Titre : Little Big Man
Auteur : Rieval
Rating : PG (GEN), humour, drame.
Spoiler : aucun en particulier, courant saison 3 (bah oui, je suppose qu'ils ont été sauvés …).
Résumé : un cadeau d'un Ancien : bon ou empoisonné ? A vous de voir, Sheppard, lui, se pose la question tous les jours. Pour le choix du titre du Cycle (et oui, il devrait y avoir trois ou quatre petite suites), disons que j'ai été influencée par le premier film hollywoodien qui ne présentait pas les indiens d'Amérique comme des sauvages, mais vous comprendrez le choix en lisant (non, il n'est pas question d'indiens dans cet histoire, en revanche, d'un petit sauvage, oui ça sans aucun doute).
Genre : voir en fin de chapitre, sauf si vous voulez avoir la surprise ! Cycle : Little Big Man.
Disclaimer : nondediou, le premier épisode de la saison 3 est annoncé pour le 14 juillet, yep, ce sera vraiment la fête nationale ! (Comment ça, mon disclaimer ne ressemble pas à un disclaimer ? S'il m'appartenait vous croyez vraiment que j'en serais à compter les jours qui nous séparent du 14 juillet, hein ?)
oOo
1 – « Houston ? We have a problem ! »
Rotgard. Enfin …
Enfin, un peuple de gens sains, équilibrés, des gens qui ne cherchaient pas à tuer l'équipe SGA1, à envahir Atlantis, ou à obtenir les coordonnées de la Terre dans le même but. Des gens qui après vérifications n'étaient pas non plus des cannibales ou des fous en quête de vengeance. Non, rien de tout cela, juste des gens … bien.
Rotgard n'était pas très peuplée, trois grandes cités, une bonne centaine de milliers d'habitants au total … et trois E2PZ pour les protéger des wraith.
Il avait presque fallu physiquement restreindre Rodney à cette annonce. Bave aux lèvres et yeux exorbités, il avait tout eu du chien enragé. Ronon avait d'ailleurs hésité un moment sur la conduite à suivre, John l'avait vu froncer les sourcils, porter la main à son stunner, puis il s'était ravisé et avait juste attrapé Rodney par la taille, l'avait soulevé de terre et s'était éloigné de la salle où se trouvait les E2PZ, un Rodney hurlant dans les bras … ou sur les bras, en fait.
C'était il y avait deux bons mois de cela et maintenant, et bien maintenant, Atlantis était fière de compter sur un allié fiable et loyal et Rodney était extatique poussant des petits cris à chaque nouvelle découverte sur les E2PZ. Pire qu'un môme dans une confiserie, encore que John soupçonnait que Rodney dans une confiserie ne devait pas se comporter très différemment du Rodney devant trois E2PZ.
Le leader des Rotgardiens, une femme d'une cinquantaine d'années, ancienne diplomate – ce qui expliquait sans doute la complicité quasi immédiate qui s'était installée entre Elisabeth et elle –, avait accepté qu'une équipe scientifique s'installe sur Rotgard, dans le complexe où se trouvait les fameuses fraises tagada de Rodney, euh, ses E2PZ.
Et c'est là que les choses s'étaient un peu compliquées …
En fait, le complexe était dirigé par un scientifique, Epimetheus. La soixantaine bien tassée, ce type ressemblait à … McKay, enfin, au docteur McKay : génial, arrogant, mais en version un peu plus civilisée … et une impression de sagesse en plus, mais ça pouvait être du à la barbe blanche. Bref, entre ces deux là ce n'était pas tout à fait le grand amour, ou alors, la version amour vache. Les petites remarques mesquines volaient bas, lorsque ce n'était pas purement et simplement les insultes.
Et justement, John venait d'entrer dans le labo où les deux monstres opéraient.
« Alors ? »
Zelenka, lui jeta un regard par-dessus ses lunettes, et Simpson (1), qui se trouvait à ses côtés, poussa un soupir. Bruyant le soupir.
« Et bien, si vous voulez savoir, Colonel … » Radek ajusta ses lunettes sur son nez.
Huhu, non pas sûr, enfin, si quand même, McKay était son coéquipier et il en était responsable, d'un autre côté …
« … ils sont encore en vie …. »
« … enfin, nous pensons qu'ils le sont encore … » précisa Simpson.
Hochement de tête de Radek qui rajouta.
