Bonjour, après maintes péripéties, me voila de retour avec ce chapitre. Merci à vous tous pour la compréhension et l'attente. Un merci particulier à Mayava, Kotone no neko et Tatane. ^^^
J'ai reçu un joli message de Mayava me disant "Suraya revient stp". J'ai posté le dernier chapitre i semaines environs mais peut-être n'est-il pas passé. Alors je le reposte. Spécial dédicace donc à Mayava pour qu'elle voit que je n'ai pas abandonné et pour la remercier de son soutien.
Bonne lecture !
......
Quand se dévoile le piège… et que je tombe dedans...
Je rentrais directement au sanctuaire, peu désireuse de prolonger mon séjour au Japon. L'entretien avec Saori ne m'avait apprit qu'une seule et unique chose, et de mon point de vue, bien que ce ne soit pas catastrophique, ce n'était pas une bonne nouvelle. Les jambières étaient tombées entre ses mains. Elle avait donc en sa possession le bouclier et les jambières. Je n'avais en tout et pour tout que le casque. Mais tant que celui-ci restait au Paradis Blanc, je gardais une longueur d'avance, l'empêchant définitivement de récréer l'armure Sacrée dans sa totalité. Et il ne fallait pas oublier l'épée. Si cette dernière était réellement entre les mains de Zeus, elle avait peu de chance de la récupérer. Je soupirais de soulagement à cette pensée tandis que je rentrais au sanctuaire de nuit.
Je n'étais pas restée absente bien longtemps, quelques heures tout au plus. Je me dirigeais nonchalamment en direction de la petite maison que je partageais avec Sorrente, tournais la tête en direction de la maison du Bélier et sondais son intérieur de mon cosmos, plus par habitude que par réelle nécessitée. Une simple façon de m'assurer que tout allait bien. Je laissais donc mon cosmos s'égarer vers le premier temple et fronçais immédiatement les sourcils. Mon maître n'était pas dans son temple.
Surprise, je me demandais où mon maître pouvait bien être. Mais soyons réaliste, Lecteur Inconnu, Mû est un homme majeur et vacciné comme on dit, il avait parfaitement le droit de ne pas être dans son temple à – je jetais furtivement un regard sur la grande pendule du treizième temple – quatre heures du matin… Étrange tout de même. Cependant, je décidais de m'en désintéresser, haussant les épaules d'une manière qui – même à mon propre sens – me parut hypocrite. Je rentrais donc chez moi, et je fronçais immédiatement de nouveau les sourcils. Sorrente n'était pas dans son lit, lui non plus.
Inquiète, mais sans aucune raison valable de l'être, je décidais de laisser de côté mes inquiétudes « de mère poule » et d'aller me coucher. J'aurais sans doute des réponses à mes questions bientôt.
…..
Et mes réponses, je les ai eu Lecteur Inconnu, le lendemain même.
A huit heures tapante, je me trouvais aux arènes en train de faire mes échauffements avant de commencer à m'entraîner. Petite parenthèse Lecteur Inconnu, et ce n'est pas pour me glorifier, mais aller se coucher à plus de quatre heures du matin et se lever pour aller s'entraîner quatre heures plus tard alors que son maître n'est pas présent… ça en dit tout de même long sur notre conditionnement que tu pourrais qualifier de militaire, n'est-ce pas ?
J'étais donc aux arènes, prête à commencer mon entrainement en compagnie de mon frère Camus qui souhaitait profiter de l'absence de Mû pour me montrer certaines techniques. Il est évident qu'en tant que chevalier placé sous le signe du Bélier, les secrets propres aux Verseaux devaient me rester occultes… En tant que chevalier soit, mais en tant que petite sœur du onzième chevalier d'or, Camus m'accordait certains privilèges. Et j'apprenais petit à petit à maîtriser la matière pour faire baisser la température d'un corps. Camus n'est jamais allé jusqu'à m'enseigner « l'exécution de l'aurore », sa plus puissante attaque, mais crois-le ou non Lecteur Inconnu, je suis parvenue à lancer « la poussière de diamant » de manière tout à fait acceptable… après m'être gelée les doigts un nombre incalculable de fois, bien entendu.
