Parfait petit soldat
Auteur : Azanielle, ou Az si vous préférez !
Série : Gundam Wing.
Disclaimer : depuis le temps que je vous le dis, vous devez sûrement être au courant qui sont pas à moi. Et c'est bien dommage !
Genre : Angst, yaoi, romance, ooc d'Heero et même de Trowa je dirais.
Couple : c'est limpide comme de l'eau de roche, alors si vous avez toujours pas devinez je peux rien pour vous hein. Lol.
Petit blabla inutile de moi : Alors, alors ! De quoi vais-je vous parler aujourd'hui ? Et bien je vais dire que ce chapitre et plus long que les autres, et je suis sur que sa ne vous déplait pas. Enfin pour le moment l'histoire n'avance pas trop mais je me suis dis qu'un peu de tendresse dans se monde de brut que j'ai crée sa ferait pas de mal. Mais ne vous inquiétez pas des le prochain chapitre on recommence les recherches de ce de 'Satan et quelques informations croustillantes seront enfin dévoiler. Mais je n'en dis pas plus. Je vais pas non plus vous divulguez toute l'intrigue hein ! Faudra attendre la suite. Lol.
Ha oui j'oubliais. Une très chère lectrice m'a fais la remarque que je devrais peut être prendre une bêta lectrice et bon, ben, enfin, je crois qu'elle a pas tord. Vous voyez j'ai beau me relire je vois pas toutes les fautes que je fais. Et elles sont parfois vraiment stupides. Et je m'en rends compte seulement une fois le chapitre mis en ligne. Et croyez moi j'en suis pas franchement ravie. Alors s'il y a une bonne âme parmi vous qui voudrait bien m'aider, je lui en serais très reconnaissante. Donc si sa vous intéresse dites le moi.
Réponses aux reveiws
Katoru87 : bon alors ton intuition était juste. Moi je persiste à dire que tu lis dans mes pensées. C'est pas possible sinon. Ouais comme tu dis cet espèce d'enfoiré va faire son retour d'ici peu de temps. Et oui c'est pour la poire de Heero. Mais après tout tu sais que j'aime le faire souffrir. Pauvre chou. Je suis cruelle avec lui tout de même. Lol. Enfin bon je te laisse à ta lecture en espérant que sa te plaise toujours autant.
Florinoir : t'as vu hein. Ze les aime beaucoup dans ce chapitre. Et ne t'en fais pas je n'oublie personne. Seulement c'est parfois un peudur de caser tout le monde dans le même chapitre. Surtout qu'ils ne sont pas ensemble. Pour l'instant, ils sont chacun de leurs cotés mais sa va pas durer. Sur ceux je te laisse à ta lecture. Bisous.
Nékojin : t'as raison ! On peut reprendre une grande inspiration maintenant. Heero va mieux mais c'est pas encore sa. Mais faut pas s'inquiéter. Il va aller de mieux en mieux. C'est juste un peu long à venir. Faut le comprendre un peu aussi. Enfin cette fic est encore longue. J'ai tellement de chose à écrire sur eux dans cette fic que je me demande si elle aura une fin un jour. Mais bon je ne désespère pas. Je te laisse à ta lecture. Gros bisous.
Kasufu : si je te dis que je t'aime, tu me croirais ? lol. J'ai finit ce chapitre suite à ton mail. Tu m'as tellement remonté le moral et je suis tellement impatiente de recevoir ton dessin que je me suis mise à écrire tout le reste du chapitre d'une traite. Alors voila la suite que tu attends. Bisous.
Chapitre 10
Une paisible nuit.
Dans l'obscurité profonde de la nuit, Heero assis sur son lit, observait d'un regard vide les étoiles à travers la grande porte fenêtre de la chambre. Il avait encore fait un cauchemar.
Encore et toujours.
Il n'arrivait pas à se défaire de cette peur qui lui tiraillait l'estomac à chaque instant. Cette fois il avait vu Trowa dans son rêve. Il lui avait semblé être un point lumineux à travers les ténèbres.
