Disclaimer : Downton Abbey est l'oeuvre de Julian Fellows
Résumé : Ou trente et un petit moments entre Edith et Bertie.
Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond à la cinquième édition du défi "Sur Votre 31" de la page Facebook "Bibliothèque de Fictions." Le but est de poster, tous les jours d'août, un drabble ou un OS entre 100 et 1000 mots dont le thème est déterminé par le jour de publication. Autre particularité de ce défi : on devait toujours utiliser le même couple ! Canon, UA, couple canon ou fanon, peu importe, mais une fois le couple choisi, on ne peut plus en changer Le but du jeu est de faire un recueil autour de ce couple avec 31 variations, car janvier comporte 31 jours. J'essayerai de poster un OS par jour si possible!
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de Downton Abbey (32/50) + Capricorne : Edith / Bertie (Downton Abbey) + Edith Crawley + Prénom 55 : Edith
31 morceaux du marquis et de la marquise de Hexham
Tu me désespères
-Bertie ?
Le marquis lève le nez de son livre. Entre son épouse et lui, Marigold s'est endormie, enfin rassurée. L'orage dehors gronde, mais elle n'est plus seule.
-Chérie ?
-Je n'aime pas parler ainsi car j'ai l'impression de vous donner des ordres...
Il comprend aussitôt que c'est en lien avec la fillette. Il est honoré que sa femme le laisse avoir un rôle parental dans la vie de cette enfant au début si tragique. Mais en même temps, elle veut aussi lui indiquer comment elle voudrait l'élever, des discussions qui auraient eu lieu de toute façon si jamais ils avaient eu un bébé ensemble.
-Edith. Marigold est ma fille. De cœur à défaut de sang. Il est normal que nous parlions de son éducation.
Elle sourit, cependant elle n'est pas rassurée.
-Quand elle fera des bêtises... même si nous sommes exaspérés... je ne veux pas que nous lui disions « tu me désespères ».
Il comprend.
C'est sous-entendre à Marigold qu'ils perdent tout espoir envers elle, qu'elle est une cause perdue et que si l'espoir leur fait défaut, c'est parce qu'elle est la cause de cette fuite.
-Je l'ai assez entendu de ma mère... malgré les années, cette phrase me brûle encore.
-Alors, nous ne l'utiliserons pas. A dire vrai, je n'aime pas cette phrase non plus.
-Vous êtes le meilleur, Bertie.
-Pour vous deux, il faut bien que j'essaye.
La jeune femme se penche et l'embrasse, désormais toute apaisée.
FIN