J'en étais donc là en ce moment, toute ma concentration focalisée sur ce minuscule caillou qui se perdait dans le creux de ma main, à tenter par tous les moyens de le couvrir de glace, lorsque je ressentis le retentissement d'un cosmos familier pénétrer tout mon être. Sorrente était en difficulté et il me le faisait savoir. Délaissant mon caillou, je me concentrais sur son cosmos pour tenter de le localiser et courus aux abords du sanctuaire pour me téléporter, appelant mon armure au passage. Sorrente se trouvait certainement avec mon maître et d'autres chevaliers. Je n'avais pas été prévenue d'une quelconque mission pour le compte du Paradis Blanc, il était forcément parti pour le compte d'Athéna. Je pouvais donc faire appel à mon armure en toute légitimité. Je courais aux limites du sanctuaire, Camus sur mes talons. Un regard de sa part, et je compris qu'il partait avec moi, où que j'aille. En y repensant, je n'avais pas vu Milo ce matin aux arènes. On pouvait donc en déduire logiquement qu'il faisait partie de cette même expédition. Je hochais la tête et il y disparut avec moi.
Nous atterrîmes en pleine bataille…
Un coup d'œil rapide, et je reconnus mon maître, Sorrente, Milo et Aphrodite, tous les quatre encerclés par une véritable armée. Les coups fusaient de toutes parts et dans le chaos de la scène, notre arrivée passa inaperçue. Nous profitâmes de l'occasion pour distraire les adversaires et rompre ainsi le cercle parfait qui emprisonnait les nôtres. Nous n'étions pas dans un sanctuaire, mais au milieu d'un grand champ. Devant nous, se formaient des édifices étroits, des temples et des jardins. Je ne connaissais pas cet endroit. Je ne me laissais pas distraire pas le paysage. Je tentais par tous les moyens de me rapprocher de mon maître, centrant mon attention sur les ennemis qui essayaient de le prendre à revers. Ce ne fut pas très difficile, la plupart de nos ennemis semblaient être des gardes et non des guerriers expérimentés, mais ils étaient nombreux. Cependant, tous n'étaient pas d'une puissance moindre et les plus proches de nos compagnons recelaient un cosmos fort, très fort même.
Mais notre diversion porta ses fruits, le cercle se brisa, nous en profitâmes pour fuir. Ce n'était de la lâcheté, c'était de la survie. A six, contre toute une armée… qu'importe l'honneur, ma priorité était de mettre mon maître et mes amis hors de danger. Mais ce n'est pas moi qui ai lancé le signal du retrait, c'est Camus, qui réussissant à s'approcher suffisamment de son compagnon, lui montra alors la voie sur le passage que nous avions dégagé.
- Retraite ! cria soudainement le Verseau, montrant le passage qui serpentait à travers les ennemis déstabilisés.
Nous avons fuit à grandes enjambées. Ce devait être l'une des offensives les plus courtes de ma vie, du moment où je m'étais téléportée hors du sanctuaire au cri de retour, il devait s'être écoulé dix minutes tout au plus.
Une fois de retour dans la sécurité du sanctuaire, j'attendis patiemment en compagnie de Camus que nos compagnons fassent leur rapport au Pope. Postée devant la grande porte de la salle du trône, je faisais les cents pas. J'ignorais tout de cette mission. Où étaient-ils ? Et pourquoi cela avait-il mal tourné ?
Enfin, après une attente interminable, la porte finit par s'ouvrir pour laisser sortir ses visiteurs. Shion les raccompagnait à la sortie lorsque mon maître m'interpella.
- Swann, pour Athéna où étais-tu ? Tu aurais dû nous accompagner.
