Parfait petit soldat

Auteur : Moi ! lol

Série : alors. Sa pilote des mobils suit. Sa a cinq belles gueules. Sa en fait baver plus d'une. Et sa permet d'écrire des tas de trucs sur eux. Qu'est ce que c'est ?

Disclaimer : sont pas à moi. ouinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Genre : Angst, yaoi, romance, ooc d'Heero et même de Trowa je dirais.

Couple : lisez le prologue et vous serez !

Réponses aux tits reviewers :

Florinoir : Alors voici la suite. Merci pour ton ti mot et bisous.

Kasufu : Lire tes reviews me fait toujours aussi plaisir. Savoir que tu es à fond dans ma fic, sa me donne des frissons partout à moi aussi. Lol. Et la je dois dire que je ne sais plus quoi dire pour te remercier. Mais ne pleure pas. Sinon je vais m'y mettre aussi. Et puis Heero se réveille. Par contre je ne vais pas te mentir. Il ne va pas se remettre immédiatement de se traumatisme. Quant à la description de ton image. Brrrr. Sa fait peur. Lol. Mais avoir un dessin ne serait pas si mal. J'ai bien compris et imaginer la scène. C'est pour sa que j'ai pas arrêté d'y penser. J'avais pour idée de mettre sa dans ma fic. Mais il me faudrait ton accord. Sur ceux bonne lecture et gros bisous.

Nékojin : Je suis contente que se chapitre t'ai plue. Parce qu'a moi ce n'était pas vraiment le cas. S'il t'a plue c'est qu'il n'est pas si terrible enfin de compte. Merci. Bisous et bonne lecture.

Katoru87 : Alors voila. Je ne suis pas très forte pour les POV. Alors je l'ai écrit à la troisième personne. J'espère que tu ne seras pas trop déçu. Mais j'avais déjà pour but de décrire son cauchemar avant son réveil. A croire que tu as les mêmes idées que moi. Bisous.

Maintenant je voudrais encore remercier Mimiyuy pour sa critique constructive. Et je vais faire de mon mieux pour suivre ses conseils. Mais comme elle le dit si bien. On a chacun nos goût.

Et sur ceux je vous laisse à votre lecture.

Chapitre 5

Cauchemar éveillé !

Il faisait noir. Il faisait si noir. Et cette voix. Cette voix qui lui vrillait les tympans, lui martelait le crâne. Une voix si connue et si effrayante. Elle venait de partout et de nul par à la fois, l'assaillant de ses mots aussi tranchant que des lames chauffé au fer rouges.

Prit de panique Heero se mit à courir dans se néant ou aucune lumière ne filtrait.

Il ne devait pas s'arrêter !

Il fallait fuir !

Loin !

Ne jamais revenir !

Ne pas le laisser le rattraper !

« J'aime te voir paniquer mon parfais petit soldat »

Il fuyait mais cette voix lui collait à la peau, débitant encore ses horreurs et cette honte, se dégoût qu'elle lui faisait ressentir.

Cette voix qui résonnait dans sa tête, telle une litanie sans fin. Une mélodie macabre, douloureuse, éternelle.

« Laissez moi tranquille ! Allez vous en » hurla t'il soudain les mains sur ses oreilles, voulant à tout prit faire taire cette voix moqueuse.

« En tant que soldat, tu ne dois rien éprouver ! La douleur, tu ne la connais pas, les sentiments n'ont aucunes significations pour toi. Tu m'as bien compris 01 ? »

« Oui professeur J »

Heero resserra ses mains sur ses oreilles, enfonçant ses ongles dans sa chair, faisant fit de cette douleur physique.

J avait raison, il ne devait rien éprouver. Il était le soldat parfait. Rien ne pouvait l'atteindre. Il devait se calmer et analyser la situation.

Alors s'arrêtant, il ferma les yeux, forçant son cœur à reprendre un rythme moins effréné. Il sonda doucement les alentour ou les voix continuaient de résonner inlassablement.

Et tout cessa. Les sons furent coupés. Les voix se turent. Et la terreur refoula lentement laissant place à un peu de calme.

Heero rouvrit les yeux.

Une chambre ?

…cette chambre !

« NOOOON » hurla t'il de nouveau.

Il voulu se lever mais des mains puissantes le clouèrent sur le lit. Et il le vit. La ! Au dessus de lui.

Implacable châtiment.

« Non, non, non ! Pas sa ! »

Et de nouveau la douleur, cuisante, violente, insoutenable !

« Je vais te détruire ! Tu paieras à sa place ! »

Un hurlement déchirant puis la lumière…

Il se redressa brusquement sur le lit, la sueur perlant sur son front, la peur se lisant sur son visage. Incontrôlable, cette terreur qui doucement l'amenait à la folie.

