Coucou tout le monde !

Oui je sais, cela fait longtemps que je n'ai pas posté mais TADAM ! C'est l'un des chapitres les plus durs que j'ai écrit, j'ai eu du mal à faire le tri et bien emmener les évènements. Bref ! J'espère que cela vous plaira.

J'ai des phases, parfois j'écris beaucoup et parfois je disparais des mois.

J'espère que ce chapitre vous plaira, on passe après à un tournant de l'histoire.

Bientôt direction le Tome 2 ! ;)

Bonne lecture à tous !


Chapitre 40 : L'éclair contre la glace

L'une des choses à laquelle l'Amiral Aokiji croyait fortement était le diction selon lequel les yeux reflétaient l'âme d'un individu. Toute sa vie, grâce à ses capacités et à ce diction, il avait toujours pu jauger les personnes qu'il rencontrait.

Des civils, des ennemis, des amis, cette croyance n'avait jamais failli. Jamais, il ne s'était trompé sur les intentions d'une personne en observant ses yeux, leurs intensités. Un regard, un seul et l'Amiral pouvait jauger en un instant les intentions des gens, leurs blessures et même se faire une idée de leur vie.

Pourtant, au milieu de ce camp d'assassins dévasté par les combats, la jeune fille brune debout en sang devant lui, qui fut sa disciple quelques temps, lui prouva malgré elle qu'aucun diction n'était infaillible.

Car même s'il ne pouvait plus observer la clarté de ses yeux dévorés par les ténèbres de son chef de clan, Kuzan restait persuadé qu'en dessous de cette haine, cette violence et cette cruauté, sa disciple existait encore.

Il y croyait plus que tout. Non, il avait besoin d'y croire.

Il devait y croire pour tenir.

Un éclair fusa sans prévenir en direction de la tête de l'Amiral. Ce dernier esquiva agilement, incisant devant Malorie.

Il tenta de la percuter d'un coup de pied circulaire mais elle se baissa vivement et lui faucha les jambes à l'aide de son pied gauche. Aokiji perdit l'équilibre mais réalisa une pirouette arrière.

A quelques mètres de la jeune fille, il prit impulsion sur ses deux pieds et se rua sur Malorie. Le poing de l'Amiral embouti le plexus solaire de son ennemie, la propulsant contre la falaise de la montagne.

-Je sais que tu m'entends ! dit-il d'un ton fort. Je sais que tu es toujours là au fond de toi !

Il ne pouvait se résoudre à la tuer. Elle se trouvait déjà dans un sale état à cause de leur combat acharné. La jambe droite et l'épaule gauche de l'Amiral n'étaient pas en reste. Possédée par Husunu, Malorie se révélait être une adversaire redoutable, bien qu'au fond de lui, Kuzan n'en avait jamais douté.

Il vit la jeune fille se relever, crachant du sang. Titubant, elle se redressa et le fixa de ses yeux noirs. Des yeux noirs qui comprimèrent le cœur du gradé.

Ses nombreuses tentatives d'atteindre Husunu furent réduit à néant par les nombreuses contre-attaques de la brune.

Pourtant Kuzan savait que briser le lien mental était sa seule chance de retrouver Malorie. Sans la tuer.

Tiraillé, il ne savait comment réagir. Si il continuait d'attaquer de la sorte, sa disciple ne serait bientôt qu'un cadavre. Si il la ménageait, elle le tuerait sans sommation, laissant Grount, Bonam, Zappa, Hirishea et Isuka à la merci des assassins.

Mourir signifiait aussi l'abandonner à son sort. Chose qu'il se refusait fermement.

-Je sais que tu es plus forte que lui ! hurla-t-il presque de désespoir.

Fière, sans aucunes once de doute, elle continuait de le fixer de son regard noir. Aokiji savait pertinemment qu'elle réfléchissait à un moyen de l'atteindre, ce qui ne se fit pas attendre.