La voix de mon maître trahissait son irritation et je fus prise au dépourvu. Que répondre à mon maître ? Je n'avais pas de réponse à lui fournir qui ne me trahisse. La culpabilité que j'éprouvais était déjà assez forte comme ça. Mon maître était parti en mission… une mission qui avait mal tournée et je n'avais pas été à ma place pour le protéger.
Penaude et embarrassée, je baissais la tête, tentant désespérément d'envoyer un signe à Shion pour qu'il me vienne en aide. Ce qu'il fit, fort heureusement pour moi. Une main vint se placer sur mon épaule, et j'entendis le Pope formuler un semblant d'explication qui satisfit mon maître, mais une deuxième main vint, elle, me prendre par le poignet… le regard que me jeta Sorrente ne me laissait guère le loisir de me débiner à une conversation inquisitrice. Ce soir là, je pris congé de Mû, et rentrais dans la petite cabane. Sorrente était déjà assis, sur une chaise au milieu de la salle, les bras croisés sur son torse et le regard que je devinais incendiaire. Tranquillement, du moins en apparence, je pris la deuxième chaise et je m'assis en face de lui.
- Raconte-moi !
L'ordre n'était pas sorti de sa bouche mais de la mienne. J'avais besoin de savoir ce qui s'était passé avant de parler à mon tour. Au moins, décidais-je, son récit me permettra d'évaluer ce que je pouvais lui révéler ou non, car certainement la Lune de Bronze n'avait pas été dupe des excuses de Shion et il me faudrait trouver une explication plus convaincante. Mais l'affaire, j'allais bien assez vite m'en rendre compte, était plus complexe que je ne l'avais envisagé.
Il soupira et commença son récit.
- C'était une simple de mission diplomatique comme il y en a eu des dizaines envers presque tous les Dieux de l'Olympe. Nous sommes partis hier soir, tard dans la soirée. Et au début tout se déroulait sans problème, l'accueil était chaleureux et la mission s'annonçait sous les meilleurs hospices. Mais ce matin, tout le sanctuaire s'est subitement ligué contre nous, nous accusant du vol d'un artefact précieux et ancien.
Je levai les mains devant moi pour lui faire de ralentir son récit. Il allait trop vite.
- Une chose à la fois Sorrente. D'abord, où avez-vous été envoyés ?
Il releva la tête, et la réponse tomba comme un couperet :
- Au sanctuaire de Déméter.
Je me relevais d'un bond.
- Garce !
L'insulte me sortit du cœur et je ne réussis pas à la contenir. Et si Sorrente comprit le mot, il se méprit sur le destinataire. Il m'interrogea du regard, déboussolé par mon brusque changement d'attitude.
Le sanctuaire de Déméter… ça ne pouvait pas être une coïncidence. Je serrai les poings et me tournai vers Sorrente.
- Pourquoi êtes-vous partis de nuit ?
- Par ordre d'Athéna. Elle a envoyé un message urgent au grand Pope en lui disant que le lendemain, les adeptes de Déméter fêtaient une célébration particulière et qu'elle voulait que ses chevaliers soient présents en gage de paix. Il fallait donc partir de nuit et immédiatement.
- Quelle fête était-ce ? demandais-je en soufflant pour conserver mon calme.
- Une simple fête des floraisons comme il y en a des dizaines durant l'année, me répondit-il en haussant les épaules. A mon avis, rien d'aussi important que le Pope nous avait laissé entendre.
- Pourquoi es-tu parti avec eux ?
Je tenais à souligner ce fait. Il était rare voir, même improbable, que Sorrente effectue une mission avec Mû. Le Bélier étant mon maître, c'était toujours à moi de partir avec lui. De même, je ne serais jamais partie en mission avec Shaka, sauf si…
- Athéna avait exigé que ce soit toi qui partes avec eux, mais tu étais introuvable. Alors sachant que ton maître faisait partie de l'expédition, je me suis porté volontaire pour te remplacer.
… Sauf si Sorrente n'aurait pu veiller lui-même à la sécurité de son maître, alors mon devoir aurait été de le remplacer…
Comme l'exigeais la coutume, je me plaçais face à mon frère et m'inclinais devant lui, la main droite sur le cœur.
