Bonjour bonjour mes petits loups ! Voilà donc le chapitre 3 de cette fic en espérant que ça vous plaise. Il n'y a toujours pas de rating pour l'instant et je rappelle que les personnages de shingeki no kyojin ne m'appartiennent pas.
Merci à tout ceux qui lisent, suivent et commentent cette fic ! ^^
Je me suis bien éclatée dans le début de ce chapitre X) Vous allez bien voir ^^
Réponse aux reviews :
Lyze : Merci beaucoup pour ta review ! C'est vrai que Erwin peut surprendre mais je le trouvais épique comme ça X) Oui ils vont se faire bien engueuler mdrr Pour Eren, il s'agit d'un grand mystère. Il n'est pas encore totalement apparu dans ce chapitre. Je pense le faire apparaître dans le prochain ou dans celui d'encore après mais il ne devrait plus tarder. Bref voilà la suite du chapitre en espérant qu'il te plaise ^^
CHAPITRE 3 :
«Hanji!»
Je n'en revenais pas. Mon manoir, mon magnifique manoir recouvert de papier toilette... On aura tout vu. Non... Je retirais ce que je venais de dire car c'était à cet instant précis que débarquait sur le toit, une poule, du papier toilette dans le bec, suivie d'Hanji complètement débraillée. Elles finirent leur course en pénétrant par l'une des multitudes fenêtres de l'étage. Énervé au possible je pris mes affaires abandonnés au sol et me dirigeai d'un pas militaire dans le séjour du manoir. Je posai d'un coup sec mes biens sur le sol et appelais tout le monde d'une voix forte et intransigeante.
« Je peux savoir ce qu'il se passe ici?! Qui est le responsable de tout ce raffut ?! »
Tous rappliquèrent et se regardèrent, penauds. Ils pointèrent d'un commun accord Hanji qui, elle, pointait la poule du doigt et celle ci émit une sorte de roucoulement de protestation. Un petit sourire crispé se plaqua sur mon visage.
« Hanji. Tu ne vas pas me dire que c'est la poule qui a mis TOUT ce papier toilette sur MON manoir ?! » dis-je d'un air glacial, bien que j'avouais avoir été témoin d'une preuve à mon arrivé. « Et vous alors ! Qu'est ce que vous attendiez pour arranger ce merdier ?!» râlais-je en regardant les autres.
Ils baissèrent tous la tête mais je remarquai sans mal leurs sourires amusés. Fatigué de cette journée, je laissais échapper un lourd soupir de mes lèvres.
« Tch ! Nettoyez moi tout ça. Si ça ne brille pas dès demain matin vous dormez dehors. »
« Oui Livaï » dirent-ils en cœur.
Hanji, Pétra, Auruo, Eld et Gunther étaient les seules personnes n'utilisant pas de termes honorifiques à mon égard que je laissais faire, après tout, nous étions, selon eux, une famille. Au fait je tenais à vous informer que cette fameuse poule était en réalité mon animal domestique depuis maintenant … le tout début en fait. Ne me demandez pas comment une poule pouvait avoir mon âge, j'avais arrêté de me poser la question au bout de 200 ans. J'avais d'abord pensé à une poule mutante résultant d'une expérience ratée ou à une poule vampire fut-il possible d'en créer. Mais le résultat était qu'elle était là et qu'elle n'avait apparemment pas l'intention de me lâcher la grappe.
Une fois la poule enfermée dans sa chambre, oui la poule avait une chambre et bien que je ne l'avouerai jamais j'en étais complètement gaga. Donc je disais, une fois la poule enfermée, mes affaires rangées et ma douche prise, je me dirigeais vers mon lit espérant pouvoir me reposer un peu.
Le lendemain matin, je me réveillais plutôt de bonne humeur. Étirant mes muscles endoloris je me dirigeai vers la cuisine pour y dénicher de quoi me revigorer.
« Alors Pierro, la nuit a été bonne ? » me susurre Hanji.
« Appelle moi encore une fois comme ça et je t'étouffe avec ta serviette. »
« Hoooo mais c'est qu'on est grognon dès le matin mon petit Pierro. » roucoula Hanji.
« Tout allait bien jusqu'à ton arrivée dans ma vie. Juste meurs. »
Un sourire éblouissant illumina son visage. Je ne comprendrai jamais cette femme.
