Je suis de retour chez moi ! Bon, d'accord, c'est chez moi plus pour très longtemps, vu que j'ai trouvé du boulot dans une autre région de la France. Bye Bye le Pas de Calais !

Bref, j'ai retrouvé Saschka, mon PC, et l'ADSL. Donc, vous avez droit à un petit chapitre ce soir.

Merci pour vos reviews !

Ma boite mail doit déborder d'alertes pour vos chapitres et nouvelles fics. Promis, j'essaye de rattraper mon retard de lecture ce week end.

Vous savez toutes de quoi il retourne, ce chapitre ne fera donc que confirmer vos hypothèses.

Bonne lecture !

oooOOOoooOOOooo

Elle eu un hoquet de surprise : son écran venait brusquement d'afficher une page noire. Ce n'était pas la première partie de démineur qu'elle perdait, mais c'était bien la première fois que son PC réagissait de la sorte. Elle s'apprêtait à le faire redémarrer quand des lignes de caractères apparurent devant elle.

Qu'est-ce que c'est que ça ?

Voilà que son ordinateur parlait ancien maintenant ! Certes, on était sur Atlantis mais tout de même. Elle tenta de déchiffrer les lignes quand d'autres apparurent en dessous. Dans sa langue cette fois-ci.

Elizabeth, c'est moi.

Oui, d'accord, c'est lui. Ça l'avançait pas beaucoup. Combien étaient-ils déjà sur Atlantis ? Elle fronça les sourcils.

Vous n'avez pas l'air de comprendre. C'est moi, Mckay.

Mckay. Ok, et alors ? Il ne pouvait pas simplement l'appeler par radio ? Etait-il vraiment obligé de pirater son ordinateur pour lui parler ?

Elle voulu porter sa main à son oreille pour atteindre son émetteur quand l'écran afficha encore un message :

Ne faites pas ça : je suis là, dans votre ordinateur !

Avait-elle succombé au sommeil sur son bureau et était-elle en train de rêver ?

En fait, pour être exact, je ne suis pas à proprement parler dans votre PC. Je suis actuellement dans le réseau informatique de la cité.(1)

- Vous trouvez ça plus pratique que la radio ?

Elle avait parlé tout haut sans même s'en rendre compte. Elle voulut taper sa réponse sur le clavier quand, une fois encore, son ordinateur la prit de cours :

Mon esprit est enfermé dans le réseau de la cité et je peux vous entendre grâce aux caméras et micros de sécurité.

Hum, hum. Voui, voui, voui. Bien sûr. Aurait-elle été récemment couronnée reine d'Angleterre ?

Ne faites pas cette tête là ! Vous ne me croyez pas ? Allez donc voir à l'infirmerie. Je suppose que vous m'y avez tout de même amené, même si je trouve que vous ne manifestez pas beaucoup d'inquiétude à mon égard. Vous verrez que je suis toujours inconscient. Et pour cause, je suis là, dans le système informatique de la cité…

Elle ne lisait plus. Etait-ce possible ? Elle avait pourtant parlé au docteur Mckay il y avait de cela moins d'une heure. Il paraissait aller bien.

La page de l'ordinateur s'était remplit de lignes de texte. Elle reprit où elle put. Si ce n'était pas Mckay, en tout cas, ça en avait le débit de parole.

et donc c'est ce qui explique pourquoi… vous m'écoutez Elizabeth ?

- Heu, désolée, j'étais perdue dans mes réflexions. Je me deman…

Non, mais c'est ça, allez-y, dites tout de suite que je vous ennuis ! C'est vrai qu'il est bien plus capital pour la survie de cette cité que vous vous entraîniez au Démineur. Vous n'êtes d'ailleurs pas très douée à ce que j'ai vu. Vous pourriez peut être demander des cours à Cadman ? (2)

- Hola, calmez-vous !

En plus de présenter une logorrhée identique à celle du Canadien, la personne qui lui parlait présentait également le même sale caractère.

- Comprenez que je sois sceptique. Certes, j'ai vu des choses étranges depuis que nous sommes sur Atlantis, mais je dois faire preuve de prudence. Comment savoir que vous êtes bien le docteur Rodney Mckay ?

Comment ! Mais vous êtes sourde ou quoi ? …Euh, vous êtes aveugle ou quoi ? Allez à l'infirmerie…

- Le docteur Mckay est sorti de l'infirmerie il y a maintenant deux bonnes heures.