Oui c'était sa, une lumière éclairant l'obscurité de sa seule présence. Et lui avait cru un moment que ce mauvais rêve allait se terminer ici.
Comme il se trompait.
Il était apparut. Apparut au moment où il pouvait atteindre la lumière, la sortie.
Pourquoi ?
Pourquoi ne le laissait il pas en paix !
A ce moment Heero était resté figé d'horreur, incapable de bouger, comme souder au sol. Trowa l'observait avec un sourire, mais l'autre….l'autre derrière…il lui faisait si peur…cet homme qui faisait disparaître son soleil. Et Trowa qui ne le voyait pas…qui continuait de sourire si paisiblement…
Alors, il avait fuit.
Encore.
Et malgré sa course effréné, il pouvait le sentir près de lui, si proche ! Son odeur, sa voix, ses mains qui le touche, qui lui font mal, se corps en lui, le déchirant de toute part et ses gémissement, ses grognements de plaisirs contre des hurlements de peur, de douleur.
Et comme il se sentait sal, humilié, détruit.
Que lui restait il ? A part cette éternelle sensation qui ne le quittait jamais, qui lui collait à la peau. Cette sensation d'un poids écoeurant sur son coeur.
Heero laissa alors un gémissement étouffé traverser ses lèvres et de nouveau des larmes inondèrent ses joues. Il se recroquevilla instinctivement sur lui-même tentant de repousser son agresseur imaginaire loin de lui.
Doucement, sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, il frotta ses bras, de plus en plus vite, de plus en plus fort, appuyant jusqu'à s'en faire rougir la peau.
Il fallait que cette sensation sur sa peau disparaisse. Il se leva brusquement, le regard perdu et d'un pas précipité sortit de sa chambre en direction de la salle de bain.
Il ne savait pas ce qui l'avait réveillé si tard dans la nuit. Il n'y avait pourtant eut aucun bruit suspect. Rien ne semblait anormal. Seul un mauvais pressentiment qui l'avait soudain prit en plein rêve, le réveillant en sursaut par la même occasion.
Trowa soupira.
Pour une fois qu'il arrivait à dormir profondément sans qu'Heero ne hurle ne terreur. Et à quoi bon se recoucher maintenant qu'il était debout !
De toute façon, il préférait rester sur ces gardes et pouvoir réagir dé que possible si jamais Heero avait besoin de lui. Même si ce dernier semblait aller un peu mieux, il n'était pas impossible qu'il fasse une rechute…et avec les informations que Cathy lui avait donné, il allait devoir en avertir les preventers et ses amis assez rapidement.
Plus vite ils le retrouveraient, plus vite Heero se remettrait.
Enfin il l'espérait.
Se levant et s'étirant comme un chat Trowa entreprit de faire un inventaire complet du frigo. Depuis qu'ils étaient arrivés, il n'avait pas pensé à faire le plein de ce dont ils avaient besoin. Faut dire que cela ne faisait pas vraiment partie de ses priorités. Mais maintenant le français se demandait comment il pourrait aller faire les courses.
Est-ce qu'Heero serait d'accord pour l'accompagner ?
Ne paniquerait il pas en voyant la foule lorsqu'ils seraient tout deux en ville ?
Et si jamais il ne voulait pas venir !
Pourrait il le laisser seul quelques heures dans la maison, sans le retrouver terroriser dans un coin en rentrant ?
Il soupira une nouvelle fois.
Quel idiot, il aurait du y penser avant de partir et demander à ce qu'on les ravitaille le temps qu'Heero se sente prêt à sortir.
Traversant le couloir, Trowa capta soudain le bruit d'eau caractéristique des douches. Intrigué et inquiet, il bifurqua pour apercevoir la porte de la salle de bain grande ouverte.
Il écarquilla les yeux de surprise lorsqu'il reconnu la silhouette frêle de l'ancien pilote de Wing, sous la douche, assis et se balançant d'avant en arrière de façon frénétique.
Ce hâtant de le rejoindre pour le sortir de là, le choc fut violent quand sa peau rentra en contact avec l'eau glacé.
