Parfait petit soldat

Auteur : Azanielle pour vous servir !

Série : Y a un G et un W ? Sa vous dit quelque chose ?

Disclaimer : Oyé, Oyé bonnes gens…l'empereur vous informe que ses chers petits personnages n'appartiennent en aucun cas à Azanielle !

Genre : Angst, yaoi, romance, ooc d'Heero et même de Trowa je dirais.

Couple : Ze ne vous le dirais pas d'abord. Vous z'avez qu'a lire le début de l'hiztoire.

Franchement y a rien de mieux que le copier collé.

Alors je suis vraiment désolé, je ne vais pas répondre aux reviews pour ce chapitre. Je promets de vous répondre plus tard. Je ferais un chapitre juste pour vous. Je suis vraiment, vraiment navré. Mais comme je l'ai dis j'ai des problèmes de pc et si j'arrive à envoyer mon chapitre c'est que j'ai vraiment beaucoup de chance. Alors pardonnez moi.

Donc je vous remercie tous, de me laisser des petits mots. C'est toujours avec plaisir que je l'ai lit et c'est grâce à vous que ma motivation est toujours aussi forte. Gros bisous.

Chapitre 8

Un indice ?

Quatre était inquiet ! Trowa ne leurs avait encore donné aucune nouvelle bien qu'il en comprenait un peu la raison. Il les avait prévenu de toute façon, que pour le moment, ce dont Heero avait le plus besoin c'était de s'éloigner de tout sa. Qu'il avait besoin de se retrouver pour pouvoir guérir correctement.

Heero avait besoin d'espace. De calme, et de Trowa plus que tout.

Avec le temps il pourrait accepter la présence des autres et la confiance que le français réussirait à instaurer entre eux, ne ferait que le rassurer et l'apaiser.

Pourtant il ne pouvait s'empêcher d'éprouver une angoisse permanente que même Duo n'arrivait plus à calmer. Le petit arabe quitta doucement le lit ou son compagnon reposait encore du sommeil du juste, après avoir cherché des informations toute la nuit.

Et si seulement il n'y avait que sa…

Voila que maintenant l'une des ses sœurs demandait à ce qu'il revienne sur L4 pour reprendre l'entreprise familiale.

Mais partir maintenant lui était inconcevable. Il ne voulait pas laisser ses amis dans une telle situation et il devait retrouver le criminel au plus vite. Si jamais il se décidait à reprendre contact avec Heero…

Etrangement, à cet instant précis il se sentait terriblement seul face à tout ce qui leurs arrivait. Et la confusion régnait en lui s'entremêlant avec la peur et la colère dans un tourbillon violent.

Dans un profond soupir le petit blond se dirigea d'un pas lourd et fatigué vers la salle de bain. Une douche brûlante lui remettrait peut être les idées en place et chasserait la fatigue accumulée.

Lorsque l'eau chaude coula enfin sur sa peau, Quatre ne pus empêcher un frisson de bien être parcourir son corps. Sa faisait tellement de bien.

Les gouttelettes qui c'écoulent doucement…

Glissant sur la peau en un massage particulièrement relaxant.

Effaçant pour l'espace d'un instant les doutes, les peurs et le chagrin.

Brusquement sortie de ses pensées par une sonnerie plus que persistante, Quatre se résigna à quitter cette tiédeur qui l'avait enfermé dans un cocon de bien être l'espace que quelques instants, et qui menaçait de réveiller Duo.

Dans le silence de la demeure le téléphone ne cessait d'émettre un son désagréable. Le petit arabe se jura que si c'était encore l'une de ses sœurs, elle allait le sentir passer.

« Allo ! » fit il de mauvaise humeur en décrochant le combiné.

« Attends…calme toi… » Reprit Quatre toute colère évanouie.

« Quoi ?!!! »


Trowa se leva avec difficulté. Il n'était pas un gros dormeur, mais avec Heero qui n'avait pas arrêté de hurler pendant la nuit, prit de terreur lorsque ses cauchemars lui rappelaient cette terrible douleur encore présente, il n'avait pas fermé l'œil de la nuit.

Il était resté près, prévenant ainsi le réveil qui promettait à chaque fois d'être brutal. Et ça n'avait pas manqué !

Le japonais se levait en sursaut tentant de repousser des agresseurs imaginaires, en vain, et ses suppliques toujours plus douloureuses les unes que les autres.

Pourtant malgré cette détresse permanente, cette peur, cette souffrance, Trowa gardait espoir. Heero avait enfin réagit.