Quoi ! C'est impossible !

- Non, je lui ai parlé et je suis certaine que c'était bien lui.

L'écran restait silencieux. Elle laissa passer quelques minutes puis repris :

- Rodney ? …Ou qui que vous soyez. Répondez-moi. Vous êtes toujours là ?

Elle regarda successivement les différentes caméras qui filmaient son bureau.

Oui, je suis toujours là. Je réfléchissais. Si mon corps a pu quitter l'infirmerie, alors la situation est plus grave que je ne le croyais.

- Ecoutez, avant d'aller plus loin, j'aimerai être sûre que vous êtes bien Mckay.

Et comment voulez-vous que je fasse ?

- Je ne sais pas moi, dites-moi quelque chose que seul le docteur Mckay saurait.

Et bien,… je suis allergique au citron, aux pollens…

- Tout le monde sait cela ! Rodney le répète à qui veut l'entendre à longueur de journée.

Dans ce cas, vous, posez-moi une question.

- D'accord…

Elle prit quelques instants pour réfléchir et porta la main à sa radio :

/Docteur Zelenka, ici Weir. Pouvez-vous venir me rejoindre dans mon bureau s'il vous plait /

/Eliz...docteur Weir ! Comme je suis content de vous entendre ! Dans votre bureau ? Maintenant ? Bien sûr. J'arrive tout de suite./

- Si je vous posais n'importe quelle question concernant une de vos missions, ça ne serait pas fiable, étant donné que tous les rapports se trouvent sur la base de données informatique de la cité. Par contre, les connaissances du docteur Mckay en astrophysiques ne sont plus à prouver. Si vous pouvez répondre aux questions du docteur Zelenka, je vous croirais.

Je ne sais si je dois me sentir flatté ou insulté. Radek ne m'arrive pas à la cheville !

- Vous devrez pourtant vous en contenter.

Mouais. Enfin, pendant que nous parlons physique quantique et trous noirs, dois-je vous rappeler qu'il y a dans cette cité quelqu'un qui se balade dans mon corps et qui n'est pas moi ? Non, parce que si jamais mon allergie aux agrumes venait à lui échapper, je ne donne pas cher de ma peau !

- Ok, Ok, on se calme.

Elle fit de nouveau fonctionner sa radio.

/Docteur Mckay ? Docteur Weir. Où êtes-vous /

/Heu, …je sors du mess./

/Veuillez me rejoindre en salle de briefing s'il vous plait./

/…/

/Docteur Mckay /

/Oui, oui, j'arrive tout de suite/

/Colonel Sheppard ? Weir. J'ai besoin que vous vous assuriez que Mckay se rende bien en salle de briefing. Il était au mess il y a cinq minutes./

/Un problème /

/Je n'en suis pas sûre encore, mais je préfère ne pas prendre de risque. Mckay ne serait peut être pas lui même../

Son regard fut attiré par son écran.

PEUT ETRE !

/Trouvez le et rendez vous en salle de briefing. Soyez prudent./

/Comme toujours, Elizabeth. Mais j'espère que vous allez tout m'expliquer ensuite./

/Dès que j'aurais moi-même la certitude de ce qui se passe. Terminé./

Et maintenant, on fait quoi ?

- On attend Zelenka. Et vous m'expliquez qui est donc dans votre corps si vous n'y êtes plus.

Un ancien.

Elle resta bouche bée.

Remettez-vous Elizabeth. Je pense que l'artefact que nous avons trouvé était une sorte de disque de stockage. J'ai simplement cru qu'il contenait des connaissances anciennes et non pas une conscience humaine. Mais les faits sont là. Je me suis retrouvé coincé dans la mémoire de l'artéfact. Je n'ai pu vous contacter que parce que Radek avait laissé l'appareil connecté à son PC.

- Lui-même connecté au réseau de la cité.

Aléhlouhia ! Vous comprenez vite mais il faut vous expliquer longtemps. (3)

Elle allait répliquer quand Radek arriva devant la porte de son bureau.

Il avait l'air visiblement chamboulé…

TBC..

Faites pas la tête ! Promis, je poste la suite avant la fin du week end.

1. Un gros clin d'œil à la fic de Bayas « Le cœur d'Atlantis »

2. Voir Critical Mass : Le lieutenant Cadman serait une experte en explosifs.

3. Petite phrase que mon père adorait me sortir quand il m'expliquait des devoirs de maths.