« Heero ! Mais que fais tu ici ? Tu vas tomber malade avec cette température ! » S'emporta t'il.
Il n'était absolument pas question qu'il retombe malade et de se fait, retourne à l'hôpital. Heero n'avait pas besoin de sa. Surtout pas maintenant. Et déjà fragilisé aussi bien physiquement que psychologiquement, le séjour n'en serait que plus long et douloureux.
Le 'malade' releva lentement les yeux vers son vis-à-vis, mort d'inquiétude.
Il semblait tellement perdu, égaré, apeuré et traqué…comme un animal sauvage qui fuyait devant le chasseur et qui se trouvait acculé sans moyen de sortie ! Et ses magnifiques yeux bleus rougis par les larmes qui avaient coulé le long de ses joues. Trowa détestait le voir ainsi. A chaque fois il se sentait révulsé.
Il y avait toujours certaines images d'un Heero torturé qui ce glissait insidieusement dans son subconscient. Et lorsqu'il voyait un tel regard, ces foutu images revenaient bien plus présentes mais surtout tellement réelles !
Et une nouvelle bouffée de rage l'envahit brutalement. Une rage qui n'attendait que le moment propice pour refaire son apparition.
Ce soi disant journaliste allait payer !
« Trowa » murmura t'il, grelottant de froid.
Le français reprit ses esprits rapidement. Il ne devait pas succomber à la folie pour le moment. Il attendrait. Il attendrait d'avoir ce monstre en face de lui pour lui faire vivre milles souffrances.
Ho oui ! Trowa allait lui faire regretter d'avoir un jour croisé son chemin.
« Il faut que tu sorte de là. Ton traitement n'est pas terminé et je ne veux pas que tu me fasses une rechute. » Continua t'il d'une voix bien plus tendre.
Trowa coupa l'arrivé d'eau et l'aida à sortir du petit bac avec douceur, pour le prendre dans ses bras. Heero se tendit brusquement avant de se détendre graduellement. Il avait confiance en lui. Il ne lui ferait pas de mal. Il le protégerait. Il le savait. Il n'avait pas à avoir peur avec lui.
« I…il fait…froid ! » bredouilla t'il frissonnant.
Trowa le serra un peu plus contre lui et se dirigea rapidement vers la chambre de son compagnon pour le déposer sur le lit.
Fouillant dans l'armoire à la recherche de vêtements propre mais surtout sec, il dénicha assez vite de quoi faire l'affaire.
« Déshabilles toi. Et mets sa ! » Ordonna t'il sans agressivité.
Heero secoua la tête négativement et resserra ses bras autour de lui.
« Heero » commença Trowa en s'approchant doucement. « Si tu ne veux pas que je reste pendant que tu te changes, il faut me le dire. »
Heero secoua de nouveau la tête.
Que devait il faire ? Il ne voulait pas rester seul. Mais Trowa ne devait pas le voir nu…il ne devait pas. Mais en même temps il avait si froid.
Pourquoi n'arrivait il pas à prendre une décision ?
Pourquoi devenait il si pudique ?
Lui qui avait mené tant de missions à bien.
Lui qui se moquait qu'on le voix dans le plus simple appareil autrefois !
Il se sentait tellement incapable !
« Je….Je… »
« Tu ? »
« Peur ! » souffla t'il si bas que Trowa, bien qu'assez proche eut de la peine à saisir.
Il lui déposa une épaisse serviette sur le dos avant de s'accroupir en face de lui. Il passa doucement la main sur son visage apeurant le japonais qui recula quelque peu.
Le français ne bougea plus, le temps que son ami se rassure et accepte de se rapprocher de lui. Il avait vite comprit qu'il ne fallait pas le pousser mais le laisser agir à sa façon. Il ne devait pas le brusquer. Juste le laisser aller à son rythme.
« Ne t'en vas pas. » finit il par dire hésitant.
