Parfait petit soldat

Auteur : Azanielle pour vous servir !

Série : Y a un G et un W ? Sa vous dit quelque chose ?

Disclaimer : Oyé, Oyé bonnes gens…l'empereur vous informe que ses chers petits personnages n'appartiennent en aucun cas à Azanielle !

Genre : Angst, yaoi, romance, ooc d'Heero et même de Trowa je dirais.

Couple : Ze ne vous le dirais pas d'abord. Vous z'avez qu'a lire le début de l'hiztoire.

Franchement y a rien de mieux que le copier collé.

Holalalalala ! Je sens que je vais me faire lapider sur la place du marché. Je suis désolé ! S'il vous plait ne me tuez pas. Je suis super méga en retard je sais et je comprends pour ceux qui lisent ma fic et l'apprécie que sa doit pas être très gaie d'attendre si longtemps que la suite apparaisse enfin.

Mais j'ai plusieurs excuses hein !

La première et la non moins importante…Mon pc à finit par me lâcher. Vous, vous rendez compte. Il m'a fallut des semaines pour le réparer, parce que figurez vous qu'il n'était pas question que je paye une fortune chez un spécialiste qui sa se trouve n'aurait rien fait de bien. Alors j'ai demandé à mon papa chéri que j'aime. Evidemment, comme il est accro aux ordi il c'est fait une joie de se précipiter dessus. Seulement, c'est que monsieur, et ben il voulait plus le laisser tranquille après. Bidouillant encore et encore. Et il se trouve qu'à la fin je me suis retrouvé avec des trucs qui me servaient à rien du tout. Encore heureuse que j'ai pas perdu tout mes travaux. Bon enfin il a donc fallut que je refasse un tri et tout et tout. (c'est sa quand les trois quart de la famille ont pour occupation favorite, rester des heures sur des ordi en tout genres à faire des manip pour voir comme il pourrait l'améliorer, sans avoir besoin de racheter du matériel. Pffffiouuuu)

Et puis vous, devez aussi me comprendre un peu hein, j'en ai profité pour m'amuser et sortir avec des amis. Sa faisait vraiment longtemps alors j'ai sauté sur l'occasion.

Et je vais devoir m'excusez encore une fois parce que j'avais promis de vous répondre et je vais pas le faire une fois du plus. Mais comme j'ai été plus longue que prévu je préfère vous envoyez mon chapitre tout de suite et ne pas vous faire attendre plus longtemps. Mais cette fois je jure sur ma tête que je répondrais la prochaine fois.

Alors encore merci a tous pour vos messages plus qu'encourageants. Je vous aime à la folie. Hihihihi. Bisous tout pleins.

Chapitre 9

La lumière au bout du tunnel !

Il n'arrivait pas à y croire ! C'était…c'était impossible n'est ce pas ! Cela ne pouvait pas être vrai !

Comment…comment avait il pu ne rien voir ! Il avait été le soldat parfait ! Il aurait dû s'apercevoir qu'il était suivit ! Il aurait dû s'en rendre compte !

Alors pourquoi ? Pourquoi n'avait il rien vu venir ! Pourquoi n'avait il pas réussit à se défendre !

Pourquoi !

Il voulait hurler, mais seul un gémissement rauque traversa ses lèvres pâles.

Et lorsqu'il vit le français s'approcher doucement de lui, il prit peur et se traîna à reculons

Encore une fois !

Toujours, inlassablement…

Cette terreur insoutenable.

Insurmontable.

Il était devenu incapable de raisonner, d'analyser et de prendre une décision rapide. Que devait il faire ?

Fuir ?

Mais ou qu'il aille, il le retrouverait. Cathy lui en avait donné la preuve ! Il était perdu. Il allait le reprendre et continuer son supplice. Ce n'était qu'une question de temps ! Tout allait de nouveau recommencer ! Il le savait. Il l'avait toujours su.

Et il ne le voulait pas. Il ne voulait plus.

