Comment ça je n'ai pas posté la semaine dernière ? Ah non, mais là vous vous trompez de personne : je ne suis qu'une partie de l'auteur la partie je-suis-désolée-mais-l-imbécile-auteur-de-cette-fic-est-soi-disant-trop-occupée-pour-écrire-et-est-trop-à-la-bourre-dans-la-rédaction-de-nouveaux-chapitres-mais-moi-je-n-y-suis-pour-rien-et-je-vais-d'ailleurs-simplement-répondre-aux-reviews-avant-de-mettre-un-chapitre-que-j-aime-bien ! lol
Magic-Pinky : Et bien voilà, tu va voir dans ce chapitre si Sirius va comprendre ou si les « paf » vont continuer ! ptdr
Coweti : Eh ! Vous êtes priée de ne pas insulter Sirius sous peine d'avoir des millions de fans sur votre dos, mademoiselle ! Non je déconne mais 'est vrai qu'il est pas très parfait dans mon dernier chapitre !!!
Jamesie-cass : Un grand merci, et c'est vrai que l'ambiance au sein du groupe a déjà été plus décontract, mais tout s'arrange !!! lol
Caroline : Et bien un très grand MERCI pour ta review, en étant également très brève lol ! voici la suite
Cool : Et bien voilà ce fameux chapitre, et ta review m'a vraiment trop fait marrer ptdr !
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Chapitre 12 : Reconnaître ses fautes est un premier pas vers l'amour
Durant les jours qui suivirent, Sirius n'adressa plus la parole à personne, il ne lançait même plus d'insultes à Rogue, ni à aucun Serpentard d'ailleurs. Jamais il n'y avait encore eu un tel froid entre les Maraudeurs.
Ce malaise avait petit à petit atteint l'école entière qui avait été déboussolée par l'écartement des garçons les plus soudés qu'il y avait au sein de Poudlard.
Une semaine passa, au grand dam des écoliers impuissants face à la situation
Parallèlement, Lily s'en voulait énormément d'être à l'origine de cette séparation au sein des maraudeurs. Ce sentiment de culpabilité eut tout d'abord pour effet de persuader Lily qu'il vaudrait mieux qu'elle évite les garçons de septième année de sa maison.
Cependant au terme de cette même semaine, Lily tomba malade à force de se remettre en question, de voir Sirius afficher un air aussi absent, et de se rendre compte que James ne pouvait plus la regarder dans les yeux.
Au bout de deux journées où elle menaçait de s'évanouir à chaque instant pour cause hypoglycémie (puisqu'elle avait perdu l'appétit), Lily se laissa convaincre par Anna d'aller à l'infirmerie.
L'infirmière en poste à cette époque, s'appelait Madame MILIAU et avait une nette tendance à surprotéger les élèves, cela étant peut-être du à son âge avancé ! le fait est que dès que Lily ait franchi la porte d'entrée de l'infirmerie, Mme Miliau l'obligea à s'allonger et à rester au lit, ce à quoi Lily ne rechigna pas trop contrairement à ses habitudes étant donné sa fatigue croissante.
Désormais, Lily ne pouvait plus aller en cours, par ordre de l'infirmière qui voulait d'abord qu'elle reprenne des forces, ce qui tardait malgré la quantité phénoménale de potions que Lily devait ingurgiter.
Bientôt une nouvelle semaine passa sans que Lily ne reçut une visite de ses amis (exceptée celle d'Anna bien sûr).
Quinze nouveaux jours se passèrent sans observer le moindre changement de l'état de santé de Lily qui se stabilisait enfin après s'être aggravé quotidiennement. Il en allait de même pour l'attitude massacrante de Sirius.
Contre toute espérance et au beau milieu de la nuit, Lily entendit un craquement sur le plancher alors qu'elle s'apprêtait à effectuer une nouvelle nuit blanche. Elle hésita un moment puis appela :
- Remus sort de là, veux-tu ?