Soudainement, un tigre d'électricité apparu au sol. Dans un rugissement désarticulé, le rugissement entraîna une profusion d'éclair aux alentours, touchant uniquement des Marines.

Aokiji ne put s'empêcher d'observer les soldats et ressentir une colère monstrueuse. Il était le seul responsable de cette boucherie. Car il avait voulu retrouver sa disciple, il avait fait venir Smoker, il n'avait pas pu s'empêcher de s'attacher à une gamine au passé effroyable. Il n'avait pas pu s'empêcher d'intervenir.

Le tigre électrique se lança à vive allure sur lui. Sans réfléchir, il matérialisa un faisan géant qui attaqua frontalement le tigre.

L'impact des deux attaques fut tellement violente qu'elle tua des assassins ainsi que des Marines. Aokiji restait campé sur ses positions, continuant d'envoyer son énergie de front face à sa disciple qui faisait de même.

Toujours avec force, Aokiji se sentait reculer à cause de la force générée. Il fallait qu'il sorte de ce face à face. Le tigre et le faisan entraînaient avec eux des dégâts considérables.

Soudain, la gradé tomba en avant. Trop occupé à réfléchir, il n'anticipa pas le coup de Malorie. Cette dernière coupa son attaque instantanément, se propulsant dans les airs pour éviter le faisan de glace qui continuait son chemin et incisa.

Incisa devant l'amiral.

L'amiral qui sentit une douleur fulgurante sur l'abdomen.

Malorie venait de lui entailler le torse de l'épaule droite à l'aine.

-AMIRAL !

Sous le choc, Aokiji recula de deux pas au même instant où Hirishea paniquée se rua vers lui.

-Va-t'en ! hurla-t-il à la jeune fille de 12 ans.

Malorie reposa son pied gauche à terre et y prit impulsion en fusant sur la jeune fille. Dague en position latérale, elle se préparait à égorger la jeune fille.

Aokiji apparu devant Hirishea et la dague de Malorie se planta dans sa jambe gauche, non sans lui arracher une grimace de douleur. D'un coup sec, il entoura son poing de Haki et percuta le menton de Malorie, la propulsant hors d'atteinte d'Hirishea.

Malgré lui, Aokiji matérialisa des pics de glace. Malorie s'effondra sur l'un deux ce qui lui transperça l'épaule droite en lui arrachant un hurlement de douleur qui glaça le sang du gradé.

-Vous … Vous allez la tuer ? demanda Hirishea en pleurant d'angoisse.

-Va-t'en avec Grount Hirishea, se contenta-t-il de répondre.

Son sang recouvrait sa main comprimant sa plaie. Il n'arrivait pas refermer sa plaie. Jamais Malorie n'avait été aussi forte face à lui.

Elle hurla soudain. Aokiji projeta Hirishea derrière lui, assez loin, la faisant tomber à terre. Il matérialisa un mur de glace qui se brisa presque instantanément. Un tourbillon d'éclair incontrôlable tournoyait autour de la jeune fille.

Du coup de l'œil, Kuzan cru percevoir Kizaru, Akainu et Smoker stopper le combat pour observer quelques secondes la jeune fille, même Kuzan n'en croyait pas ses yeux. Sa puissance équivalait presque aux grands noms de ce monde.

Si Malorie relâchait l'attaque, Aokiji savait qu'elle tuerait presque tous les soldats et assassins. Sa haine ne possédait pas de limites.

Alors Aokiji décida.

-Kuzan ! hurla Smoker angoissé.

Smoker avec comprit, Kuzan continua.

-Quel idiot ! pesta Akainu.

-Il ne vas pas … s'étonna Kizaru.

Tuer ou être tué.

Kuzan avait choisi.

Il ne laisserait pas mourir ses hommes, il ne laisserait pas mourir une seule personne de plus pour ses lubies.

Mais il ne pouvait se résoudre à la tuer elle.

D'un geste vif, il fusa sur Malorie qui, comme il l'avais prévu, dirigea sa puissance contre lui et lui seul.

