Chapitre9 :
Neji tenait donc compagnie aux jumeaux tandis que leur grande mère et le client de leur père allaient certainement les plonger dans un horrible cauchemar. Il était à peine dix neuves heures que la grande mère les appela pour voir si ils étaient convenablement vêtus. Elle regarda ses petits enfants d'un air attristé :
- De si beaux visages qui ne sont mis en valeur que par du noir, pourquoi donc ne mettez vous pas plus de couleurs ?
- Probablement pour ne pas vous ressembler, grogna le chef de famille. Ils sont class comme ça.
- Ma mère à raison ! Intervint la maîtresse de maison.
- Tu veux qu'il y ait e la couleur ? Bien ! Mel vient avec moi ma fille !
Mel suivit son père ils disparurent quelques minutes et lorsqu'ils revinrent Mel avait un ras de cou en tissu rouge sang surmonté d'une rose rouge. Neji sourit à la jeune femme qui lui faisait face, elle n'était plus une gamine mais une jeune femme ravissante. Durant une heure Shikamaru et son père firent une partie d'échecs, les deux femmes étaient à la cuisine et Mel avait invité Neji à la suivre dans le jardin. De magnifiques rosiers étaient plantés ainsi que diverses autres plantes, la piscine au fond du jardin allait bientôt être remise en marche. Ce jardin était vraiment magnifique :
- Les jardiniers se donnent à fond, commenta Neji.
- Détrompes toi mon cher, le contredit Mélissa, mon frère, mon père et moi sommes les seuls à travailler dans ce jardin. C'est comme ça depuis que je peux marcher, papa aime se détendre en jardinant.
- Vous faites du bon travail c'est vraiment magnifique.
- Merci beaucoup, sourit Mel.
- Mais vu que c'est ton oeuvre ça ne peut être que magnifique, répondit Neji. Elle se tourna brusquement vers lui et le fixa, les yeux grands ouverts par l'étonnement. Rêvait-elle ou Neji lui avait plusieurs compliments sur une seule et même journée !
- Tu sais...
- S'il te plait, dis moi franchement ce qui ne te plait pas chez moi, demanda Neji en s'approchant de la jeune fille qui resta droite comme un piquet. Il avait perdu un pari ou quoi ! Il s'approchait encore et il mit son visage à la hauteur de celui de Mel.
- Tu es... trop mince, finit-elle par dire. D'accord t'es bien foutu mais à mon goût les poignets d'amour chez un homme c'est essentiel.
- Je peux y remédier, sourit Neji, si tu m'aides.
- Et de quelle façon ? Il l'attira vers lui en la maintenant par les hanches et l'embrassa à pleine bouche. Elle le poussa brutalement : Pas question que je couche avec toi ! S'exclama t-elle.
- Quoi ? Demanda Neji en se tournant vers elle, il contemplait un rosier un peu plus loin. D'accord j'y aie pensé mainte et maintes fois mais...
- Tu...Tu viens de me...
- Euh...Tu es certaine que tout va bien ? Demanda le Hyuga. Comment à t-elle intercepté mon petit scénario ? Se demanda t-il.
- Oui, mais je crois que je peux infiltrer l'esprit des autres, glapit Mel.
Vingt heures arrivèrent et le client fut pile à l'heure, c'était un vieil homme aux allures un peu perverses et sa femme avait une poitrine qui devait certainement être maintenue par du bonnet H. Le vieux jeta un regard à Mel, ou plutôt dans son décolleté avant de suivre le chef de la famille Nara au salon où ils prendraient l'apéritif.
- Quelle belle demeure vous avez là ! S'exclama le client. Pas vrai Tsunade.
- Oui, c'est bien comme chez soit, on s'y sent bien. Jiraiya arrêtes de manger du saumon fumé ou tu te plaindras encre d'être malade !
- En tout cas votre petite famille est charmante, assura Jiraiya. Votre fille est un ange ! Mel lui resservit du saké. Qu'est ce que je disais ! On en fait plus des filles aussi gentilles !
- Merci du compliment, ironisa Mel en repartant avec son frère et Neji. Les garçons la charrièrent un instant avant que les yeux bleus de Mel ne deviennent encore plus bleus et qu'elle ne porte une main à sa tête.
- Qu'est ce que tu as ? S'inquiéta Shikamaru alors que la pupille de sa soeur disparaissait.
- Je capte toutes les pensées ! Ca fait...Trop de bruit. Ca y est ça s'en va, dit elle alors que ses yeux redevenaient progressivement normaux.
- Tu te chopes l'hérédité des Nara en plus de cette petite amélioration, conclut Shikamaru. Alors que moi les ombres m'obéissent au doigt et à l'oeil. Pourquoi ces trucs chiants tombent toujours sur nous ?
- Mais j'en sais rien moi ! Râla sa soeur.
Durant cet échange Neji ne dit pas un seul mot ne comprenant rien a ce qui se passer ou peut être en ayant peur.
En effet même si des phénomènes inexplicables s'étaient toujours déroulés autour de lui et de ses amis ceci devenaient de plus en plus fréquent depuis la fête.
Les amis retournèrent vers les adultes la mère des jumeaux annonçant que le repas allait être servi.
Celui-ci se passa dans le calme, Shikamaru alla se coucher dès sa fin tandis que Mel et Neji allaient dans le jardin pour que le jeune homme puisse fumer tranquillement.