- Comment as-tu fait pour savoir que c'était moi ? s'enquit ce dernier en se débarrassant de la cape d'invisibilité de Cornedrue.
- Je ne connais personne avec un démarche aussi légère, s'il n'y avait pas eu ce craquement du plancher : j'ignorerais sûrement encore ta présence, justifia Lily.
- Tu ne cesseras jamais de m'impressionner !
- Si tu me disais plutôt ce que me vaux l'honneur de cette visite après un mois de silence absolu ? demanda Lily d'un ton involontairement méchant.
- J'étais inquiet, bien sûr…
- Tu t'inquiètes après 3 semaines passées à l'infirmerie toi ?
- Non, je me suis inquiéter bien avant : en fait je viens de voir tous les soirs depuis que j'ai appris que tu étais sur ce lit !
- Qui te l'as dit ?
- Anna. Tu aurais vu l'engueulée qu'elle nous a mise pour t'avoir envoyé à l'infirmerie ! ajouta Lunard avec un demi-sourire en se remémorant ce souvenir.
- Vous ne m'avez pas envoyé à l'infirmerie ! protesta Lily
- Tu es incapable de me mentir, alors arrêtes tout de suite !
- Bon ok, concéda Lily, mais toi et Peter n'y êtes pour rien !
- Ils s'en veulent tu sais ?
- Non je ne sais pas, et je ne veux pas savoir.
- Sir… commença Remus avant de se faire couper durement par Lily.
- Ecoute, ça me fait plaisir de te voir mais si t'es venu faire un plaidoyer pour Sirius, tu peux repartir tout de suite…
- Calme-toi, je ne viens pas pour ça. (A ces mots, Lily sembla se détendre) En fait, c'est James qui m'envoie !
- James ? dit simplement Lily la voix pleine d'émotion et les yeux plein d'étoiles.
- Comment j'ai pu ne pas le voir ?
- De quoi parles-tu ? déclara la jeune fille revenue à elle-même
- Du fait que tu aimes James, il suffit de prononcer son nom pour que tes yeux émeraudes s'allument : c'est incroyable que personne ne s'en soit rendu compte avant, analysa le jeune Lupin.
- Hum… Pourquoi il t'envoie ? s'informa Lily préférant changer de sujet.
- Pour savoir comment tu vas…
- Dans ce cas, pourquoi il ne vient pas lui-même ?
- C'est plus compliqué que tu le crois Lil's. Tout d'abord ne cris pas que je vienne la nuit par hasard : c'est uniquement parce que Sirius nous surveille toute la journée, enfin 'nous' c'est surtout James : il ne lui laisse pas une minute de liberté de peur qu'il vienne te voir. Ensuite, James ne veut pas trop prendre parti puisqu'il vous aime tous les deux et que voir l'un ferait du mal à l'aure. Enfin et surtout, je lui ai parlé de ton état et je ne crois pas qu'il supporterait de te voir comme ça !
- Je ne vais pas si mal que ça ! se défendit Lily
- Je sais que Mme Miliau exagère toujours l'état des malades mais elle ne te priverait pas de cours pendant trois semaines pour rien ! rétorqua Lunard.
- Je… Je me fais un peu de soucis c'est tout !
- Un peu, vraiment ? Je te connais Lil's, tu te donnes à fond pour les personnes que tu aimes : tu n'es pas malade à cause d'un peu d'anxiété. Mais, je t'en prie, faut que tu te remettes vite sur pied, Cornedrue et Patmol en ont besoin !
- (Remus se rendit compte que ce n'était pas forcément la bonne phrase à dire, et que cette dernière énerva plus qu'autre chose sa petite 'sœur') Pourquoi ? pour que James m'ignore totalement ou que Sirius me regarde comme si j'étais la pire Black passée à Serpentard ?
- Non… parce que tu nous manques, déclara une nouvelle voix pendant que le propriétaire de cette voix entrait dans l'infirmerie.
- Bon, heu, je vais vous laisser, murmura Remus en quittant la pièce.
