Coucou tout le monde !
Comme vous pouvez le voir, je publie pas mal en ce moment (oui je suis inspirée). Bon en fait comment dire, j'ai eu du mal à écrire car j'avais en tête beaucoup d'idées. Du coup, je pense qu'il ne va rester que 3-5 chapitres à cette histoire car je vais faire une autre Fiction, la suite , le Tome 2 quoi !
Merci de me lire, j'espère que l'histoire vous plaît toujours !
Bonne lecture !
Chapitre 39 : L'oubli
-Calmes-toi ! trancha Smoker.
Devant le colonel, un meuble se brisa en deux contre le mur sur lequel il fut envoyé par l'Amiral Aokiji.
-Te comporter ainsi ne la ramènera pas, continua le chasseur blanc.
A cran, Aokiji prit en main une chaise, l'écrasant elle aussi contre le même mur dans un vacarme assourdissant. Dans un râlement de haine, le géant de glace s'assit sur le canapé, seul vestige qu'il n'avait pas encore détruit et plongea sa tête entre ses mains, ses doigts saisissant nerveusement ses cheveux.
Smoker, l'air impassible, observait son ami devenir chaque jour un peu plus incontrôlable. Bien que le chasseur blanc ne trahisse aucune émotion, voir son collègue dans cet état lui était durement supportable.
-Je ne comprends pas, pesta Aokiji.
Le silence habituel de Smoker répondit pour lui.
-Ils y étaient ! Ils étaient là-bas ! Je ne comprends pas comme nous avons pu perdre leurs traces !
Le colonel ressentait l'aura de l'Amiral. Elle dégageait de la puissance, de la haine, une douleur indescriptible à laquelle Smoker se demandait comment Kuzan pouvait y faire face. Ne supportant pas ce spectacle, il dévia le regard et observa que Garp était entré sans même que ni lui, ni l'Amiral ne s'en rendent compte.
Le visage grave, les bras croisés, le héro de la Marine observait également l'un des hommes les plus puissants de la Marine sombrer peu à peu.
-Tu sais toi-même que ces clans sont indétectables Kuzan.
D'un ton sec, Garp ne se voulait pas rassurant, il se voulait réaliste bien que ces mots lui coûtaient. L'Amiral lança un regard noir de reproche à son aîné mais ne dit rien, le respect qu'il lui vouait l'empêchant de répondre franchement.
-Cela fait 3 mois Kuzan. Tu ne la retrouveras pas.
Le haut-gradé serra la mâchoire.
-Je ne peux pas perdre une deuxième disciple, dit-il cassant. Même toi tu ne peux pas me demander ça Garp.
-La Marine a besoin de toi. Tu ne peux pas continuer ainsi.
-Je lui ai promis de la protéger, dit Aokiji pour lui-même. Je lui ai promis.
-Ces clans sont millénaires, ils sont …
-Elle est la foudre ! dit-il de but en blanc.
Garp et Smoker observèrent l'homme aux cheveux bouclés en pensant qu'il avait réellement sombré dans la folie.
-Kuzan, reprit Smoker. Nous en avons déjà parlé …
-La foudre frappera avec une telle force qu'elle détruira ou sauvera le monde, suivant l'étincelle qu'elle porte en son cœur.
-Tu te fais du mal en vain, gronda Garp.
-Tu sais que c'est elle ! continua le gradé. Tu l'as soupçonné à l'instant où tu l'as vu, tu y a cru lorsque tu as su que Le Roux, Rayleigh et Barbe-Blanche ont voulu la voir, tu en a été certain lorsque tu l'as vu se battre.
A la grande surprise de Smoker, Garp ne répondit pas. Son silence répondait mieux que toutes les paroles du monde.
-Nous avons perdu toutes traces, répliqua Smoker en brisant le silence.
L'Amiral de glace plongea ses yeux marrons dans ceux de son ami de toujours. Smoker afficha une mine étonnée, chose rarissime dans l'histoire de cet homme.