Puis, une larme, suivit d'une seconde avant que tout un flot ne jaillisse des ses yeux lui brouillèrent la vue, et il perdit soudain toute notion de temps et d'espace…s'enfonçant encore plus profondément dans son monde de douleur et de souffrance éternelle…

C'était trop pour lui. Beaucoup trop. Il ne pouvait plus le supporter. Lui qui c'était plongé dans les émeraudes vertes, rassurantes, apaisantes de Trowa…lui qui avait finit par croire pendant 'sa longue absence' que tous finirait pas s'arranger grâce à lui…tout s'effondrait soudain. Les murs qu'il avait réussi à reconstruire doucement, encore si fragiles et si instables venaient de nouveau de s'écrouler. Et il était trop épuisé pour les assembler de nouveau.

Il n'y avait plus d'espoir !

Il aurait du s'en douter. Rien ni personne ne pourrait jamais l'aider. Il avait toujours été seul. Il n'avait été qu'un pion, un jouet devenu inutile pour certains et très amusant pour d'autres. Et doucement son nouveau propriétaire le cassait, le brisait morceau par morceau jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un tas de poussière.

Et toujours ce vide qu'il croyait avoir comblé grâce à eux, grâce à lui. Il c'était trompé. Depuis le début il avait fait fausse route. Il ne lui restait plus qu'à attendre qu'il vienne le chercher et qu'il en finisse avec lui.

Lui qui c'était cru si fort…il n'était rien en réalité. Il n'était qu'un être faible et incapable, méprisable, lamentable.

Ses larmes se transformèrent doucement en gémissement désespérés et incontrôlé….incontrôlé comme sa propre vie. Une vie qu'il n'avait jamais pu maîtrisé. Une vie qu'il avait cru pouvoir diriger comme il le désirait. Une vie qu'il pouvait prendre en main après cette maudite guerre. Une vie qui ne lui avait, en réalité, jamais appartenus.

Il sentit soudain, des bras puissant et ferme le serrer tout contre lui. Il était enfin de retour et il allait continuer. Et il n'avait pas envie de se battre. Il ne voulait plus résister. Il allait lentement se laisser dériver vers une mort certaines.

« Tu n'es pas seul Heero » entendit il comme un échos lointain.

Une voix qu'il avait déjà entendue…il y a longtemps…non…elle avait toujours été là….

Si apaisante…

Si douce…

Si rassurante…

Et son monde reprit brutalement toutes ces couleurs ! La réalité lui tomba dessus avec force, lui faisant tourner la tête comme une lumière trop vive qui l'éblouissait et qui dissipait le voile de brume qui l'empêchait d'avancer. Eclairant les ténèbres et la solitude devenu depuis longtemps un infranchissable obstacle.

Trowa !

Il…il ne reviendrait plus ? Il était réellement libre ? Il n'était plus prisonnier ? C'était vrai ? Il…il n'était pas tout seul !

C'est alors qu'un cri, un cri déchirant franchit sa gorge. Un cri trop longtemps retenu, un cri empli d'émotions encore jamais exprimées.

Un cri libérateur !

Le japonais s'accrocha ainsi au pull de Trowa, pleurant, hurlant. Se laissant enfin aller. Se laissant submerger par les sentiments, les émotions qui passaient en flux violent, en lui, s'écoulant avec régularité hors de son corps pour le laisser enfin en paix.

« Ne me laisse pas ! Ne me laisse pas ! Ne me laisse pas » Répétait il encore et encore entre deux sanglots et cri, toujours fermement agrippé au français qui le tenait contre lui, le berçant doucement.


Trowa transporta le japonais jusque dans sa chambre. Celui si c'était enfin endormit après avoir pleuré et crier pendant près d'une heure, le suppliant de ne pas le laisser seul. Le français resta encore quelques minutes près de lui, histoire de s'assurer qu'il dormait bien et n'allait pas encore faire un cauchemar dans l'immédiat.

Il devait calmer sa sœur à présent. Voir Heero dans un tel état l'avait choqué et elle avait fondu une nouvelle fois en larme.