- Qu'est ce que tu fous là, Black ? demanda froidement Lily
- Il semblerait que Remus me sous-estime, je sais très bien qu'il vient te voir tous les soirs, et par conséquent je viens aussi ! répondit Sirius en essayant de ne pas se laisse démonter par le ton employé par sa sœur.
- Pour être sûr que je ne vais pas tomber amoureuse de lui ? proposa très sarcastiquement cette dernière.
- Lily, écoute… tenta Patmol.
- Non, toi tu vas m'écouter. J'en ai marre de me la fermer. Je sais déjà ce que tu vas dire : que tu t'excuses, tu n'aurais pas du me frapper, et j'en passe des vertes et des pas mûres ! Et puis quand je ne t'en voudrais plus, tu ajouteras paisiblement que je ne dois pas voir James autrement que comme un ami malgré le fait que je l'aime. OSE DRE QUE TU N'ALLAIS PAS DIRE ÇA !!!! s'emporta la fleur de lys.
- A peu de choses près, c'est vrai, confirma Sirius honnête mais honteux.
- Mais je ne me laisserais pas faire : tu m'as fait mal, Sirius ! La claque que tu m'as donné, c'était rien par rapport à la symbolique de ce geste : j'ai jamais laisser quelqu'un me frapper à part eux, alors imagine que c'est toi qui l'a fait ! Maintenant réfléchis et tu verras que tu n'es pas si différent de ceux que tu hais par-dessus tout !
- JE NE SERAIS JAMAIS COMME EUX ! hurla Sirius blessé de cette insulte.
- Cite-moi une seule chose qui me le prouve ! proposa sa sœur en conservant sa froideur.
- Un long moment passa sans que Sirius ne pu répliquer un seul mot. Au bout de ce laps de temps, il reprit la parole.
- Je sais que tu es au courant que je ne parles plus à James, cependant je veux que tu saches que je suis venu encore plus pour lui que pour moi : bien sûr, tu me manques mais James… Il est dévasté … Enfin si tu le prends comme ça, je me casse !
Puis, comme pour illustrer ses dires, il sortit de l'infirmerie en douceur. En refermant la porte, une vague de désespoir le saisit violemment et pour la première fois, Sirius versa des larmes pour une fille.
Le lendemain, Sirius avait des cernes pires que les lendemains de pleine lune. Il avait passé la nuit à retourner dans tous les sens les paroles blessantes de sa sœur. Bien sûr, dans un premier temps, la comparaison avec les membres « traditionnels » de leur famille l'avait révolté ; mais à bien y réfléchir, il avait été encore plus meurtri en se rendant compte qu'il avait fait souffrir la seule famille pour qui il avait un débordement d'affection.
Encore plongé dans ses réflexions, il ne se concentra nullement de toute la journée et fit perdre bon nombre de points à sa maison notamment en Botanique où le professeur prit un malin plaisir à lui en retirer une bonne vingtaine.
Une fois le dîner déterminé, ce fut avec une grande surprise que Sirius (toujours en pleine phase de déprime) vit James venir dans leur dortoir.
- Eh, Patmol !
- Ah, James qu'est ce que tu fais là ?
- Je viens chercher une cape, commença Cornedrue ironiquement. Qu'est ce que tu crois, je m'inquiète pour toi, vieux ! Tu n'es plus le Patmol qu'on connaît…
- Oh, je ne mérite pas que tu t'inquiètes pour moi, je ne suis qu'un imbécile ! déclara Sirius désespéré, état que James ne lui avait jamais connu.
- Depuis quand tu te laisses démonter comme ça, si c'est ton frère qui t'a mis cette idée en tête, une bonne farce des maraudeurs devrais le remettre à sa place (c'est-à-dire au-dessous des elfes de maisons qui font le service pour les elfes de maison) mais je pensais que t'étais capable de l'ignorer…
- C'est bien ma famille mais ce n'est pas ce crétin de Regulus ! (Un silence s'installa et Sirius précisa) Je suis allé la voir hier soir, ou plutôt cette nuit…
- Je sais, Remus me l'a dit. Mais Lily t'a vraiment dit que tu étais stupide ? demanda James ne voulant pas croire que la fille qui l'aimait ait un tel impact sur son meilleur ami.
