Chapitre 29 :

Mel était devant sa coiffeuse et passait un coup de crayon noir sous ses yeux rougit par le manque de sommeil et les les pleurs à répétition, un coup de mascarra, de l'eye liner. Elle était prête. Toute vetue de noir, restait l'épreuve la plus dur de sa vie : l'enterrement de son géniteur. On frappa à la porte de sa chambre, la porte s'ouvrit, c'était Jiraiya. Il s'approcha d'elle, ses longs cheveux blancs jurant avec son costume noir. Il lui tendit une envellope sur laquelle était écrit son nom, elle connaîssait bien cette écriture, c'était celle de son père :

- Il m'avait demandé de te la remettre à son enterrement, expliqua le vieil homme. Il ressortit, la laissant seule pour découvrir le contenu de l'envellope.

"Ma petite fille,

A l'heure où tu lis ceci je suis déjà monté au paradis ou descendu en enfer. Je me doute bien que c'est une épreuve difficile pour toi, pour ton frère aussi. Tu dois te demander pourquoi cette dernière lettre...Alors que je t'écris ça tu as dix ans et tu te chamaille avec ton frère pour savoir lequel de vous deux m'aime le plus, c'est assez flatteur.

Tu sais ma puce, les médecins et ta maman ne t'auront certainement pas donné la cause de ma mort, alors je vais le faire moi même. Tout en te racontant une petite histoire.

Il y a fort longtemps, plusieurs villages ninja existaient dans le monde entier. Dans ces villages il y avait des clans puissants, chacuns à leur manière. Tu fait partit de la descendance d'un de ces clan, en fait de deux. Nous sommes les héritiers du clan Nara(d'où notre nom de famille)capable de maitriser les ombres et du clan Yamanaka(d'où le nom de famille de ta cousine Ino)capable de maitriser les esprits. Tu auras compris où je veux en venir : Les ninjas doivent parfois sacrifier leur vie pour que puisse prospérer leur communauté.

Tu dois te demander si je suis saoul pour écrire de telle choses mais je t'assure que je suis sobre. J'ai demandé à Jiraiya-sama de te donner ce papier à plusieurs conditions :

- Que je soit tombé au combat

- Que tes dons soient éveillés

- Que tu soit assez forte pour comprendre

- Que tu rejoigne notre camp

Je vois que tout ces critères on été respectés. Tu deviendras, j'en suis sûr, une personne aussi noble que notre nom. Prend bien soin de toi, de ton frère aussi. Je te confis cette tâche car, dès ton plus jeune âge tu as sut apprecier ce qu'il y a de plus simple dans la nature et dans la nature des gens.

Je t'aime ma fille.

Papa."

Mel sourit faiblement, glissa l'envellope avec soin dans le double fond de sa boîte à musique, se regarda une dernière fois dans le mirroir et partit dans le salon.

Shikamaru regardait la lettre de son père sans savoir si il avait envie de la lire ou pas, il se descida que, si son père lui avait écrit, il aurait été irrespectueux de ne pas lire :

"Mon fils,

Pour que tu ait cette lettre je doit être mort et sur le point d'être enterré. Tu es certainement un ninja. Ta soeur t'expliquera si elle a envie de te dévoiler le contenu de sa lettre. Ta soeur...Tu l'aime n'est ce pas ? Je le vois chaque jour. Comme moi tu n'es pas doué en sentiments, contrairement à elle.

Je vais t'avouer quelque chose, j'écris ta lettre six ans après celle de Mellyssa, je t'en avait fait une, mais je la modifie à chaque fois. Seize ans...le temps passe vite, je vous vois encore dans la couveuse de la maternité. Je voulais te demander de veiller sur Mellyssa mais tu le fais déjà de toi même. Pour en revenir à ton amour pour elle :

soit cache-le, soit vis-le. Je sais que des relations incestueuses c'est très mal vu de nos jours mais dans le temps ça semblait normal(je parle du temps des premiers ninjas) et puis...on s'en fiche pas mal du regard des autres si notre amour est sincère, tu ne crois pas ?

Je suis très fier de toi Shikamaru, tu es un jeune homme admirable, tu sais où son le priorités, ne perd jamais ça !

Te souviens tu du temps où tu pleurais encore ? Je te conseille de te le remettre en tête, ça fait toujours du bien.

Quand as tu compris que tu était amoureux de ta soeur ? Ca aussi je veux que tu te le remémorre, au moins pour toi, pour analyser et comprendre ce qui fait que tu es toi.