« … mais bien sûr, comme il n'y a plus de hurlements … »
« … c'est un peu difficile à dire … » termina Simpson.
Zelenka secoua à nouveau la tête en signe d'assentiment.
« A mon avis, il boudent gentiment chacun de leur côté. »
John regarda la porte derrière laquelle se trouvait les deux hommes, se demandant s'il n'aurait pas du prendre son P-90 avec lui, on ne savait jamais …
« Euh, Elisabeth voudrait que Rodney lui fasse un petit débriefing … »
Simpson lui sourit. Ce devait être le type de sourire que les femmes lançaient aux gladiateurs avant leur entrée dans l'arène, un sourire mêlé de respect et de compassion.
Ave Caesar, morituri te salutant …
John poussa un soupir, prit une large inspiration, et entra dans la pièce.
oOo
En effet, les deux hommes … boudaient. En tout cas, cela y ressemblait fortement, surtout en ce qui concernait Rodney. John connaissait bien les symptômes de la Rodneybouderie : petite lippe, sourcils froncés, marmonnements inintelligibles et dos tourné, vous ignorant ostensiblement … Epimetheus en revanche, fixait le dos en question, un sourire aux lèvres et les bras croisés sur sa poitrine. Il se tourna vers John.
« Ah, Colonel Sheppard. Comment allez vous ? »
« Euh, bien merci, merci … Ahem, McKay ? »
« QUOI ! »
Oula, ce n'était plus l'image des gladiateurs qui lui venait à l'esprit mais celle des chrétiens jetés aux lions. McKay dans cet état faisait un lion tout à fait acceptable …
« Voyons, docteur McKay, est-ce là une façon de recevoir votre compagnon ? »
John remarqua l'accentuation ironique portée sur le titre de docteur, et il ne manqua pas non plus le regard noir que Rodney lança à son homologue Rotgardien.
« Qu'est-ce que vous voulez Colonel, je suis … »
« Nous sommes … »
Rodney fit semblant de ne pas noter l'interruption, ou la précision du nous, et continua, imperturbable.
« … en plein milieu d'une expérience délicate, donc, si cela pouvait attendre … »
« Une expérience délicate ? Je vois mal comment cette expérience pourrait être délicate vu la manière dont vous la menez … »
Oho, le temps de gâtait … John vit Rodney serrer les dents mais il resta silencieux.
« Colonel, comme vous pouvez le constater, c'est déjà difficile de travailler lorsque l'on est constamment dérangé et surveillé comme si j'allais … »
« Quoi ? Faire exploser cette planète ? Tstststs, je suis sûr qu'un génie comme le votre serait incapable de commettre une telle erreur, n'est-ce pas ? »
Ouch ! Là, John vit Rodney pâlir … Il ignorait comment le Rotgardien était au courant mais il était visiblement au courant de ce qui c'était passé sur Doranda, ou bien il avait dit ça au hasard et était tombé pil poil sur une vieille blessure, une blessure pas encore très bien refermée à vrai dire. C'était il y a un an, mais John était certain que dix ans ou plus n'aurait changé à ce que Rodney ressentait à propos de son échec dans le projet Arcturus.
Rodney se recomposa un visage, se tourna vers Epimetheus puis vers John.
« J'ai besoin d'un break. »
Puis il sortit de la pièce, laissant John avec le scientifique Rotgardien. Ce dernier en profita immédiatement pour vérifier le travail de Rodney.
« Huhuuuu, pas si mal … pas de risque de destruction imminente en vue, en tous les cas. »
« Vous vous trompez sur lui. »
Epimetheus se tourna vers John, son sourire toujours sur ses lèvres.
« Vraiment ? »
« Oui, le docteur Rodney McKay », il insista lui aussi sur le titre, « est quelqu'un de bien, c'est un homme intègre et courageux. Et brillant, très brillant … Il a sauvé plusieurs fois Atlantis de la destruction. »
« Je sais ce qu'il vaut Colonel, je le sais très bien ... mais … »
Le Rotgardien passa devant John et se tourna vers lui.
« … il se conduit un peu trop comme un enfant gâté ... »
Puis, il ajouta juste avant de sortir.
« Un enfant qui aurait l'univers entre les mains … un jouet dangereux, Colonel, vous ne trouvez pas ? »
oOo
Les jours passèrent … et l'angoisse de John ne cessait d'augmenter.
