Retour de mon ami le Tchèque. Je vous ai déjà dis que je l'aimais bien lui ? Oui ? Pas grave, je radote, c'est l'âge.

Bon, sous la pression et la contamination (se reconnaîtra qui voudra) voici un petit passage slash. Mais très light. Que personne ne s'emballe !

oooOOOoooOOOooo

Respirer.

Oui, il devait res-pi-rer. Là, calmement, reprendre ses esprits. Très bien. Maintenant il pouvait rentrer. Il ne faudrait pas qu'Eliz..qu'Elizabeth se doute de quoi que se soit.

N'empêche, il n'en revenait toujours pas. Rodney homosexuel ! Jamais il ne l'aurait cru. Certes, le génie autoproclamé d'Atlantis n'était pas très doué dans ses relations avec le sexe opposé, mais sa propre vie sentimentale n'était pas non plus des plus passionnantes et il n'était pas gay.

Est-ce que l'homosexualité le dérangeait ? A vrai dire, il ne s'était jamais posé la question.

Non, en fait ça ne le gênait pas. Rodney restait Rodney. Il avait juste été surpris, c'est tout.

Avouez qu'il y a de quoi lorsque votre ami et supérieur vous déclare sa flamme dans le couloir en sortant du mess !

Enfin… quelque part, il se sentait un peu flatté, il devait bien se l'avouer. Il revoyait encore la scène :

Flash back :

Il venait de quitter la table où il était assis quand il vit du coin de l'œil que Rodney le fixait étrangement. Ce dernier était assis en face du docteur Beckett dont il ne voyait que le dos. Il avait alors cru que ce regard signifiait : « Attend un peu mon petit Radek. J'ai eu droit à un passage forcé dans les Highlands, tu vas pas t'en tirer à si bon compte. »

Il essaya alors de lui adresser un sourire désolé et il vit Rodney lui rendre son sourire.

Ouf, cette fois, j'ai eu chaud !

Il avait quitté le mess pensant être tiré d'affaire. C'est alors qu'il avait entendu des bruits de course derrière lui. Il s'était retourné pour voir arriver le docteur Mckay, un sourire niais sur les lèvres.

Déjà, il aurait du se méfier de quelque chose. Mais il se sentait coupable de ce qui s'était passé dans le laboratoire et il voyait là une occasion de lui présenter ses excuses.

- Rodney, je suis désolé pour…

Il n'eut pas loisir de terminer sa phrase, les lèvres de l'astrophysicien venaient de se scotcher aux siennes.

Il ouvrit des yeux exorbités et devant son évident manque de participation, Rodney s'écarta de lui, l'air déçu :

- Me serai-je trompé sur vous, docteur Zelenka ?

Le Tchèque ne put que rougir jusqu'aux lunettes et bafouiller quelques sons inintelligibles. Le canadien ne savait apparemment pas quoi faire non plus. Ce fut lui malgré tout qui reprit la parole :

- Je suis désolé. Je me suis fourvoyé. J'ai vraiment cru que… et puis votre accent est tellement…

- Heu.. ce n'est pas grave Rodney, n'en parlons plus…Heu..je…

Soudain, son oreillette se mit à grésiller :

/Docteur Zelenka, ici Weir. Pouvez-vous venir me rejoindre dans mon bureau s'il vous plait /

/Eliz...docteur Weir ! Comme je suis content de vous entendre ! Dans votre bureau ? Maintenant ? Bien sûr. J'arrive tout de suite./

Bénie soit la radio et le docteur Weir !

- Heu, Rodney, je suis désolé mais le docteur Weir veut me voir immédiatement dans son bureau.

Devant l'air dépité de son ami, il ajouta :

- Nous..heu..nous n'aurons qu'à nous voir plus tard, pour en reparler…

- Ne vous fatiguez pas docteur Zelenka, j'ai compris, je ne vous importunerais plus.

Et Mckay partit dans le couloir. Ça ne ressemblait pas du tout à son ami de partir comme un voleur. Il se demanda s'il ne devait pas aller lui parler tout de suite. Mais Elizabeth l'attendait et il décida qu'il mettrai les choses au point avec Rodney plus tard.

Fin du flash back.

Il était maintenant devant le bureau du leader d'Atlantis. Et cela faisait bien cinq minutes qu'il y faisait le pied de grue alors que le docteur Weir lui faisait signe de rentrer. Il se décida à ouvrir la porte au moment où la diplomate se levait de son bureau pour aller à sa rencontre :

- Vous n'avez pas l'air dans votre assiette Radek, ça ne va pas ?

- Si, si, docteur Weir, ne vous inquiétez pas. Tout va bien.

- On ne dirait pas, vous faites vraiment une drôle de tête. Mais si cela peut attendre, j'ai besoin de vos compétences en astrophysiques.

- De mes compétences ? Oh, mais bien sûr, que puis-je faire pour vous ?

Pour toute réponse, Elizabeth avait tourné son ordinateur portable vers eux tout en s'asseyant sur une des deux chaises qui faisait face à son bureau. Alors qu'il lisait le texte qui y apparaissait progressivement, elle lui désigna l'autre chaise d'un petit geste.

Alors Radek, dites-moi tout. Le menu était bon ce soir ? Vous en avez bien profité ? PARCE QUE DES QUE JE SERAI SORTI DE CE PETRIN, JE REMPLIRAI SI BIEN VOTRE EMPLOI DU TEMPS QUE VOUS NE SEREZ PAS PRET D'AVOIR LE TEMPS DE VOUS ASSEOIR SUR LES BANCS DU MESS !

Radek lança un regard interrogateur vers Elizabeth.

- C'est Rodney. Ou tout du moins, quelqu'un qui prétend l'être.

JE SUIS RODNEY MCKAY ! Combien de fois devrais-je vous le répéter !

Elizabeth lui fit alors part de tout ce qu'elle savait. Il ne sut pas quoi faire d'autre que remonter nerveusement ses lunettes sur son nez.

Bon, alors, s'il avait bien compris, il lui fallait faire subir à cette « entité » (on va l'appeler comme ça) une espèce d'interrogation orale. Ok, pourquoi pas ? Après tout, il n'était plus à ça près. Rodney l'avait embrassé et maintenant il était dans le système informatique, classique tout ça ! Très courant ! Ca arrive tous les jours ! Enfin, pour le moment, il devait jouer à l'examinateur, ça il pouvait le faire.

- D'accord, Rodney. Allons-y.

TBC…

Voilà, j'ai écrit mon passage slash, j'ai bu à la fontaine. Ce qui est fait n'est plus à faire…

Le prochain chapitre dans la semaine (merci Saschka). Pour la suite, je viens de me rendre compte qu'il y a des détails qui clochent. Je vais donc devoir retravailler tout ça. Oui, grâce à mon ami le stylo et ses copines les feuilles de papiers. Vive la technologie !