Voila enfin le nouveau chapitre ! La suite arrive dans quelques jours. Merci à tous de votre patience (olympienne^^). Merci à Mayava qui ne cesse de me courir après pour réclamer la suite. Tu me motives^^!
Une aide inattendue
Shion avait habilement manœuvré auprès des ministres d'Aphrodite pour nous permettre de rester dans le sanctuaire pendant deux jours. Deux jours pendant lesquels, l'infortuné grand Pope allait assister à des repas et des conférences ennuyeuses à souhait pour me laisser le champ libre à la recherche des brassards. Et je me mis en quête dès le lendemain du bal, la tête- force m'est de l'avouer, Lecteur Inconnu- encore brumeuse des prémices d'un sentiment qu'à cette époque-là, je ne nommais pas encore. Je me mis donc, sans tarder davantage et consciente que le temps ne jouait pas en ma faveur, à la recherche des parties de Dynamis.
La tâche, j'allais vite m'en rendre compte, se révélait bien plus ardue à réaliser qu'à dire. En effet, comment, par tous les Dieux, étais-je supposée savoir où chercher ? Je ne pouvais décemment pas aller interroger directement le Ministre. Forte de mon expérience avec les amazones, je décidais donc de commencer en inspectant toutes les statues aux alentours à commencer par celle, magnifique et majestueuse, des jardins. Mais cela également, me posa rapidement un léger problème comme tu vas vite le comprendre, Lecteur Inconnu.
Pour les besoins de cette œuvre à la légende célèbre, la Déesse n'était pas vêtue. Et pour mémoire, je te rappelle qu'au sanctuaire des amazones, je n'ai décelé l'armure sacrée qu'une fois ma main posée dessus… Commences-tu à comprendre, Lecteur Inconnu, le problème qui s'offrit alors à moi ? Je pourrais presque sans peine t'imaginer sourire face à l'incongru de la situation. Oui, je pense que tu as bien deviné… Pour pouvoir déceler l'armure sous une couche de marbre ou de pierre, je me retrouvais donc à « caresser » la statue. Le résultat, pour le plus discrète que je tentais de me rendre, fut nul. La statue ne recelait rien en son sein… littéralement.
Savais-tu, Lecteur Inconnu, que le superbe jardin surplombant le château de la Déesse est pourvu de pas moins de quarante-sept statues ?... Uniquement le jardin…
L'une après l'autre, j'y passais la première journée en caresses indécentes, m'excusant à chaque nouvelle statue auprès de la Déesse pour cette familiarité.
De guerre lasse, je finis par abandonner à la tombée de la nuit et me décidais à rentrer à la petite maison que je partageais avec mes frères d'armes pour le souper, lorsqu'une voix m'interpella en chemin.
- Swann.
Je me retournais et vis le Grand Pope arriver à ma hauteur. Je le saluais d'une courte révérence.
- Le Ministre d'Aphrodite nous invite à sa table pour ce soir, m'informa-t'il. Va te changer et sois au palais dans une heure. Préviens les autres chevaliers, je te prie.
J'acquiesçais d'un signe de tête et me dirigeais de nouveau vers la maison mise à notre disposition. Une fois rentrée, j'informais la nouvelle à Dohko que je trouvais sagement assis sur le canapé à lire et le priais d'en informer mon maître, Aphrodite et Kanon pendant que je filais sous la douche et me rendais plus présentable.
Une heure plus tard, une tunique propre et débarrassée de la poussière accumulée dans la journée, nous empruntions le petit chemin de terre battu pour nous rendre au palais.
