Parfait petit soldat
Auteur : Moi ! lol
Série : alors. Sa pilote des mobils suit. Sa a cinq belles gueules. Sa en fait baver plus d'une. Et sa permet d'écrire des tas de trucs sur eux. Qu'est ce que c'est ?
Disclaimer : sont pas à moi. ouinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
Genre : Angst, yaoi, romance, ooc d'Heero et même de Trowa je dirais.
Couple : lisez le prologue et vous serez !
Réponses aux tits reviewers :
Razizl : Comme on dit si bien, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. J'aime bien ton couple préféré. Mais je pensais juste que pour cette fic, un Trowa/Heero était plus approprié. Au moins je ne suis pas si nul que sa puisque tu aime tout de même mon histoire. Bisous.
Kasufu : Alors après tout se qu'on c'est dit, je sais pas quoi trop répondre. Ha si attends. Se chapitre est beaucoup moins difficile que les autres. Comme je te l'ai déjà dit, c'est surtout un interlude. Mais la suite…et bien…je te laisse deviner. 'Rire sadique.' Gros bisous. Bonne lecture et un grand merci à toi pour tes mots que j'adore.
Nékojin : je ne comptait pas le renvoyer chez J, le Heero. C'était juste pour montrer son état d'esprit. J'espère ne pas te décevoir pour se chapitre. Bisous.
Katoru87 : c'est fou à chaque fois que je lis tes reviews je me demande toujours si le prochain chapitre ne sera pas lamentable. En tout cas c'est super motivant. Je souhaite toujours être à la hauteur et ne pas te décevoir. Gros bisous.
Florinoir: merci pour tes reviews. Ne t'inquiètes pas je ne compte pas renvoyer Heero chez J. mais bon tu comprends qu'il était en plein délire le pauvre. Et puis pour lui c'est un moyen pour oublier. Bisous.
Smirnoff : Mais oui, Mais oui, je suis une gentille fille ! ;p bon ok, je martyrise un peu beaucoup les G-boy…mais tu ne vas pas me dire que sa te plaie pas. C'est bien toi qui m'a dit 'je site ; du sadisme, Du sadisme, lalalalala… et puis de toute façon c'est comme sa, na. Lol. Et désolé pour le retard. Alors je te laisse à ta lecture.
Tite note : Alors je tiens à m'excuser pour le retard mais des problèmes professionnels m'oblige à ralentir mon rythme d'écriture. Alors ne vous étonné pas de ne pas voir la suite arriver aussi vite. Mais je vous rassure je ne laisse pas tomber cette fic.
Je vais aussi rajouter que je trouve ce chapitre beaucoup moins dur que les autres. C'est un interlude et je tenais juste faire la transition entre l'hôpital et leurs nouveaux lieux de résidence. Don le début du rétablissement d'Heero qui croyiez moi risque d'être long. Bien sur les autres chapitres, pour certains seront tout aussi difficiles que les précédents. Sur ceux je vous laisse à votre lecture. Bisous.
Chapitre 6
Nouvelle demeure.
(Quand on a pas l'inspiration pour les titres on invente n'importe quoi. Lol.)
Trowa s'effondra sur le lit éreinté.
Il était resté des heures dans le bureau de Sally à l'écouter argumenter sur sa mauvaise décision. Au bout de ce qui lui avait semblé une éternité il avait finit par accepter qu'Heero reste à l'hôpital jusqu'à le fin de sa pneumonie à la seule condition qu'il ne soit jamais laissé seul et toujours avec des visages connu et ami.
Mais dés qu'il irait mieux il quitterait cet endroit avec le japonais. Sa décision était prise et il ne reviendrait pas là dessus.
Il ne pouvait tout simplement pas le laisser ici. Pas après avoir vu sa. Heero était plus que traumatisé. Il était anéantit.
Son regard perdu. Cette terreur perpétuelle qui lui collait à la peau.
Et ces murs…si étroits qui l'entouraient, l'étouffaient, l'emprisonnaient.
Aucune possibilité de fuite. Et trop de gens. Trop proches de lui. Impossible de le toucher.
