Tadaaaa ! Voilà donc le petit chapitre bonus que j'ai écris sur un coup de tète. J'espère qu'il vous plaira ! Prenez soin de vous et de vos proches et à la prochaine :)
Un si doux rêve
Si le docteur Strange avait eu une fille, elle se serait appelée Lucy. Lucy Strange.
Évidemment qu'il lui aurait donné son nom, elle aurait été sa fille et lui, le docteur si arrogant, si égoïste, si imbu de lui-même en aurait été tellement fière de ce petit bout d'être humain. Il l'aurait aimé plus que son cœur trop sec, trop vieux, trop ridé ne l'aurait jamais imaginé. Oui, cet enfant il l'aurait aimé, protégé. Parce le seul moyen pour le docteur de devenir quelqu'un de meilleur, c'était de dévouer sa vie aux autres. Devenir le sorcier suprême l'avait fait changer. En bien évidemment. Devenir père l'aurait rendue digne de soulever le marteau de Thor, dieu de la foudre. Oui, à ce point là.
Lucy. Avec un y. Parce que le docteur sans aucun raison avait toujours adoré la lettre y. Alors elle aurait eu pour prénom Lucy. Pas Lucie. Ni Lussie. Encore moins Lussy. Lucy. Un prénom en deux syllabes, clair, net, efficace. Doux à l'oreille. Le prénom de l'enfance. Indémodable. Simple à retenir, rapide à crier en situation de crise. Lucy. Le fait que la meilleur amie d'enfance du docteur, disparue dans un accident de voiture depuis de longues années, se soit appelée Lucy n'était qu'un hasard. Absolument. C'est ce que le docteur se répétait en permanence en tout cas. Lucy.
Elle aurait eu de grands yeux gris. Des yeux légèrement en amande comme ceux des chats, possédant des pupilles extrêmement réactives à la lumière, pouvant tantôt se réduire à de fines fentes en pleine lumière ou bien se dilater complètement dans l'obscurité, lui permettant ainsi de voir là où les yeux des autres ne verraient que les ténèbres. Des yeux lui permettant de voir la vérité de chaque être vivant foulant le sol de cette galaxie. Ses yeux n'auraient pas été le reflet de son âme mais de celui des autres. Ses yeux qui lorsqu'elle aurait souris, se retrouveraient réduis à deux fentes malicieuses. Des yeux qui en réalité n'aurait rien eu de particuliers, mais l'on voit toujours plus que ce qu'il n'y a vraiment quand il s'agit d'une personne qu'on aime.
Elle aurait eu un sourire qui durant les trois quarts de son enfance aurait été caractérisé par un trou ou deux là où ses petites dents tomberaient. Ou parfois, dans l'empressement de recevoir sa petite pièce par la Fée des Dents elle aurait plus qu'aider ses petites dents de lait à l'abandonner. Elle aurait eu un éventail de sourire absolument incroyable :
Un fatiguée lorsqu'elle aurait luttée férocement contre le sommeil afin de regarder la fin du Magicien d'Oz et que son cher docteur la porterait tendrement jusqu'à son lit.
Un joueur quand le directeur du SHIELD se retrouverait à la courser elle et Peter Parker, alias Spiderman (et non Spiderkid comme ne cessait de le dire l'agent Hill pour rigoler un peu), pour avoir osés, avec l'aide précieuse de monsieur Stark, trafiquer le réseau informatique de l'agence afin de pouvoir jouer aux jeux vidéos sur l'écran géant de la salle principale.
Un particulièrement moqueur quand elle ferait volontairement remarquer à l'agent Romanoff son drôle d'accent Belge, Chinois ou Congolais, changeant de pays toutes les deux minutes jusqu'à faire enrager l'agent qui se mettrait alors à hurler sur un pauvre Capitaine Rogers qui venait juste prendre une tasse de café que bordel elle avait un accent Russe ! Pas italien, français, allemand ou quoi ce que soit d'autres. Une pensé pour le Capitaine encore en état de choc. L'agent Romanov pouvait parfois être effrayante. Toujours en faite.
Un sourire soulagé après avoir été confiée au SHILED durant deux longs mois pendant que le Docteur Strange sauvait des mondes, là où elle ne pouvait l'accompagner. Soulagé car il finissait toujours par rentrer. Il ne l'abandonnerait pas. Jamais.
Et le préféré du Docteur, le sourire qui exprimerait simplement la joie. Un bonheur pur comme lorsqu'elle aurait dégustée sa glace saveur Vanille givrée de Capitaine America (le docteur préférait la pistache de Hulk…beurk). Le sourire de l'amour.
Lucy.
Elle aurait eu des cheveux bruns. Non ils n'auraient pas été teinté de reflets roux-caramel-pécan-beurre-salé (s'était une enfant, pas un parfum de glace enfin). Des cheveux tout fins, tout plat, tout doux. Des cheveux coupés au carrés qui ne descendraient pas plus bas que le creu de son cou. Le docteur aurait adoré lui couper les cheveux, ses mains adroites et précises d'ancien chirurgien trouvant encore matière à servir. Et Strange était persuadé que les mèches de son enfant se seraient plus d'une fois retrouvées dans des situations improbables : du genre se tenir dressées à la vertical pendant des semaines après que la fillette aurait voulut expérimenter avec le docteur Banner quel résultat pouvait donner la merveilleuse idée de mettre le marteau du dieu Asgardien dans une prise électrique (la possibilité de créer un Pickachu n'étant pas une excuse recevable par Fury suite aux nombreux dégâts causés par l'expérience).
Lucy.
Elle aurait été petite, une fillette fragile, toute fine. Une enfant adorant les salopettes et les chaussettes Harry Potter.
Lucy.
Elle aurait été courageuse. Très courageuse. Parce que vivre avec les Avengers impliquait le danger, la peur, des sacrifices.
Lucy n'aurait pas été une magicienne.
Lucy n'aurait pas été une espionne.
Lucy n'aurait pas été une guerrière.
Lucy n'aurait pas été un génie.
Mais Lucy aurait été une enfant aimée, choyée et adorée.
Mais avant tout, Lucy est et restera un rêve.