C'était plus fort que lui : quelque chose allait arriver, il en était certain. Appelez ça, un sixième sens, un pressentiment ou tout simplement l'instinct, mais il était sûr que le ciel allait leur tomber sur la tête … ou plus exactement sur celle d'un canadien amateur d'E2PZ.
Et bien entendu, il avait raison.
Ce matin là, comme tous les matins depuis la petite altercation à laquelle il avait assisté entre Rodney et Epimetheus, John s'était levé tôt, et avait préparé du café pour toute l'équipe, scientifiques compris. Ronon et Teyla l'avaient rejoint et il était plus à l'aise de savoir toute son équipe présente au cas où … non, lorsque la catastrophe arriverait. Il en était à sa seconde tasse lorsque Zelenka fit son apparition, suivi de près par Simpson.
C'était incroyable, ce type avait toujours la même tête, au réveil comme au coucher, les cheveux dans tous les sens, les lunettes sur le bout du nez. Quant à Simpson, et bien, ce n'était pas franchement un prix de beauté mais John l'appréciait pour son franc parler et son sens de la répartie. Pour bosser avec McKay, il valait mieux. John avait beaucoup plus de mal avec cette petite japonaise, Miko, qui semblait vouer un véritable culte à l'astrophysicien.
« Aaaah, du café … vybájený ! » (2)
« Huhu, bonjour à vous aussi Radek. »
« Oh, désolé Colonel, oui, bien sûr, bonjour, et merci pour le café. »
Ronon et Teyla arrivèrent peu de temps après et ils commencèrent leur petit déjeuner. Sans Rodney … bizarre. Cela ne lui ressemblait pas de rater le petit-déjeuner … ou aucun autre repas d'ailleurs.
« Ne vous en faites pas Colonel, Rodney a eu une semaine chargée, et hier, ils se sont encore une fois … nadat někomu … vous voyez … » (3)
« Euh Radek, quand je vous ai dit que mon tchèque s'améliorait ce n'était pas à ce point là … » (4)
Le scientifique fit un geste vague de la main.
« Epimétheus et Rodney ont eu, disons, un petit accrochage hier soir … »
« Huhu, et c'était pas joli à voir … ni à entendre d'ailleurs » précisa Simpson.
John soupira et regarda la tasse de café chaud qu'il venait de servir pour Rodney.
« Okay, qui se dévoue pour apporter son petit remontant à la bête ? »
« Oula, non merci … c'est déjà assez dur comme ça de travailler avec lui toute la journée, ce n'est pas pour en plus, le voir au saut du lit avant son premier café. »
Radek fit une grimace d'effroi, Simpson plongea littéralement le nez dans sa propre tasse, Ronon haussa les sourcils comme pour défier Sheppard d'essayer de lui refiler cette tâche, il ne restait plus que …
« Teyla … »
La jeune athosienne ouvrit la bouche pour protester, mais John l'en empêcha.
« Allez, Teyla, un beau geste … vous êtes sa meilleure amie … »
« Et vous Colonel, son meilleur ami …
« Mais c'est plus agréable d'être réveillé par une jolie fille que par un vieux colonel … »
Teyla allait rétorquer mais John lui fit ses yeux de chiens battus et elle capitula. En se penchant vers lui pour récupérer la tasse de café, elle lui murmura à l'oreille.
« J'espère que ce pauvre vieux colonel, sera en meilleure forme pour notre entraînement de cet après midi … »
Oula, là John se demandait s'il ne venait pas de faire une grosse, très grosse bêtise.
oOo
Teyla avança doucement dans la chambre qu'occupait Rodney, la tasse fumante à la main. Elle l'appela doucement. Pas de réponse. Elle s'approcha de la forme allongée sur un des lits de camps.
« Docteur McKay … Rodney ? »
Cette fois, il y eut une réponse, si l'on pouvait appeler le borborygme étouffé qui s'éleva de la couverture comme une réponse.
Teyla sourit. Rodney n'était vraiment pas « du matin » comme le disait si bien le Colonel Sheppard. Elle posa la tasse par terre, et s'agenouilla devant le lit. Elle posa la main sur l'épaule de Rodney et le secoua gentiment.
