Jamais deux sans trois
Petit mot d'Arkel : La suite ! Rien que pour toi lecteur !… Enfin je suis un peu triste de ne pas avoir eu plus de reviews (merci Nelja quand même)… C'est pourquoi j'ai décidé d'embaucher les persos de Bleach pour faire la promo de ma fic.
Renji (en homme-sandwich, tenant un panneau où est écrit 'venez lire ma fic') : Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire !
Ichigo (en fraise géante tenant un panneau où est écrit 'alleeeez siouplait') : C'est de l'abus de pouvoir !
Arkel : Va donc t'en référer au syndicat de la CMPFDF (Contre la Maltraitance des Persos de Fiction Dans les Fics)… (ndla : j'ai déjà sorti ça dans une fic non ?)
Kon : Ouais je suis la mascotte !
Arkel : Oui oui ! Lis ton texte !
Kon : Hum hum !… 'Bonjour à vous amis lecteurs et amies lectrices! Venez donc lire la fic 'Jamais deux sans trois' afin qu'elle devienne culte, une incontournable de cette section ! Retrouvez tous les ingrédients pour plaire à un large public. Du drame ! De l'humour ! De la romance ! Des filles à gros seins…'
Arkel : Quoi ! C'est pas dans le texte ça !
Kon : 'Et pour tous les goûts : du yaoi, du yuri, du lemon…'
Arkel (étranglant Kon) : Non ! Non ! Ce ne sont pas vraiment des genres dans lequel j'excelle en plus. Bon Rukia, continue à la place de Kon s'il te plaît !
Rukia : Pourquoi je ferai ça ?
Arkel : Parce que sinon je te case avec Ichimaru dans une de mes fics !
Rukia (sueurs froides) : M-même pas peur !
Gin : Oh oh !
Rukia : Bon, d'accord… 'De l'humour ! De la romance ! Les personnages de Bleach comme vous ne les avez jamais vus ! Les beaux gosses de Bleach faisant un strip-tease ou prenant un bain aux onsen…'
Arkel (toute rouge) : Euh non ça c'était une première version… Il me semblait que j'avais raturé ce passage…
Yasochika Iemura : Le raturage c'est tout un art !
Arkel : Ouais surtout quand on sait quand même ce que tu as écrit ! Y'a pas de blanco à la SS ?
Yasochika : Parle pour toi !
Renji : Je suis profondément choqué !
Ichigo : Moi aussi !
Arkel : Ça suffit maintenant où sinon vous allez vraiment le faire ce strip-tease ! Bon il faudrait que je commence l'histoire sinon ça va jamais finir. Donc le trio de ce chapitre 2 : Kurotsuchi Mayuri, Nemu et Ishida.
Mayuri : Je refuse qu'une personne telle que vous se permette de farfouiller dans ma tête pour savoir ce à quoi je pense !
Arkel : Pourtant tu en fais bien des autopsies non ?… Et puis on te demande pas ton avis !
Spoilers tome 15
Chapitre 2 : Kurotsuchi, Nemu et Ishida
Qui était vraiment Kurotsuchi Nemu ? Un être humain artificiel ? Un automate ? Une poupée ? Pour certains elle était la pauvre fille du capitaine de la douzième division, pour d'autres elle était la magnifique création aux belles formes de Kurotsuchi Mayuri. Dans les rares moments où Nemu s'aventurait seule dehors, les gens autour d'elle s'arrêtaient et se mettaient à chuchoter. La jeune fille faisait comme si de rien n'était. D'ailleurs ressent-elle des sentiments ?
Ce jour-là, son maître lui a ordonné de s'occuper de la paperasse. Un jeune novice lui amène les dossiers en tremblant. Nemu fait autant peur que le capitaine. Elle se penche sur le papier et les remplit sans lever une seule seconde la tête, comme une machine. Un rayon de lumière devant elle éclaire le bureau par la fenêtre. Soudain un petit piaillement rompt le silence du lieu. Nemu lève les yeux. Une petite hirondelle s'est posée sur la fenêtre et semble la regarder. La jeune fille se lève alors et s'approche de l'oiseau. D'un geste terriblement rapide elle emprisonne le petit animal dans ses deux mains. Elle sent l'hirondelle s'agiter et émettre des petits cris étouffés. C'est étrange. Elle aimerait serrer le petit corps jusqu'à l'étranglement. Et elle se demande pourquoi. La petite hirondelle lui ressemble étonnamment. Noire et blanche comme son uniforme de shinigami. Mais un oiseau peut voler ! Un oiseau est libre ! Depuis quand a t'elle l'impression d'être prisonnière ?