- Merci ! lui murmurais-je.
Il s'inclina brièvement à son tour en réponse.
J'étais fière de mon frère à ce moment là Lecteur Inconnu. Il n'avait pas hésité à partir à ma place pour protéger mon maître. Car vois-tu Lecteur Inconnu, lorsqu'un enfant sacré en remplace un autre auprès de son maître, il ne s'agit pas d'une simple garde ou d'une escorte. Non ! Sorrente n'aurait pas hésité à donner sa vie pour protéger Mû… d'ailleurs lorsque nous sommes arrivés avec Camus, sur ce champs de bataille, Sorrente se trouvait placé devant Mû… là où moi j'aurais dû être.
- Est-ce Athéna qui a décidé quels chevaliers partiraient pour cette mission ? demandais-je.
Il hocha simplement la tête en affirmation.
- Et ensuite ?
- Ensuite, continua-t-il, nous sommes arrivés au sanctuaire de Déméter. Nous nous sommes présentés et nous avons été logés pour la nuit. Ce n'est qu'au matin, lors du commencement de la cérémonie que les problèmes ont commencé.
Un geste de la main et je l'incitais à poursuivre son récit.
- Un garde est subitement entré dans la grande salle en clamant qu'il y avait eu un vol. Aussitôt, les adeptes nous ont accompagnés dans le champ hors du sanctuaire le temps qu'ils règlent cette affaire. A ce moment là, il n'y avait pas encore d'hostilité. Mais bientôt, les adeptes supérieurs sont venus nous voir et l'accusation a été lancée.
Il soupira.
- On ne nous a guère laissé le loisir de nous défendre. Les adeptes se sont jetés sur nous et la bataille a commencé.
Il releva la tête dans ma direction.
- Ils commençaient à nous encercler lorsque vous êtes arrivés. Fort heureusement, les adeptes de Déméter ne sont pas de bons guerriers, mais ils étaient nombreux.
Je hochais la tête à mon tour. Effectivement, Déméter n'a pas, à proprement parlé, une armée, mais plutôt une garde personnelle, n'étant elle-même pas une Déesse belliqueuse. Ses adeptes, comme sont appelés ses fidèles, ne sont pas tous des guerriers, mais plutôt une communauté de religieux. Le rôle de ce sanctuaire est très important pour le bon équilibre des Dieux. Mes compagnons, je l'avais compris plus tard, s'étaient surtout vu submergés par la quantité et le désir de ne pas les tuer… un carnage n'est jamais une bonne idée quand on cherche à démentir sa culpabilité. Il leur fallait donc éviter de « foncer dans le tas ».
Je commençais à comprendre beaucoup de choses… Il n'y avait pas de coïncidence. Aucune coïncidence…
Que Saori souhaite me voir précisément ce soir même n'était pas une coïncidence. Elle souhaitait simplement m'éloigner suffisamment (le Japon tout de même !) du sanctuaire pour m'empêcher de partir avec mon maître.
Qu'elle m'annonce avoir retrouvé les jambières et qu'un vol se déclare au sanctuaire de Déméter le lendemain n'était pas une coïncidence.
Elle avait bien préparé son petit numéro d'amitié. Elle n'avait d'autre but que celui de me distraire quelques heures… et moi j'ai marché.
Elle m'a tendu un piège… et moi je suis tombée.
Elle voulait me prouver de ce dont elle était capable. Je bouillais de rage. Elle en était donc tombée si bas, qu'elle était prête à faire accuser ses propres chevaliers de vol ? Certes, je ne croyais pas que ce soit un hasard si, de tous les sanctuaires, elle avait choisi celui de Déméter, autrement dit le moins dangereux pour la sécurité de ses chevaliers… mais qu'en était-il de la réputation ? Si Déméter accusait les chevaliers, Athéna se devrait, au meilleur des cas, les destituer de leur titre pour sauver l'honneur. Dans le pire des cas… Lecteur Inconnu, je te laisse imaginer.