Arrachant la perfusion, retirant cet aide respiratoire, le faisant tousser et cracher, le jeune homme se précipita ors du lit…pour s'effondrer sur le sol.

La respiration difficile, le corps douloureux, les larmes inondant ses joues creuses, il se releva aussi vite que possible.

Partir, il devait partir. Fuir cet endroit qui ne lui apportait que souffrance, terreur et résignation.

Son entraînement était à refaire. Il allait retourner sur L1 et demander à J de reprendre son entraînement depuis le début. J allait l'aider à effacer cette honte et cette saleté qui lui recouvrait le corps.

Se corps.

Un corps qui ne lui appartenait plus.

Oui, il allait retourner sur L1.

C'était la solution.

Sa chance de survie.

Son espoir d'oublie !

Ensuite…ensuite quand il serait redevenu le soldat parfait, il le tuerait. Mais avant il fallait fuir. Il devait quitter sa prison. En finir avec cet éternel douleur.

Se raccrochant au mur, il quitta la pièce, les jambes lourdes et chancelant. Son regard passant de droite à gauche.

Heero avançait, perdu dans son monde de terreur. Se cauchemar qui continuait de le hanter alors même qu'il avait enfin reprit connaissance. Plus rien ne comptait que son objectif. Partir. Partir loin d'ici.


« JAMAIS » s'emporta Duo !

Treize soupira. Convaincre ces jeunes hommes semblait bien difficile. Mais devait il leurs en tenir rigueur ?!

Après tout, ils tenaient surtout à protéger leur ami. Et lui-même aurait très mal réagit si une telle chose serait arrivé à son jeune compagnon.

« Wufi ?! Pourquoi l'a tu amené avec toi ?! Se type est notre ennemi ! »

« Il peut nous aider Maxwell. Et tu le sais aussi bien que moi. »

« Je ne lui fais pas confiance. Non de Dieux Wu Fei, il a essayé de nous tuer de nombreuse fois pendant la guerre ! »

« Elle est terminé Maxwell. Nous ne sommes plus ennemis. »

Duo s'apprêtait encore à répliquer mais Quatre l'en empêcha. Un sourire rassurant accueillit le regard coléreux et inquiet de Duo, l'apaisant immédiatement.

« Wu Fei ! Je sais que tu voulais bien faire en l'amenant parmi nous. Et je t'en suis reconnaissant ! Je suis sur que nous le sommes tous » il appuya un regard d'avertissement à son compagnon lui intimant un minimum de respect envers leur 'invité'. « Mais nous aimerions connaître les raisons de votre venue. » reprit il.

« Vous n'êtes pas sans savoir monsieur Winner que même la guerre ayant prit fin, j'ai gardé de très bonnes relations. »

« J'en conviens, mais nous même, avons de bonnes relations. »

Treize sourit. Quatre Raberba Winner était bien le digne descendant de son père.

« Certes, mais il a fallut à vos bonnes relations près de trois mois pour retrouver votre ami. Les membres de l'organisation étaient pourtant loin d'être des professionnels, et si je ne me trompe pas, c'est un cou de chance qui vous a permis de découvrir leur lieu de résidence. J'en déduis donc que seul leur chef est réellement dangereux. Croyez vous vraiment qu'il sera simple de le retrouver ? S'il a réussit à rester cacher si longtemps il ne lui sera pas difficile de recommencer. »

« Comment avez-vous eut vent de cette histoire ? » demanda Quatre.

Wu Fei se tortilla soudain mal à l'aise.

« Je vois ! » conclu l'arabe un petit sourire amusé sur le visage.

« Quoi ? » s'emporta alors Duo « Tu lui as tout dit ? Comment t'as pus faire sa Wu Fei ?! »

« J'avais mes raisons Maxwell. Et ce n'est pas le plus important. » Rétorqua le chinois un air renfrogner sur le visage. »

« Pour le moment nous ne pouvons pas faire grand choses. Treize pourrait faire des recherches avec l'aide des preventers…et pour le reste nous ne pouvons qu'attendre. »

Tous se tournèrent vers Trowa qui venait tout juste de prendre la parole après un long silence.

« Tro-man ! Tu lui fais confiance ?! »

« Je me moque de qui nous donne son aide. » répondit il le regard aussi glacé qu'Heero dans ses meilleurs jours. « S'il peut nous aider à le retrouver j'accepte qu'il reste parmi nous. Tout se que je veux c'est le retrouver au plus vite. Et comprendre les raisons de son acharnement sur Heero. »

Un cours silence.

