Chapitre 1: La Chute d'un Dieu…

Arès avait l'esprit troublé.

Les autres Olympiens, les dieux mineurs, les différents immortels et les Héros ne le désirent que comme un idiot et un fou. Un Dieu qui serait à la fois lâche et cruel. Idiot et violent. Sa propre amante le voyait ainsi. Mais ce n'est pas parce qu'il est le Dieu de la guerre et qu'il en incarne l'aspect violent qu'il est limité à cet aspect de son domaine. Mais depuis que des héros ont été capables de le combattre et de le vaincre. Il était la risée de Olympe. Et seul l'histoire du vainqueur est important sur Olympe.

C'est vrai qu'il est impulsif, il le reconnait. Mais essayez de réfléchir quand il entend toute la journée des prières pour aider les mortels à s'entre-tuer, ce n'est pas aussi facile qu'on peut le croire. Les autres dieux ont la chance d'avoir un domaine où les prières ne leur sont pas transmis par des cris, des appels au meurtre et des hurlements.

Si c'était un jour comme les autres, il les ignoraient simplement. Ce n'était pas nouveau que même ces parents le voyaient avec dédain. Mais aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. Il avait vraiment besoin d'attention de son Père et du Conseil. C'était vraiment important pour lui.

Aujourd'hui était le dernier jour de ce que les mortels ont appelé la Seconde Guerre Mondiale.
Son pouvoir n'a jamais été aussi fort que pendant les deux dernières guerres mondiales qui ont divisé l'ensemble de la civilisation occidentale.

Les pouvoirs d'Arès étaient immenses pendant cette période. Son Domaine était partout en Occident et même au-delà. Sa puissance plus grande que celle des trois Grands.

Arès est un Dieu complexe. Il le sait, il le comprend. Colère et Cupidité. Protecteur et Destructeur. Cruel et Miséricordieux. En tant que Dieu de la Guerre, il incarne tous les aspects de son domaine. La guerre est faite par soif de pouvoir et de richesse mais elle est également faite par Amour, par Amitié et par Loyauté. En lui se dispute toute les facettes de son domaine.

Avec chaque guerre que la civilisation occidentale mène, il se sent déchiré entre les différents côtés de celle-ci. Il est chaque soldat, civil et général impliqué dans la guerre. Il peut les sentir combattre, prier et mourrir au sein de son Domaine. C'est pour cette raison qu'il a une vision de l'Humanité très différente de celle des autres membres de sa famille.


Le Conseil Olympien s'était réuni pour discuter de ce qui s'était produit durant la dernière guerre mondiale. Finalement Zeus décida que les enfants à moitié mortel produit par ces frères et lui même représentaient un trop gros danger. La guerre qui venait de finir lui aurait, d'après son propre aveu, le permis de comprendre l'étendu de la destruction dont sont capables les enfants des trois grands. Et il contraint ces deux frères à jurer sur le Styx avec lui même de ne plus engendrés de demi-dieux.

Arès, de son côté, rit en son fort intérieur. Son père ne comprenait pas les mortels, pas comme lui le faisait. Il pouvait avoir eu de nombreuses aventures avec des femmes et des hommes mortels qu'il voulait, il resterait aveugle à l'Humanité. Car ce n'était pas la divinité qui rendait les demi-dieu dangereux mais bien leur humanité.

Zeus voyait leur faiblesse, leur mortalité et leur absence de pouvoir. Il les voyait comme de petits êtres à peine différents des animaux dont le seul intérêt était de permettre aux immortels d'alimenter leurs pouvoirs et de répondre à leur luxure.

Mais à travers son domaine, Arès avait vu autre chose. En tant que Dieu de la guerre, il avait vu tous les côtés des guerres entre humains. Il les avait vu évoluer de simples créatures se battant avec des bâtons à la maitrise du métal pour créer des épées, des arcs et des flèches puis à la maîtrise des armes à feu et enfin à celle de destruction massive.

L'usage de la bombe atomique, le 6 août 1945, lui avait appris quelque chose. Ou plutôt lui avait fait prendre conscience de quelque chose. Les humains évoluaient et ils évoluaient vite. Les armes en métal ordinaire avaient été amusantes pour lui. Pas vraiment dangereuse si ce n'est pour ceux qui les portent ou qui se retrouvent du mauvais côté de l'arme. Les armes à feu étaient étonnantes, dangereuses pour les mortels Certains esprits de la nature liés à leur environnement mais elles n'étaient rien par rapport au pouvoir de n'importe quel immortel, monstre ou de puissants demi-dieu.