- Arrête de faire cette tête, elle a raison… Je me suis conduit comme un imbécile… Toi aussi tu avais raison d'ailleurs… J'ai voulu garder Lily uniquement pour moi, très égoïstement d'ailleurs. Mais j'ai eu tort (voyant la tête de James qui empirait) Ouais, ouais, moi Sirius Black, reconnaît avoir eu tort : il n'y aura jamais de gars meilleur que toi pour ma sœur et vice-versa bien entendu, sauf que toi tu vas devoir te coltiner son fichu caractère, termina Sirius avec un petit sourire.
- Ça te va bien de critiquer son entêtement : tu es pire ! ajouta James en riant franchement cette fois.
Sirius rejoignit bientôt Cornedrue dans son éclat de rire, et tous les deux profitèrent de ce grand moment de joie où ils se revoyaient pour la première fois depuis un mois.
Puis James reprit la parole :
- Tu sais ce qui m'embête le plus dans cette histoire ?
- Le fait que tu me voles ma petite sœur ? déclara sinistrement Sirius.
- Tu penses sérieusement ce que tu viens de dire ? s'étonna James.
- Je l'ai pensé un moment puis je me suis rendu compte que c'était une nouvelle connerie (qu'il fallait ajouter à mon stock déjà disponible) et que tu prendras soin d'elle, n'est ce pas ?
- Après un moment de pure surprise passé, James répondit : Je l'aime Patmol ! Je pensais que tu le savais !
- Mais malgré ce qu'elle laisse paraître, elle est très fragile, il suffit de voir combien le fait qu'on ne lui adresse plus la parole l'a rendu malade…
- Je te jure qu'il faudra qu'on m'abatte pour m'empêcher de la protéger !
- Je suis ridicule, n'est-ce pas ? questionna Sirius en reprenant de l'assurance.
- Je serais tenté de dire oui, mais t'es son grand frère et je crois que c'est compréhensible ! plaisanta James avant de poursuivre. Mais ce n'est pas ça qui m'embêtait le plus : Lily et moi avions parié que je n'aurais pas de « conversation de grand frère » avec toi !
- Et…. Demanda Sirius impatient d'en savoir plus.
- Félicitations : tu viens de faire gagner 10 Gallions à ta frangine !
Une nouvelle fois, le dortoir de garçons des Gryffondors de septième année fut envahi de rire et les deux meilleurs amis que Poudlard connaissait passèrent la nuit à se raconter le mois qu'il venait de s'écouler ainsi qu'à se morfondre en excuses d'avoir été aussi stupides.
Ces grandes effusions s'amitié tout au long des différents couloirs de Poudlard (Remus et Peter les ayant chassé de leur dortoir ne pouvant pas dormir dans ce brouhaha) s'estompèrent cependant quelque peu avant l'aube, d'une part parce que l'accumulation de deux nuits blanches pour Sirius commençait à se faire sentir mais surtout parce que ce dernier venait de se rendre compte que James n'avait toujours pas revu Lily.
Ils se quittèrent donc vers les 5 heures du matin, Sirius rejoignant le dortoir et James préférant largement se diriger vers l'infirmerie.
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Ce me fait tout bizarre d'avoir posté ce chapitre parce que je l'aime vraiment beaucoup et je suis éclaté à l'écrire. Après peut-être que vous ne serez pas de mon avis mais voilà ! Ça me fait toute chose !
Prochain chapitre : Et ben déjà j'ai le regret de vous annoncer que je ne posterais pas non plus la semaine prochaine pour cause de voyage de classe et de préparatif intensif pour mes TPE. Sinon je ne sais pas bien quoi dire sur le chapitre 13 sinon que « tout s'arrange » !