« Heero est plus important à mes yeux. »

La porte s'ouvrit brusquement sur Sally complètement paniqué.

« Venez vite ! » haleta t'elle. « Heero est sortit de sa chambre. On n'arrive pas à le calmer ! »

La seconde qui suivit Trowa courait derrière le médecin accompagner des ses amis. Ils débouchèrent très vite au détour d'un couloir ou Heero était acculé par deux infirmiers et des soldats, qui tentaient de raisonner le patient.

Mais le japonais ne se laissait pas approcher. Son regard fiévreux, une fine pellicule de sueur coulait le long de ses tempes. Chancelant dangereusement, Heero recula, mettant le plus de distance possible entre lui et ses hommes.

Ils allaient lui faire du mal ! Il le savait.

Ils allaient le ramener dans sa cellule et tout allait recommencer.

Encore !

Trowa, en voyant la scène qu'il redoutait tant depuis qu'il l'avaient ramené avança doucement vers lui.

« Heero ? » appela t'il incertain

« Ne m'approchez pas ! » hurla t'il, reculant de nouveau d'un pas.

« Heero ! » répéta t'il en stoppant tout mouvement.

Un silence lourd et pesant c'était installé. Un silence dans lequel tous, attendait avec appréhension, le dénouement de la pièce.

« C'est moi ! Trowa ! Tu me reconnais ?! »

« Non, c'est un cauchemar ! Tu n'es pas réel ! VOUS N'ETES PAS REELS ! »

« Tout est terminer Heero » tenta t'il de le calmer d'une voix douce et dénué de toute agressivité.

Heero secoua la tête pour chasser le flou qui lui embrumait le cerveau. Et la panique le submergea de nouveau lorsque l'apparition de son ami avança encore vers lui.

« Non ! Ne vous avancez pas ! Laissez moi ! » Gémit il cette fois, reculant toujours.

Bientôt il rencontra un mur froid et infranchissable et il sentit tous ses espoirs réduits à néant. Il tomba alors lourdement au sol, fermant fortement les yeux pour ne pas voir arriver les démons.

« Heero » reprit calmement le français, en venant s'accroupir face à lui. « Tu ne te souviens pas ! Nous sommes venu te chercher ! Nous t'avons ramené avec nous. »

« Non, c'est faux ! Tout est faux ! Tu n'es qu'une image de mon cerveau. »

Ne sachant plus trop quoi faire, Trowa fit se qu'il avait envie de faire depuis si longtemps.

Il le serra dans ses bras.

Une étreinte qu'il voulait chaleureuse.

Qu'il voulait rassurante.

Qu'il voulait apaisante.

Le jeune malade se débattit quelque peu, ne faisant que resserrer les bras de son agresseur autour de lui. Très vite, vaincu par la fatigue, il abandonna toute résistance se laissant complètement tomber dans les bras de ce mirage.

« Heero, tu n'as plus rien à craindre à présent. Je suis là, je te protégerais. »

« Il va revenir. Il revient toujours ! »

« Plus maintenant. Plus maintenant »

Alors le jeune homme sembla enfin sortir de son cauchemar et releva doucement les yeux vers cette mer d'émeraude.

« Tro…wa ? » le reconnu t'il enfin, d'une voix hésitante.

« Oui, c'est moi. »

Un long gémissement plaintif lui répondit alors que Trowa le berçait doucement.

Un appel à l'aide, auquel, enfin, il obtenait une réponse.

Plusieurs minutes s'écoulèrent ainsi ou seuls les mots calmes et apaisants du clown triste raisonnaient dans le couloirs vidé des soldats et infirmiers. Plusieurs minutes avant que Heero ne finissent par se rendormir, épuisé.

« Trowa… » Appela Quatre qui avait désobéit et accourut auprès de son ami.

« Nous allons partir » coupa t'il.

« Quoi ? »

« Nous partons. Quatre, s'il te plaie trouve nous un maison. Avec de grande baie vitrées et assez éloigné des villes. Je vous expliquerais tout plus tard. »

« Mais… »

Quatre empêcha Duo de répondre. Si Trowa faisait l'éloignait c'était pour une bonne raison. Et il avait confiance en lui. Il était le seul qui puisse avoir une influence positive sur lui. En tout cas pour le moment.

C'était maintenant à Trowa de l'aider à revenir à la réalité.

C'était maintenant que le plus dur allait commencer.

Maintenant que tout allait se jouer.

Qui c'est que revla ! C'est moi !!!!

J'espère que vous avez tous passé de bonnes vacances et que le petit papa noël a été gentil avec vous ? Moi oui. Normal j'ai été une très gentille fille. lol

C'est donc une bonne rentrée que je vous souhaite.

bisous