Chapitre 1: La naissance d'un héros

Douze ans avait passé depuis que Sally Jackson avait accouchée d'un petit garçon nommé Persée.

Ce jour là, le soleil se leva sur la même petite chambre qui avait abritée pendant 11 ans, le garçon. Le jeune garçon était encore endormi mais pas pour longtemps. Car son beau-père Gaby Ugliano était lui bien réveiller, et c'est sa voix grave qui rompit le doux silence de la maison. «Persée! Debout maintenant ». Persée encore endormi n'eut que quelques minutes avant d'entendre un bruit sourd frapper à plusieurs reprises sur la porte de sa chambre. "Debout, fainéant. Le petit déjeuner ne va pas se préparer tout seul." dit l'homme d'un ton bourru avant de s'éloigner bruyamment vers la cuisine.

Persée, qui venait de se réveiller et tentait encore de se rappeler du rêve qu'il avait fait durant la nuit. Mais, il ne se rappelait que de scènes étranges avec des yeux rougesoyant dans l'obscurité et de scènes de batailles et de massacres. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait ce rêve mais depuis quelques temps, il était devenu de plus en plus réaliste au fil des années. Persée avait un corps mince, une peau mate, des cheveux noirs et des yeux vert écume. Alors pourquoi rêvait t-il d'yeux rouges. Il ne connaissait personne avec les yeux rouges. Et pourtant ceux ci étaient tellement familier.

Quand Persée arriva dans la cuisine, peu de temps après avoir fini de s'habiller, Gaby était installé dans le fauteuil du salon et regardait Persée d'un air colérique. "Et ce déjeuner, il arrive bientôt !?". Persée a répondu presque aussi tôt "Dans quelques minutes, monsieur". Le jeune garçon ne comprenait pas comment une femme comme sa mère pouvait supporter d'avoir épouser un homme comme son beau-père.

Il était chauve, gros, paresseux, colérique et avait une odeur qui pourrait vous convaincre que les déchetteries sentaient la rose. Sa mère, elle était tout le contraire. Elle était courageuse. C'est elle qui travaillait toute la journée et tous les soirs, en tant que serveuse dans un petit restaurant de New York, pour payer les factures. Elle avait les yeux vert émeraude, un corps mince mais athlétique et un visage d'ange. C'est tout simple, elle était l'opposé de cet horrible homme qu'était Gaby Ugliano ou Gaby Pue-Grave comme l'appelait son ami Grover. Bien qu'il ait toujours veiller à éviter l'appeler ainsi en sa présence.

Il était peut-être gros mais il était capable de rendre sa vie et celle de sa mère bien plus dure qu'elle ne l'était déjà. Car c'était lui qui possédait le restaurant où travaillait sa mère. Persée prépara donc en silence les pancakes au nutella que Gaby désirait chaque matin avant d'aller jouer au poker avec ses amis.

Après avoir servi à Gaby son déjeuner, Persée alla dans sa chambre pour préparer ses affaires avant d'aller au collège.


La famille de Persée n'était pas très riche et le restaurant de Gaby ne rapportait pas beaucoup d'argent. En raison de toutes les économies que l'homme faisait dans la décoration de son établissement et dans le salaire de ses employés (dont Sally faisait partie) le restaurant percevait peu de revenu. Sally Jackson devait donc cumuler plusieurs emplois pour permettre à Persée de posséder une qualité de vie décente. Même si Gaby prenait une part sur les salaires que recevait Sally.

Le collège que fréquentait Persée n'était pas des plus aisés, le matériel scolaire était ancien et abîmé bien que toujours solide. Cependant malgré ces problèmes financiers, le collège réussissait à promouvoir un idéal. L'accès à la culture pour tous les enfants. Aujourd'hui était le jour de la visite au musée du Metropolitan à New York.