« La première fois où j'ai ouvert les yeux c'est vous que j'ai vu, Mayuri-sama »
Il était son père. Son créateur. Son maître. Avait le droit de la punir si elle faisait mal son travail.
« Comment peux-tu vivre auprès d'un tel père ? »
Elle se remémora les paroles du jeune Quincy. Pourquoi ne s'était-elle jamais rebellée ? Elle n'en avait jamais eu la volonté. Ce qu'elle voulait c'était peut-être…
« De l'affection. De l'amour. Du respect. Au moins un petit peu »
Pendant tant d'années elle s'était efforcée de remplir au mieux ses tâches. Etre utile le plus possible à Mayuri-sama. Les shinigamis haïssent Kurotsuchi mais Nemu ne peut y arriver.
« Parce que s'il disparaissait je serai seule ! »
C'est la raison pour laquelle elle avait été soulagée d'apprendre que son maître n'avait pas été tué par le jeune Quincy. Ishida Uryû…
« Merci de m'avoir dit ces mots-là. Cela m'a fait plaisir ! C'était la première fois que quelqu'un était si gentil avec moi. Merci pour ton attention à mon égard. Même si cette attitude j'aurais aimé la voir chez…»
Nemu ouvre ses mains. L'hirondelle retenue dans ses paumes s'en échappe et s'envole par les fenêtre, non sans en laisser quelques plumes qui virevoltent dans la pièce.
Une fois les papiers remplis, elle doit aller au laboratoire apporter du thé au capitaine de la douzième division. Pendant plusieurs jours l'humeur de celui-ci avait été exécrable. Pourtant sa colère semblait s'être retombé. Lorsqu'elle le retrouve il a les yeux rivés sur un écran, la paume dans sa main. Nemu pose son plateau sur une table et lui apporte une tasse qu'elle vient de remplir de thé. Kurotsuchi prend la tasse sans même regarder la jeune fille.
-Il est trop chaud ! Tu l'as fait trop bouillir ! dit-il sèchement.
Nemu n'entend pas la remarque. Elle regarde par un des hublots du laboratoire où l'on peut voir une branche d'arbre. Sur laquelle repose une hirondelle. Nemu pense encore au Quincy. Finalement peut-être que c'est lui l'oiseau. Et qu'il l'invite à s'envoler.
« Mon nom est Kurotsuchi Mayuri. Je suis le capitaine de la douzième division. Je suis soit craint soit haï. Peu m'importe d'être aimé. Les êtres vivants son misérables. Ne m'intéresse que la science et la puissance. Tu dois bien rire là où tu es, Urahara. Je t'ai pris ta place que je convoitais tant. C'est moi le Directeur à présent »
Kurotsuchi envoie valser à l'autre bout de la pièce la tasse de thé que Nemu lui a préparée.
-Tu es incapable de faire quelque chose correctement ! lui hurle t'il.
-Je suis désolée, Mayuri-sama ! murmure la jeune fille en mettant par réflexe un bras devant son visage, craignant un coup.
« Nemu… Tu es ma plus grande réussite et ma plus grande déception »
Kurotsuchi s'étonne que Nemu soit aussi distraite. Elle a un peu changé depuis qu'il a combattu contre le Quincy. Que lui a dit ce sale gamin pendant qu'il récupérait des forces ? Comme il aurait aimé disséquer le Quincy pour savoir d'où lui venait sa puissance. Cela rappelle qu'il a amèrement subi une défaite. Sa main s'abat violemment sur la joue de Nemu qui s'écroule par terre.
