Voilà le deuxième chapitre. Comme le précédent, c'est un POV. (je l'avais pas indiqué la première fois, mais je pense que vous vous en étiez rendu compte…) Les 5 premiers chapitres que j'ai déjà écrits sont en POV, parce que je trouve que ça sert l'histoire. Pour la suite, je sais pas encore, elle est dans ma tête, mais pas encore sur le PC.

Je vous dis un grand merci pour vos reviews, ça m'a fait hyper plaisir :

Hamjess : très gentille ta review, merci !

Cashgirl : voilà la suite. Je pense pas que Elizabeth et John ont voulu être méchants volontairement envers Mckay, mais je trouve en effet qu'ils ont pas été très sympas. Je pense pas m'étendre plus sur ce passage (pas d'explication entre les perso à ce sujet, en tous cas, pas dans cette fic !) c'est juste que ça me turlupinait…

VLU : Mcbeck Powa ? Je crois que tu vas aimer ce début de chapitre…

Bayas : quelques indices sur mon intrigue. Alors, seras-tu aussi perspicace que l'inspecteur Sheppard ? Pour la phrase d'Elizabeth, c'était dans ce sens que je m'en rappelais. Donc, dans mon esprit, ça m'avait marqué, bien plus que la scène finale entre John et Rodney (Sashka te confirmera que je l'ai pas trouvée méchante la réplique de Sheppard) et en VO, Liz dit bien : « I cannot afford off lose any either of you » (mon anglais n'est pas très bon, ma mémoire non plus, après afford, je suis plus sûre des mots exacts, mais elle dit bien I cannot afford que mon dico traduis par je ne peux pas me permettre) Je sais, je cogite trop sur des détails mais pour moi, les mots sont importants.

Saschka : on s'est quittées il y a juste deux jours et on se parle tous les jours au téléphone, tu sais que ta review m'a fait extrêmement plaisir, bisous ! Ah, oui, j'ai lu ce que t'as mis sur mon profil, MDR ! Merci !

Note de dernière minute : Merci Alhenorr pout ta review, je viens de la lire. Tu cherchais la suite ? La voilà !

Petite note qui ne sert à rien : j'ai écrit ce chapitre la veille de mon oral du DE. Ben oui, j'arrivais pas à dormir alors je me suis mise à écrire…

Et maintenant, je vous laisse avec un personnage que j'aime beaucoup. Bonne lecture !

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Alors, là, c'est sûr, il allait se prendre un de ces savons! Il en frémissait d'avance. Mais il oublia vite d'avoir peur pour lui et se repencha sur son collègue qui gisait sur le sol du laboratoire.

Pourvu qu'il ne soit que sonné.

Il venait de prévenir Beckett par radio et s'apprêtait à demander à Rodney s'il était encore parmis eux quand il entendit des bruits de course provenant du couloir. L'Ecossais avait fait vite. Et en effet, une tornade blanche déboula dans le laboratoire, suivie de près par trois infirmiers.

- Rodney !

Le ton de sa voix avait laissé paraître une inquiétude peu professionnelle mais il y avait bien longtemps maintenant que ces deux-là étaient amis pour que cela surprenne vraiment le Tchèque.

Le médecin s'affairait autour de Mckay, et Radek eu de nouveau tout loisir de s'inquiéter pour son sort futur. Non pas qu'il ne se soucia pas de la santé de son collègue. Au contraire, il était mort d'inquiétude. Mais penser à l'après accident l'empêchait de penser à l'éventualité horrible qui empêcherait son ami de l'enguirlander.

Il fut rassuré quand il vit Rodney ouvrir les yeux. Ces derniers se refermèrent aussi vite, mais ça ne pouvait être que bon signe. Il allait en demander confirmation à Beckett quand Eliz…, euh, le docteur Weir, fit son entrée. Elle avait entendu l'appel radio de Radek et venait aux nouvelles.

- On l'emmène immédiatement à l'infirmerie pour des examens plus complets. Je ne me prononcerais qu'après. Mais pour l'instant, ces constantes sont stables.