Ta soeur détiens une lettre moins personnelle, je lui parle comme lorsqu'elle avait dix ans et toi, du haut de tes seizes ans je te parle bien plus franchement.

Je crois que tout a été dit mon fils.

Je t'aime.

Papa."

Shikamaru garda le papier dans sa main un peu puis murmura :

- Je pleur toujours, mais en cachette...j'ai compris quand elle à commencée à fréquenter, il y a deux ans.

Shikamaru rejoignit tout ses amis dans le salon et c'est avec stupeur qu'il vit sa mère, il en était presque content, jusqu'à ce qu'il remarque qu'elle tait venue avec son petit ami. Il inspira profondément et alla dire bonjour à la femme. Il regarda son beau-père mais ne lui adressa aucun signe de bienvenue. Ils firent route vers l'église, il était sur la banquette arrière avec Mellyssa qui se mordait la lèvre inferieure tout en regardant par la vitre. Il lui prit la main et en caressa le revers. Elle tourna la tête vers lui et se pencha pour l'embrasser tendrement sur la joue. Très tendrement.

Le ciel était bleu, l'air était frais en ce jour de la fin-juin. L'église était pleine de monde, aussi bien des amis que de la famille et malheureusement, des journalistes venus couvrir l'évenement. Le prêtre commença son disour habituel sur la vie et la mort puis invita les jumeaux à venir dire un mot en souvenir de leur père, ils y allèrent main dans la main.

- Notre père était quelqu'un de bien, toujours là pour ses enfants, nous l'aimons et il nous l'a toujours bien rendu, déclara Mellyssa. Il...Il laisse un trop grand vide en partant et jamais personne ne saurais l'égaliser dans notre coeur, parceque c'était un père formidable.

La main de shikamaru ressera son étreinte sur la sienne avant qu'il ne commençe lui même à parler :

- Je ne suis pas doué en sentiment, ni avec les mots...Mais Mellyssa, tu as su exprimer mes sentiments dans ton discours, parcequ'il nous a élevé et parcequ'il est mort pour nous. Parceque...Parcequ'il à toujours écouté et compris nos joies tout comme nos peines. Je suis d'accord avec toi, personne ne le remplacera jamais et le vide ne sera jamais comblé.

Il regarda sa soeur qui était encore plus blanche que d'habitude, il sentit que quelque chose clochait il comprit quand elle avala difficilement sa salive. Ils descendirent de l'estrade et elle se mit à courrir à l'exterieur de l'église, il la suivit en faisant signe aux autres de ne pas s'inquiéter. Il la trouva derrière le batiment, assise sur le sol, les genoux repliés, roulée en boule. Et respirant bruyament. Il s'assit à coté d'elle et l'attira contre lui. Elle se calma progressivement. Alors qu'ils allaient discuter un journaliste arriva mais Shikamaru se leva avant qu'il ne puisse faire une photo :

- Un peu de respect ! C'est l'enterrement de notre père espèce de salaud ! Grogna t-il en attrapant l'homme par le col.

L'homme prit ses jambes à son cou et quand Shiakamru se retourna pour rejoindre sa soeur mais elle était déjà debout et regardait le ciel. Il s'approcha d'elle et l'enlaça par derrière en entourant ses bras autour de ses épaules. Il n'aurait peu être pas du être aussi tendre.

- Promets moi une chose, dit Mel. Quand tu as des problèmes, parles en avec moi. Parceque je serais toujours là pour toi.

- Je te retourne la promesse, murmura t-il. Elle aquiesa.

Les cloches sonnèrent et ils partirent pour retourner à la villa où se déroulerait la veillée du mort. L'étape du cimetière ne serait pas vécue, tout ayant été fait dans l'église. Leur mère et son compagnon les attendaient à la voiture :

- Toute mes condoléances, leur dit l'homme. Je suis navré.

- Nous aussi, répondirent les jumeaux d'une même voix.

Mel se mit sur à la place du milieu pour poser sa tête sur l'épaule de son frère. Elle devait apprendre à se passer de lui mais elle n'y parvenait pas...Elle l'aimait bien trop.

De retout à la villa Lyu et les autres virent les rejoindre et les conduisirent sur le balcon du salon. Neji se mit à la balustrade et hurla à plein poumons, Kiba fit de même.

- Ca vous fera du bien, expliqua Lyu.

Les jumeaux sourirent doucement et, sans se lacher la main immitèrent leurs amis en hurlant à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'il aient la gorge en feu.