Trowa avait cru un moment qu'il n'arriverait pas à s'en sortir. Entre Heero et Catherine, il ne savait plus ou donner de la tête.

Mais il fallait bien qu'il s'avoue que voir Heero pleurer ainsi dans ses bras l'avait lui aussi, non seulement surpris, mais soulagé quelques peu. C'était un bon signe. Il avait finit par réagir. Certes il avait été assez 'violent' et les circonstances l'avaient prit de cour, cependant, c'était un peu comme si le japonais avait enfin exhorté sa peur. Et il se disait qu'à présent ils pourraient tout deux aller de l'avant.

Alors pouvoir calmer sa sœur lui parut soudain beaucoup moins difficile. Il se sentait presque euphorique en s'imaginant Heero avec son habituel air boudeur et son regard devenant curieux lorsqu'il découvrait quelque chose qui avait toujours été là, sans qu'il le voit réellement.

Voir Heero s'ouvrir doucement à la vie. Que pouvait il demander de plus ?

Ho bien sur il ne se faisait aucune illusion. Son compagnon ne pourrait jamais totalement se remettre de ce qu'il avait vécu et il serait encore long, le chemin à parcourir pour le voir émerger dans la lumière.

Pourtant il se sentait de nouveau gonflé d'espoir et ces incertitudes s'envolaient doucement.

« Catherine » appela t'il en sortant de la pièce.

Cette dernière toujours figée sur le canapé releva son regard vers lui. Un regard coupable.

Soupirant, il vint s'assoire près d'elle, et lui prit la main qu'elle serrait sur son pantalon.

« Tu n'as pas à te sentir si fautive. » commença t'il ses yeux perdu dans le vide.

« Mais… »

« La seule personne qui mérite d'être punit est ce prétendu journaliste. » coupa t'il d'une voix étrangement calme. « Tu ne pouvais pas savoir ce qui allait arriver. Personne ne pouvait le savoir. Si tu te sens coupable alors je le suis autant que toi. Parce que je n'ai pas réussit à le protéger. »

Un cours silence s'installa, pendant lequel la lanceuse de couteau intégra non pas l'information mais le regard de son jeune frère.

Un regard empli d'amour.

Et de vengeance.

Et elle ne su jamais pourquoi, mais à cet instant, il ne pu empêcher ses lèvres s'étirer en un sourire.

« Bien » reprit il. « Qui t'as signalé notre position »

« Quatre ! Je l'ai appelé. J'étais désespéré de ne pas vous trouver. Et il fallait que je te dise pour cet homme »

« Je veux que tu me raconte tout ce que tu sais sur lui. Dans les moindres détails. » Finit il mortellement sérieux.

Elle hocha vigoureusement la tête en signe d'accord, prête à tout pour les aider à le retrouver et lui faire payer.


Duo fut réveillé par la sonnerie du téléphone qui ne cessait de retentir comme un réveil qu'on ne pouvait pas éteindre.

Y avait même plus moyen de dormir tranquillement au chaud dans un grand lit avec son amant sans qu'on ne vienne les déranger toutes les cinq minutes.

Il se retourna sur le coté grommelant et se figea quelques instant. Quatre n'était pas là. Si jamais il le surprenait encore en train de faire des recherches, il allait le forcer à retourner se coucher avec lui et trouvé un moyen pour le faire penser à autre chose.

A cette simple idée l'américain sentit un sourire rêveur flotter sur ses lèvres.

Il n'oubliait pas pour autant Heero, loin de là, mais il devait admettre qu'il ne faisait que s'enfoncer dans la déprime s'il ne faisait que penser à lui. Et puis il y avait Trowa auprès de lui. Et il était persuadé qu'il était le remède le plus efficace pour lui.

Le seul hic c'était quand même cette espèce de fumier qu'ils n'avaient toujours pas retrouvé. D'ailleurs Wu avait déjà pété un câble à cause de lui.

