Bon… Que dois-je faire pour que vous me pardonniez ce retard ?… Eviter les excuses faciles ? Bah, c'est que franchement je n'ai pas eu le temps depuis septembre, avec les inscriptions à la fac, la reprise des cours… Certes, je suis pas la seule dans ce cas-là, mais en ce qui me concerne j'ai eu un mal fou à m'organiser…

Voilà … Ne me jetez pas la pierre surtout !

Bon, bref !

Réponses aux reviews !

Manehou : Je revendique totalement l'aspect bizarre de cette fic, car ça reflète très bien ma personnalité ! Quant à Rogue, j'avoue avoir un plaisir pervers à faire souffrir les persos que j'aime bien (paraît qu'on appelle ça du sadisme… niark ! niark !). Mais pas d'affolement, je ne suis pas comme ça dans la vie !

Tiayel : Désolée ! Tu dois vraiment penser que je t'ai oubliée ! Mais non, je pense à toi et ta coé tout le temps ! Mais comme je l'ai dit plus haut, je n'ai pas eu franchement le temps et puis… voilà ! Mais si ça peut te rassurer, le plan est fait (ou presque) ; je le tape à la machine et je te l'envoie (ce sera une fic toute en musique !)… Concernant Severus, bah, il n'a pas fini de morfler le pauvre !

Spoiled Child : Voici la suite !

Snapesexsymbole : Merci ! Contente que tu encaisses le choc plus facilement que prévu !

Lilyep : Oh, bah, ça, c'est gentil ! (et désolée pour l'attente !)

Dragounette : Non, non, je suis sadique, mais pas au point de tuer Rogue ! (y a des limites… et puis, je m'en remettrai pas si je faisais un truc pareil !)

Natou : Merci, merci ! (rougis tout plein !) Je suis d'accord avec toi, le résumé de ma fic n'est pas génial… mais il rassemble quand même l'essentiel de mon propos de base ! (perversité, sadisme… la total quoi !)

Minerve : Tut, tut, que dis-tu là ? Faut pas anticiper ainsi les choses ! (ça perturbe l'auteur sinon !)

Mini-Kero : Ouh, merci, décidément merci ! Moi aussi, je les trouve trop bien ensemble !

Eowyn10 : Merci ! Et à plus pour la suite !

Siryanne : Je sens que je vais me faire étriper d'ici peu par la Société Protectrice des Rogue… Mais, rassure-toi, je n'ai pas l'intention de tuer Rogue, donc a priori je ne devrai pas l'éviscérer ! (il s'agissait seulement d'un cauchemar de Sirius, cauchemar qui va, il est vrai, avoir son importance dans la suite de l'histoire… hé ! hé !)

Bonne lecture à toutes ! («tous» ? question : y aurait-il des mecs dans le coin ?)


Chapitre 7 : Lucius

Sur bien des points, Harry fut d'avis que le cours de potion, qu'il quittait à peine, ressemblait à tous les autres.

Rogue avait surgi comme d'habitude dans les cachots, créant sans forcer un courant d'air glacial qui avait pétrifié les élèves les plus turbulents. Sous la violence du choc, la porte avait comme rebondi sur le mur et s'était refermée tout aussi violemment. Harry se fit en outre la réflexion qu'aucune porte moldue ne possédait un chambranle et des écrous aussi résistants que ceux de celle-ci. Souvent, il en plaisantait avec Ron, se disant qu'Hermione devrait créer une société protectrice contre les portes martyrisées ! ((nda : qu'en penses-tu, Siryanne ? lol))

L'épisode de la porte avait été suivi de l'habituel sermon quotidien, où les élèves s'étaient vus confortés par le professeur à propos de leur nullité congénitale pour tout effort intellectuel : car à l'entendre, chacun d'entre eux aurait le droit d'exiger la palme du plus grand cancre du monde.

Puis eut lieu le cours proprement dit. Comme d'habitude Hermione levait la main pour répondre et Rogue l'ignorait pour interroger à sa place Neville. Comme d'habitude Ron s'était mordu les doigts pour ne pas avoir appris son cours et Harry faisait un effort pour l'aider, alors qu'il n'en avait pas plus appris. Comme d'habitude et s'en était dix fois plus saoulant, les Serpentards, Draco en tête, avaient saboté plusieurs potions des Gryffondors, à coup de sorts et d'explosifs insidieux. Et comme d'habitude Rogue avait sanctionné les lions et laisser les serpents se la couler douce…

Bref, c'était d'un monotone…

Mais à quelques détails infimes, Harry devait avouer que ce cours n'avait finalement pas été tout à fait comme les autres. Tout d'abord, Draco avait confié à leur professeur une lettre en début de cours. Rogue l'avait lu et Harry était sûr de l'avoir vu pâlir. Cela lui rappela cette soirée où Rogue avait reçu une lettre similaire et s'était aussitôt éclipsé de la Grande Salle.