Trowa avait faillit craquer. Le voir ainsi l'avait bouleversé. Il c'était préparé à son réveil mais peut être qu'au plus profond de son cœur, il aurait voulut éviter d'être présent. Ne pas sentir toute le désespoir de son ami, ne pas voir l'être humain terrorisé qu'il était devenu.
Ne pas voir cette dure réalité qui le brisait lentement et l'emportait.
Comme une lame de fond !
Vers les profondeurs !
Un gouffre sans fin !
Le néant.
Et la peur.
Toujours présente, qui ne le laissait jamais en paix.
Et encore une fois il se sentit flancher. Toujours cette question inlassable qui revenait le hanter sans cesse. Arriverait il a le libérer de son enfer permanant ?
Trowa soupira. Il était si fatigué…
Alors sans vraiment s'en rendre compte ses yeux de jades se fermèrent pour le laisser sombrer dans les profondeurs des rêves malgré l'angoisse qui lui tiraillait l'estomac.
Des rêves peuplé d'yeux bleus.
Des yeux appelant à l'aide.
Un appel auquel il répondrait, encore et encore !
Duo faisait les cents pas dans le bureau de cet 'ex-ennemi'. Il n'arrivait pas à croire qu'ils allaient travailler ensembles. Lui…Duo Maxwell faisant équipe avec Treize Kushrenada ! C'était pure folie. Il ne pouvait tout simplement pas lui faire confiance.
« Maxwell, arrêtes de tourner en rond ! Tu me donnes le vertige ! » Râla le chinois assis sur l'un des nombreux fauteuils du bureaux.
Duo n'obéit pas, trop énervé pour pouvoir, resté tranquillement installé sur un siège à attendre que monsieur le maître des lieux daigne enfin apparaître.
« Duo s'il te plaie, calmes toi »
« Comment tu veux que je me calme ?! On est la dans le bureau de celui contre qui nous, nous sommes battu ! »
Quatre soupira quelque peu. Il serait difficile pour Duo de travailler en équipe avec cet homme. Mais Wu Fei avait raison, Treize pourrait leurs apporter une grande aide.
Et toute l'aide disponible était la bienvenue. Car Allah savait qu'ils en avaient besoin
L'ancien général entra brusquement dans la pièce, coupant toute discussion. Duo se renfrogna immédiatement et s'affala sur le premier fauteuil qui lui tombait sous la main.
« Je vois jeunes gens, que vous êtes tous installé à votre aise. Nous allons donc pouvoir commencer à discuter du plan de recherche. »
« Nous pourrons interroger les prisonniers que nous avons fait ! » s'enquit immédiatement le chinois.
« Nous le ferons. Mais à mon avis…seul Heero pourrait nous informer sur le leader du groupe. »
Un petit silence mal à l'aise s'établit à la réponse de Treize.
Puis Quatre poussa un nouveau soupir. Heero pourrait fournir les éléments qui manquaient, oui. C'était sûrement la meilleure solution. Seulement…
« Quatre ! Qui a y t'il ? » S'empressa de demander son amant, toujours inquiet pour lui.
Ce dernier lui jeta un regard désolé.
« Je…je crois…que cela ne soit impossible. » commença il l'émotion perçant dans sa voix.
Touts les regards se posèrent sur lui, intrigués, inquiets, et un profond doute sur les futures révélations du petit Arabe.
« Que veux tu dire Winner ? »
Quatre déglutit avec difficulté. Il n'avait pas osé leurs avouer ce qu'il avait redouté et qui finalement, comme une fatalité du destin, c'était réalisé.
Il poussa un nouveau soupire, baissant les yeux pour ne pas voir les regard inquisiteurs, angoissé et implorant, qu'il ne leurs annonce pas une mauvaise nouvelle.
Nouvelle qui allait à n'en pas douter encore rajouter au stress et aux tourments déjà trop présent dans le regard des ses compagnons, amis, et amant.
« Je voulais attendre que Trowa soit couché. Il souffre suffisamment…et je ne voulais pas en rajouter…mais… »
Oui. Plus que tous Trowa n'avait pas besoin, ou tout du moins pas encore, de savoir de quoi il en retournait. Pour le moment, il fallait qu'il reprenne de forces.