-Amiral ! hurla Grount désespéré.

L'Amiral prit l'attaque frontalement et se dématérialisa. Lorsqu'il reprit forme, il était en sang, à terre, la tête bourdonnant.

Sa vue redevint nette et il perçu Malorie, les yeux toujours noirs, au-dessus de lui. Il ne la reconnaissait plus pourtant, il était convaincu qu'elle était encore là, quelque part.

Au sol, il se contenta de sourire. Il ne voulait pas contre-attaquer, il ne voulait pas prendre le risque de la tuer. Si lui devait mourir, il trouvait cela moins grave, moins triste.

-Prends ta liberté Malorie, elle t'appartient.

Un coup de poing violent lui percuta la tempe pour toute réponse.

Mourir. Quel aspect de la vie intriguant. Aokiji n'en était nullement affolé et il comptait sur sa mort pour sauver les choses. Il espérait sincèrement que tout se passerait comme il le pensait lorsqu'il rendrait son dernier souffle. Sinon, ses deux compères auront du fil à retordre.

Alors l'Amiral Aokiji ne se défendait pas, sentant son corps perdre petit à petit sa vitalité suite aux coups de poings de sa disciple, à califourchon sur lui.

-Faites quelque chose ! lui hurlait Grount.

Il vit Bonam retenir son ami et soupira. Il aimait ses élèves, il ferait tout pour eux. Mais Malorie … Il les tueraient tous pour elle, juste pour qu'elle respire.

Malorie, hurlait de haine en continuant de le frapper du poing gauche, du poing droit, gauche, droit, et Kuzan se sentait partir.

Mais avant de se laisser aller, il la regarda dans les yeux, un sourire bienveillant aux lèvres.

-Je t'ai promis de tout faire pour te garder en vie, quitte à mourir avant toi.

Le cœur d'Aokiji bondit. En une fraction de seconde, Malorie stoppa son poing.

Ses yeux reflétant le bleu de l'océan.


Un enchaînement de flash de souvenirs s'enchaînèrent : des sourires, des combats, des rires, des paroles fortes, de l'amour, de la liberté. Le flash le plus intense qu'elle eut fut celui de Kuzan. Kuzan.

-KUZAN ! hurla-t-elle.

Comme si elle avait retrouvé la vue, Malorie écarquilla les yeux. Sans comprendre, Aokiji se trouvait en sang, sous elle. Puis elle comprit : Husunu, son combat, son retour, son amnésie, sa confrontation avec Kuzan.

En sang, il continuait de garder son regard bienveillant alors que Malorie explosa en sanglot. Elle posa sa tête contre le torse de son mentor en pleurant de plus en plus fort.

-Oh mon dieu Kuzan …

Pour toute réponse, il se contenta de poser sa main dans son dos, d'un geste réconfortant.

-Je savais qu'une part de toi était toujours là.

La bienveillance de son mentor en sang accrue la culpabilité de la jeune Marine qui serra la tee-shirt de l'Amiral dans ses poings tout en continuant à pleurer.

Perdue dans ses pensées, Malorie vit à sa gauche un assassin apparaître, dague au poing, préparé à les tuer. Sans crier gare, Grount incisa devant l'Amiral et la faucheuse et percuta l'ennemi du poing.

-Je suis très heureux que tu aies rebranché ton cerveau Malo mais là faut vous bouger ! dit-il tendu.

Aokiji tapota doucement le dos de sa disciple qui essuya ses larmes.

-Au travail ma belle, dit-il en prenant une grande inspiration.

Avec délicatesse, il la releva comme si elle ne pesait rien et se mit à nouveau debout. Malorie n'en croyait pas ses yeux, c'était une force de la nature. Aokiji venait de se lever, à moitié en sang, de la fumée résorbant ses blessures grâce à son fruit du démon.

Le géant de glace faisait face à Husunu qui, dans la pénombre, n'avait pas bougé. Kuzan tourna légèrement sa tête vers Malorie, non sans un sourire déterminé aux lèvres.