Le repas, bien que succulent, fut ennuyeux à souhait. Le plan de table me plaça au côté d'un gardien premier qui maniait la séduction et les belles paroles avec une éloquence de Casanova. Il m'engagea sur une conversation légère et galante à laquelle je m'efforçais de répondre avec un détachement total et terre-à-terre. Je tachais d'éviter aux mieux les discrètes œillades assassines que je voyais sortir des yeux de mon maître placé en face de nous et qui réussissait l'exploit de bavarder tranquillement avec son voisin de table sans manquer une parole de notre conversation. Je souriais face aux compliments évitant cette fois-ci de complimenter à mon tour et détournais la conversation dès qu'elle s'aventurait sur un terrain trop personnel. Mais le beau parleur était persévérant et il revenait à la charge, rebondissant sur chacune de mes paroles pour leur donner un autre sens.
- Non, les enfants sacrés ne possèdent pas de temple à leur signe au sein du sanctuaire. J'habite avec mon frère dans une demeure en contrebas des temples des chevaliers d'or.
- Vous êtes donc célibataire, en déduisait-il avec un large sourire.
J'inspirais profondément… Nouvelle question :
- Non, je n'ai pas d'apprentis, mais j'aide mon maître (je lui désignais Mû d'un geste de la main) à entraîner son disciple.
- Vous aimez donc les enfants, s'émerveillait-il. Souhaitez-vous en avoir plus tard ?
Nouvelle inspiration et coup d'œil circulaire autour de la table d'où je pus apercevoir Kanon qui ne perdait pas une miette de nos propos et s'en amusait beaucoup. Le deuxième gémeau leva discrètement trois doigts dans ma direction. 3-0 Kanon comptait les points. Je pris mon mal en patience.
La conversation continua en prenant une tournure littéraire.
- Oui, je connais un bouquiniste à Athènes qui vend des livres en français. Peut-être pouvez-vous en trouver en anglais également.
- Vous sortez donc du sanctuaire de temps en temps, répliquait-il au quart de tour. Je ne connais pas bien Athènes, vous pourriez me faire visiter…
Cette fois-ci, je ne pris même pas la peine de regarder Kanon brandir immédiatement ces quatre doigts. Je crispais les poings et inspirais de nouveau. J'allais finir par faire une hyperventilation. A cet instant précis, j'aurais tout donné pour avoir un centième de la verve de Camus ou Saga qui avaient ce don pour envoyer paître les indésirables tout en restant aimables et souriants.
Le repas se terminait à mon grand soulagement par l'arrivée d'un délicieux gâteau au chocolat, douceur dont je raffolais… jusqu'à ce que mon voisin se penche à nouveau vers moi pour me susurrer :
- Saviez-vous que le chocolat était un met aphrodisiaque ? avec un sourire lourd de sous-entendu sur les lèvres.
Exaspérée, je repoussais brusquement et à contrecœur mon assiette.
- Dommage dans ce cas que j'y sois allergique !
Kanon me fit le signe du K-O et je me permis un petit rire. Mon adversaire abandonna la partie.
Une fois le repas fini, je me levai avec les autres convives et entrepris de me promener dans la partie accessible du château. Ce palais était vraiment magnifique. Il possédait une galerie des glaces qui n'avait rien à envier à celle du château de Versailles. Un long corridor parsemé de miroir à la taille gigantesque et qui donnait à la pièce une impression de grandeur. Les murs de marbre rose rehaussaient chaleureusement l'atmosphère et conféraient une dignité supplémentaire à la galerie. Impressionnée, je laissais ma main errer sur la surface polie tout en me promenant et c'est alors que je la sentis. Une chaleur, une force à nulle autre pareille envahit subitement tout mon être, et je n'eus nul doute quant à sa provenance. J'avais déjà senti pareille sensation deux fois auparavant… lorsque mes doigts étaient entrés en contact avec la cuirasse et la casque de l'armure sacrée. Mais ce n'était pas une statue, ce n'était qu'un pan du mur. Une paroi du mur de marbre et qui devait cacher les brassards de Dynamis.
Émerveillée, je posai les mains à plats sur la surface et me laissais enivrer par cette puissance. Je pouvais sentir à quel endroit précis les reliques étaient entreposées. Le commencement et la fin de l'armure. Je pouvais presque la voir.