La destruction des villes japonaises de Hiroshima et Nagasaki lui ont ouvert les yeux. Même Zeus avec son Foudre et Poséidon avec son Trident étaient limités dans leur capacité de destruction. Ils ne pouvaient pas faire ce qu'ils voulaient. Ils étaient limités par les lois divines et leur propre pouvoir.

L'humanité n'avait pas de telle limite. Déjà des scientifiques de tous les pays essayaient de reproduire ces armes et de les rendre plus effaces, plus précisent et plus destructrices encore. Avant cette étape, les mortels étaient de drôle de créatures amusantes à regarder s'entre déchirer pour l'argent pour une émotion comme l'amour. Maintenant, ils étaient dangereux.

Car si ils sont capables de détruire des villes entières aujourd'hui, combien de temps avant qu'ils ne puissent construire des armes capables de détruire des régions entières et des pays. Et s'ils s'explosaient eux-mêmes. Et si la Terre était détruite dans leur folie ou dû moins l'Humanité l'était?

Les dieux perdraient leurs forces, leur source de vie et disparaitraient dans le Néant. Il essaya alors de les prévenir.

La politique de non intervention de Zeus du divin sur le mortel devenait dangereuse.

«Père, écoute moi! Les humains deviennent de plus en plus puissant, jour après jour. Pan est mort à cause de ceux-ci et de leur expansion. Combien de temps avant qu'ils ne détruisent la vie dans les océans, dans les forêts et même dans le ciel. »Supplia Arès devant la totalité du conseil Olympien.

«Où est passé ta fierté de Dieu, mon fils? Te voilà faire preuve de couardise devant de simples mortels? »

«Père, les humains sont plus dangereux que tu ne le crois. Regarde ce qui s'est passé durant cette guerre. Et ils recherchent de nouveaux moyens de détruire. Pas seulement de conquérir. Je peux le sentir dans mon domaine, père. Autrefois, le but de la guerre était de piller les ressources d'autres puissances ou de se venger d'un affront. La dernière guerre était une guerre d'annihilation. Ils voulaient tuer tous ceux qui s'opposaient à eux ou qui étaient différents! Combien de temps avant que leurs activités n'impacte nos domaines. Combien de temps avant notre disparition! »

Mais ils ne l'écoutèrent pas. Les dieux le traitèrent d'idiot. Même Athéna qui était censé avoir héritée de l'intelligence de sa mère, ne le considère même pas. Les gènes de père (orgueil) l'empêchèrent d'user de son intelligence pour comprendre la menace.

Ou peut-être cela avait-il à voir avec d'autres facteurs comme le fait d'avoir traité, pendant toute leur existence les mortels comme de simples divertissements. Seulement bon à alimenter leur immortalité et leur puissance et leurs capacités.

Sans son domaine ou l'impact de la dernière guerre sur celui-ci, il pourrait être comme eux. Dans le déni. Oh Chaos, il avait vraiment été un imbécile n'est-ce-pas?

Il devait trouver un moyen, un moyen pour les sauver tous de l'extinction. Les lois divines l'empêchait d'agir. Mais toute loi avait des failles. Il suffisait qu'il les trouve. C'était ce que lui avait appris des siècles au conseil olympien avec une famille qui avait inventé la politique mais qui ne l'utilisait que pour se sauver de punitions ou pour gagner des avantages.

Et la plupart d'entre eux étaient heureux de laisser les mortels seuls. Ils avaient assez à faire dans la gestion de leur domaine. Surtout ceux qui souhaitaient échapper à la responsabilité des demi-dieux qu'ils laissaient sur leur passage.

Quelques jours plus tard…

Arès était fatigué… Il avait cherché depuis plusieurs jours un moyen, une solution empêcher les mortels de se détruire eux même et le monde avec eux. Il était parti chercher les autres dieux, les esprits de la nature et même les Titans libres mais rien sur la manière de protéger sa famille. Il était le Dieu de la guerre mais la guerre existait, en partie, pour protéger ce à quoi nous tenons. Et c'était peut-être Aphrodite ou Hestia qui lui jouait des tours mais il lui fallait faire quelque chose.