Radek voulu en savoir plus mais le staff médical était déjà repartit, emportant Rodney et le laissant seul avec Eliza... Non, le docteur Weir.

- Que s'est-il passé ?

Zelenka fut un temps hypnotisé par ses merveilleuses chaussures puis il se ressaisit :

- Pour être honnête, je n'en sais rien.

Weir le fixa de son regard si intense.

- Nous étions en train d'initialiser un artefact ancien trouvé dans les niveaux récemment explorés de la cité et…

- Et Rodney utilisait son gène ATA? Je croyais qu'il préférait laisser ça au docteur Beckett ou au colonel ?

- Oui, en temps normal, c'est comme ça qu'on procède. Il n'a pas assez confiance en moi pour me laisser analyser les données seul… Et de toute évidence, il avait raison.

- Ne dites pas de bêtise Radek, vous êtes l'un de nos scientifiques les plus compétents.

Le regard du Tchèque alla se poser sur l'artéfact ancien qui gisait au sol. Weir repris doucement :

- Que s'est-il passé ensuite?

- Rodney est arrivé ce matin en me disant que ni Beckett ni Sheppard n'étaient libres aujourd'hui, mais qu'on ne pouvait pas se permettre de retarder les tests.

- Alors il s'est porté volontaire pour faire les essais.

Zelenka hocha lentement la tête.

- Et après ?

- Et bien, tout marchait comme prévu, bien qu'en réalité, on n'était pas vraiment certain de l'utilité de cette machine et…

- Vous voulez dire que vous avez lancé cette expérience sans savoir quelles en seraient les conséquences ? Mais qu'est ce qui vous a pris !

Le regard de Radek fut à nouveau absorbé par la contemplation de ses chaussures. Il ne pouvait pas dire à Eliz… au docteur Weir, que c'était Rodney lui-même qui…

- C'est le docteur Mckay qui a insisté, n'est-ce pas?

Il releva les yeux vers elle et voulu protester pour défendre son ami mais elle ne lui en laissa pas le temps.

- Ok, ne vous inquiétez pas. Je suis sûr qu'il y a plus de peur que de mal. Une petite idée malgré tout de ce à quoi cette machine peut servir ?

- On pensait à un de ces instruments qui avaient téléchargé toute la connaissance des anciens dans le cerveau du général O'Neill.(1)

- Oh mon Dieu! Mais ça a bien failli le tuer !

- Je sais. Mais Rodney est persuadé qu'il s'agit d'une sorte d'artefact différent qui renfermerait malgré tout des connaissances phénoménales. Une sorte de grande encyclopédie ancienne. Et qui se consulterait sans se télécharger dans le cerveau de celui qui la lit.

- Et il n'a pas pu s'empêcher de vouloir tester ça sur lui. Mais il est vraiment inconscient !

Radek voulu dire qu'il était tout aussi fautif que Rodney, si ce n'était plus, pour l'avoir laissé faire. Mais encore une fois, il ne put formuler sa phrase :

- Bon, tâchez de trouver ce que ça peut bien être et si ça a pu causer des dégâts sérieux. Moi, je vais à l'infirmerie prendre des nouvelles.

Il voulut lui dire qu'il était désolé mais déjà Eliz…non, le doct…oh, et puis zut! Elizabeth! En pensée, il avait bien le droit de l'appeler comme il voulait, non?

Mais Elizabeth était déjà partit.

TBC…

Je m'en vais écrire la suite.

1. Ne me demandez pas dans quel épisode O'Neill se retrouve à parler en ancien pour la première fois, je m'en rappelle plus. Je me rappelle juste qu'il réussit à contacter les Asgards (je crois que c'est là qu'ils les découvrent pour la première fois) pour qu'ils l'aident. La deuxième fois, ça devait être il y a deux ou trois saisons, juste avant la bataille de l'antarctique contre les Goa'ulds. Toute la connaissance des anciens, c'est trop important pour le cerveau humain qui ne peut le supporter. Sans l'aide des Asgards, O'Neill serait mort.