Salut !

Savez quoi ? Je savais que vous détesteriez Narcissa ! Pourtant, contrairement à son époux, c'est la moins… hum… «active», non ? ) En tout cas, au stade où j'en suis, je n'ai pas encore statué sur son sort, donc je ne sais pas ce que je ferai d'elle. Et puis, il y a aussi une certaine Bellatrix, qui devrait arriver un peu plus tard… Faut bien qu'il y ait quelques femmes, non ?! p

Concernant Harry et Draco (et les autres élèves bien sûr…), je réfléchis pour les inclure dans l'histoire. Histoire qui ne devait durer que 10 chapitres à l'origine, mais je crois bien que ça fera plus… En espérant que ça vous plaira toujours !!

Pour le chapitre précédent, je vous avais prévenus ! Maintenant, vous savez un peu comment je peux décrire ce genre de scène. J'avoue que ce n'est pas toujours très subtile, désolée. J'essaierai de m'améliorer. Mais comme je vous le disais, je me calme un peu dès le chapitre 6 !

Réponses aux reviews :

Chrisanimefan : Toujours pas lu ta grande histoire, désolée ! Mais je vais faire un effort !… Oui, pauvre Severus ! Je ne te le fais pas dire !… Mais au fait… Qui te dit que c'est Sirius qui le consolera ? (Oh ! C'étais si évident ? p)

Snape Balck Rose : Hard, oui, je sais ! Mais que veux-tu ? p L'excitation retombe donc au chapitre 6 ! Contente que ça te plaise !

Tiayel (1 et 2 !) : Oh, merci !!!!! Je rougis tout plein !! Smack, je t'embrasse !! A part ça, dis-moi comment s'appelle ta fic autour de LM et SR : faut que je la lise !

Dragounette : Et voici la suite !! Tadammm !!! (heu… p)

Spoiled Child : Dans le choix des lectures de Lucius, j'y verrai bien Anne Rice effectivement ! Le côté ténébreux des vampires lui va bien : un mélange de Lestat et de Marius, je dirai, tu ne penses pas ? Et merci beaucoup !

Kimi : Où est la suite ? Mais là, si, si, je te jure ! p

Dolui-amor : Spécial, hard, oui, oui… Je sais ! p Concernant Severus, je n'ai pas encore fini de la martyriser ! (je t'entends d'ici : «Le pauvre !!») Mais je vais exploiter au maximum le sens du titre de ma fic ! Tout est dans le mot «ambiguïté», bien sûr ! Pour Narcissa, je ne sais pas donc. Mais je trouverai ! Et pour Harry et Draco, j'y travaille !

Zeynel : «Très intéressant», vraiment ? Oh, mais j'espère que ça deviendra de plus en plus intéressant ! p Et comme tu sais maintenant, ok pour Harry et Draco !

Yoli Gold : Merciiii !!!! Et une suite !!!!

Bonne lecture !!


Chapitre 2 : Douloureux souvenirs

Rogue mangeait à peine, regardant son petit-déjeuner d'un air de dégoût. A côté de lui, MacGonagall lui parlait, lui demandait s'il allait bien, mais il l'entendait dans un demi-songe sans lui répondre.

De fait, il ne se sentait pas bien du tout.

Après s'être évanoui la nuit dernière, il s'était réveillé comme de juste à l'infirmerie, sous le regard inquiet de Dumbledore. En voyant le vieil homme à son chevet, Severus avait fait quelque chose qu'il faisait rarement : il avait souri, ce qui avait déclenché un pétillement de malice heureuse dans les yeux du directeur. Mais aussitôt, le maître des potions s'était rembruni en se souvenant pourquoi il était à l'infirmerie à nouveau les images de sa soirée chez les Malefoy avaient déferlé dans sa tête.

Pourquoi était-il à leur Manoir ? Ah, oui ! L'Ordre du Phénix l'avait envoyé sur place pour tenter de se renseigner auprès de Lucius au sujet des nouvelles vues de Voldemort. La mission avait pour le moins échoué, car Severus n'avait réussi à soutirer presque aucun renseignement. Malefoy avait vaguement parlé de la recherche d'un héritier, mais sans donner de détails.