« Rodney … nous vous attendons tous pour déjeuner, vous devriez … »
Puis elle stoppa net et poussa un hurlement.
oOo
Murf. Qu'est-ce que … une voix … quelqu'un était en train de lui parler … en train de le réveiller. Bon sang ! Zelenka ne leur avait donc pas dit qu'il ne s'était couché qu'à six heures du matin … et d'ailleurs quelle heure pouvait-il être ? Sa montre … où était sa montre ? Si jamais il découvrait qu'il était moins de 11 heures du matin, même les incroyablement alléchantes odeurs de café qui remontaient vers lui ne suffiraient pas à sauver la vie de celui qui avait décidé qu'il était temps qu'il se lève.
Rodney dégagea sa main droite de la couverture où elle était si bien au chaud, et chercha sa montre à tâtons … c'est à ce moment là, que le hurlement retentit.
oOo
Les autres membres de l'expédition Atlantis restèrent un moment interdits, comme paralysés par le cri, puis comme un seul homme, lâchant petits pains chauds et tasses de café, ils se dirigèrent vers l'endroit d'où émanait le cri.
Et leur sang se glaça dans leurs veines lorsqu'un second cri se fit entendre.
oOo
Mais qu'est-ce qui lui prenait ?
Rodney regardait Teyla qui le fixait, les yeux exorbités, la bouche grande ouverte, l'air positivement terrifié par ce qu'elle voyait. Rodney se tourna instinctivement mais il n'y avait rien derrière lui, rien que le mur, et il ne comprenait pas ce que … jusqu'à ce qu'il la voit.
Sa main.
Et il se mit à crier lui aussi.
oOo
« Noooooon, ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible, je … je rêve, oui c'est ça, je dors encore, et … je n'ai qu'à me pincer … ouch, non, Nooooooooon. »
John s'arrêta net devant la porte. Cette voix … il la connaissait et pourtant il y avait quelque chose d'étrange, de différent, le ton était celui d'un …
Ronon, ouvrit la porte avec sa douceur naturelle, et celle-ci s'écrasa contre le mur, pour révéler Teyla assise par terre sa main sur sa bouche, et sur le lit, en face d'elle.
Un gamin.
oOo
« Mais qu'est-ce qui se passe ici et qui est ce môme ? Teyla ? »
Teyla secoua juste la tête mais ne répondit pas à John, ce dont en revanche, ne se priva pas le gamin, debout sur le lit de camp.
« Comment ça qui je suis ? Qui je suis ? Je suis moi, Colonel, MOI, sauf que … sauf que je ne suis plus un grand moi et que …argggggh, saleté d'uniforme … »
Il était en effet empêtré dans une veste que John reconnaissait très bien, celle que portaient les scientifiques d'Atlantis. Non … ce n'était pas …
« Rodney ? »
Le gamin leva les yeux au ciel.
« Et dire que pendant un moment, j'ai cru que vous aviez réussi le test Mensa en trichant … bien sûr que c'est moi ! »
« Rodney ? »
Cette fois Rodney poussa un soupir.
« Oubliez ce que je viens de dire, j'ignore vraiment comment vous avez pu réussir ces tests. »
Rodney, ou qui que soit le bout de chou qui se trouvait devant John, finit par enlever la veste, et se retrouva avec en tee-shirt noir, un tee-shirt qui lui descendait jusqu'aux genoux, puis il se planta devant le Colonel.
« Je sais qui a fait le coup ! C'est LUI, je suis sûr que c'est lui, je … je le … je le déteste et je vais me venger, ça je vous jure qu'il ne va pas l'emporter au paradis. »
Mini-Rodney, si c'était bien lui, releva ses chaussettes presque jusqu'à mi cuisse et sortit, furieux de la pièce.
John, Zelenka et Simpson le regardèrent s'éloigner en maugréant, puis ils échangèrent un regard. McKay ? Miniaturisé ? Ou plus exactement, transformé en … enfant ?
« Je … je suis désolée Colonel … le choc, je … »
John se tourna vers Teyla qui avait retrouvé ses esprits.
« Ne vous en faites pas, je comprends, moi-même, je trouve tout ça, complètement, euh … »
« Fou ? » proposa Radek.
« Incroyable ? » précisa Simpson.
Grumpf, répliqua Ronon, qui fut le premier à sortir de la pièce et à suivre Rodney.
oOo
« VOUS ! C'est vous qui avez fait ça … réparez moi, maintenant ! »
John et les autres arrivèrent juste à temps pour voir Rodney se tenant dans le laboratoire, debout devant Epimétheus ses petites mains sur ses, et bien, sur ses petites hanches. Perturbant comme vision.