-Je la ramènerais. Je n'abandonnerais jamais. Même si pour cela je dois détruire ce monde.
De nature simple, laxiste parfois même oisive, Kuzan était en cet instant l'extrême opposé de ses habitudes. Smoker, ne détournant pas le regard, hocha la tête, comme un accord silencieux avec son ami. Il en était persuadé, Aokiji pouvait réduire le monde en sang.
-Kuzan !
La brune se réveilla en sursaut, pleine de sueur, transpirante.
-Fais chier ! pesta-t-elle.
Se levant et prenant ses affaires dans une simple robe de nuit, elle observa la quinzaine d'autre assassin présents dans le dortoir avec elle.
-Quoi ?! cracha-t-elle. Quelqu'un a un problème ?!
Tandis que personne ne répondit, feignant de se rendormir, Malorie sortit du dortoir. Dans l'un des couloirs de l'édifice en bois niché en haut d'une montagne reculée, Malorie vit Raïzu, se dirigeant vers elle.
-Toi ta gueule, dit-elle hors d'elle.
Hors d'elle, avec une haine qui la caractérisait tant, elle passa sans un regard son aîné qui lui retint le bras avec force. Ce geste la stoppa net. Le regard noir qu'elle lançait à Raïzu n'intimida nullement l'assassin.
-Tu as encore rêvé de lui ? demanda-t-il cassant.
-Fou-moi la paix, cracha-t-elle.
La jeune fille sentit la pression autour de son bras se resserrer.
-Je ne sais même pas qui est ce type alors écrases !
Sans un mot, dans un regard lourd de sens, Raïzu toisa la jeune fille avant de la lâcher. Malorie cracha à ses pieds et parti se changer.
-Kuzan ….
Elle chuchota ce nom qui lui était inconnu après s'être entraînée à faire des pompes et du lancer de couteau. Du haut de la falaise, elle surplombait la vallée encore cachée par le brouillard.
Chaque nuit dans ses rêves, cet homme lui apparaissait comme une énigme. Elle ne le connaissait pas, ne l'avait jamais vu et pourtant, elle ressentait une sensation de vide, comme une chose importante qui lui manquait et dont il suffisait d'un rien pour qu'elle le retrouve.
Elle en avait parler à son père. Elle avait émis ces doutes quant à ses rêves, cela lui valu une correction magistrale dont son dos se rappelait encore, à vifs de nombreux coups de fouet.
Un assassin ne doute pas, un assassin ne ressens pas, un assassin n'hésite pas.
Pourtant elle le savait. Elle savait tout cela, elle avait passé sa vie a être ainsi. Relevant la tête, face au monde, Malorie se détestait, elle se haïssait d'avoir pu être aussi faible.
-Tu saignes.
Sans prendre la peine de se retourner, elle ne prit pas la peine de répondre à Sakura et remarqua qu'en effet, elle serrait tellement fort ses poings qu'elle s'en été fait saigner.
-Toi qui a autant de haine, tu vas être ravie, on a une mission toi, moi et Raïzu.
-Super, dit-elle cassante.
-Ça arrive à tout le monde de perdre un combat petite sœur.
Malorie se retourna et observa sa sœur. Elle avait perdu un combat, perdu un combat contre deux hommes sur cette foutue île où son père l'avait envoyé.
-Combien de temps suis-je restée dans le coma ? demanda-t-elle.
-4 mois.
-C'était qui déjà, ces Marines ?
-J'en sais rien. Père s'en est occupé et tu connais la suite.
Si son père disait que tout cela s'était déroulé ainsi, c'est que tout s'était déroulée ainsi.
On ne discute pas. On tue.
Cela faisait 3 mois qu'elle s'était réveillée. Tout était tel qu'elle avait laissé sa vie sur cette petite île d'East-Blue. Pourtant, tout lui semblait différent.
Malorie était habituellement en colère, on lui avait apprit à l'être. Pourtant, elle l'était plus que d'habitude. Au fond d'elle, elle sentait son feu intérieur brûler d'une force rare.
