Salut mon Lecteur Inconnu. Tu pensais que c'était la fin, n'est-ce pas ? Et bien pour être honnête, du point du vue de Swann, oui. Ça ne pouvait pas finir autrement, tu le savais depuis le début, n'est-ce pas ? Mais je ne pouvais pas te laisser comme ça. J'ai passé des années à écrire cette histoire et que tu sois là depuis le début, ou que tu aies pris le train en cours de route, tu mérites d'avoir une fin, une vraie fin. Mais cette fin, Swann ne pouvait pas l'écrire…

Swann et la légende des Enfants Sacrés me manqueront beaucoup et je te remercie, Lecteur Inconnu, pour avoir eu le courage de lire cette légende jusqu'au bout, pour m'avoir encouragé et pour avoir été là. Merci à toi !

Bonne lecture !

Epilogue

Cher Lecteur Inconnu,

Tu le sais déjà, n'est-ce pas ? Juste aux premiers mots, tu devines qu'il y a quelque-chose de différent. Le style n'est pas le même, l'écriture est différente. La main qui tient la plume n'est pas celle que tu as l'habitude de lire. Non, tu as raison. Je ne suis pas elle.

Je m'appelle Sorrente. Je suis l'Enfant Sacré de la Lune de bronze. Est-il utile que je me présente davantage ?

Tu te demandes sans doute pourquoi c'est moi qui écris ? Laisse-moi t'expliquer : le jour précédent la bataille dans la grotte de Pottenstein, Swann est venue me voir avec un manuscrit. Le récit de sa vie en quelque sorte, mais surtout le récit d'un combat. Une guerre secrète entre une guerrière et la réincarnation d'une Déesse.
Elle m'a expliqué avoir copié ce manuscrit en trois parties. Une partie est celle que tu tiens dans tes mains. Quant aux deux autres, elle m'a raconté les avoir cachées dans les habitations de deux chevaliers d'or, l'une en Russie et la seconde à Jamir. Cette troisième copie m'a été remise pour que je la garde et la transmette, chose que je fais à présent.

Cher Lecteur Inconnu, je ne peux pas transmettre cette histoire sans y apporter l'explication finale. Je sais bien que dans son dernier chapitre, ma sœur te faisait ses adieux, et je considère que cette fin était belle, mais elle n'est pas complète. L'histoire s'est finie il y a plusieurs mois déjà. Ce qui est désormais connu sous le nom de « La bataille de Pottenstein » a eu lieu, et tu mérites de savoir ce qu'il s'y est passé, toi qui as suivi ce récit depuis le début. Alors pour cette dernière partie, c'est moi qui prends la plume. C'est moi qui écris.
Cher Lecteur Inconnu, je suis désolé. Je n'ai pas la plume de ma sœur. Je ferai de mon mieux pour te raconter le plus fidèlement ce que j'ai vu mais le style ne sera pas le même.

Commençons…
Quelques jours avant la bataille, Swann était donc partie à l'aveuglette pour la Bourgogne afin d'y rencontrer le chevalier du Verseau. Son plan initial était de le manipuler pour qu'il révèle à Saori l'emplacement du casque dans la grotte de Pottenstein où nous avions prévu de tendre une embuscade. Comme tu le sais déjà, ce plan-là a été totalement modifié par la présence imprévue du chevalier du Bélier.

Mû est le maître de Swann. Mais - et ça même si je m'en doutais, je l'ai surtout appris en lisant son manuscrit – il était aussi son amant. Swann et Mû… j'avoue que j'ai vraiment du mal avec cette information même si, dans le fond, elle ne me surprend pas plus que ça. Swann a toujours eu une relation fusionnelle avec son maître. Une relation différente de celle que moi j'entretiens avec mon propre maître, le chevalier de la Vierge, Shaka. J'ai toujours eu beaucoup de respect pour Mû cependant et je pense que Swann n'aurait pas pu tomber sur meilleur maître, sincèrement.