-Occupes-toi des assassins avec tes amis.

-Mais Amiral ! contra Grount.

-Tu ne le vaincras pas dans cet état ! éructa Malorie.

Aokiji se mit à rire légèrement et érigea un mur imposant de glace entre lui et ses élèves. Malorie se rua contre le mur et tenta de le faire exploser mais son combat sous emprise lui avait prit de l'énergie, elle n'était plus à pleine puissance.

Affolée, Malorie restait concentrée sur l'obstacle la séparant de son mentor mais un bruit sourd l'interpella. Les larmes aux yeux, elle se retourna et observa dos à elle Bonam, Grount, Zappa et Isuka face à la dizaine d'assassins présents.

-Malorie ! dit Isuka. Là je crois que l'on aura besoin d'un petit coup de main !

-Ouai parce que c'est bien beau de venir te sauver le cul mais tu pourrais éviter de faire ton ingrate ! railla Bonam.

-Je … J'ai tué Regis, dit-elle tremblante.

-C'est pas toi qui l'a tué ! contra vivement Grount. C'est ce vieux con et ce qu'il t'a fait.

-Par contre si tu ne fais rien princesse c'est comme si tu nous avais tué, rit Zappa.

Les larmes aux yeux, Malorie observait ses amis au milieu des combats. Ils étaient là, devant elle, faisant front contre les pires assassins, pour elle. A sa gauche, elle vit Hirishea, en retrait, les larmes aux yeux, ses beaux yeux bleus plongés dans les siens.

-Je veux que tu reviennes, lui-dit-elle tremblante.

Malorie serra les poings et la mâchoire. Elle regarda autour d'elle : Smoker s'occupait de 4 assassins expérimentés à lui seul, Kizaru gérait Mocchi et Sakura avec une ardeur frôlant l'insolence tandis qu'Akainu se battait en frontal avec Raïzu avec cette puissance effrayante.

Des dizaines de soldats encore debout continuaient de croiser le fer au milieu des corps. Tous, tous étaient présents pour elle, ils étaient venus la chercher. A présent, comment pouvait-elle douter ? Comme le lui avait dit Rayleigh, elle ne devait pas douter.

Elle ne douterait plus.

Avec un regard ahuris, les amis de Malorie se retournèrent. Entourée d'une électricité claquante et dévastatrice, Malorie se rua vers eux, vers les assassins. Prenant impulsions, elle passa au-dessus de ses amis. En l'air, elle envoya quelques éclairs dont certains transpercèrent les assassins mais étant déjà habitués à combattre contre elle, beaucoup esquivèrent.

Comme un signal, Isuka, Grount, Bonam et Zappa se ruèrent sur les ennemis dans un fracas assourdissant. Malorie se baissa en évitant un sabre et planta sa dague dans le genoux de son assaillant qui tomba à terre. En se relevant, elle taillada le torse d'un autre assaillant et virant son poignet sur la gauche, elle trancha une jugulaire.

Elle poussa un hurlement glaçant lorsqu'elle sentit sa chair s'entailler sous le coup d'un ennemi, tout en se retournant, elle le frappa au visage et laissa s'échapper un éclair qui perfora le crâne de l'homme. Juste après, elle lança l'un de ses poignards à pleine vitesse qui transperça la gorge d'un assassin tentant de tuer Hirishea.

-T'as pas perdu la main, observa Grount avec un sourire en frappant un assassin à la tempe.

-Toi en revanche tu es toujours aussi lent, fit-elle en souriant.

-Tu m'as manqué espèce de …

Un hurlement déchira le camp. Un déchirement si violent que Malorie se stoppa. Lorsqu'elle reconnu la voix de l'Amiral, elle se tétanisa. Grount et elle s'observèrent effrayés tandis que Bonam et Isuka s'occupaient des derniers assassins dans des combats qui forçaient le respect.