C'était leur seule chance !
Leur unique espoir !
Leur dernier recourt !
Avant que tout ne s'effondre définitivement.
Trowa était le seul capable de ramener cette petite lumière qui ne brillait plus en Heero. Il le fallait. Si le japonais disparaissait, aucun d'eux ne le supporterait. Et Trowa succomberait le premier.
Ils ne voulaient plus perdre un membre de cette précieuse famille qu'ils formaient tous.
« Winner ? » Le pressa Wu Fei.
Il soupira pour la troisième fois avant de répondre à leur question presque muette.
« J'ai reconstruis mes barrières peu de temps avant le réveil d'Heero. Elles sont encore fragiles mais suffisamment solides pour me permettre de garder le contrôle. Ces barrières me protègent contre les émotions et m'évite d'en être submergé. Mais cela ne m'empêche pas de ressentir la présence de mes amis proche. Bien au contraire. …Mais…je…Heero…il n'est plus là. Je ne le sens plus. »
Réalité !
Destin !
Fatale !
Une épreuve douloureuse. Peu être trop difficile à surmonter.
Un lourd silence. Et une prière. Unique demande à quelconque Dieu de les aider à ne pas sombrer.
Trowa se réveilla en sursaut en pleine nuit.
Un mauvais rêve.
Encore un.
Toujours les même.
Il soupira. Il ne fallait pas laisser tomber maintenant. C'était là que tout allait véritablement commencer. Et Heero avait besoin de lui plus que jamais. Ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait abandonner.
S'il se laissait aller et qu'Heero ne revenait pas parmi eux, sa serait comme si son tortionnaire avait gagné la guerre !
C'était une chose qu'il ne pouvait pas admettre. Il ne le laisserait pas savourer sa victoire. Si les amis ne réussissaient pas à lui mettre la main dessus, alors sa serait lui qui s'en chargerait. Et il lui ferait regretter d'être venu au monde.
Mais pour l'instant, il devait bien s'avouer que tant qu'Heero ne serait pas remit sur pied, il ne serait pas tranquille et ne ferait qu'empêcher les recherches d'avancer correctement.
Heero !
Son nom ne cessait de raisonner dans sa tête. Heero et son regard. Tant d'émotions. Tant de souffrance. Plus qu'il ne pouvait en supporter.
Alors s'il était seul à porter ce poids sur ses épaules, Trowa l'aiderait à porter. Il souffrirait avec lui. Et au bout du compte, il arriverait à le ranimer. A la ramener. Et à oublier un peu cette douleur.
Une promesse.
Il la tiendrait.
La petite pendule accroché au mur indiquait quatre heures trente. Nouveau soupire. Il ne servait plus à rien de s'endormir. Il n'y arriverait pas de toute façon. Alors autant qu'il se prépare pour passer à l'hôpital.
Une fois douché, et habillé, le jeune homme à la mèche quitta la chambre pour se balader dans les couloirs.
Pourtant, rien de toutes ses richesses appartenant à Treize n'éveillait sa curiosité. Tout lui semblait noir et sans intérêt.
Une petite lumière attira pourtant son attention.
Dans le salon. L'ancien général, un verre à la main, semblait perdu dans ses pensées.
« Je vous dérange ? » demanda Trowa en entrant, surprenant l'homme fier et majestueux assis sur un fauteuil de cuir.
« Non ! bien sur que non ! Je suis cependant surpris de vous voir debout si tôt. »
Trowa l'observa quelque instant avant de se diriger vers le fauteuil en face du sien et de s'y installer.
« Pourquoi nous proposer votre aide et nous loger ? » Continua t'il sur le même ton, morne et fatigué.
Treize lui fit un petit sourire, se leva et alla se resservir d'un verre de Whisky.
« Voulez vous un verre ? »
« Je ne bois pas. Vous n'avez pas répondu à ma question. »
« Est ce si surprenant ? »
Le jeune homme à la mèche sembla réfléchir quelques instants.