Ensuite, il avait bien fait son tour d'inspection des tables de travail, mais Harry avait clairement senti qu'il n'était pas dans son état normal. Alors que Ron venait de plonger de l'asphodèle dans son chaudron au lieu de feuilles d'arum, Rogue s'était contenté de lui jeter un coup d'œil et de s'éloigner sans rien remarquer. Pourtant la couleur rose du chaudron de Ron était très éloignée du vert qu'elle aurait dû avoir. Rogue était passé devant Neville ; là, il avait semblé sortir de son songe et avait crié sur le pauvre garçon, mais avait omis de retirer des points à Gryffondor. Enfin, il avait félicité Hermione pour son travail…

Et, chose impensable, il avait écourté le cours de dix minutes… Non, décidément quelque chose ne tournait pas rond chez Rogue ce jour-là.

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La lettre que Draco avait donnée à Severus provenait de son père Lucius, qui était en outre présent au collège pour s'entretenir avec Dumbledore : «… dois discuter des nouvelles dispositions que je prends pour Draco avec le directeur. Quand j'en aurai fini avec ce vieil incapable, je passerai par ton bureau te toucher quelques mots de cette affaire. Lucius.»

Légèrement dérouté par ce message, Severus, comme Harry l'avait si justement deviné, ne s'était plus senti au mieux de sa forme pour diriger son cours avec toute son exactitude habituelle. Voyant l'heure qui n'en finissait pas et voulant à tout prix achever quelque chose avant que Lucius ne débarque, Rogue avait donc fini la classe un peu plus tôt et s'était aussitôt rendu dans son bureau qui lui servait aussi de laboratoire.

Sur le feu vif de la cheminée, suspendu à un crochet, un chaudron bouillonnait tranquillement, le couvercle se soulevant quand une bulle éclatait. Avec d'infinies précautions, Severus, ganté en peau de dragon, retira le chaudron du feu et le déposa sur un petit socle de pierre, qu'il avait au préalable disposé sur son bureau devant son siège, où il prit place lentement.

Il retira le couvercle et regarda la potion sombre et gluante qui bouillonnait encore un peu. Le contenu d'un verre, il lui suffisait de boire le contenu d'un verre. Il se passa une main sur son front, qu'il avait moite. Jamais il ne s'était senti aussi nerveux. Il ne se faisait pas à l'idée qu'il était … «vous-savez-quoi»… Il avait l'impression de nager dans l'aberrance totale. Enfin il se saisit résolument d'une louche et se remplit un verre avec cette mixture malodorante. L'odeur limite pestilentielle commençait à lui tourner la tête. Il se mit une main devant le nez et la bouche : jamais il n'allait pouvoir avaler cette horreur ! Mais il le fallait, il le devait, il…

En deux grandes gorgées, il vida le verre sans respirer. Puis il attendit. Rien. Fébrilement, il consulta le grimoire que lui avait donné Pomfresh sur le sujet : il n'avait pas fait d'erreur, mais il ne se passait rien. Peut-être n'en avait-il pas assez bu ? Mais soudain, il put sentir distinctement une lourdeur au niveau de son ventre, lui informant que la potion faisait son effet dans son organisme. Vivement, il se débarrassa ensuite du reste du chaudron dans un évier.

Presque aussitôt, quelqu'un frappa à la porte et entra sans attendre. C'était Lucius Malefoy, qui lui décocha un sourire carnassier en s'approchant lentement de lui.

«Heureux de te trouver là, Severus… Comment vas-tu tout d'abord ? fit le blond en examinant le professeur de bas en haut.

- Bi-bien, articula avec difficulté Severus.

- Tu m'en vois ravi ! Car figure-toi que Narcissa et moi-même étions très inquiets, quand tu n'es pas venu à mon invitation. Tu te souviens ? ((nda : mais oui, souvenez-vous ! C'était la lettre reçue par Severus juste avant que lui et Sirius ne soient ensemble !)) C'était il y a un mois environ. Macnair et Lestrange ont été déçu par ton absence. Bellatrix était là aussi… A ce propos, tu savais que tu lui faisais de l'effet quand vous étiez étudiants ? Elle nous l'a avoué ce soir-là. Elle ignorait que tu étais gay et ça lui a fait un choc !»

Severus ne put s'empêcher de rougir. Toujours souriant, Lucius alla s'installer sur le siège de bureau, tandis que Rogue allait s'adosser à ce dernier.

«J'imagine que tu n'es pas venu ici pour me parler de cette soirée ! Tu parlais de ton fils dans ta lettre. Que veux-tu faire de lui ?