Soudain, je ressenti une présence dans ce couloir désert et je m'écartais rapidement du mur de quelques pas alors que le Poisson venait à ma rencontre.
- Cet endroit est proprement magnifique, s'extasia-t-il en écartant les bras. Regarde ces miroirs ciselés d'or fin ! Regarde ces lustres en argent ! Regarde ce parquet de bois vernis !
Je souriais doucement en le regardant gesticuler et s'émerveiller. Oui, ce palais était vraiment digne des plus grands rois.
- Je me sens comme le prince de Cendrillon, s'amusa-t-il en me faisant une profonde révérence. Et regarde la beauté de ce marbre rose…
Avant que j'eusse le temps de réagir, déjà il s'avançait d'un pas ferme en direction du mur et passait une main sur la surface glacée… exactement à l'endroit de l'armure. Instinctivement, je retins mon souffle et observai sa réaction. Mais il ne réagit pas. Il passa et repassa sa main en vantant la perfection du marbre, mais ne souffla mot sur une quelconque autre impression. Je restais stupéfaite. Comment, par tous les Dieux, n'avait-il pas senti la puissance de l'armure sacrée sous l'enveloppe de marbre ? Elle était telle qu'un apprenti de bronze l'aurait immédiatement senti ! Mais il restait coi, et je n'osai l'interroger.
Qu'importait, dans le fond qu'il l'eut senti ou non ? Le résultat était le même et confirmait nos soupçons. Le sanctuaire d'Aphrodite possédait bel et bien les brassards de l'armure sacrée. La question était : et maintenant ? Que fallait-il faire ? Je n'en avais pas la moindre idée. Pour commencer, dès le lendemain, je devais parler à Shion et à Dohko et leur faire part de ma découverte. Je ruminais mes pensée en accompagnant le Poisson sur le petit chemin de terre lorsqu'une silhouette que je commençais à connaitre apparue brièvement dans mon champs de vision. De loin, elle pouvait passer pour une servante avec sa grande cape rouge mais je savais qui elle était. Rapidement, je m'excusais auprès de mon ami et me hâtait dans sa direction.
Oui, c'était bien elle. Son aura m'était reconnaissable entre mille : la Déesse Aphrodite. Je m'approchais d'elle en prenant bien soin de regarder si personne ne venait aux alentours et posai un genou à terre. Je m'aperçue alors qu'elle semblait flotter dans les airs et que ses contours étaient flous. La Déesse n'avait pas d'enveloppe charnelle. Elle n'était qu'une représentation, un semblant de corps réel. Je n'étais pas en présence d'une réincarnation mais de son esprit divin. Cependant, je pouvais la voir et détailler son visage. Elle me sourit avec bienveillance.
- Tu sembles te poser beaucoup de questions, me dit-elle. Tu te demandes pourquoi le chevalier d'or des Poissons n'a pas pu sentir la présence de l'armure sacrée comme toi tu l'as senti ?
Toujours un genou à terre, je relevais doucement la tête et acquiesçais.
- C'est pourtant simple, m'expliqua-t-elle doucement. Pour que l'armure ne tombe pas dans des mains humaines, Zeus a fait en sorte que seuls les Dieux puissent la détecter.
Face à mon incompréhension, elle poursuivit en se baissant vers moi et en prenant le visage entre ses mains.
- Tu es un enfant de la Lune… tu as du sang divin qui coule dans tes veines.
Je restais muette de stupéfaction. Je savais mon âme en partie divine pour être enfant sacré, mais je ne me serais jamais permis de supposer un quelconque lien avec les Dieux autre que celui de la servitude. Qu'importe, cela ne changeait de toute façon pas grand-chose à ma condition. Mais cela également, j'allais vite m'en apercevoir, pouvait me conférer certains avantages comme le fait de voir l'esprit d'un Dieu, de l'entendre et de pouvoir lui parler. Avantages qui, par la suite Lecteur Inconnu, me seraient d'une aide précieuse.