« Très bien. Je vais rester. » Sourit son ami. « Je garde le dos tourné. Sa te vas ? »
« Hm ! »
Heero se changea rapidement sans prendre la peine de se sécher. La présence de Trowa le rassurait tout comme elle l'effrayait.
Lorsque le français se retourna, Heero avait enfilé des vêtements secs et bien plus chauds, mais cela ne servait à rien s'il ne prenait pas la peine de s'éponger un peu.
Ses cheveux dégoulinaient d'eau et Heero triturait nerveusement la serviette entre ses doigts ne sachant ni quoi faire, ni quoi dire. Ne sachant pas comme agir tout simplement.
C'était étrange de voir qu'il semblait si désemparer, lui qui avait toujours si bien maîtriser la moindre de ses émotions et qui ne montrait qu'un regard froid. Lui qui avait un contrôle totale de sa personne…
Maintenant, il était si apeuré, si effrayé !
Mais qui pouvait le blâmer ?
Avoir subit ce que l'ancien soldat avait du endurer et être encore en vie aujourd'hui était déjà un miracle en soit, alors il ne fallait pas lui demander l'impossible.
Heero avait été conditionné, oui.
Il avait été un grand soldat ! C'était une réalité.
Presque une machine.
Mais J c'était trompé. On ne transformait pas un être humain en objet. Et Heero était plus humain que beaucoup d'entre eux. Un être humain qui malgré sa souffrance restait entier. Il avait été le soldat parfait mais à présent c'était un jeune homme comme tout le monde, avec ses défauts et ses qualités. Mais peut importait après tout. Car c'était ainsi que Trowa l'aimait.
Le japonais releva lentement les yeux vers son ami, incertain.
Trowa, lui se contenta de lui répondre par un sourire et d'attraper la serviette pour lui sécher les cheveux avant qu'il ne prenne réellement froid.
De longues minutes s'écoulèrent ainsi dans le silence de la nuit. Le clown triste s'en sentit un peu nostalgique.
Cela faisait longtemps qu'ils n'étaient pas rester ensemble ainsi sans prononcer le moindre mot. C'était quelque chose que Trowa avait cru avoir perdu pour toujours pendant un moment de désespoir, lorsque aucun d'eux ne savaient encore où Heero se trouvait.
Il se souvenait encore de des mois de recherches ou pendant ses courtes nuits, il ne rêvait que de lui. Ce fameux jour ou il l'avait retrouvé, complètement brisé, anéantit. Ses longues journées d'attente interminable, ou le temps semblait c'être figé sur le corps presque sans vie de son ami.
Quelle épreuve allait il encore devoir accomplir pour pouvoir vivre en paix ?
Quel châtiment Heero allait devoir subir pour expier des crimes qu'il n'était pas seul à avoir commis.
Ils n'avaient été que des enfants avec des idéaux dont on c'était servis pour faire le sal boulot ! Des enfants qu'on avait abandonnés une fois la guerre terminée.
Des enfants qui avaient grandis, réussis à se reconstruire et avoir une famille et de nouveau quelqu'un c'était amusé à rompre leur tout nouvel équilibre.
Il sortit soudainement de ses pensées moroses lorsqu'il sentit la main de Heero s'agripper à son pull.
Un peu surpris il baissa son regard vers la tête du japonais toujours enfouit sous la serviette de bain et que Trowa séchait depuis plusieurs minutes déjà.
« Restes…restes avec moi…cette nuit. » Murmura Heero toujours aussi peu sur de lui.
Trowa attendrit et heureux qu'il lui donne doucement sa confiance l'embrassa doucement sur le haut de la tête après avoir retirer la serviette.
« Je reste. » se contenta t'il de répondre ensuite avec toute la douceur dont il était capable.
Il avait prévu d'appeler Quatre dés que le soleil serait levé mais….même si les informations de sa sœur étaient importante, elles pouvaient attendre encore un peu, n'est ce pas !
Cela faisait plusieurs minutes que Wu Fei maudissait cette satané machine qui ne travaillait pas assez vite à son goût.