-On y va petite sœur, lui dit Raïzu qui vint la prévenir.
Malorie hocha la tête et suivi son frère.
Quelques heures plus tard, dans une taverne du village voisin, Malorie, le visage fermé observait le tavernier face à elle. L'homme brun, la dépassait facilement d'un mètre. Une personne, Malorie ne savait pas qui et s'en fichait, avait payé son père pour que le clan élimine cet homme et ses proches.
Au dehors de la taverne, elle entendit les cris angoissés des enfants de cette famille. Les cris des enfants se turent pour laisser place au cri strident d'une mère qui venait de voir ses enfants mourir sous ses yeux.
Le tavernier, en panique, tenta de rejoindre sa femme. En vain.
En incisant, Malorie apparu devant l'homme et le frappa au plexus solaire avec force ce qui l'envoya s'écraser contre l'étagère portant tous les alcools. Le tavernier saignait en hurlant tandis que celui de sa femme mourut dans un gargouillis tel que Malorie comprit que Raïzu avait dû l'égorger sans ménagement.
-Pourquoi ?! demanda le tavernier en pleurant.
La visage de Malorie ne trahissait aucune émotion. Qu'avait-elle à ressentir ? Que pouvait-elle bien ressentir ?
Tuer ou être tuer. Point.
-Ne faites pas ça je vous en prit ! supplia le tavernier.
D'un pas lent, Malorie s'arrêta au pied du tavernier qui l'observait horrifié. Elle le détailla longuement.
« On ne tue pas les civils. Première règle ! »
Comme frappée, Malorie recula de quelques pas en arrière, comme abasourdie. Elle se tint quelques secondes le crâne.
-Merci, la gratifia le tavernier en pleurant. Merci du fond du …
Un éclair, fin et rapide perfusa le crâne de l'homme au niveau du front, entraînant une violente projection de sang qui l'éclaboussa.
-Je crois que je préfères quand tu utilises les dague, rit Sakura. Ton fruit du démon est beaucoup moins drôle.
La phrase, l'écho que Malorie avait entendue à l'intérieur d'elle, était-elle réelle ?
Personne n'avait jamais prononcé ces mots pourtant, son cœur lui hurlait qu'ils étaient importants. Penser à ces mots faisait battre son cœur plus vite, comme si ils étaient quelque chose à laquelle elle se rattacher.
-Stop, pesta-t-elle contre elle-même.
Instantanément, son cœur revint à la normale. Immédiatement, tout sentiment avait disparu.
Au même instant, Raïzu exerça une pression sur son épaule.
-On rentre, dit-il.
Malorie se contenta d'hocher la tête, enjambant les corps autours d'elle, dont ceux de 3 enfants dont le plus jeune ne devait pas avoir 8 ans.
Arrivée dans la cours du repère du clan, Malorie s'arrêta net. Au milieu de cette dernière se trouvait 7 poteaux auxquels étaient ligotés 7 personnes portant des sacs noirs sur la tête. Malorie passa devant sans s'émouvoir : ils allait être exécutés, le cœur arraché de la poitrine, comme le voulait la tradition du clan.
-Qui sont-ils ? demanda Malorie.
-Des personnes qui se sont trop approché du clan.
Rangée parmi ses pairs alignés, Malorie attendait. Lors des exécutions dans ce genre, Husunu choisissait lui-même les enfants qui réaliseraient l'acte. Si l'on était désigné, cela expliquait au clan entier qu'Husunu était fier et prouvait la valeur de l'enfant désigné.
Malorie devait avoir 10 ans la première fois qu'elle exécuta une personne de cette manière. Aujourd'hui, sachant qu'elle devrait un jour prendre la relève de son père et la tête du clan, elle était habituée à exécuter le premier prisonnier.
Alors Malorie s'avança malgré les cris de détresse des captifs sous l'approbation de son père.