« Je ne comprends pas. »
« Ce n'est pourtant pas compliquer. Personne ne mérite tel châtiment. La guerre est terminée. Et on ne torture pas sans raison. »
« Cela ne semblait pas vous déranger autrefois. Nous étions ennemis. »
« C'est exact. Mais jamais je n'aurais permis une telle chose. Je n'aime pas ruiner la vie des gens. J'ai fais la guerre. Nous l'avons tous fait. Nous, nous sommes battu pour des idéaux que nous avons cru juste. »
Il but une gorgé d'alcool et vint se rasseoir.
« De plus, je comprend un peu votre situation. Si cela arrivait à un être cher, je n'hésiterais pas à tuer le coupable. »
« Vous tenez vraiment à Wu Fei, n'est ce pas ?! »
Treize releva la tête, surpris. Et Trowa sourit narquoisement. Surprendre le grand Général Kushrenada n'était pas chose aisé.
« Je ne suis pas aveugle Treize. Wu Fei, même s'il a du mal à l'admettre, vous admire et semble beaucoup attaché à vous. »
Trowa se leva, s'étira, et s'apprêta à quitter la pièce. Lorsqu'il atteint l'encadrement de la porte, il se retourna pour plonger son regard dans celui encore un peu étonné du maître de maison.
« Heero est ma principale préoccupation mais…faites du mal à Wu Fei et je vous le ferais regretter.»
Un pas.
« Personne ne touche à ma famille sans en subir les conséquences. »
Cette phrase raisonna longtemps dans les oreilles du Général. Trowa avait été plus que sérieux…il avait été presque menaçant. Pas de doute que celui qui avait fait tant de mal à Yuy allait payer douloureusement son crime.
« Heero ? Nous sommes arrivé ! »
Le japonais resta sans réaction. Trowa avait du se faire force pour ne pas pleurer, lorsque Quatre lui avait annoncé la terrible nouvelle. Et pourtant…pourtant l'envie était forte.
Quelle ironie. Lui qui était considéré comme un indifférent avait envie de fondre en larme. Juste évacuer toutes ses émotions trop longtemps retenues.
Il soupira, et quitta la voiture. Le soleil brillait et la chaleur agréable du printemps caressait agréablement sa peau.
Le paysage était vraiment magnifique. Un lieu calme et pas une ville à moins d'une demie heure de voiture.
Sans parler de la maison. Quatre avait vraiment trouvé la perle rare. Ici au moins Heero ne souffrirait pas de sa récente claustrophobie et de sa peur de la foule. C'était l'endroit idéal pour le soigner doucement.
Le français inspira profondément l'air frai du matin se préparant à l'épreuve qui allait suivre. Car même si ce petit havre de paix semblait idyllique, le plus dur allait commencer maintenant.
Heero cauchemardait tout les soirs, et ne se laissait jamais approcher à plus d'un mètre. Parfois lorsque le mauvais rêve continuait de le hanter même éveillé, il laissait Trowa venir à sa rencontre. Mais même lui ne pouvait plus le toucher.
Et ce n'était qu'une difficulté à surmonter sur tant d'autre.
Heero ne supportait plus les endroits confinés.
Il ne supportait plus la foule.
Il ne supportait plus la présence humaine près de lui.
Et son manque de réaction l'inquiétait beaucoup plus qu'il ne voulait l'admettre. Pourtant il ne voulait pas perdre espoir.
C'était la seule chose qui lui restait.
Pour ne pas sombrer à son tour.
Pour ne pas perdre son âme.
Heero ne resterait pas perdu dans son monde. Il le ramènerait avec lui. Il irait le chercher par la main. Cette main qui l'avait serré à l'hôpital, lui demandant de l'aide. Cette main qu'il c'était promis de protéger.
Il se retourna pour observer le japonais. Celui si après un long voyage et avec un traitement encore lourd avait finit par s'endormir.
Oui, il n'avait pas à douter. Il y arriverait.
A suivre :
Alors vous en pensez quoi ? Moi franchement je le trouve vraiment plus reposant ce chapitre. Enfin peut être pas vous.
Bisous tout pleins