Une semaine s'écoula, les jumeaux étaient repartit chez leur mère qui vivait avec Yoshii et ses deux filles Toshiko, qui avait dix neuf ans et Toyoko de sept ans. La plus vieille agaçait Mellyssa par la façon dont elle regardait Shikamaru et la plus jeune agaçait Shikamaru par tout ces jeux de gamines. Yoshii tentait tant bien que mal de discuter avec les deux nouveaux venu dans la maison mais ceux-ci ne semblaient pas près à accepter une autorité masculine autre que celle de leur père. Lily étaient entre son ami et ses enfants, comprenant qu'ils avaient besoin de temps pour accepter leur nouvelle vie. Ils étaient à table lorsque Shikamaru sentit quelqu'un lui faire du pied, il jeta un regard noir à Toshiko qui cessa immédiatement son petit manège.

- Si cette garce continue je l'étripe, le prévint Mellyssa par la pensée.

- Te gênes pas elle me gonfle, répondit Shikamaru.

- D'accord ! Répondit Mel. Hey pouffiasse t'arrête de faire les yeux doux à Shika ou je te jure que je t'achève ! Grogna t-elle à voix haute.

- Et comment ? Avec ta frappe de mouche ? La provoqua Toshiko.

- Mauvaise idée murmura Shikamaru en s'écartant de la table et en entraînant Toyoko plus loin.

- Frappe de mouche, répéta Mel avec un léger rictus, elle se leva, posa ses mains à plat sur la table et fit une légère pression, la table en bois massif explosa.

Tout le monde regarda la Nara avec peur et étonnement mais celle-ci partit se coucher en carressant vaguement les cheveux de Toyoko puis en embrassant tendrement son frère sur le coin des lèvres.

Shikamaru prit sa douche puis alla voir sa soeur, elle était assise dans son fauteuil et lisait un parchemin expliquant des techniques médicales de bases, elle commencerait bientôt l'entraînement avec Tsunade. Elle replia le document et leva les yeux vers son frère.

- C'était balèze ce que tu as fait à table, la félicita t-il.

- Un simple relachement de chackra, Tsunade première du nom a été une pro dans ce domaine. On concentre le chackra dans un point précis et on le relche d'un coup contre la matière. C'est très pratique en taijutsu mais ça demande pas mal d'energie, de concentration et de temps pour apprendre à gérer tout ça.

- Mes techniques d'ombres me suffisent emplement, sourit Shikamaru.

- Mais tu es un fin stratège, moi je suis plus dans le rentre-dedans...Tu es venu juste pour me féliciter ?

- Non, j'avais envie de dormir avec toi, avoua le jeune homme. Tu me laisses ?

- Bien sûr que tu peux dormir là, c'est pas parce que l'autre imbécile ne veux pas que je vais changer mes habitudes ! T'as pas froid ?

- Pourquoi ?

- Ben un boxer ça couvre pas des masses, répondit Mellyssa en haussant les épaules. Moi au moins je me couvre le soir !

- Tu parle un shorty et un débardeur...Il reçut un coussin dans le torse et pour se vanger, attrapa sa soeur et la souleva de son fauteuil. Etant plus petite que lui d'une dizaines de centimètre Mel ne touchait plus le sol. Elle gigota mais c'était inutile, il gagnait toujours à ce jeux là. Elle bougea violement en avant, il perdit l'équilibre et il se retrouvèrent elle au dessus de lui allongé à moitié dans le lit :

- Gagné, sourit la jeune femme.

- Que tu crois, répondit Shikamaru en renversant la situation.

Shikamaru avala difficilement sa salive, il lui bloquait les bras, elle avait les jambes écartées sous lui, leurs visages très près l'un de l'autre, si près, trop près. Il avait une telle envie de l'embrasser. C'était sa soeur mais...pourtant...Il était attiré par elle, il l'aimait. Il voulait l'embrasser, la toucher, non plus comme un frère mais comme un petit ami, un amant. Non il ne devait pas, elle ne devait pas subir ça. Il ne voulait pas la voir s'éloigner de lui.

Mellyssa remarque le trouble dans le regard de son frère, elle sentit son membre inferieur contre elle. Elle tenta de respirer normalement. Il était son frère, elle ne dvais rien imaginer. Ses lèvres étaient si proches des siennes, elle voulait tant s'en emparrer mais...Elle avait peur de le voir s'éloigner.