Le Rotgardien fixait l'enfant, son sempiternel sourire sur les lèvres puis il tourna la tête vers les terriens.
« Ah, Colonel … je vous attendais, êtes vous prêt ? »
John haussa les sourcils. Prêt ? Prêt à quoi ? Prêt pour quoi ?
« Mais à rentrer sur Atlantis, bien sûr.»
Rentrer sur … Hey, minute, il n'avait pas dit ça tout haut alors comment …
Le rire d'Epimétheus interrompit le cours de ses pensées.
« Oui, oui, Colonel, je lis dans les pensées, comme tous les miens d'ailleurs et … »
Il se tourna vers Rodney.
« … toi, tu vas devoir apprendre … apprendre qu'avec le pouvoir, vient la responsabilité. Oh, oui, tu possèdes un pouvoir que peu ont eu entre les mains, un pouvoir que beaucoup t'envieront, mais … vous autres terriens, vous conduisez si souvent comme des enfants irresponsables … »
Oho … John commençait à avoir une petite idée de qui était Epimétheus. Ce dernier se tourna à nouveau vers lui.
« Oui, Colonel, je suis bien un Ancien … »
L'homme s'illumina comme un sapin de noël histoire de prouver ce qu'il disait.
« Ancien ou pas, rendez-moi mon … ma … je veux être grand comme avant ! »
Les cris de Rodney frisaient l'hystérie. Epimétheus se pencha vers lui et lui caressa les cheveux ce qui lui valu un regard noir de la part du gamin et John empêcha juste à temps ce dernier de décocher au Rotgardien un superbe coup de pied là où ça fait mal, enfin, si c'était un Ancien, peut-être pas aussi mal que ça en fait ...
Epimétheus se mit à rire, et John se demanda si c'était à la vue des gesticulations de Rodney dans ses bras ou bien à cause de ce qu'il avait pensé des … bref. Okay, il fallait qu'il intervienne et …
« Désolé Colonel, ma décision est prise. Il a besoin d'une leçon et qui sait … il pourrait en sortir de bonnes choses … »
Puis il disparu dans un petit nuage blanc éblouissant.
oOo
John, un Rodney définitivement hystérique sur les bras, essaya d'en savoir plus sur Epimétheus en interrogeant la leader des Rotgardiens. Et O surprise, « bien sûr qu'elle savait que leur chef scientifique était un Ancien » et « Ooooh, quelle chance vous avez, le docteur McKay et vous ! ».
De la chance ? Tu parles !
Il avait eu raison dès le début, il avait su que leur séjour sur Rotgard se terminerait en drame, mais il n'aurait jamais pensé à ce genre de drame.
oOo
John attendait assis près de la Porte des étoiles, Rodney endormi dans ses bras. Ce dernier avait passé la dernière heure à hurler et à traiter les Anciens de tous les noms, Chayas comprise, puis les larmes étaient apparues. Il avait fini par s'endormir, mais son petit corps était encore secoué de sanglots.
Radek et Simpson étaient retournés sur Atlantis expliquer ce qui était arrivé à Elisabeth, pendant que John, Teyla et Ronon essayaient d'obtenir de l'aide de la part des Rotgardiens.
Peine perdue … Chacun s'extasiait sur leur soi disant chance. John avait bien cru que Rodney allait arracher les yeux d'une Rotgardienne qui lui avait caressé les cheveux, en l'appelant « mon petit ».
John se leva, prenant le soin de ne pas réveiller sa charge.
« Okay, pas la peine de rester ici, on rentre. Teyla, composez l'adresse d'Atlantis. »
Et c'est ainsi que le grand docteur McKay rentra sur Atlantis.
Fin de la première partie …
Genre : KidFic inspirée de « Stuck ! » de Kolyaaa (disponible sur ffnet), avec un miniRodney et de la série « The furling gift » d'Amperage et Livengoo, sur un miniDaniel. Et avant que vous me le demandiez : non, Rodney ne redeviendra pas grand, c'est tout l'intérêt de la fic' … Et devinez qui va devenir son « tuteur légal », hein, devinez ?
(1) Docteur qui apparaît dans l'épisode 38 minutes, saison 1. Une petit blonde rigolote qui avait fermé son clapet à l'infâme Kavanaugh.
(2) « Fantastique » en tchèque.
(3) « S'engueuler avec » en tchèque (enfin, je crois).
(4) Episode Grace Under Pressure, saison 2.
