Je dois t'avouer être surpris -agréablement, bien entendu- de ta lettre. Je me fais cependant une joie d'y répondre.
Pour revenir sur le Bal de noël, j'ai également passé une bonne soirée, malgré les regards insistants de l'ensemble de la foule et les commentaires déplacés de certains de nos convives. Mais je crois que ce n'était pas vraiment moi qui étais visé… Je suppose donc que de nous deux, je suis le moins légitime pour me plaindre.
Je comprends bien entendu tes réserves, comme celles de ton père, qui semblaient d'ailleurs toujours les émettre à mon encontre même en fin de soirée.
Je dois également t'avouer qu'il était agréable d'avoir une partenaire de danse autre que ma tante avec qui j'ai appris cet art. Il est rafraichissant de – tu le garderas pour toi je l'espère – ne pas avoir peur de se faire jeter un sort dessus dès le moindre faux pas.
En tous cas je te souhaite également une belle nouvelle année depuis Poudlard où la vie et les cours ont repris leur court.
Bien à toi,
Harry James Eltanin Potter
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Il enroula sa lettre et la scella avant de la mettre dans son sac et d'aller s'étendre dans le canapé. Il irait poster la lettre en rentrant dans la salle commune, mais pour le moment, il fallait surtout qu'il se repose pour apaiser son corps endolori par la dernière séance d'entrainement intensive.
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Le week-end approcha vite et les amis se retrouvèrent tous dans la Grande Salle pour manger ensemble le samedi midi. Il semblait que quelque chose se préparait à nouveau car les conversations étaient plus excitées que d'habitude. Cela se confirma quand le directeur se leva au milieu de ses professeurs pour réclamer le silence et annoncer le deuxième round des Duels. Trevor et Harry étaient tous les deux encore en lisse et si le premier avait hâte d'y participer, le second avait envie d'assister à quelques matchs des plus expérimentés. Daphné et Will étaient repartis dans leurs compétitions sur quelle était le meilleur Club de Duel. Jusqu'alors, c'était bel et bien le « Club » qui avait reporté le plus de confrontations contre les membres du Club de Duel de Poudlard. Sans surprises, Daphné en tirait un certain orgueil qui agaçait profondément Will et faisait rire tous les autres.
Les semaines continuèrent et Harry reçu un nouveau livre de la part d'Arcturus. C'était un bel ouvrage à la reliure de cuir noir et au titre écrit en lettres d'or : Défense et Attaque, les Arcanes du Combat. Il décrivait avec précision les mouvements et les déplacements des Maîtres duellistes. Il comportait même quelques connaissances théoriques sur le maniement des épées, désuètes depuis plus de trois siècles. Il comportait enfin quelques exemples d'exercices pratiques permettant de s'améliorer seul ou à plusieurs. Harry avait parcouru le livre avec avidité et enregistré dans sa mémoire le moindre de ses détails. Certains de ses propres exercices s'approchaient de ceux décrits dans le livre tandis que d'autres étaient totalement nouveaux. Il apprit à accroitre la dextérité de ses deux mains, puis de son corps tout entier. Plusieurs autres exercices qu'il essaya de rendre quotidiens lui firent travailler sa précision ou son endurance. Il était heureux d'avoir récupérer un tel ouvrage, bien qu'il sût que l'auto-apprentissage avait ses limites et qu'il ne pourrait pas éternellement s'améliorer ainsi. Les cours de sa tante et de son parrain lui manquaient. L'adrénaline, l'excitation du combat et du dépassement de soi tout cela, il ne le trouvait pas vraiment avec les cours ou les duels qu'il continuait de remporter les week-ends au Cercle. Ses explorations nocturnes donnaient un peu de piquant à sa vie au château, et couplé à ses exercices journaliers, il réussissait à ne pas trop s'ennuyer. Il avait bien entendu également ses amis avec qui il aimait passer du temps et qui réussissaient toujours à lui changer les idées.
Enfin, il avait la correspondance avec Elyssa qu'il entretenait désormais régulièrement. Si les premiers échanges avaient été courtois et réservés, les deux jeunes gens avaient réussi à se livrer un peu plus au fur et à mesure des lettres. Ainsi, Harry en appris un peu plus sur la jeune femme qui vivait seule dans un grand manoir avec son père. De son côté, Harry lui racontait quelques-unes de ses explorations ou tentait de comparer avec elle les cours qu'ils recevaient. Il s'était surpris lui-même de voir à quel point il était facile de parler avec sa nouvelle correspondante.