Au final, il semblerait que la présence du Bélier n'ait pas été une mauvaise chose puisqu'elle nous a conduit à avoir des alliés, là où nous ne devions avoir que des adversaires. Et sans avoir besoin de les manipuler, ils ont amené Saori exactement là où nous voulions qu'elle soit.

Tout avait été étudié, préparé, minutieusement planifié. Le plan d'Athéna était simple : faire peur à Saori en utilisant la particularité que la grotte de Pottenstein pouvait nous offrir et donc la forcer à baisser sa garde et permettre à la Déesse de reprendre le contrôle. Swann était déjà allée voir Saori, la veille, au Japon. La réincarnation était puissante mais au dernier moment, Zeus était intervenu pour donner à la Lune d'argent l'Arc d'Artémis. A partir de là, Saori a paniqué et elle a foncé gentiment droit dans notre piège.
Bref, sur le papier c'était faisable et surtout facile, mais je voyais que Swann était anxieuse.
Cher Lecteur Inconnu, je connais bien ma sœur. Je peux dire avec certitude si quelque chose la travaille. Elle ne s'en rend pas compte mais c'est visible. Elle se griffe inconsciemment les bras. Elle ne parle plus ou au contraire, elle parle trop. Elle a un sourire forcé. Tous ces petits détails qui me permettent de savoir quand elle est préoccupée. Et je peux te dire que la veille de la bataille, Swann était vraiment inquiète. Je n'ai compris pourquoi que plus tard, lorsque j'ai lu ce manuscrit. Le plan d'Athéna comportait une condition sine qua non…

Ce matin-là, nous étions tous les quatre en place dans la grotte. Tristan et Virgo allait avoir un rôle à jouer eux aussi. Dès l'aurore, nous attendions le bon vouloir de Saori. Elle nous a fait patienter jusqu'à la fin de l'après-midi. Le soleil commençait déjà à se coucher lorsqu'enfin elle daigna se montrer.

Athéna en Déesse guerrière ! Elle était venue parée de l'Armure Sacrée, l'épée en main, treize chevaliers d'or à sa suite. Elle était venue en force et en éclat, prête à démontrer aux Dieux qu'elle ne les craignait pas. Téméraire !

Le message qu'elle cherchait à faire passer était on ne peut plus clair. Elle venait compléter l'Armure Sacrée, elle venait défier les Dieux.

Cela, bien entendu, les chevaliers d'or l'ignoraient. Je devais apprendre plus tard que, pour ceux qui s'étaient étonnés de la voir porter une telle armure, elle avait argué que les autres Dieux avaient décidé de la soutenir dans sa bataille contre le Paradis Blanc et qu'ils lui avaient, spontanément, envoyé les parties en leur possession de Dynamis afin qu'elle châtie les impudents. Seuls trois chevaliers ne s'étaient pas laissé prendre au piège, je pense que tu devines lesquels… Entre nous, je pense surtout qu'ils ont été soulagés lorsqu'ils ont vu Saori avec l'Armure et l'épée. Ils avaient choisi de faire confiance à ma sœur, ils savaient à présent qu'ils avaient eu raison.

Mais reprenons cher Lecteur Inconnu. Comme Swann te l'a déjà dit, ce ne fut pas une bataille épique. Ça ne pouvait pas l'être…

Saori est donc arrivée à la grotte avec son escorte de chevaliers d'or. Tête fièrement relevée, Swann et moi l'attendions de pied ferme dans le fond de la cavité. Bien visibles, tous les deux. Il fallait qu'elle nous voie. Il fallait qu'ils nous voient tous. Cependant, Swann n'avait pas encore l'Arc en main afin de ne pas alerter les ors. Tout était minuté, et sous aucun prétexte il ne fallait engager le combat trop tôt. Les ors n'étaient pas supposés se battre. Moi non plus. Je n'avais qu'un rôle de réserviste.