-Qu'est-ce qu'il se passe ?! demanda une voix fluette en pleurs.
Malorie observa le dernier poteau, le plus loin d'elle. A vu de la taille de la gamine, elle ne devait pas encore être entré dans l'adolescence.
-Tout vas bien se ….
Le garçon qui avait prit la parole ne fit pas sa phrase. Il hurla de douleur ce qui fit paniquer et hurler les autres prisonniers. Malorie, munit de sa dague était en train de retirer le cœur du captifs, méticuleusement.
-Tu as toujours été précautionneuse pour tuer ma fille, approuva Husunu.
Et sans que Malorie ne voit venir, un pied puissant percuta ses côtes. Elle percuta le flanc de montagne sur lequel se trouvait le clan si fort qu'elle se trouvait presque encastrée dans la roche.
Du sang commença à couler de son crâne et sa bouche si bien qu'elle en cracha abondamment. Prête au combat, Malorie sentit la haine s'emparer d'elle. Tant bien que mal, elle se sortit de son piège de granit et fit face à son ennemi.
Ses yeux s'écarquillèrent devant le spectacle : ses frères et sœurs se battaient face à des Marines. Malorie failli tomber en arrière.
Face à elle se trouvait l'homme qu'elle voyait chaque soir en rêve. Il était accompagné de deux autres gradés : l'un portant un uniforme rouge qui brûlait vifs certains assassin du clan et un autre, posté en hauteur, dans un uniforme jaune tuait à l'aide de rayon d'autre assassin à distance.
Désarçonnée, Malorie perçu également un homme avec la moitié du corps en fumée, livrant bataille.
-Malorie, dit l'homme en face d'elle.
Crachant encore du sang, Malorie dévisageait l'homme, sans comprendre. Elle retourna sa dague dans sa main, en position pratique pour égorger ses adversaires.
-Elle a tué Régis Amiral ! hurla de haine un jeune soldat brun, attaché à l'un des poteaux d'exécution.
Perdue, Malorie, observait ces gens. Son père n'était pas présent. Sakura et Mocchi menait le combat contre l'homme en uniforme jaune tandis que Raïzu s'occupait de l'homme en rouge. Il fallait réfléchir vite, agir vite.
Elle sentait les auras surpuissantes émanant des Marines. Elle devait tuer, défendre son clan. Mais elle ne comprenait pas pourquoi son feu intérieur s'embrasa d'autant plus lorsqu'elle observait ce gradé.
Une ruse ?
Un souvenir ?
-Kuzan ? demanda-t-elle timidement.
Dans une émotion non feinte, l'homme en uniforme bleu émit un soupir de soulagement. Malorie sourit, mais avec sadisme et profita de cette faille et se rua sur l'homme, prête à tuer, non sans laisser son père prendre le contrôle de son esprit.
Le clan Husunu était un clan cruel et redoutable à cause de l'entraînement sans pitié qui y régnait. Mais le pouvoir d'Husunu, qui n'était pas un fruit du démon, consistait à prendre le contrôle du corps d'autrui par la pensée. Seuls les yeux noirs de ses victimes permettait de savoir qu'il contrôlait la psychés.
Le lien qu'Husunu avait créer avec Malorie depuis son arrivée au camps rendait le lien plus fluide, la rendant redoutable.
L'Amiral Aokiji esquiva de justesse l'attaque non sans en sortir avec une plaie à l'épaule.
-Mon savoir dans un corps si puissant, dit Husunu à Aokiji qui le fixait. Vous n'avez aucune chance.
L'Amiral ne répondit pas.
-Je vais vous apprendre la première leçon, Amiral Aokiji. Je ne vais pas m'occuper de vous.
Malorie, les yeux noirs à présent, plaça ses appuis, prête à se ruer sur Aokiji.
-Tuer ou être tué Amiral Aokiji. Je vous laisses le choix.
Sur cette phrase glaçante pour l'Amiral, sa disciple, ou du moins ce qui restait d'elle, se rua sur lui.