Comme par télépathie, Malorie se rua vers le mur de glace, accompagnée de Bonam et Zappa. Armant son poing d'électricité avec haine elle frappa contre le mur au même moment que Grount le frappa de son bras et Zappa de ses sabres.

La peur avait donné une force aux soldats qui brisèrent le mur en un instant. Réceptionnant tous les trois, ils se figèrent d'horreur : les mains en sang, Husunu se les essuyaient devant le corps inerte de Kuzan, au sol.

-Bordel ! hurla Smoker tout en combattant.

-Am…Amiral …. susurra Grount en tombant à genoux.

Les sons parurent soudainement lointain. Malorie se rendit compte au bouts de quelques instants que sa respiration était devenue saccadée, peinant à prendre sa respiration, elle comprit qu'elle pleurait et que tout lui semblait flou.

Zappa, sous le choc, gardait tout de même ses sabres devant lui, prêt à défendre ses deux amis qui perdaient pieds. Husunu sortit de sa main deux shuriken et les lança avec une telle rapidité que Malorie ne comprit l'action qu'à l'instant où Zappa pâra l'attaque.

Des mots furent échangés, des attaques fusèrent, Malorie entendit même la voix de l'Amiral Akainu leur hurler de « dégager de là » au loin. Elle vit sans réaliser Grount et Zappa fuser vers Husunu avant d'accuser un coup violent, les entraînant au sol, inertes.

Etaient-ils morts ?

Était-il mort ?

Respirant fortement, Malorie tentait de reprendre contenance, face au choc de ses émotions. Le résultat de cette mission de sauvetage était un désastre à cause d'elle, tout était sa faute.

-Kuzan ? demanda-t-elle.

Sa voix lui parut d'être celle d'une petite fille.

-Il est mort. Tes amis aussi. A quoi cela rime-t-il Malorie ?

Husunu lui faisait face, un sourire aux lèvres, ce qui fit exploser la haine de Malorie.

-Tu détruis tout ce que tu touche ma fille, je te l'ai déjà dit. Tu n'es pas faites pour leur monde.

Sans un mot, les larmes coulant toujours, Malorie observait Kuzan au sol. Elle vit Grount et Zappa en sang, elle regarda les soldats inertes jonchant le sol.

Elle se dirigea d'un pas lourd vers Aokiji. S'en fut trop, elle tomba au sol à ses côtés et le tira vers elle pour observer son visage. Les yeux fermés, il semblait presque paisible.

Quelle folie l'avait emmené à suivre un homme qu'elle ne connaissait pas ? Pourquoi avait-elle décider de tout plaquer pour lui, sachant au fond ce que cela entraînerait ? Comment avait-elle pu condamner un homme comme lui ?

Malorie se souvint de la première fois où ses yeux clairs croisèrent les siens sombres, de la fois où il lui sauva la vie dans cette forêt silencieuse, de la fois où il avait gelé un monstre en quelques instants, de la fois où il l'avait prit dans ses bras en lui disant qu'il la sauverait, de la fois où il lui avait offert des habits de civils, elle qui n'en avait jamais eu.

Elle se remémora toutes les petites attentions que possédait Kuzan envers elle, toutes les fois où l'avait réveillé en pleine nuit pour l'entraîner, tous ces moments intimes où ils débattaient de la vie avec des points de vue différents.

Elle lui avait offert sa vie, il lui avait donné une âme.

-Tu savais que ça finirais ainsi ma fille.

Husunu tomba soudainement en arrière. Un éclair venait de l'atteindre à l'épaule gauche. Lorsqu'il releva la tête, il aperçu Malorie marchant vers lui. L'électricité qui l'entourait avait prit une teinte violette, ses yeux trahissait sa haine, donnaient un aperçu de la mort.

-Tout va se finir maintenant. Je prends ma liberté Husunu. Elle m'appartient.