Il ne pouvait même pas avoir un café en temps et en heure. Et il commençait sérieusement à se demander si son très cher hôte n'avait que des vieux trucs rouillés de ce genre comme appareils électroménagers. Si c'était le cas, il plaignait beaucoup ses employés.
Wu Fei se gifla presque pour avoir de telles pensées. Il n'était pas une Onna après tout. Ce n'était pas à lui de s'occuper de sa.
Et quelle idée il avait eu aussi de venir dans la cuisine pour boire un café à une heure aussi tardive ou bien trop tôt ! Sa dépendait beaucoup du point de vue…et si on prenait en considération qu'il devait être dans les environs de 6 heures du matin…il devait être beaucoup trop tôt.
Bon ok, il ne serait pas là s'il n'avait pas travaillé toute la nuit. Mais c'était plus fort que lui. Il ne pouvait pas rester à rien faire pendant que cet homme courait les rues en toutes liberté. Et on ne savait jamais…il pouvait encore s'en prendre à Yuy.
C'était de l'injustice et même si la guerre c'était terminé et qu'il avait mûri depuis qu'elle avait commencé. Il ne pouvait toujours pas supporter que la justice ne soit pas rendue.
Et Cette main bandée qui lui faisait un mal de chien. Heureusement que Treize n'était pas là. Il avait du partir quelques jours pour des affaires importantes sur une entreprise qu'il avait monté peu de temps après la guerre et qui marchait bien, sans pour autant égalé la Winner corps. D'ailleurs son amant ne comptait absolument pas agrandir sa société. Elle lui convenait parfaitement. A présent il ne désirait plus que vivre une vie tranquille. Et il gagnait suffisamment d'argent pour avoir une vie des plus aisée.
Et puis le fait qu'il ne soit pas là l'arrangeait pas mal. Il avait la paix et pouvait faire ses recherches sans l'avoir sur le dos constamment. Il ne tenait pas à être traiter en jeune fille fragile qu'il fallait protéger à tout prie.
Bon, il devait bien avouer qu'il n'avait pas écouter les recommandations du médecin de ne pas utiliser sa mains pendant au moins un mois.
Un mois !
C'était beaucoup trop long ! Il n'avait pas de temps à perdre. Il avait des priorités et retrouver ce type était sans contexte sa principale préoccupation.
De se fait, il fallait bien qu'il fasse des recherches. Et donc pour utiliser un ordinateur c'était bien plus pratique d'avoir deux mains en parfait état de marche. Il c'était donc contenté de prendre des calmants pour la soulager un peu.
C'était plutôt efficace…jusqu'au moment ou les effets des cachets disparaissaient et ne faisait que le faire souffrir un peu plus.
Enfin le café fut prêt et il s'apprêtait à se servir dans une grande tasse….la tasse de Treize en fait. Ok, Ok, il devait admettre qu'il lui manquait. Cette demeure était bien trop grande pour lui tout seul et la présence de Treize à ses cotés, rassurante le calmait et l'apaisait lorsqu'il n'arrivait plus à se contrôler.
Et il y avait son parfum…si….enivrant…sa voix qui avait doucement caressé le creux de son oreille lorsqu'il avait finit par ne plus rien maîtriser... Son souffle sur sa peau…
Un frisson lui parcourut l'échine à ce souvenir. Cet homme avait un tel effet sur lui ! Ce n'était pas possible. Il perdait tous ses moyens face à lui. Sa en devenait frustrant.
Toute à ses pensés, il ne fit pas attention à ses gestes et au lieu de se servir de sa main valide il utilisa l'autre. Et ce qui devait arriver, arriva.
Dire que Treize était exténué était loin de la réalité. Il n'avait qu'une envie : rentrer et se coucher pour ne plus se lever, et serrer Wu Fei dans ses bras avant.
Il avait réussit à avancer la dernière réunion de son entreprise et ainsi il avait prit l'avion pour rentrer plus tôt. Faire la surprise à son jeune amant lui avait parut une bonne idée.
Mais il avait été si pressé de rentrer chez lui qu'il avait occulté la fatigue accumulée par les recherches de cet homme et les réunions à n'en plus finir et maintenant il était épuisé.