Or Rogue savait depuis longtemps déjà que le Seigneur des Ténèbres cherchait le moyen d'avoir un héritier auprès de lui. Ce qu'il ne comprenait pas, c'était comment Voldemort n'était pas déjà parvenu à ses fins après avoir soulevé plus de la moitié des mangemorts à son service. Il ne faisait en effet aucune distinction dans le choix de ses partenaires, qu'ils soient aussi bien hommes que femmes, la magie permettant de rendre indifféremment les deux sexes enceints. Mais à chaque fois l'union avait «avorté». Il devait donc exister certaines conditions pour qu'un héritier naisse, conditions qu'ignorait encore Severus.

Rogue avait rapidement quitté l'infirmerie, en tâchant d'ignorer la nausée qui le tenaillait et en faisant fi des réprimandes de Pomfresh. Accompagné de Dumbledore, il était arrivé juste à temps pour le petit-déjeuner, qui, décidément, n'arrivait pas à passer. Soudain, MacGonagall lui passa une main sur le bras, ce qui le fit sursauter.

«Oh, je suis désolée, Severus ! Je ne voulais pas vous faire peur ! Mais je vous parle depuis tout à l'heure. M'avez-vous entendu ?»

Pour se donner une contenance, Severus se servit du thé et porta la tasse à ses lèvres d'une main légèrement tremblante : «Non, excusez-moi… J'étais… distrait.

- Vous êtes sûr de vous sentir bien ?

- Ce ne sont pas vos oignions, mais oui, je me sens merveilleusement bien.»

Habituée à la politesse limitée de Rogue quand il était tendu, MacGonagall ne se formalisa pas de son ton agressif.

«Vous repensiez à hier ? demanda-t-elle.»

Il repensait à Malefoy éludant toutes ses questions au sujet de Voldemort. Puis la conversation avait dévié …

«Severus, tu m'agaces avec tes questions… Je ne suis pas plus que toi au courant des vues du maître… J'ignore s'il a trouvé un moyen pour avoir un héritier.

- Mais il a déjà fait de nombreux essais. Il n'en a rien appris ?

- Je-n'en-sais-rien, martela Lucius d'un ton définitif. Du reste, si cela avait fonctionné, Narcissa et moi l'aurions sans doute su, puisqu'il l'a fait avec nous.

- Tu veux dire… que…

- Qu'il nous a fait l'amour l'un après l'autre, parfaitement monsieur !… Il ne l'a pas fait avec toi ?

- Non, déglutit Severus.

- Ca viendra… En attendant, cette conversation m'a donné des idées…

- Que veux-tu dire ?

- Que je veux te sauter dessus, te retourner et te prendre… Comme au bon vieux temps, tu te rappelles ?… Quand nous fricotions entre Serpentards… Faudra que j'en parle à Macnair et Lestrange pour qu'on se refasse une petite soirée en souvenirs de nos ébats de jeunesse…

- Non, merci, Lucius. Je n'en ai pas envie…

- Ne dis pas de bêtises… Narcissa ! appela Lucius. Viens nous rejoindre !»

Rogue s'était alors brusquement levé et avait tenté de fuir, mais un sort atterrissant dans son dos l'avait immobilisé à terre.

«Je repensais à hier, oui, répondit Severus d'une voix basse. Mais comme je l'ai dit à Albus, je n'ai rien pu apprendre…

- Ne vous frappez pas, mon cher ! Vous faites de votre mieux. Mais dites-moi, j'espère que Malefoy ne vous a pas malmené ! J'ai eu très peur en apprenant que vous étiez à l'infirmerie ce matin ! D'après Pompom, vous sembliez avoir subi plusieurs Endoloris…

- Non, rien de tel… J'étais juste… extrêmement fatigué.»

Mais malgré lui, il dut bien admettre que le forcing violent et interminable du va-et-vient de Lucius pouvait s'apparenter à des Endoloris successifs. Mais au quel cas, à un genre très particulier d'Endoloris, qui, pour autant que le savait Rogue, n'existait pas : la douleur qu'il avait ressentie lui avait en effet procuré dans le même temps des ondes de plaisir intenables. C'était ce plaisir implacable, que lui avait imposé Lucius, qui lui avait fait mal, très mal. Et le moindre de ses coups de pilon contre sa prostate valait une dizaine d'Endoloris, à cela près que ça avait été également délicieux. Car effectivement, Severus devait accepter l'évidence : se retrouver dans les bras de Malefoy avait ouvert en lui un orgasme effrayant de volupté, lui donnant l'impression d'avoir été littéralement déchiré de l'intérieur. Narcissa, elle, ne lui avait rien fait ressentir d'exceptionnel. Cela dit, Rogue n'avait jamais réellement fantasmé sur les femmes et avait bien vite joui en elle pour en être débarrassé. Mais Lucius, lui, avait été diaboliquement divin.