Persée était préparé et avait emporté un sandwich dans son sac avec une coca et un morceau de cheesecake bleu. Depuis quelques années, la mère de Persée lui prépare toutes les semaines un gâteau de couleur bleu comme une sorte de tradition entre eux. Il avait cru comprendre que c'était une façon de se souvenir de son père, disparu avant sa naissance en mer. Il n'aimait pas vraiment le bleu mais ça faisait tellement plaisir à sa mère qu'il avait accepté cette tradition avec grand plaisir. Lui même avait une préférence pour le rouge, cette couleur chaude le rendait nostalgique pour une raison qu'il ne comprenait pas encore mais qu'il pensait lié aux rêves qu'il faisait depuis son enfance.


Il y avait bien longtemps que Percy n'avait pas passé une matinée aussi agréable. Il se tenait à l'écart du reste du groupe car les autres enfants de son âge ne l'aimait pas beaucoup. Ce retrait du groupe lui avait permis d'apprécier sa solitude et d'observer en toute tranquillité l'art antique. Il avait une fascination particulière pour les armes grecques et romaines. Les lances et les épées semblaient presque brillantes à la lumière des lampes électroniques. Persée ne pouvait plus détacher le regard de ce qu'il ne pouvait pas qualifier que comme des œuvres d'art. Hélas, ces oeuvres d'art étaient conservées derrière des cages de verre et il ne pouvait donc ni les manipuler ni les toucher.

Au bout de quelques minutes d'observation, il s'aperçu que son groupe n'était plus dans son champs de vision. Paniqué, Il marcha dans les couloirs du musée pour retrouver sa classe. Finalement, il vit Grover à quelques pas devant lui. Et l'interpela. Celui-ci se retourna et lui dit "Percy! Enfin! Je m'inquiétais mais où étais-tu?" Le visage rouge, Persée ne savait pas comment répondre et dit simplement "Oh, j'étais allé me dégourdir les jambes".

Grover le regarda avec méfiance quand soudain ces yeux s'écarquillèrent en regardant un point derrière lui. Persée avait un mauvais pressentiment. Il se retourna lentement et se retrouva face à face avec son pire cauchemar. «Madame Dodds» dit Percy en tremblant de la voix. "Persée Jackson" dit froidement la professeure de mathématiques. «Pourriez-vous me suivre, monsieur Jackson? Je pense que nous avons besoin de discuter de certaines choses », continue Madame Dodds sur le même ton.

Grover intervint et dit à Madame Dodds: "Madame, je pense que nous devons rejoindre le groupe. Monsieur Brunner nous attend surement maintenant ..." Interloqué par l'audace de Grover de répondre ainsi à leur professeure, Percy le regarda avec choc. Mais aussi audacieux que se sente aujourd'hui Grover, il ne put résister longtemps face au regard furieux de la femme adulte.

La professeure se retourna et dit "Maintenant Jackson, vous me suivez maintenant!" Persée regarda Grover l'air dépressif et suivi son professeure.

Pour une femme de son âge, elle était rapide. Persée la suivait depuis quelques minutes dans les couloirs du métropolitain mais découverte perdue plusieurs fois de vue. Au bout d'un certain moment, Persée la suivie dans une des salles de réunion du musée.

La salle de réunion était rouge et d'étranges inscriptions latines et grecques de couleur dorée parcourraient les murs. Persée était absorbé par ces écritures. Sa dyslexie l'empêchait de lire correctement l'anglais mais il arrivait à comprendre ce que les inscriptions voulaient dire.

Un énorme grognement résonna dans toute la pièce. Persée pouvait sentir les poils sur sa nuque se dressés. Il se retourna lentement pour demander à madame Dodds ce qui se passait.

Et il la vit ...

Ce n'était plus madame Dodds. Ou plutôt elle l'était mais en même temps, elle ne l'était pas. Dans les vêtements de sa professeure se tenait un être totalement différent. Elle ressemblait à un vampire de cinéma avec son crâne chauve, ses longs crocs qui sortait de sa bouche, ses ailes de chauves souris et les griffes acéré qui sortaient de ses doigts et de ses orteils. Un nom émergea de l'esprit de Percy. FURIE. Persée était incapable de bouger, son corps stupéfait d'horreur et son esprit terrifié par ce qu'il voyait.