-Ne te fais pas de fausses idées Nemu ! Tout ça parce que ce Quincy a eu de la pitié pour toi ! Tu seras toujours mon esclave ! Tu n'es rien sans moi, Nemu ! Tu n'es rien !
Depuis qu'il l'avait créé, il avait beau la frapper elle ne pleurait jamais. Elle ne se plaignait pas, et parfois même elle souriait.
« J'ai battu Urahara sur son propre terrain. Le corps d'une femme garde en elle un enfant pendant neuf mois. Moi j'ai créé Nemu en seulement quatre. Et elle était de taille adulte ! Et je l'ai créée à partir de mes propres cellules. Et pourtant Nemu est si bête, si faible ! Non elle n'est qu'une erreur. Un déchet ! »
-Il faudra un jour que je me décide à me débarrasser complètement de toi ! dit-il d'un ton soudainement doux et méprisant.
Et il quitte le local pour aller au laboratoire. Il y a de nombreuses recherches à continuer. Pourquoi perdre son temps à crier sur un être aussi abject ?
« La prochaine fois, sale Quincy, je te pulvériserai ! Je te ferai regretter d'être né. Et pourquoi pas t'opérer à vif ? Les êtres vivants sont méprisables. Ce ne sont que des ensembles de tissus, d'os, de muscles et d'organes. Toutes nos réactions ne sont que des ordres donnés par notre cerveau ou notre instinct. Fous sont ceux qui pensent qu'il existe autre chose. Peu m'importe d'aimer ou d'être aimé »
Ishida Uryû regarde rêveusement le plafond de l'infirmerie de la SS où lui, Ganjû et Chad sont retenus prisonniers. Il repense à son combat contre Kurotsuchi Mayuri. Il repense à Kurotsuchi Nemu. Et aussi à son propre père. Il comprend. Ce vital besoin d'être reconnu. D'être regardé, félicité. De faire tout son possible pour cela.
Mais ce Kurotsuchi, comment pouvait-il traiter ainsi ses propres alliés ?
A cause de lui Inoue-san avait pleuré.
A cause de lui Nemu-san est maltraitée.
Ishida entend ronfler Ganjû sur le lit au dessus de lui. A la fenêtre il y a un oiseau qui gazouille. Le garçon prend appui sur le matelas et se relève lentement. Il voit derrière les barreaux une petite hirondelle.
Il n'y avait jamais repensé depuis mais… il est vrai que maintenant il est sans pouvoirs. Est-ce que ça valait vraiment la peine ? Au moins il avait mis hors d'état de nuire pour un moment ce fou furieux.
« Pardon Maître. Et merci pour tout. Merci de m'avoir apporté l'amour et l'affection que mon père me refusait »
Ishida retombe brusquement la tête sur son oreiller. Il aurait mieux fait de faire ce geste plus doucement. Il avait oublié qu'il avait été blessé au crâne.
« J'aimerai avoir la possibilité un jour de récupérer mes pouvoirs. Pour ne plus voir une femme pleurer ! Pour ne plus voir une femme maltraitée ! Et non pas parce que je veux prouver à mon père que je suis fort ! »
Kurotsuchi Nemu, sauvée par des mots et par une hirondelle. Kurotsuchi Mayuri, une haine pour les autres ou une haine pour soi ? Ishida Uryû, l'envie d'avancer
Dernier mot d'Arkel : Pfiuu… Ce deuxième chapitre m'a épuisée. C'est la première fois que j'y mets autant de tripes. C'est franchement pas facile de se retrouver dans la tête de Mayuri. J'espère que ça vous a plu. Désolée si j'ai peut-être un peu plus insisté sur la relation Nemu/Mayuri. Pauvre elle quand même, on a envie que Mayuri soit plus sympa avec elle. Qui sait ce que nous prépare Tite Kubo sur eux. J'ai fait exprès qu'il y ait un lien entre les trois parties. Faut que je vous dise aussi qu'aucun animal n'a été maltraité véritablement dans cette fic.
L'hirondelle : J'ai eu chaud sur ce coup-là ! J'ai failli me faire écrabouiller !
Au prochain chapitre ! Qui sera plus joyeux sans doute !