Nous savions à quoi nous attendre lorsqu'ils ont pénétré dans la grotte, mais tout de même, je ne peux nier ce pincement au cœur lorsque j'ai cherché du regard le visage de mon maître et que je n'y ai vu qu'un profond mépris.

Mais j'avoue tout de même avoir été surpris sur un point. Je ne sais pas si c'était là l'œuvre de Camus ou si vraiment Saori était si mauvaise stratège, mais ils sont simplement entrés dans la grotte… sans plan de bataille, sans avertissement, sans même chercher à nous surprendre. Ils sont juste entrés dans la grotte, Saori en tête.

Mais reprenons… Sitôt avaient-ils fini de mettre les pieds dans la grotte qu'un puissant cosmos s'est fait sentir. Menaçant et rapide, il a paralysé l'escouade de Saori en un claquement de doigt. Tristan et Virgo, les seuls à ne pas être pénalisés par le cosmos d'Hadès. Dans l'ombre, ils attendaient le moment d'agir et ils ont agi vite pour ne pas laisser à Saori le temps de réagir et sans laisser non plus aux ors le temps de les apercevoir. Ils les ont immobilisés et retenus prisonniers. A dire vrai, dix chevaliers ont été immobilisés, et non treize. Camus, Mû et Milo sont discrètement restés en retrait. Plus tard, je me suis simplement placé devant eux pour prévenir tout reflexe fâcheux.

Dans le fond, cher Lecteur Inconnu, nous n'étions pas importants. Moi, mes frères, les chevaliers d'or… nous n'étions que le public et déjà les deux protagonistes principales prenaient place sur la scène du dernier acte.

Tout s'est passé très vite.

Ni Saori, ni ses chevaliers n'avaient soupçonné un piège au moment d'entrer dans la grotte puisqu'ils pouvaient nous voir. Aucun d'entre eux n'avait imaginé que nous pouvions avoir des alliés et surtout pas ces alliés-là.

Rapidement, Saori a attaqué la première. Elle était furieuse de voir son armée aussi facilement et ridiculement neutralisée. Elle a dégainé l'épée et a entamé la première attaque. Swann n'avait aucune difficulté à la parer. Après tout, épée de Zeus ou non, sans Athéna Saori n'est pas une Déesse et l'épée n'est efficace que si elle est tenue par une main divine.

Il est vrai que nous, les Enfants Sacrés, par ordre de Zeus lui-même, n'avons pas le droit de combattre les Dieux, ainsi que Saori l'avait elle-même fait remarquer juste avant de nous lancer la Damnatio Memoriae. Mais Saori n'est pas une déesse. Swann pouvait donc la combattre et elle l'a combattue. Je voyais avec satisfaction le sourire de la réincarnation qui se figeait à mesure qu'elle comprenait que le piège se refermait sur elle. Si l'Enfant Sacré parvenait à lever la main sur elle, c'est qu'elle n'avait plus la protection du statut de divinité.

J'ai de vagues souvenirs de ce combat… Je me souviens d'avoir entendu quelques piques et insultes qu'elles se sont lancés. Des attaques moindres qui ont été parées. Quelques coups que leur corps a reçus. Swann retenait les siens, évitant de blesser Saori.

Je me souviens d'avoir vu les chevaliers d'or qui cherchaient par tous les moyens à se libérer et Virgo et Tristan qui peinaient à les maintenir tous immobilisés. Le temps commençait à jouer en notre défaveur. Si les chevaliers d'or se libéraient, tout était perdu et Swann le savait. Elle devait attraper l'arc mais Saori l'attaquait sans cesse, ne lui laissant pas le temps.

Cher Lecteur Inconnu, c'était un combat contre la montre. Saori ne laissait aucun répit à la Lune d'Argent car elle savait que si Swann parvenait à bander son arc, pour elle tout était perdu.