A ces derniers mots, elle hurla avec une rage folle et des éclairs titanesques se ruèrent sur Husunu. Ce dernier hurla de douleur, les éclairs le brûlaient vifs alors que d'autres le transperçaient. Malorie incisa alors qu'Husunu allait tomber à terre.

Incision sur incision, elle tailladait son ancien mentor aux points vitaux avec pour seule envie de tuer.

Tuer ou être tuer.

Lorsqu'elle incisa pour l'égorger et lui porter le coup fatal, Husunu prit son poignet droit, la forçant à se baisser.

-Je serais toujours plus fort que toi ma fille, chuchota-t-il au moment où il planta sa dague dans son ventre.

Le regard plongé dans ceux de l'homme qui l'avait élevé, Malorie n'attendu que quelques secondes avant que du sang ne sorte de sa bouche. Elle recula quelques pas, tremblante et sorti elle-même la dague de son corps.

Sa vision se brouillait alors qu'elle tombait sur le dos. Husunu ramassa la dague et se posta au-dessus d'elle.

-Pensais-tu vraiment pouvoir me battre ? demanda-t-il froidement.

Le souffle court, le goût métallique du sang dans la bouche, Malorie ne déviait pas son regard.

-Pourquoi ? demanda Malorie.

Husunu sourit, d'un sourire cruel. Il émit un souffle qui se mua en rire.

-Penses-tu vraiment que je t'ai trouvé par hasard ? Malorie, je te pensais moins idiote. Penses-tu que le fait que tu ai croisé la Marine soit aussi un hasard ?

Les yeux de Malorie s'écarquillèrent de peur de ce qu'elle pensait avoir compris.

-Toute ta vie a été planifiée Malorie. Tout ton destin.

Au moment où il abaissa son arme, Husunu fut entièrement gelé des pieds à la base de la tête, seule cette dernière pouvait encore émettre un mouvement. Avec un grognement, Husunu observait Aokiji, mal en point mais debout devant lui.

Figé.

Malorie n'en croyait pas ses yeux. L'homme qui lui avait fait subir les pires sévices, qui l'avait maltraité, fait d'elle l'une des pires personnes du monde se trouvait vulnérable. Le sang de la brune ne fit qu'un tour.

La vengeance l'appela instantanément.

Se mettant tant bien que mal à genoux, Malorie entoura son poing d'électricité avec le peu de force qui lui restait. Ses dernières réserves d'énergie pour mettre fin à toutes ses années enchaînée. Ce dernier coup pour se libérer totalement de l'emprise d'un homme qui avait passé sa vie à tuer des parents, enlever des enfants, les faires devenirs les pires monstres de ce monde dans le seul but de les offrir aux plus offrants, dans l'unique but de faire tourner un commerce de mort.

A l'instant où la jeune fille attaqua, son poignet se fit brusquement arrêté par le poing d'Aokiji. Silencieux, il l'observait avec une sérénité qui le caractérisait la plus part du temps.

-Ne le tue pas, se contenta-t-il de dire.

-Tu te rends compte de ce que tu me demandes ?! explosa Malorie. Cet homme … Regarde autour de toi ! Regardes ces assassins, regarde ce qu'il a fait de nous ! Tu n'as pas idée de ce qu'il ….

-Je vais lâcher ton poignet et te laisser le choix de la décision finale. Tu peux soit le tuer, assouvir ta vengeance qui, je sais, doit être impitoyablement forte ou bien tu peux le laisser en vie et montrer que tu n'es pas devenue ce qu'il s'est évertué à faire de toi.

Les mots de Kuzan eurent raison de la jeune fille qui, au même moment, observa que tout combat avait cessé.

-La vengeance n'enlèvera aucuns de tes traumatismes. Le laisser en vie lui montrera que tu as enfin prit ta liberté. Ne lui donne pas la satisfaction de mourir trop vite.

Sur ces mots, n'y tenant plus, sa plaie toujours béante, Malorie se laissa aller dans les ténèbres avec un curieux sentiment de joie dans le cœur.