Soupirant, l'ancien général des armées de Oz, passa enfin le palier de la porte d'entrer. Il n'y avait personne pour l'accueillir ! Le chinois devait sûrement dormir profondément. Il était encore tôt après tout. A peine six heures du matin. Bon son amant était plutôt du matin, mais plus que lui, Wu Fei avait besoin de se reposer.
Ses derniers temps il était à bout de nerf et un rien le mettait dans une colère noire. Et il espérait sincèrement que Quatre et Duo avaient réussit à le calmer un peu. Wu Fei prenait cette mission trop à cœur.
Retrouver ce fugitif l'obsédait. A tel point qu'il avait peur qu'il finisse par en tomber malade. Il comprenait son acharnement mais s'épuiser ainsi ne l'aiderait sûrement pas. S'il continuait ainsi c'était non pas seulement la vie de Heero que cet homme sans visage briserait mais c'elle des autres aussi.
Et ça il n'en n'était pas question. Ces jeunes gens avaient déjà suffisamment souffert par le passé. Alors si Wu Fei n'arrivait pas à lui mettre la main dessus, c'était lui, Treize Kushrenada qui le retrouverait. Il le tuerait. De cette façon, tous pourraient recommencer une vie bien plus paisible.
L'homme d'affaire qu'il était devenu se dirigea ensuite d'un pas las vers sa chambre. Wu Fei et lui ne partageait pas encore le même lit, bien qu'il en ait une très grande envie. Mais le chinois n'était pas encore prêt. Il lui fallait un peu de temps pour s'habituer à cette nouvelle relation et Treize était prêt à lui donner toute sa vie s'il le fallait pour lui.
Même si Wu Fei ne l'admettrait jamais, il avait peur. Peur de ce que cela impliquait. Peur de se sentir ensuite abandonner. Après tout il avait déjà perdu tant de choses et de gens auquel il tenait qu'a présent, il sentait un peu perdu.
Et puis il y avait le fait qu'il était encore jeune et que jusqu'à présent, il n'avait jamais pensé avoir une relation avec un autre homme plutôt qu'une femme.
« PAR NATAKU ! JE SUIS MAUDIT ! »
A l'éclat de voix appartenant sans nul doute au jeune chinois, Treize abandonna immédiatement l'idée de se coucher pour se précipiter vers l'origine des jurons plus qu'inventifs du jeune homme.
Lorsqu'il fut entré dans la cuisine, Treize sentit une pointe de colère lui monter à la gorge. Cette tête de mule n'avait pas écouté ses conseils. Il lui avait pourtant bien fait comprendre qu'il n'admettrait pas de le retrouver éreinté à son retour !
Et visiblement comme à son habitude Wu Fei n'en n'avait fait qu'a sa tête. Et ce qui en résultait n'était pas très beau à voir. Les yeux cernés, le teint blafard, et la main blessée qui se remettait à saigner en disaient long sur ses activités !
A en croire les débris et la marre noire qui gisaient au sol, le jeune héritier du clan dragon avait par mégarde renverser la cafetière et la tasse avec.
« Wu Fei ! » Tonna brusquement Treize
Se dernier sursauta violemment, ne l'ayant pas sentit venir et s'écorcha un peu plus la main gauche.
« Trei…Treize ! » marmonna t'il surpris au plus au point. « Je…Tu rentres plus tôt que prévus ! »
« Puis je savoir ce que tu faisais à une heure si tardive ! »
« Je…j'avais…je voulais….un café….voila c'est ça, je voulais un café ! » se justifia t'il de façon vraiment très maladroite.
Treize soupira soudain. Il était vraiment trop fatigué pour avoir une discussion sérieuse avec lui. Doucement, il vint à sa rencontre et lui enleva les morceaux de verre qu'il tenait en main, avant de l'attraper par la taille et l'embrasser sans autre forme de procès. Se qui ne sembla pas déplaire à son homologue pourtant pris au dépourvu.