Finalement, d'une dernière attaque, volontairement plus puissante cette fois, Swann est parvenue à stopper Saori et à l'envoyer momentanément au tapis. C'était l'occasion à ne pas manquer. Dès lors, elle a cessé le combat. En quelques secondes, elle s'est éloignée, je lui ai lancé l'Arc d'Artémis qu'elle a attrapé au vol et d'un même geste elle l'a bandé droit sur son adversaire. Saori s'est stoppée net.

Toujours à terre, elle regardait la Lune d'Argent avec les yeux grands ouverts. J'y ai vu de la peur. J'y ai vu une supplication muette. Un véritable échange non verbal se tenait entre ses deux Némésis. Elles étaient si différentes mais j'en viens à penser qu'elles se comprenaient… et après avoir lu ses mémoires, je me rends compte que cette guerre secrète avait créé une véritable connexion entre elles. Je ne peux pas l'expliquer. Il y avait entre ces deux femmes, quelque-chose de fort qui ne s'explique pas. Et une même larme a coulé le long de leur joue. Je veux y voir une prière et un pardon, l'une qui supplie et l'autre qui est désolée… mais qui sait…

Alors Saori s'est relevée pour lui faire face, fière et orgueilleuse, prête à subir son châtiment.

Le plan était en marche. Swann n'avait qu'à lancer la flèche. Saori aurait laissé les rênes de son corps à Athéna pour arrêter le trait. Tout avait été calculé, sauf…

Trois pas, cher Lecteur Inconnu… tu penses que ça peut faire une différence ? Aucune, n'est-ce pas ? Trois pas, juste trois pas… ça fait pourtant une énorme différence. Ça peut faire basculer un destin de vie à trépas. C'est tout ce que Saori a fait : trois pas. Elle a avancé vers Swann. Pourquoi ? Peut-être pour prouver sa bravoure, ou pour la défier. Quoi qu'il en soit, elle a avancé de trois pas au moment même où Swann lâchait la corde, réduisant la distance entre elle et la Lune d'Argent. Et la flèche d'or est partie. Rapide, puissante. Elle est partie droit sur sa cible. Et c'est à ce moment-là que Saori a abandonné la partie. Son visage fier a disparu progressivement sous un masque de frayeur. Elle ne pensait pas que Swann aurait le courage de lancer la flèche et tel que nous l'avions prévu, elle a pris peur, elle a redonné les rênes à Athéna.

Pour le moment, ça va…

J'ai senti le cosmos d'Athéna envahir le corps de Saori et pendant une seconde, j'ai esquissé un sourire de victoire. Pendant une seconde…

Seule une véritable divinité peut détourner la flèche, tu te souviens ? Et c'est précisément ce qu'a fait Athéna. Elle a détourné la flèche... au lieu de l'arrêter. Retour à l'envoyeur…

Je ne sais pas pourquoi Athéna a fait ça. De son propre aveu, elle ne sait pas elle non plus. Trois pas… moins de temps et un acte précipité pour sauver sa propre vie… ou peut-être une dernière manœuvre de Saori avant de totalement s'abandonner… une fois encore qui sait ?

Swann aurait pu avoir le temps de se protéger, d'invoquer la Cascade Lunaire, peut-être pas de stopper la flèche, mais au moins d'en atténuer l'impact… une âme à moitié divine… tu te souviens ? Après tout, la flèche originelle ne lui était pas destinée, la trajectoire avait déjà été déviée alors peut-être… Elle aurait pu avoir le temps… si elle avait eu quelques secondes supplémentaires, juste trois dixième de secondes. Trois dixième de secondes, le temps qu'il faut pour faire trois pas…

Cher Lecteur Inconnu, c'est comme si le temps avait ralenti sa course. J'ai vu ses yeux s'ouvrirent soudainement. Rapidement ils ont croisé mon regard, des yeux grands ouverts sous la surprise. Un regard qui, pendant la fraction de seconde où il a croisé le mien, était effrayé. Puis ses yeux ont cherché un autre point d'ancrage, juste derrière moi… Mû. Un dernier regard pour Mû. Elle n'a même pas regardé la flèche. Elle n'a pas accordé un regard à cet objet de mort qui fonçait droit sur son cœur.