Bien sur ce n'était pas grand-chose mais c'était un bon signe et il devait à présent redoubler d'effort pour le sortir de cet état de léthargie dans lequel son ami s'était volontairement enfoncé.

Doucement, alors que le soleil pointait le bout de son nez, il quitta la chambre du malade, s'assurant au passage qu'Heero dormait paisiblement.

Ce dernier semblait si fragile ainsi allongé sur se grand lit. Roulé en boule sous les couvertures bien chaudes.

Se ravisant, Trowa vint doucement caresser les cheveux du jeune homme encore endormi. Les médicaments l'avaient complètement assommé. Et depuis leurs prises Heero était plongé dans un lourd sommeil enfin réparateur.

Le français s'attarda quelques minutes dans la chevelure en désordre et pourtant de la plus douce texture.

Poussant un soupir, il se décida enfin à quitter la pièce laissant Heero dormir tranquillement. Il ne manquerait plus qu'il le réveille !

Il avait besoin d'un bon café, bien fort. Et de se reposer un peu aussi. Avec un peu de chance, il pourrait aller se coucher et rattraper cette nuit blanche.

Peut être, oui !

Avec un peu de chance.

Se laisser aller !

Et oublier !

L'espace d'une journée.

Il sursauta violemment lorsqu'on frappa à la porte de la maison. Qui cela pouvait il être ? Aucun de ses compagnons d'armes ne seraient venu sans sa permission. Et eux seuls avaient connaissance de leurs retraites !

Non !

C'était impossible !

Se pourrait il que….

Il ne voulait pas y croire !

Pas maintenant.

Comment aurait il pu ? Et puis aurait il prit la peine de frapper ? Alors qui ?

Restant sur ses gardes, le français attrapa son arme au passage. Doucement, avec appréhension il ouvrit la porte d'entrer…et se figea…

« Catherine ?! » souffla t'il surpris au plus au point.

Trowa fut incapable d'esquisser le moindre mouvement.

Comment… ?

Qui le lui avait dit ?

« Tu me laisses entrer ou je dois rester sur le pas de la porte » finit enfin par dire la sœur aînée d'une voix mal assurée, qui ne lui ressemblait pas du tout.

Se dernier se dépêcha de laisser le passage libre pour permettre à la jeune femme de venir s'installer dans le salon.

« Tu veux quelque chose à boire ? » demanda t'il pour engager la conversation sur un sujet qui ne fâcherait pas.

« Comment va-t-il ? » rétorqua t'elle le dos tourné, l'émotion contenue dans sa voix.

Trowa garda le silence quelques instant. Alors elle savait ? Elle avait été mise au courant d'une manière ou d'une autre. Mais pourquoi venir ici ? Elle n'était pas là juste pour savoir comment allait Heero. Les autres l'aurait empêché de venir.

« Pas bien » soupira t'il. « Catherine ? Pourquoi est tu ici ? »

La lanceuse de couteau, trembla soudain.

De rage ?

D'impuissance ?

De frustration ?

« Je…je n'avais pas de nouvelles…je m'inquiétais…j'ai essayé de te joindre pendant tout se temps…ou tu avais disparu de la circulation ! »

Elle se retourna brusquement, les larmes aux yeux, les poings serrés. Trowa la regarda sans comprendre. Il ne l'avait jamais vu dans un tel état ! Et il ne savait pas quoi faire.

Il avait déjà tant de mal avec Heero ! Et il pria soudain pour qu'elle ne le réveille pas en laissant exploser sa colère.

« Catherine…s'il te plait, ne t'énerves pas. Je ne pouvais pas faire autrement…Heero…Heero a besoin de moi…et… »

« Mais tu ne comprends pas ! Tu ne comprends pas ! Je ne m'inquiétais pas que pour toi. Heero est aussi important à mes yeux. J'ai appris à le connaître après la guerre…ho Trowa j'ai tant de choses à te dire…ne me jettes pas dehors je t'en prie. » Le supplia t'elle d'une voix étranglé par les sanglots.

Elle fondit alors en larmes, ne pouvant plus retenir le flot d'émotion qui la submergeait en vagues puissantes.

Trowa vint près d'elle pour la serrer un peu dans ses bras. Peut être avait il trop négligé sa sœur ses derniers temps…mais le japonais accaparait toute ses pensées et ses forces.

Si jamais il devait se diviser en deux, il n'arriverait pas à surmonter le poids des responsabilités qu'il en incombait. Pour cette guerre il n'avait pas la force de se battre sur deux fronts.

C'était trop lui demander. Il avait beau être fort…être solide, avoir combattu à de nombreuses reprises et avoir risqué sa vie si souvent, il atteignait doucement ses limites.