Serait-elle donc prête à sacrifier ses chevaliers d'or ?
J'en étais là dans mes réflexions lorsqu'un appel urgent du grand Pope retentit dans ma tête. Shion nous convoquait Sorrente et moi de toute urgence au treizième temple.
A peine arrivés, le garde nous fit passer directement dans le bureau du Pope. Ce dernier nous accueillit debout derrière son bureau, une lettre à la main.
Il coupa les formules de politesse d'un geste impatient de la main et nous fit asseoir. D'un mouvement du poignet, il secoua le parchemin qu'il tenait et parla sans préambule :
- Je viens de recevoir une missive du sanctuaire de Déméter…
Nous retînmes notre souffle face à son air sinistre.
- … et ils accusent Sorrente de leur avoir volé un artefact précieux.
J'accusais le coup et retins de nouveau un juron par égard pour le Pope. Sorrente à mes côtés avait blêmi. Je voyais qu'il cherchait à se calmer avant de prendre la parole pour tenter de se disculper, mais Shion le devança. S'avançant vers lui, il lui posa la main sur l'épaule dans un geste réconfortant.
- Chevalier de la Lune de Bronze, rassure-toi. Je ne te crois nullement coupable de ce dont on t'accuse. Je pense qu'il s'agit d'un complot.
Un regard qu'il coula vers moi et j'acquiesçais d'un signe de tête.
Quelques paroles réconfortantes et Shion renvoya Sorrente se reposer pour rester seul avec moi. Mon frère n'était pas stupide et tôt ou tard il exigerait des explications.
Restée seule avec le grand Pope, j'entrepris de lui raconter ma soirée de la veille et de lui faire part de mes soupçons.
Apparemment, je n'avais tord que sur un point : Saori n'était pas allée jusqu'à faire accuser et déshonorer ses chevaliers… elle avait inclus mon maître dans cette expédition car elle savait que moi absente, Sorrente partirait avec eux. En faisant retomber la faute sur un Enfant sacré, elle pouvait plus facilement se désolidariser de nous que de ses propres chevaliers… et l'honneur était sauf.
Joli plan… belle façon de nous écarter. J'en aurais presque applaudi… c'était bien pensé. Mais je n'avais pas encore dit mon dernier mot… Cependant, et comme Shion me le souligna, je n'avais plus le choix, je devais parler à Sorrente. Saori l'avait entraîné malgré lui dans cette aventure, il méritait de savoir et de comprendre.
J'acquiesçais tristement, je ne voulais pas mêler Sorrente à ça.
Un grief de plus dans la liste contre la réincarnation… mais celui-ci ne passait vraiment pas. Non seulement Saori avait mêlé mon frère à cette histoire, mais elle avait délibérément choisi de mettre mon maître en danger. Mû, Aphrodite et Milo… je ne crois pas que le choix était dû au hasard, je crois plutôt que Saori me surveillait de bien plus près qu'elle ne le prétendait et que la surveillance dont je faisais l'objet ne s'arrêtait pas à savoir en quel lieu je me trouvais. J'étais convaincue qu'elle avait un espion au sanctuaire.
Je redescendais les marches le plus lentement possible, retardant de toutes mes forces la confrontation finale avec mon frère. Tout en descendant, je cherchais mes mots, construisais mes phrases. Car je le savais, Sorrente ne me tiendrait pas rigueur d'une guerre que je n'avais pas déclenché… il ne me rendrait pas responsable d'y être injustement mêlé… Mais pour ce qui était de ne pas lui en avoir parlé avant… j'allais la sentir passer…
J'ai simplement ouvert la petite porte de la cabane. Il était assis sur cette même chaise, dans la même position… Je me suis assise à mon tour et cette fois, c'est lui qui a prit la parole en premier :
- Raconte-moi !
Et, hormis le passage sur un homme, un amour et une étoile… je lui ai tout raconté.