Bientôt, le mois de février arriva et avec lui une nouvelle couche de neige sur tout le paysage Ecossais. Les sorciers portaient d'épaisses capes pour les protéger du froid, et certains couloirs de Poudlard, reliés aux températures d hivernal du dehors, étaient presque abandonnés car trop souvent sujets au bises glaciales de la saison.
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Harry en empruntait justement un, protégé par un puissant sort de chaleur et une belle cape en poil de Nundu sauvage – un cadeau hors de prix de son parrain pour noël. Il pressait le pas pour retourner dans la salle commune et revenait de la forêt interdite où il avait tenté, sans succès, de trouver des fleurs d'améthyste. C'était une espèce rare qui poussait seulement dans les moments les plus froids de l'année. Il n'avait cependant pas vu le temps passer et devait rentrer rapidement pour travailler sur un essai spécial que lui avait confié le professeur Salween pour ses cours avancés de Métamorphose. Le sujet, la métamorphose partielle humaine, avait été passionnant et son professeur avait insisté pour qu'il l'étudie en profondeur avant de ne serait-ce qu'imaginer tenter l'expérience. Il avait donc passé beaucoup de temps dans la gigantesque bibliothèque de Poudlard sous les regards suspicieux de Daphné qui l'y accompagnait souvent. Mais il avait pu établir une base solide de faits et de lois sur la théorie et les avait résumés dans sa rédaction qui lui avait pris, à son grand dam, plusieurs parchemins.
Alors qu'il avançait rapidement le long du couloir, il sentit une présence l'observer dans son dos et s'arrêta immédiatement, la baguette à la main pour se retourner.
Face à lui se trouvait Scorpius, le Serpentard bizarre qu'il avait croisé il y a quelques mois et qui avait mis une correction à plusieurs de ses camarades de classe au détour d'un couloir. Harry l'avait revu à plusieurs reprises, toujours seul et toujours le dos vouté. Pourtant, face à Harry, il se tenait droit, ses yeux noirs durs le fixant sans cligner.
« Bonjour Harry, commença-t-il, ne faisant même pas attention à la baguette que tenait le premier année dans sa main. Je vois que tu as respecté mes indications et que tu as continué à fouiller le château. Pourtant, tu n'as pas trouvé ce que tu cherchais, je me trompe ? »
Le jeune Potter regarda son camarade de Maison avec méfiance, toujours emmitouflé sous sa cape.
« Et quel est donc ce mystère que je chercherais dans le château ? »
Scorpius ne sembla pas vouloir répondre immédiatement car il pencha légèrement la tête sur le côté, les sourcils froncés, comme s'il faisait face à un problème étrtange. Finalement, après quelques secondes, un sourire naquit sur ses lèvres et un pouffement s'en échappa.
« Harry, Harry… je te comprends mieux que quiconque ici. Bien mieux que Will et Daphné.
Harry fronça les sourcils mais n'eut pas le temps d'intervenir avant que Scorpius ne reprenne.
- Tu le sens au plus profond de toi, n'est-ce pas ? L'atmosphère, la magie… ils en sont tous aveugles autour de nous. Les fous…
Le sourire, qui avait progressivement disparu, revint aussitôt sur le visage du jeune homme.
… ou les ignorants, peut-être. Enfin, peu m'importe. Et puis, c'est mieux ainsi, dans un sens. Ce qui importe, c'est que toi, comme moi, nous voyons au-delà de tout ceci… »
Les paroles énigmatiques de l'ainée ne semblèrent pas rassurer Harry qui maintint sa prise sur sa baguette et déplaça légèrement sa jambe droite pour équilibrer sa posture. Si Scorpius semblait délirer, il savait à quel point le sixième année était dangereux avec une baguette. Celui-ci ne sembla pas s'en apercevoir – où alors n'y prêta guère attention.
« Enfin, Harry, il semblerait que tu ne comprennes pas encore de quoi je veux parler. Mais bientôt tu sauras, et bientôt tu nous rejoindras. Il n'y a pas de plus grand honneur. Tu es né pour cela, et je suis celui qui te mettra sur la voie…
- De quoi parles-tu ? s'écria finalement Harry, mais Scorpius s'était tue et le regardait presque avec pitié désormais.
- A bientôt Harry, de l'autre côté… »
Une grande bourrasque de vent arracha une partie de la neige dans la cour voisine qui s'engouffra dans un tourbillon blanc dans le couloir et Harry fit un geste rapide de la baguette afin de le disperser, les sens en alerte, mais Scorpius avait disparu. Regardant partout autour de lui, Harry finit par admettre que son interlocuteur s'était éclipsé – non sans une certaine classe. Il décida alors de faire de même et quitta ces corridors gelés pour retourner dans la chaleur réconfortante de la salle commune.