Il aimait sa sœur. Il aimait Heero. Mais devais il choisir entre eux ?

Il se prit à demander grâce à Dieux, lui qui n'avait jamais cru en quelconque religion de bien vouloir l'aider.

Il ne savait pas quoi faire à cet instant.

Il ne savait plus comment agir face à une telle situation.

Il se sentait dépassé par les événements. Mais ne l'avait il pas toujours été ?! Depuis le début, qu'il ressentait cette impuissance…les choses s'enchaînaient si vite. Il n'arrivait plus à suivre le courant qui l'emportait il ne savait où.

« Allons nous assoire et tu m'expliqueras tout, une fois que tu sera calmée ! »

Obéissante et confuse Catherine vint s'installer sur le canapé près de son frère qui la serrait toujours dans ses bras.

Seigneur, si seulement elle avait su ! Si seulement elle avait réfléchit un peu ! Rien de tout cela ne serait arrivé ! Tout était sa faute !

Et la culpabilité la rongeait lentement, l'étouffait, l'empoignait en une étreinte si douloureuse.

De nouveau, elle repartit dans une crise de larme incontrôlée que Trowa n'arrivait pas à apaiser. Il lui fallut de longues minutes pour enfin réussir à se maîtriser.

Trowa attendit patiemment qu'elle début son 'récit'. Mais une note d'appréhension lui tiraillait l'estomac.

« Tu sais » finit elle enfin par dire, en reniflant misérablement. « Peu de temps après la fin des hostilités, Heero est venu me voir. Il ne m'a jamais dit pourquoi. On a longuement discuté…et j'ai compris se qu'il était. Il avait l'air tellement perdu lorsque la guerre c'est terminé. Il ne savait plus quoi faire, ni où aller. Il se demandait s'il pouvait continuer à vivre. Seigneur dieux, je ne l'avais jamais vu ainsi ! Il émanait de lui tant d'incertitude, de peur !

Elle garda ensuite le silence quelques instant cherchant à remettre ses idées en place. Son petit frère l'observait d'un regard placide. Et pourtant il lui semblait accusateur et elle ne pu soutenir son regard plus longtemps.

« Ensuite…ensuite…il est revenu assez souvent. J'ai finis par m'attacher à lui ? A se regard implorant presque de l'aide. Et j'ai eut envie de lui donner un semblant de famille. Je crois que je te voyais un peu en lui. Si solitaire. Si mélancolique. »

Elle releva brusquement les yeux pour les plonger dans les émeraudes qui lui faisaient face.

« Trowa ! Pardonne moi ! Pardonne moi ! Je ne savais pas ! Je ne savais pas ! »

« Te pardonner quoi ? Que dois je te pardonner ? » Répondit il sentant soudainement une boule se former au creux de son cœur.

« Vous êtes partit…et il est arrivé. Personne ne l'avait jamais vu. Je croyais qu'il voulait juste savoir si Heero était un de ses anciens pilotes. Et je ne pensais pas que… »

Catherine ne pus continuer d'avantage.

« Explique toi ! » s'emporta presque son frère ne faisant qu'effrayer la jeune lanceuse de couteau.

« Il disait s'appeler William Johnson. Il se prétendait journaliste. Il m'a même montré sa carte. Il voulait une interview. J'ai refusé de lui dévoiler quoique se soit. Je ne m'étais pas rendu compte que personne n'était censé connaître votre identité la guerre était finit et j'étais tellement soulagé. Je n'ai pas 'surveillé mes arrières. ….Et puis…il m'a dit une phrase tellement étrange…je ne l'ai pas comprise sur le moment… »

Elle prit une profonde inspiration, difficile !

« Il m'a dit mot pour mot : les soldats parfaits sont les plus faciles à briser. »

Trowa se raidit instantanément !

Alors…

Alors il avait fait des recherches sur Heero !

Se tirant avait tout prévu depuis le début ?!

La colère si longtemps retenue menaça brusquement d'exploser en une fureur destructrice si le cri de sa grande sœur ne l'avait pas arrêté !

« Heero ! » couina Catherine !

Celui si les fixa longuement d'un regard horrifié avant de s'effondrer sur le sol !

Pfiouuuuuuuuu ! Ze Zuis épuisée ! J'ai vraiment mis un temps fou pour finir mon chapitre. J'y croyais même plus…et dire qu'il me reste encore le chapitre 1 de mon autre fic à terminer.

Bon ! C'est pas tout sa mais je vais me coucher moi, j'en peux plus.

Bisous tout le monde.