"Voleur" hurla la bienveillante d'une voix froide et métallique.

"Qui? Moi" répond le jeune garçon.

"Rends ce que tu as pris, petit voleur ou fais face à ton châtiment!" s'écria la créature en montre les crocs.

"Je ne comprends pas ce que vous dites, je jure que je n'ai rien volé! Rien! Laissez moi tranquille!" cria Persée d'une voix terrorisée.

"Menteur! Tu pues le divin, petit métis! Je peux le sentir sur toi! Tu caches quelque chose ...". Et le monstre s'envola en direction de Persée griffes en avant.

«Persée, attrape! cria une voix grave. Le garçon tourna la tête vers la droite et vit à l'entrée de la salle, Monsieur Banner lui lancer un stylo.

Il attrapa le stylo de justesse et sentit une force immense le parcourir en un instant. Il se sentait plus fort que jamais. Et instinctivement, il déboucha le stylo et le vit se transformer en une longue épée à double tranchant. Lorsque la créature fût sur lui, il sauta en l'air et la décapita d'un coup sec comme s'il avait toujours su manier l'arme. La tête de son ancienne professeure de maths rebondit sur le sol à quelques mètres de lui.

Percy vit horrifié le cadavre se décomposer en poussière dorée. Il avait tué quelqu'un ... Persée s'agenouilla par terre et pencha sa tête sur le côté pour vomir. Lorsqu'il leva la tête, Monsieur Brunner n'était plus là et rien n'indiquait plus ce qui était passé ici à l'exception de ce stylo à bille qu'il tenait dans sa main droite.

Persée resta là pendant de longues heures regardant fixement l'endroit où s'était tenu le cadavre de madame Dodds ou en tout cas de ce qui avait pris la place de madame Dodds.

Il ne s'était jamais senti aussi faible et malade de sa vie.


Le reste de la journée s'avère longue et difficile.

Apparemment tout le monde avait paniqué, lorsqu'en montant dans le bus pour revenir à l'école. Son absence avait été remarquée. Il avait été retrouvé seul pleurant dans une salle du musée entouré de vomi, les yeux errant dans le vide.

Il est resté plusieurs minutes dans cet état avant que les adultes ne réussisse à le plus calme. Il n'avait rien dit de l'incident avec Madame Dodds. Il en était incapable. Tuer quelqu'un même en état de légitime défense évaluer laisser en état de choc.

Quand il est revenu à l'appartement et en a parlé à sa mère. Sa réaction n'a pas manqué de le surprendre. Au lieu de le persuader que ce n'était qu'une illusion, un mauvais rêve. Elle a commencé à pleurer avec lui en le serrant dans ses bras. Elle ne cessait de lui mumurer à quel point, elle était désolée.

Au bout de quelques minutes, elle se redressa et dit qu'il fallait partir tout de suite. Qu'ils avaient besoin d'aller se mettre à l'abri.

Après ce qui venait de se passer, Persée ne pensa même pas à poser de questions. C'est ainsi qu'il se retrouva dans la voiture de Gaby avec sa mère et son ami Grover, direction Long Island. Le jeune garçon ne savait pas comment réagir. Sa mère et son ami ne cessait de se lancer des regards inquiets. Il y avait quelque chose qu'il ignorait et que ces deux là savaient.

Après une heure de voyage, la voiture s'arrête devant un champs de fraise. Sa mère se retourne et lui dit "Persée, écoute moi! Tu vas prendre tes affaires et partir en courant vers ce champ de fraises sans te retourner. Est ce que tu comprends?"

"Mais ... Et toi, tu ne viens pas?" demanda Percy en regardant sa mère.

"Je suis désolé, Percy ... Là où tu vas, je ne peux pas aller ..." dit-elle avec un sourire triste et les larmes aux yeux.