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Quelques jours plus tard, alors qu'Harry revenait d'une séance d'entraînement dans une de ses salles spéciales, un hibou pénétra dans le couloir où il se trouvait et atterrit sur son épaule. Harry le reconnu aussitôt comme étant celui de Sirius. Il porta la main à la lettre qu'il tenait dans une serre et la récupéra, tandis que le rapace s'envola en effrayant quelques élèves au détour du couloir. Sans vraiment s'en émouvoir ni même faire attention aux regards noirs que le groupe infortuné lui jetait, Harry ouvrit l'enveloppe et se saisit de lettre qui portait son nom.
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Mon très cher Harry,
J'espère que tu vas bien depuis notre dernier échange, et que ta petite Elyssa se porte également à merveille… De mon côté, et comme tu le sais, je passe de plus en plus de temps à discuter avec d'éminents membres de la société sorcière... tout un programme… Ce n'est un secret pour personne que Père ne souhaite pas prendre la charge de la famille et il semblerait qu'il incombe à mon illustre personne de la supporter quand Grand-Père désirera s'en délester… (le plus tard sera le mieux). Enfin, pour résumer, je m'ennuie ferme à des sessions de Magenmagot pompeuse, et je fais la cour à quelque jeunes dames de bonne famille (seul point vraiment positif si tu veux mon avis).
Pour venir au sujet de ma lettre, comme tu le sais, c'est bientôt l'équinoxe du printemps, et nous souhaiterions que tu puisses être présent, comme tous les ans, à la réunion familiale qui s'y déroulera. Cela devrait tomber un lundi, mais je suis sûr que nous trouverons un arrangement avec le vieux Albus pour excuser ta présence ce jour-là. Tu pourras ainsi passer un week-end prolongé à Londres et revenir à Poudlard pour les cours du mardi matin.
A très vite,
Ton (meilleur) parrain,
Sirius Orion Black
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Harry ne put retenir un fin sourire d'apparaitre sur ses lèvres, et il leva les yeux au ciel en finissant de lire la lettre.
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Le mois de février continua à s'écouler et Harry, pris entre ses entrainements en solitaires, ses pérégrinations à travers tout le château reprise d'une ferveur renouvelée depuis l'intervention de Scorpius et ses moments avec ses amis, ne vit pas vraiment le temps passer. Bien sûr, il y eut les derniers duels entre première année et qui permirent à Harry de se qualifier pour la dernière phase du tournois. Il n'avait pas eu à faire grand-chose car le niveau restait médiocre, selon lui tout du moins, lors de ces Duels. Ils avaient souvent lieu dans le Cercle en présence des amis de chaque participant et des arbitres uniquement car l'agitation autour du tournoi avait beaucoup diminué au fur et à mesure que le temps passait et que la température diminuait. Mais Harry avait hâte de voir ce qui se passerait pour la phase finale.
Il était actuellement en chemin pour retrouver le professeur Rogue qui l'avait convoqué dans une pièce attenante à la Grande Salle. Il n'avait pas vraiment vu beaucoup le professeur des cachots qui occupait le poste de directeur de sa maison. Il ne donnait en effet des cours qu'aux élèves de sixième et septième année et avait une réputation de terreur des cachots. Malgré son talent reconnu au sein de la communauté international, une rumeur disait que jamais aucun élève n'avait eu le courage de lui demander de devenir son tuteur pour une Maîtrise en potion.
Tapant à la porte pour signifier sa présence, il vit celle-ci s'ouvrir toute seule.
« Entrez M. Potter » lança une voix froide au fond de la pièce.
Le jeune Sepentard pénétra dans le bureau qu'il connaissait déjà pour y être passé brièvement lors ses balades nocturnes. Il vit que le professeur Rogue se trouvait seul, assis derrière un petit bureau en bois.
« Asseyez-vous, lui ordonna-t-il toujours de la même voix en lui désignant un siège devant lui. M. Potter, je suppose que vous savez pourquoi vous êtes ici. »
Harry hocha la tête distraitement. Daphné lui avait déjà raconté sa rencontre avec le directeur de la maison des Serpentards. Il voyait tous les élèves qui arrivaient à Poudlard lors de leur première année.
Les yeux noirs du professeur le scrutèrent un instant, avant de descendre vers la seule feuille posée sur le bureau. Ils s'y attardèrent un instant.
« Des notes dans la moyenne haute, vos professeurs rapportant une bonne compréhension des concepts de la magie et une pratique de celle-ci tout à fait satisfaisante. Ils n'ont rien à ajouter, ci-ce n'est qu'ils apprécieraient davantage de participation en classe. A noter tout de même votre victoire sur vos camarades de première année au tournois de Duel.