Mais à quoi pensait il ! Il allait lui mettre la main dessus quoiqu'il arrive alors il n'avait pas besoin d'être abattu. Il fallait juste qu'il soit patient. Après tout la vengeance était un plat bien meilleur quand il était glacé.

C'est avec un sourire sadique et de meilleure humeur qu'il se leva pour aller rejoindre certain petit ange blond qui avait sûrement besoin de réconfort.

Il le retrouva assis dans le salon, semblant soucieux et vraiment pas reposé.

« Qua-chou » appela t'il.

Celui si sursauta brusquement avant de se détendre quelque peu en reconnaissant celui qui partageait désormais sa vie. Il se força à sourire joyeusement mais c'était sans compter Duo Maxwell expert en faux sourires.

« Qui y a-t-il » interrogea t'il en venant s'accroupir près de lui.

« Rien ! C'est juste…juste que… »

Quatre soupira, et baissa les yeux. Tout s'accumulait en lui et il n'aurait bientôt plus assez de place pour casé se déferlement d'émotions qui lui appartenaient tout autant qu'ils venaient de ses amis.

Mais doucement Duo lui caressa le visage d'une main le forcent ainsi à le regarder dans les yeux. Puis lentement, il posa ses lèvres sur c'elle de Quatre qui se laissa faire, appréciant le contact.

Un contact qui s'effaça bien trop vite à son goût.

Lorsqu'il aperçut le visage bizarrement souriant de son amant, le blond se posa vaguement la question qu'il allait peut être y avoir du sport.

« Et si on allait prendre une douche » proposa l'américain l'air de ne pas y toucher.

Le jeune arabe se sentit brusquement rougir. Il n'y avait plus de doute, c'était bien du désir qu'il entendait dans la voix de son compagnon, et qu'il voyait dans ses yeux.

Lui aussi avait envie de lui. Il en était certain…mais…il n'avait jamais…il était encore vierge. Et, enfin…il avait un peu peur.

Mais comme si Duo avait lu en lui…son sourire devint plus tendre et son regard se fit plus doux malgré la lueur amusée qui y brillait encore.

« Tu viens avec moi » incita t'il

Quatre hocha la tête, se leva, lui prit la main et le suivit dans la salle de bain. Après tout il était normal qu'il appréhende de passer dans une nouvelle étape de leur relation. Mais il l'aimait et c'était tout ce dont il avait besoin.

« Je t'aime » murmura t'il soudain

Duo pila net à l'entré de la salle d'eau et se retourna doucement. C'était la première fois que Quatre lui avouait son amour de vive voix. Et il se sentit soudain bien plus heureux qu'il ne l'avait jamais été jusqu'à présent. Il ne voulait au début que lui faire oublier tous leurs problèmes et le voir sourire comme il le faisait si souvent autrefois.

Un sourire qui avait le dont de le remplir de bonheur, même pendant la guerre. Ce sourire avait été sa lumière dans les ténèbres. Et il s'était vite rendu compte qu'il était amoureux de lui. Et Quatre lui avait déjà prouvé qu'il en était de même pour lui….mais il ne lui avait encore jamais dit.

Et le voyant ainsi, tête basse, rougissant, il ne fut que plus amoureux encore.

Il l'enlaça alors tendrement, posa sa tête sur son épaule, le remerciant du fond du cœur.

« Moi aussi » finit il enfin par dire. « Et je vais te montrer à quel point. »

Et doucement la porte se referma derrière eux, laissant deux êtres se prouver leurs amours réciproques avec tendresse, douceur et délicatesse.

S'enfermant ainsi, dans leurs monde, loin de tous les problèmes et épreuves que la vie leurs imposait, pendant l'espace d'un instant.

Avant que tout ne redevienne comme avant.

Recoucou. Alors z'en pensez quoi ? Ouais je sais il est un peu court mais j'avoue que j'étais plutôt bloqué sur la fin et puis moi je la trouve choupie. Quatre et Duo je les trouve vraiment …Kawaiiiiiii !

Bon je vous laisse et espèrent que le chapitre prochain ne sera pas aussi long à venir.

Gros bisous.