"Mais pourquoi ...?

"Percy, il y a des choses que je ne t'ai pas dites parce que savoir t'aurais mis en danger. Des choses sur ton père et sur qui il est, sur ce que ça signifie pour toi." Continua sa mère sur un ton attristé.

BOUM BOUM BOUM BOUM BOUM

Il entendait des bruits de pas, quelque chose de gigantesque et de massif arrivait droit vers eux. "Cours, Percy cours maintenant" hurla Sally à son fils d'un air paniqué.

Grover prit la main de Persée et s'enfouit de la voiture en courant à toute vitesse. Derrière eux, un monstre immense soulevait la voiture de Gabby et l'écrasait comme si elle était faite de plastique au lieu de métal.

Grover tirait sur la main de Persée de toutes ces forces mais ne parvenait pas à le faire bouger. Il restait fixement ébahi à regarder la voiture en partie détruite de son beau-père en ne pouvant dire qu'une seule choisie. "Oh mon dieu, Il va nous tuer pour ça. Gaby va tous nous tuer".

"C'est pas vraiment lui le problème en ce moment, mon pote." rappela Grover à son ami d'un ton implorant.

Un hurlement retentit dans la nuit. Sa mère, ce monstre tenait sa mère entre ses mains et l'écrasait. Il devait faire quelque chose ... Il devait le faire maintenant.

Il se sentait impuissant, tellement faible et pathétique. Il se jura de ne plus jamais l'être. Hélas, la volonté ne suffit pas toujours.

Il le sentit avant de le voir. Sa mère disparaissant dans une épaisse fumée noire. C'était fini. Elle était morte.

Persée se sentit soudain comme si toutes ses émotions étaient parties. Puis elles sont revenus. Ou plutôt une seule est revenu. Colère, c'était tout ce qui restait de lui en cet instant. Envoyant valser Grover, dans les airs, d'un geste de la main. Il prit son stylo et enleva le capuchon. L'épée était de retour. La puissance de l'arme coula en lui, alimenta le feu de sa rage. Comment osait-elle cette horrible créature, comment osait-elle lui prendre ainsi sa mère.

Il regarda le monstre, qui mesurait plusieurs mètres de hauteur et au moins le double de largeur. Il avait une tête de taureau et le corps d'un homme. "Minotaure" chuchota son esprit.

Mais la colère prit le dessus sur la voix et il s'écria d'une voix grondante "MEURT". Il se précipita sur le monstre en évitant ses coups furieux, se glissa derrière lui et coupa les tendons de la cheville du monstre avant de lui trancher froidement la gorge.

La bête tomba en avant, se noyant dans son propre ichor. Et comme la furie avant lui, il a disparu dans une poussière dorée quand il cessa de bouger.

Persée n'en croyait pas ses yeux, il l'a tuer. Il avait battu le monstre qui lui avait enlevé sa mère. Il ne savait pas comment se sentir. Il était heureux d'avoir vaincu ce monstre, l'adrénaline courant dans son corps. Mais la perte de sa mère lui donnait l'impression que son coeur était lentement écrasé.

Jusqu'à ce qu'un événement le bouleverse profondément. Alors qu'il regardait autour de lui, cherchant où était passé Grover. Il vit son reflet dans une flaque d'eau à proximité. Mais quelque chose n'allait pas. Ses yeux étaient étranges. Ils étaient plus vert ... Ils étaient devenus rouges.

Rouges comme les yeux qu'il voyait dans ses rêves, toutes les nuits.


Bonjour à tous et à toutes,

Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire cette fan fiction. C'est l'une de mes premières mais j'en suis très fier.

Merci de me faire part de tous vos commentaires qui pourraient m'aider à progresser dans mon écriture. Tous les avis sont les bienvenus.

Et si vous avez des interrogations, des conseils ou des idées sur la progression de cette fanfiction. N'hésitez pas et envoyez moi un message!