Voilà la suite. Tu vois, Alphératz, j'ai fini par la réveiller !

Alors, attention, virage à 180° dans la direction drame et personnage-torture. Je dirais même Atlantis-torture. Bah oui, si on fait souffrir quelqu'un, on fait souffrir ses amis aussi, donc : Expédition-Atlantis-torture. Quoi, je suis sadique ? Oui, certainement, mais j'assume… Je vous dirais pas ou j'habite, c'est tout.

Alors ce chapitre devait être posté samedi mais nous avons eu des problème de connexion ce WE, donc postage que maintenant désolée. Mais bon d'un autre côté c'est pas notre faute! lol... Et non ce n'est pas un dédoublement de personnalité, c'est juste que c'est moi (Saschka) qui tape cette note en notre nom à toute les deux ( ma soueur (Auvi) et moi) Voilà !

oooOOOoooOOOooo

Il ne savait pas quoi faire. Il ne savait pas et ça le rendrait fou. Cela faisait maintenant deux semaines qu'ils étaient dans cet état sans que lui n'ai put faire quoi que ce soit pour les en sortir.

Il se revit un mois en arrière. Il revit son ami lui parler de son projet fou, audacieux, mais surtout réalisable. Oui, grâce à l'aide de Tarcos, ils allaient enfin pouvoir concevoir leur propre E2PZ. Ce qui signifiait un bouclier contre toute attaque des Wraith et des vortex vers la Terre à volonté.

Oui, ça semblait magnifique comme rêve, et accessible.

Seulement voilà, ça n'avait pas marché. Et pire que tout, ça leur avait coûté deux des plus importantes personnes de cette base. Deux amis.

Il revoyait parfaitement la scène. La sirène, d'abord, celle qui indique que quelque chose d'inhabituel se passe. Ensuite, l'appel radio demandant une équipe médicale de toute urgence. Appel passé par Weir. Elle ne paniquait pas sans raison. Elle prenait toujours beaucoup de précautions, c'est vrai, mais elle ne perdait pas facilement son sang froid. Là, elle n'en avait plus une goutte, il l'avait su au ton de sa voix.

Il s'était précipité au laboratoire de physique. Celui que tout le personnel de la base surnommait « l'antre du dragon ». Pauvre Rodney, s'il savait ça. Pourquoi repenser à ça maintenant ? Ça n'avait plus aucune espèce d'importance. Etrange comme le cerveau humain fonctionne. Comme si son inconscient voulait l'empêcher de revivre cette horreur en le faisant dévier sur autre chose.

Mais il ne pourrait jamais oublier.

La fumée qui, déjà, les avait accueillis au détour du couloir. Les flammes qui sortaient de l'embrasure de la porte. L'odeur si caractéristique de la chair qui a goûtée à la morsure du feu. Puis les cris. Mais après. Les cris de ceux qui s'agitaient autour de lui, il ne les avait entendus que plus tard. Après s'être déjà agenouillé devant le corps de Radek.

Alors, il avait enclenché le pilote automatique. Ce dernier était déjà, depuis de nombreuses années, réglé sur la fonction médecin et la machine s'était mise en branle, demandant qu'on lui fasse un bilan précis des personnes atteintes à droite, donnant des instructions pour le transport des blessés à gauche.

Tout avait été très vite ensuite. Les deux personnes les plus atteintes étaient Zelenka et Mckay. Les deux autres techniciens qui se trouvaient avec eux au moment de l'explosion n'étaient que légèrement sonnés par le souffle de la déflagration.

A ce moment, il avait su ce qu'il devait faire.

Les deux hommes avaient été maintenus dans un coma artificiel à cause de la douleur que provoquerait le moindre des soins qu'ils devraient recevoir. Ils avaient en effet été brûlés sur une bonne partie de leur surface corporelle.

Puis les sédatifs avaient été progressivement diminués pour leur permettre de reprendre conscience.

Et là, il n'avait plus su quoi faire.

Aucun des deux scientifiques ne s'était réveillé. Toute son équipe médicale avait cherché une raison. Ils n'en avaient pas trouvé. Leurs électroencéphalogrammes étaient plats, mais Carson savait parfaitement que cela ne voulait pas forcément dire qu'ils étaient perdus. S'ils avaient été en état de mort cérébrale, ils n'auraient tout simplement pas pu survire aussi longtemps. Quand le cerveau meurt, les grandes fonctions de l'organisme comme la respiration et les battements cardiaques ne sont plus contrôlées et l'organisme décède dans les 48 heures au maximum.

Ils étaient inconscients depuis près de quinze jours !

Il avait fait pratiquer touts les examens possibles et inimaginables. Leurs cerveaux continuaient à être correctement irrigués par leur circulation sanguine, ils ne présentaient aucune défaillance des fonctions physiologiques, les réflexes neurologiques étaient tous normaux. Ils se trouvaient dans un profond coma sans qu'il n'ai trouvé la moindre raison à cela. C'était comme si seule leur conscience, ce qui faisait qu'ils étaient Rodney Mckay et Radek Zelenka, avait cessé de fonctionner. Ce que, en bon médecin cartésien, il ne s'expliquait pas.

Oh, bien sûr, quand il avait fait part à Elizabeth de son diagnostic et de ses réflexions, ils s'étaient tous deux empressés de vérifier que les deux scientifiques n'étaient pas « coincés » dans le réseau informatique de la cité. Tous les informaticiens de la base avaient passé trois jours entiers à analyser chaque fichier de données. Sans résultats. Ils n'étaient pas là. Et Tarcos avait disparut lui aussi.

Incompréhensible, tout ça était incompréhensible.

Il était en train de refaire les pansements de Rodney. Il aurait pu laisser ça à son équipe, mais depuis le premier jour, il avait tenu à s'en occuper lui-même. Il passait presque tout son temps à leur chevet.

Le docteur Biro faisait en sorte qu'il ne soit pas importuné pour des broutilles. Il voyait bien qu'elle faisait son possible pour lui éviter le moindre souci supplémentaire. Il faudrait qu'il pense à la remercier pour ça.

Il ne se faisait pas d'illusion, plus maintenant. S'ils ne s'étaient pas réveillé à l'heure qu'il était, il n'y avait pas de raison qu'ils le fassent un jour. Il le savait.

Il sentit une larme pointer le bout de son nez.

Pas maintenant Carson, pas maintenant. Tu as encore du travail, concentre-toi !

Il termina juste à temps son pansement. Juste à temps pour pouvoir aller se réfugier dans son bureau.

Là où personne ne le verrait pleurer…

TBC…

Bon, alors, je suis pas médecin, mais j'ai étalé toutes mes connaissances pour rendre ce chapitre plus réaliste. J'espère ne pas avoir dit de grosses bêtises, ma partie, c'est plus les gens en phase de rééducation qu'en phase de réanimation.