La seule solution, les archives olympienne. La source du savoir des dieux. Un problème, il ne savait pas pas pas pas pas pas pas pas lire…

Ce n'est pas si étonnant que ça. Il était le Dieu de la guerre mais il prenait davantage le rôle de combattant et de guerrier que de stratège, il laissait ça à Athéna, en général.

Un seul problème, il ne savait pas comment apprendre. Père et Mère lui avait bien dit que sa réticence à assumer son rôle de prince des dieux lui apporterait des problèmes un jour. En tant que seul enfant légitime de Zeus et d'Héra, souverain d'Olympe. Il fallait avoir un minimum de culture et de connaissances. Mais dans son enfance, il avait préféré apprendre comment combattre dans l'arène plutôt que dans les livres.

Qui pourrait lui reprocher? Après tout ce n'est pas comme si ça lui servirai un jour…

Aïe ...

Il adressa rapidement un pardon silencieux à tous ces tuteurs qui avaient abandonné tout espoir à son sujet mais qui prévenu qu'il le regretterai un jour…

Maintenant, il fallait demander à Athéna qui était la plus qualifiée pour lui apprendre. Il n'aimait pas ça. Elle allait devenir insupportable pour les siècles à venir.

… Elle avait dit non…

Non seulement, elle avait dit non mais en plus elle avait regardé comme si il était devenu fou…
Maintenant tout Olympe savait qu'il avait demandé à Athéna de l'aider dans son apprentissage de la lecture.

Père était furieux que la honte soit apporté sur lui car apparemment avoir un fils de plus de 2000 ans qui ne sait pas lire. C'était mauvais pour l'image.

Et il lui fût interdit d'en parler de nouveau. Car si il ne sait pas quelque chose, le mieux c'est de faire semblant de le savoir. D'après son père, c'est ainsi que doit se comporter un leader.

Décembre 2002

Depuis des années, Arès était hanté par ce dont il avait été le témoin lors de la dernière guerre mondiale. Il avait vu l'évolution des armes de destruction massive devenir inquiétante et confirmer ses craintes.

Mais il n'était pas censé en parler. La seule solution était d'intervenir. D'agir avant qu'il ne soit trop tard mais les serments prêter à Olympe et ceux qui liaient sa divinité le contraignait à ne rien faire…

C'est ça! Bien sur. En tant que Dieu, il est impuissant dans la société des mortels mais si il devenait mortel alors il pouvait agir. Il pouvait empêcher un désastre pour sa famille et pour lui même…

Mais… pouvait-il vraiment tout abandonner, tout risquer pour quelque chose qui n'arriverait peut être pas?

Il n'était pas comme Dionysos ou Hercule, il était né Dieu. Que savait il même de la condition de mortel. Se couper de sa propre divinité, l'enfermer en sécurité quelque part et laisser Athéna et d'autres dieux de la guerre davantage d'influences sur son domaine.

Même s'il revenait en tant que Dieu, un jour, il aurait perdu presque toute influence sur son domaine. Il serait un Dieu fantôche.

Avait-il vraiment le choix?

Abandonner sa vie pieuse pour une vie de mortel? Était-ce le bon choix?

C'était supposer être une terrible punition. Elle était censée être temporaire normalement même pour les criminels pieux les plus horribles.

Mais il avait pris sa décision. Pour le salut de l'Olympe, pour ses parents, pour ses amis et ses enfants. Il fallait le faire.

Il se dirigea vers la bordure extérieure de l'Olympe en évitant de rencontrer les autres habitants. Et puis il y arriva.

Il pouvait voir le monde mortel se tenir en dessous de lui.

Il se tenait seul au bord de l'Olympe. Ne voulant pas risquer un coup d'œil, en arrière, au cas où il perdrait courage…

Et il sauta dans le vide entre Olympe et le monde mortel. Qui sait où il atterrirait. Sans doute renaitrait-il en tant que humain avec une lignée divine car le divin attirait le divin même quand on n'est plus vraiment un dieu sois même.


New York, 9 mois plus tard

Persée Jackson est né le 19 août 2003, il était un bébé étrange. Les infirmières pensèrent que c'était parce qu'il avait beaucoup pleuré même pour un nourisson. Mais sa mère Sally Jackson le mit sur le compte de son ascendance divine. Après tout, si ces yeux étaient rouges à la naissance avant de tourner bleue ce n'était qu'une bizarrerie de plus à ajouter à son père divin.


J'attends avec impatience vos commentaires à tous pour m'aider à améliorer mon écriture. Merci à tous d'avoir lu jusqu'à la fin :)