Le professeur s'arrêta un instant et releva les yeux vers son interlocuteur.
- Mis à part ce dernier point, tout cela semble parfaitement normal… je dois même avouer… un peu trop.
L'homme se leva et contourna son bureau lentement en reprenant :
- Comment se fait-il que Harry Potter, le fils d'une des plus brillantes sorcières que Poudlard ait accueilli ce siècle, et ayant été élevé par la famille Black, soit juste un élève… normal ?
Il était maintenant à seulement quelques centimètres de son élève, penché en avant.
- Nous cacheriez-vous quelques chose monsieur Potter ? »
Il s'approcha encore un peu d'avantage, alors qu'Harry ne bronchait pas, nullement impressionné par le petit manège de son professeur. Celui-ci se releva d'un coup et se retourna vers la cheminé. Il remonta ses manches et joua distraitement avec le tissu, avant de laisser ses bras retomber le long de son corps.
« Je ne sais quelle raison vous pousse à ne pas montrer votre potentiel ni l'exploiter. J'ai cependant entendu parler le professeur Salween dans une des salles des professeurs. Elle ne tarissait pas d'éloges sur un de ses élèves qui semblait être un prodige en métamorphose. Un élève qui semblait, selon elle, avoir hérité du don de son paternel. Un élève dont elle ne voulait pas donner le nom. Mais j'ai bien connu votre père -il cracha le mot avec autant de dégout qu'il sembla le pouvoir- et je dois reconnaître qu'il était doué en métamorphose. Et puis votre victoire au tournoi de Duel, sous savez clairement mieux utiliser votre baguette que tous les autres ignares de premières années. »
Harry resta silencieux, toujours incertain de ce que le professeur Rogue voulait avancer. Celui-ci finit par se retourner à nouveau vers lui et poursuivit :
« Si vous ne désirez pas me parler d'avantage, très bien. Sachez cependant qu'il existe peu de choses plus méprisables à mes yeux que celle de ne pas utiliser et développer ses talents. J'espère donc que vous savez ce que vous faites, et j'attends de vous des résultats irréprochables. Je ne saurais tolérer au sein de ma maison des élèves qui n'exploitent pas cent pourcent de leurs capacités. Suis-je clair ?
- Parfaitement monsieur, répondit Harry d'une voix neutre.
- Très bien. Avez-vous des choses à me faire part ? Des problèmes avec des élèves ou des professeurs ?
- Et bien monsieur, j'aimerai pouvoir quitter Poudlard pour l'équinoxe de printemps. C'est une tradition familiale. »
Le professeur sembla vouloir se pincer le nez un instant mais ses mains ne bougèrent pas. Il se rassit et sortit sa baguette et d'un geste vif fit disparaitre la note qui était encore sur son bureau.
« Je connais les traditions des vieilles familles de sang-pure. Vous pourrez rentrer pour le week-end et ne revenir que mardi matin, à la première heure. Tout retard sera sévèrement puni, suis-je clair ?
- Tout à fait monsieur.
- Très bien. Vous pouvez partir. »
Harry acquiesça et se leva silencieusement avant de s'éclipser, laissant son directeur de maison seul dans le bureau. En franchissant la porte, il vit qu'un de ses camarades de classe attendait accoudé contre un mur. Sans trop faire attention à lui, il s'éloigna dans les couloirs sombres qui menaient au dortoir.
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Et voilà pour ce chapitre de transition ! Je l'ai écrit il y a pas mal de temps et j'ai du me relire pour me replonger dedans. Pour le coup, je me rends compte de quelques lacunes de ma faction qui prend beeaauucoup de temps à se mettre en place, mais je souhaite pouvoir développer un peu les personnages avant de passer aux choses sérieuses. Je veux que l'on puisse sentir la progression de Harry et pas juste qu'il soit fort comme ça. De même, je trouve important de pouvoir décrire un peu ses amis afin qu'ils ne soient pas que des faire-valoir.
Mais en même temps cela reste frustrant car je veux pouvoir écrire beaucoup plus loin dans l'histoire ! Je pense au passage que je perds pas mal de lecteur, mais tant pis ! Je préfère prendre mon temps dans le développement de l'histoire (j'espère par ailleurs que la mise en page vous convient).
Pour le reste, je préviens que je vais certainement baisser un peu le rythme de parution, puisque des événements personnels (très bons pas d'inquiétude =3) s'enchaînent et me prennent du temps. Mais je vais continuer à poster tous les mois au minimum.
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En tous cas merci à ceux qui me suivent, et n'hésitez pas à donner un avis sur la fiction ou sur le chemin qu'elle prend, y compris pour faire des suggestions, tout n'est pas écrit dans le marbre !
A bientôt !