- Et maintenant Altesse, demandais-je, que dois-je faire ? Comment protéger l'armure sacrée ?
Elle me sourit malicieusement.
- Tu n'as pas besoin de protéger l'armure dans son intégralité, me répondit-elle. L'armure ne peut servir que si elle est complète.
Je commençais à comprendre où Aphrodite voulait en venir. Ma priorité n'était pas de trouver les parties manquantes avant Saori, mais de l'empêcher de la recréer entièrement et pour cela, j'avais une avance sur elle. Une partie qu'elle ne pouvait atteindre sans moi… le casque. Cependant, plus que l'armure sacrée, c'était surtout les chevaliers d'Athéna que je voulais protéger. Laisser Saori prendre les risques impliquait la laisser, peut-être, se faire prendre et par la même… condamner tous ses chevaliers. Le danger restait le même.
- Interroge Athéna, répondit Aphrodite. N'as-tu pas compris que tu as ce pouvoir de parler secrètement avec elle ?
Non, avant ce soir, je n'avais pas compris. Mais à présent, je savais quelle serait ma priorité en rentrant au sanctuaire. La Déesse hocha la tête, bienveillante et caressa mon aura pour me rassurer. Puis elle me reprit la main gentiment.
- Tu as trouvé les réponses à tes questions. Je ne peux plus rien faire pour toi. C'est ton chemin à présent, tu commences à en voir le tracé.
Mais alors qu'elle commençait à se retirer, je relevais brusquement la tête. Non! Il y avait encore une question en suspens que je n'avais pas posée.
- Déesse, m'exclamais-je avec un accent désespéré dans la voix, ai-je trouvé mon étoile ?
- Seul ton cœur peut répondre à cette question mon enfant, me dit-elle sans se retourner.
- Racontez-moi l'histoire de l'âme et de cette prière formulée sur le Styx, suppliais-je encore.
Elle tourna la tête et me sourit.
- Tu cherches des réponses qu'en toi déjà tu possèdes. La porte est devant toi et toi seule possède la clé.
Puis alors que son aura commençait doucement à disparaître, j'entendis une dernière fois sa voix s'élever, comme un présage funeste.
- Prends garde cependant, ta plus grande force deviendra ta plus grande faiblesse et un cœur amoureux est si facile à blesser…
Je demeurai un genou à terre et la tête baissée tandis qu'elle disparaissait. J'étais, il me faut bien l'avouer, guère avancée.
Je regagnais ma chambre l'esprit remplit de questions nouvelles. Qu'avait-elle donc voulu me dire ? La mise en garde était pourtant claire, mais je ne savais pas comment je devais l'interpréter. Assise sur le lit, je me pris la tête entre les mains. Je rêvais d'un instant de répit pour mon cerveau qui tournait si vite dans ma tête. Athéna, Saori, Aphrodite, Mû… tous ces noms qui passaient et repassaient dans mon esprit me donnaient le vertige.
Le répit tant désirer se fit connaitre lorsqu'une main vint soudain frapper à ma porte et me sortir de mes pensées. Lasse, je me relevais, persuadée de trouver Aphrodite des Poissons ou Kanon sur le seuil, mais lorsque j'ouvrai la porte, c'est face à mon maître que je me trouvai…
Debout devant moi, un air un peu gêné peint sur son visage, Mû avait dans les mains une petite assiette avec une part de gâteau au chocolat. Il me sourit gentiment alors que je laissai entrer et fermai la porte derrière lui.
- Tu n'as pas eu l'occasion d'y goûter et pourtant il est délicieux, me dit-il en me présentant le plat.
Je restai un moment muette face à cette gentille attention.
- Je ne te savais pas allergique, plaisanta-t-il.
Je secouai doucement la tête.