«… Comme au bon vieux temps… Quand nous fricotions entre Serpentards…»

D'une manière générale, Severus n'aimait pas se souvenir de son passé en tant qu'étudiant à Poudlard, mais le coït inextinguible que lui avait fait subir Lucius lui avait rappelé des vieux désirs et des vieilles douleurs.

Cela se passait invariablement dans les douches des garçons ou dans les chambres. Après une journée à plancher consciencieusement sur ses travaux en classe et à tenter d'échapper aux blagues infantiles des Maraudeurs, Severus devait faire face aux avances plus ou moins explicites de ses camarades de chez Serpentard.

Adolescent plutôt fragile et timide, il n'avait jamais vraiment su se défendre ou dire non à quelque chose qui lui était demandée. Ce qui faisait de lui quelqu'un de particulièrement recherché pour satisfaire les envies sexuelles subites des autres adolescents, souvent en mal d'éjaculations précoces. Cela se terminait donc invariablement de la même manière. Sous les douches, il se retrouvait le dos au mur, soulevé avec frénésie et pénétré plus ou moins délicatement : pour ne pas glisser, il enroulait alors ses jambes autour du garçon qui le travaillait puis gémissait en cadence, la tête rejetée en arrière et éclaboussée par les jets d'eau des douches. Et parfois, la nuit, dans sa chambre, quelqu'un se glissait subrepticement sous ses draps, le retournait sans lui demander son avis, abaissait le pantalon de son pyjama et entrait en lui sans préliminaire : il étouffait alors ses cris dans l'oreiller en se laissant totalement faire sous le poids persuasif de l'autre.

Cela ne durait jamais vraiment très longtemps avec la plupart. Mais à chaque fois que Lucius le bousculait avec sa délicatesse toute naturelle, Severus montait littéralement au rideau : le blond était si hardi que Rogue pensait à chaque fois devenir fou tant ça n'en finissait pas. Et à l'époque, Severus avait recherché les attouchements de son camarade, éprouvant pour lui bien plus qu'un désir sexuel. Il avait même cru que c'était réciproque. Mais Lucius avait seulement profité de lui, ne cherchant qu'à lui soutirer une jouissance toujours plus grande.

C'était par ses caresses que le blond l'avait entraîné vers Voldemort, car Severus lui faisait alors totalement confiance. Il avait malheureusement bien vite déchanté. Les missions du Seigneur des Ténèbres lui avaient retourné l'estomac : il ne supportait pas de devoir tuer des innocents et s'évanouissait les trois quarts du temps avant de passer à l'acte. Sa faiblesse l'avait mis au banc des mangemorts et Lucius l'avait repoussé. Si Malefoy avait continué à le soutenir, peut-être serait-il resté fidèle à Voldemort. Mais le dégoût, la culpabilité et la tristesse l'avait alors dirigé vers Dumbledore, qui l'avait pris sous son ail. C'est volontairement qu'il était devenu espion afin de se venger des nombreuses années d'humiliations, à n'être rien plus qu'un jouet sexuel dans les bras de Lucius et des autres futurs mangemorts…

Soudainement, sa marque l'élança et il entoura de sa main son avant-bras gauche.

«Severus, murmura MacGonagall.

- Mon Dieu, Rogue ! s'exclama Lupin. Vas-tu bien ?»

Oh, non ! Pas lui ! pensa le professeur de potions. Pour se soustraire à leur bienveillance inquiète, il quitta rapidement la table sous les regards interloqués des élèves. Il essaya d'atteindre les cachots, mais la souffrance le fit mettre un genou à terre à mi-chemin. Le Seigneur des Ténèbres l'appelait lui, il n'y avait pas de doute. Rogue ferma les yeux quand il se mit à transplaner.


Reviews ? Ou pas reviews ? Telle est la question ! (perso, je vous conseille la première réponse ! ;p)