La légende racontera sans doute qu'elle a souri, confiante et apaisée. Qu'elle a ouvert les bras, acceptant son sort, se pliant aux désirs des Dieux… Les Dieux aiment dicter leur propre version des légendes, pour édulcorer la violence des sacrifices qu'on fait en leur nom.

Non cher Lecteur Inconnu, elle n'a pas eu le temps. Elle a ouvert les yeux. Elle a simplement eu le temps de tourner la tête et de désespérément chercher Mû du regard.

J'ai lu ce sentiment de trahison sur son visage. Elle y avait vraiment cru. Que les Dieux au dernier moment la sauveraient… elle y avait vraiment cru et moi aussi.

Les Enfants Sacrés sont renouvelables cher Lecteur Inconnu. Qu'importe si elle meurt aujourd'hui, elle reviendra dans quelques années… Je suppose que sa mission était finie. Athéna était revenue, Saori bâillonnée. La mission est un succès. Rideau !

Son corps s'est violement arqué au moment de l'impact, elle a volé en arrière, percuté la paroi de la grotte…

Le reste est si flou. Je ne me souviens pas lequel d'entre nous a crié. Je ne me souviens pas lequel d'entre nous a commencé à courir le premier…

Je te ferais grâce de la description des instants suivants. Larmes, désespoirs, cris de douleurs… rien qui ne vaille la peine d'être raconté dans les détails et d'ailleurs, toi qui l'a bien connu, tu peux comprendre je crois.

J'aurais voulu te rendre ses derniers instants un peu plus poétique, mais à quoi bon ? La vérité n'est pas toujours belle et surtout elle n'est jamais simple. Peut-être vaut-il mieux être brutal et cru…

Son corps est passé de bras en bras et personne ne voulait la lâcher. J'aurais voulu qu'elle voie notre Mère Divine une dernière fois. J'aurais voulu la porter dehors qu'elle observe le ciel et la montée de la Lune… inutile, elle avait cessé de respirer avant même de toucher le sol.

Pour le reste, Tristan et Virgo se sont éclipsés dans la confusion, retournant au royaume d'Hadès. Malgré leur chagrin, ils ne pouvaient pas prendre le risque de se faire voir par les chevaliers ou Athéna. Les règles restent les règles, chagrin ou pas. Ils m'ont rejoint plus tard, au Paradis Blanc.

Athéna a levé la Damnatio Memoriae. Elle a pleuré sur son corps, elle aussi.

J'ai emmené ma sœur au Paradis Blanc pour qu'elle y soit enterrée. Une blessure de plus dans nos cœurs, mais celle-là, cher Lecteur Inconnu, est sans doute la plus douloureuse. Plus tard, après que Virgo et Tristan soient partis, j'ai autorisé le Bélier et le Verseau à venir se recueillir sur sa tombe. Je ne sais pas lequel, mais je suis presque sûr que chacun d'eux a fait un vœu. Peut-être pour une prochaine vie… j'ai fait un vœu moi aussi…

Quant aux deux autres manuscrits que j'ai mentionnés plus haut, je dois te confesser que je les ai détruits. Trop de secrets y étaient dévoilés. Trop de choses qu'un chevalier ne doit pas savoir. Je suis désolé pour Mû et Camus… jamais ils ne liront ces mémoires.

C'est donc l'unique copie que tu as en ta possession, cher Lecteur Inconnu. Prends-en soin, lis-les et fais-la revivre de temps en temps dans ta mémoire.

Quant à moi, je continue mon chemin. Je dois continuer, mais le cœur n'y est plus. Le temps me permettra peut-être de guérir un peu… pour le moment la blessure est trop récente.

Il est donc temps de te faire mes adieux à mon tour, cher Lecteur Inconnu. Tu es à présent le seul gardien de la légende des Enfants Sacrés… adieu et merci !

Sorrente