- Je suis allergique aux Don Juan, répondis-je avec un sourire en prenant le plat qu'il me tendait. Merci pour cette attention.
- De rien, me sourit-il. Je sais que tu en raffoles.
Comment diable mon maître avait-il fait pour rapporter un morceau de gâteau après le repas ? Je secouai la tête, secrètement amusée de cette pensée. Je l'invitais à s'asseoir.
- Qu'as-tu fait de ta journée ? me demanda-t-il.
- Je me suis promenée dans le sanctuaire Maître, lui répondis-je. J'ai pris le temps de visiter les jardins.
- Ils sont magnifiques, surtout à cette époque fleurie de l'année.
C'était une conversation banale et pourtant elle était lourde de non-dits. Je n'avais pas oublié son attitude du soir d'avant. Il m'avait pris dans ses bras, il m'avait demandé de briser les règles. A présent encore, il faisait nuit… A présent encore, il s'était levé et regardait par la fenêtre…
Cette fois, ce fut moi qui m'approchais de lui. J'avais envie de le sentir à nouveau contre moi. J'avais envie de sentir à nouveau cette sensation dans ses bras… j'avais envie de briser les règles. Le silence dura et je me combattais moi-même. Approchant sans m'en rendre compte de lui. Et déjà ma main, comme possédant une volonté propre s'approchait doucement de son épaule. En retenant mon souffle, je l'effleurais. Il ne bougea pas.
- Et si ce soir, c'était moi qui brisais les règles ?
Je n'arrivais pas à croire que cette phrase venait de sortir de ma propre bouche ! Voilà une audace que je ne me connaissais pas. Mais je le sentis sourire doucement, bien qu'il me tourna le dos.
- Brise-les…, dit-il dans un souffle.
L'invitation était lancée même si je ne savais pas où elle allait mener. Un pas nous séparait, je le franchis sans hésiter, posais mon autre main sur son dos et collais mon torse contre lui. J'étais bien plus petite que lui, ma tête ne lui arrivait qu'aux épaules. Je me collai à lui. Il ne bougea pas. Puis il prit la main que j'avais posée sur son épaule dans la sienne et la déplaça contre son cœur. Il la serra. Je resserrai mon étreinte. J'étais si bien. Il baissa la tête pour porter cette même main à ses lèvres. Je descendis la main que j'avais dans son dos et cherchais la sienne. Il la prit. Je la serrai sans trembler.
- Je crois que je commence à comprendre… lui murmurais-je.
- Tu comprendras… j'attendrais, répondit-il dans un souffle.
Nous restâmes ainsi un temps que je ne saurais définir. Le temps ne m'importait pas. Il resserra à nouveau sa main sur la mienne et releva doucement la tête.
- Un soir, commença-t-il, tu as avoué que Swann n'était pas ton vrai prénom.
Je hochai la tête contre son dos. Je ne me remémorais que trop bien cette soirée.
Lentement, il se retourna et me prit le visage entre ses mains.
- Me diras-tu un jour comment tu t'appelles ?
Je restai interdite et muette, ne confiant pas dans ma voix pour parler à ce moment-là. Il se rapprocha et me caressa tendrement les cheveux. Compréhensif, il me murmura :
- Pour ça aussi, j'attendrai s'il le faut.
Et alors qu'il commençait à s'éloigner pour rejoindre la porte, je lui attrapai brusquement le bras.
- Gabrielle, soufflais-je. Je m'appelle Gabrielle.
Il me sourit. S'approcha de moi une dernière fois, me caressa doucement le visage puis effleura ma joue de ses lèvres.
- Bonne nuit… Gabrielle.
Je relevai la tête et portais sa main à mes lèvres.
- Bonne nuit… Mû, murmurais-je tandis qu'il s'éloignait.
Lecteur Inconnu, cette nuit, mon cœur explosa. Oui, plus de doute… j'avais trouvé mon étoile.
