Disclaimer : Downton Abbey est l'oeuvre de Julian Fellows

Résumé : Ou trente et un petit moments entre Edith et Bertie.

Note de l'auteur: Ce recueil d'OS répond à la cinquième édition du défi "Sur Votre 31" de la page Facebook "Bibliothèque de Fictions." Le but est de poster, tous les jours d'août, un drabble ou un OS entre 100 et 1000 mots dont le thème est déterminé par le jour de publication. Autre particularité de ce défi : on devait toujours utiliser le même couple ! Canon, UA, couple canon ou fanon, peu importe, mais une fois le couple choisi, on ne peut plus en changer Le but du jeu est de faire un recueil autour de ce couple avec 31 variations, car janvier comporte 31 jours. J'essayerai de poster un OS par jour si possible!

Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de Downton Abbey (39/50) + Capricorne : Edith / Bertie (Downton Abbey) + Edith Crawley + Prénom 55 : Edith + Bertie Pelham, marquis de Hexham (De secondaire à principal) + 50 drabbles (09/50) : Edith et Bertie + Drabble 655 : Edith & Bertie (Downton Abbey)

31 morceaux du marquis et de la marquise de Hexham

Ange

Quand Bertie lui dit qu'elle a l'air d'un ange, Edith sourit tristement. Certes, avec son visage poupin, ses joues rondes, ses cheveux blonds bouclés et sa peau pâle, elle peut évoquer les angelots des tableaux qui ornent Brancaster et Downton Abbey.

Sauf qu'elle n'est pas un ange. Elle n'est qu'un simple être humain avec ses forces, ses faiblesses, ses péchés.

-J'ai fait du mal à beaucoup de gens. Avoue-t-elle. J'ai mis en danger la réputation de ma sœur Mary. J'ai été ingrate envers Tante Rosamund. J'ai pu être vive avec Sybil. J'ai causé de la peine aux Schroëder. Mais surtout, j'ai brisé le cœur de Madame Drewe, sans doute son mariage, et surtout j'ai déstabilisé ma propre fille à cause de ma propre impuissance. Je vous ai fait du mal aussi, Bertie.

Le marquis sourit, prend la main de sa femme et la baise.

-Vous avez soutenu Mary dans son deuil. Vous avez honoré Sybil en veillant sur son mari et sur sa fille. Vous avez donné de jolis mois aux Schroëder. Votre tante sait combien vous lui êtes reconnaissante. Et j'ose espérer que le temps apaisera le tourment de Madame Drewe. Quant à Marigold, l'amour que vous lui donnez soignera tous les maux qu'elle peut subir. Enfin, en ce qui me concerne : ma douleur est morte avec moi, car en m'acceptant à nouveau dans votre vie, vous m'avez fait renaître. Vous êtes un ange : un ange tombé du ciel qui apprend à regagner ses ailes.

La jeune femme rougit.

Elle oublie toujours le poète que peut être son mari.

FIN