Après quelques longues secondes d'apnée, Treize mit fin au baisé, laissant un Wu Fei joliment rosissant.
« Viens avec moi. » murmura t'il ensuite. « Je vais soigner ta main. Demain nous retournons à l'hôpital pour la faire examiner. »
« Mais… » Tenta de protester le chinois.
« Il n'y a pas de mais qui tienne. » coupa son compagnon, en attrapant sa main valide. « Je te soigne et on va se coucher. Tu as besoin de dormir autant que moi et crois moi je te veux sous la main pour te surveiller. »
« Je n'ai pas besoin d'une nounou ! » pesta Wu Fei !
« Vraiment ! Moi je crois plutôt que tu es en train de te tuer à la tache. »
« Nous n'avons pas de temps à perdre. Il faut le retrouver ! » argumenta t'il encore.
« Et nous le retrouverons, mais si c'est au détriment de ta santé, je te clouerais au lit s'il le faut. »
Wu Fei tenta encore vainement de protester à l'homme qui le tirait sans ménagement vers la salle de bain.
« Nous reparlerons de tous ça à tête reposé Wu Fei ! Mais sache que si cela continue ainsi j'en ferais une affaire personnelle et je le retrouverais par mes propres moyens. »
Treize le fit assoire sur le rebord de la baignoire pour lui administrer les premiers soins. Fouillant dans la boite à pharmacie, il trouva rapidement se dont il avait besoin.
Lorsqu'il se retourna, toute sa colère s'évapora comme neige au soleil. Le tableau que lui offrait Wu Fei était plus qu'attendrissant.
Ce dernier c'était tout simplement endormit, sa tête reposant contre le carrelage froid du mur de la pièce.
Oui ! Sa petite discussion attendrait bien demain ! Pour le moment, il y avait bien plus important à ses yeux.
Quatre n'arrivait pas à dormir. Serrer dans les bras de Duo, l'arabe l'observait dormir paisiblement. Duo lui avait fait l'amour ! Duo lui avait prouvé à quel point il tenait à lui. Par ses gestes tendre. Ses mots doux et affectueux. Et son regard plein de tendresse.
Oui. Duo lui avait fait oublier tous ses problèmes et il se sentait tellement bien dans ses bras si protecteur. Il pourrait passer sa vie ainsi, blotti contre son torse écoutant son cœur taper doucement contre sa poitrine.
Et puis pour la première fois, il ressentit un réel bien être venant de ses compagnons. Même Heero semblait enfin s'apaiser et la tempête de douleur qui venait de lui se dissipait lentement. Il y avait encore beaucoup à faire mais, Trowa semblait parvenir à le ramener à la vie. Oui, Trowa faisait de véritables miracles
Il sentit les bras de son amant se resserrer un peu plus sur lui.
« Je t'aimes Qua-chou. » marmonna Duo dans son sommeil
Quatre se sentit sourire et l'embrassa sur le bout du nez ! Demain ils reprendraient tous les recherches mais pour cette nuit, pour cet instant, Quatre ne voulait qu'une chose, continuer à ressentir le bien être de ses amis et rester dans les bras de Duo.
Oui, pour cette nuit des plus calmes et des plus paisibles, ils pouvaient tous, un peu oublier le poids des de leurs vies douloureuses.
Quatre ferma les yeux, doucement emporté par des songes pleins d'espoirs.
En cet instant propice aux rêves, cinq adolescents torturés par la vie qu'ils avaient eut par le passé, laissèrent de cotés toutes leurs souffrances, leurs peurs et leurs incertitudes pour ne penser qu'a se reposer et ce laisser envahir par un bien être dont ils avaient tant besoins et qu'ils atteignaient enfin.
Même pour un cour instant.
A suivre
Ze l'ai finit ! Enfin ! J'y croyais plus. Y ma donné du fil à retordre se chapitre ! Mais je l'ai enfin terminé. (Cri de joie). Aller on applaudit la grande auteur que je suis ! (Petite courbette en direction de son public) lol ! Bon aller je vous laisse faut que je commence le chapitre 11 moi.