- L'envoyer à Salem.

- A Salem ?! ((nda : je sais, c'est convenu comme choix, Salem… ai pas trouvé mieux))

- Il y a là-bas une des plus grandes écoles de sorcellerie au monde ! Et, qui plus est, spécialisée dans la magie noire !… Ce sera excellent pour lui ! Ici, Draco perd son temps, à recevoir, excuse-moi, des cours médiocres et à batifoler avec des imbéciles… Salem, c'est ce qui lui faut…

- Tu ne trouves pas que tu y vas un peu fort ? Salem, ce n'est pas seulement une école, mais un internat pénitentiaire ! C'est une discipline de fer qui y est appliqué et…

- Et quoi ?! Je veux le meilleur pour mon fils ! Il n'a pas peur de la discipline, car je peux t'assurer qu'avec moi il n'a pas le droit de moufter ! Je veux qu'il réussisse et être fier de lui !… Mais bien sûr ce sont des choses que tu ne peux pas comprendre, toi qui n'as jamais eu d'enf…»

Severus déglutit.

«Oh ! Mais j'oubliais ! s'exclama Lucius rayonnant. Notre Maître nous a annoncé la nouvelle ! Alors, dis-moi, Black est comment au lit ? Tu as pris ton pied ?

- Lucius, arrête ça tout de…»

Vif comme l'éclair, Lucius se redressa et, agrippant Severus aux poignets, le fit basculer en arrière, le renversant sur le bureau. Le tenant toujours, Malefoy se mit entre ses jambes, si bien que Rogue pouvait difficilement tenter de se dégager. ((nda : niark !))

«Que veux-tu que j'arrête, Severus ?! écuma Lucius le visage soudain haineux. Toi qui n'as jamais eu le courage de dire non ! Toi qui te fais foutre toutes les nuits par un sale Gryffondor !! –Tenant d'une seule main les poignets de Rogue, de l'autre, il entreprit de défaire les boutons du bas de la veste du professeur.– Dis-moi un peu, Severus, qu'est-ce que Black t'a fait que je ne t'ai jamais fait ? –Sa main remonta sur le ventre du brun, qui, complètement bloqué par le corps de Malefoy, ne parvenait pas à se dégager.– Rien ! Car j'ai fais de toi ma chose bien avant lui ! Ton corps n'a plus de secret pour moi, Severus !! –Sa main redescendit et se glissa furieusement dans le pantalon de sa victime, qui se mordit les lèvres en tressaillant.– Oh ! Oui ! Je sais comment te prendre ! –Severus pouvait sentir l'érection de Malefoy presser contre son entrejambe et en souffrait.– Aujourd'hui, je vais t'apprendre la manière forte ! Car je ne supporte pas l'idée que tu ais pu coucher avec un Gryffondor !!»

Avec violence, Malefoy se rejeta en arrière, tirant Severus à lui puis le projetant au sol, où il le bloqua en s'allongeant sur son dos. Le maintenant tranquille d'une main crispée sur sa nuque, Lucius souleva la cape et la veste de Rogue. Fébrilement, il libéra son érection de son pantalon et s'apprêtait à baisser celui de Severus, quand…

«EXPELLIARMUS !!!»

Malefoy atterrit sur le mur, tête en avant et s'effondra au sol, quelque peu sonné.

«Sev ! s'exclama Sirius qui aida son amant à se relever.

- Sev ?! répéta narquoisement Malefoy qui se relevait à son tour en remettant ses habits en place. Oh, que vous êtes adorables ! cracha-t-il.

- Oh, toi…»

Mais Lucius fut le plus rapide en sortant sa baguette pour la pointer sur Black. Lentement il essuya d'une main le sang qui coulait de son nez. Avec mépris, il observa Severus, qui réajustait ses vêtements avec nervosité.

«Je n'en ai pas fini avec toi, … Sev… Alors la prochaine fois, je te conseille de surveiller tes arrières, … si tu vois ce que je veux dire, ajouta-t-il avec un mauvais sourire.

- Tu ne l'approcheras plus jamais !! cria Sirius.

- Aboie, sale clébard ! C'est tout ce que tu sais faire !»

Une étincelle de rage éclata dans l'œil de Black, qui s'apprêta à sauter sur Malefoy tandis que ce dernier ajustait sa baguette.

«Mais que se passe-t-il ici ?»

Les trois hommes se tournèrent vers la porte.


Dans la famille Sadique, je demande Kitty ! Hé ! Hé ! (rire diabolique à la Fatalitas !)

Je suis quasiment sûre que vous détestez tous Malefoy maintenant !

Alors, maintenant, j'attends vos avis ! Et à la prochaine ! (pas dans dix ans, je vous le promets !)