« Assez rigolé ! Parlons de choses plus sérieuses ! Comme le fait que j'aimerais vraiment avoir ton autorisation pour mener diverses expériences sur Cocotte ! Cette poule renferme des secrets ! Elle est plus vieille que moi... C'est un mystère que je me dois d'élucider. Pour le bien de cette maison ! Pour le bien de.. »
« Arrête de parler si c'est pour dire de la merde. Tu baves. » rétorquais-je.
C'est sur ces douces paroles que je quittais la cuisine avec un mug fumant. Le thé en automne, il n'y avait rien de mieux.
« Mais Livaïï ! C'est important ! Tu n'imagines pas ce qu'on pourrait découvrir en ouvrant cette poule ! »
Voilà qu'elle se mettait à convulser cette folle.
« Oï ! Pétra ! Hanji a besoin d'un seau d'eau, elle convulse. » dis-je le plus tranquillement du monde en m'éloignant de cette psychopathe. Parfois je me demandais pourquoi je tolérais sa présence dans cette maison.
C'est en me dirigeant d'un pas tranquille vers le séjour que je pris en pleine figure un boulet de canon à plumes.
« Cocotte noooonnn ! Viens ici ! » cria Pétra en courant dans le couloir. La poule en l'entendant s'envola rapidement derrière moi. Je vous jure que si elle avait pu, la poule aurait ricané.
Et je vous le rappelais, j'étais maniaque. Et à cet instant précis je me retrouvais avec des plumes sur la tête, du thé sur ma chemise et une mare à mes pieds. Sans oublier que mes cheveux en avaient aussi payé les frais. J'allais bientôt faire une syncope. Je n'allais pas survivre longtemps à ce train là.
« Puhahahahahaha ! » hurlèrent Hanji et Auruo à bout de souffle, les larmes aux yeux.
« Livaï si tu voyais ta tête ! Hihihi ! Pétra va chercher l'appareil photo ! Vite ! » cria Hanji.
Niveau regard meurtrier je pensais que j'avais atteint mon paroxysme cependant cela ne servait apparemment qu'à amplifier leur fou rire. Je lâchais un profond soupir.
« Nettoyez moi tout ça et attrapez moi cette poule nom de dieu ! »
« Puhahahahaha ! Oui... Hihihi ! ...On s'en... Hihihi ! ...occupe. Hahahahah ! »
«Tch. »
Je me dirigeais d'un pas tranquille, BEAUCOUP trop tranquille vers ma salle de bain. Ils savaient très bien que cela ne présageait rien de bon pour la suite et c'était d'ailleurs pour cela qu'ils se crispèrent tous d'un coup. Une fois mon apparence arrangée je décidais tout de même d'aller jeter un coup d'œil à la façade de mon manoir. Elle semblait plutôt acceptable (ce qui équivaut à plus que propre).
« Oï Pétra ! Où sont Eld et Gunther ? Ça fait maintenant 4 heures qu'on ne les vois plus. »
« Ah ils sont partis chercher de quoi remplir les placards de la cuisine. »
"Hum. »
Peu concerné, je me dirigeais vers mon bureau, me rappelant que j'avais des rapports à terminer concernant StarFlyCost. Je ne remarquai donc pas les rougeurs de la jeune fille derrière moi.
Arrivé dans mon bureau je remarquai les rapports d'Hanji et des autres sur le meuble. Bien, ça m'évitait d'aller les rabrouer. Je m'attelais donc à ma tâche lorsque Pétra pénétra dans le bureau avec une nouvelle tasse de thé. Je la remerciai vaguement d'un geste de la main mais je remarquai après un certain temps qu'elle n'avait pas bougé du bureau. Interloqué je levai mes yeux sur sa personne et lorsque ses yeux croisèrent les miens, elle se mit à rougir fortement.
« Excusez moi Caporal. » dit-elle en se précipitant vers la porte... qu'elle se pris de plein fouet. Elle s'excusa derechef et se précipita dans le couloir.
Je soupirais. Caporal était le nom que l'on me donnait à l'entreprise en signe de respect et l'entendre ici dans mon manoir avait quelque chose d'étrange. Enfin bref, mes dossiers m'attendaient.
Vers 10h du matin je me trouvais dans la limousine menant au QG de StarFlyCost. Une fois dans le parking souterrain je sortis de celle-ci afin d'aller dans mes quartiers. Je me trouvais donc au dernier étage de l'immeuble, soit le 20ème, et la vue était tout ce qu'il y avait de plus époustouflant. De là où je me trouvais, on pouvait apercevoir un parc non loin de là ainsi qu'une multitudes de restaurants. Mais ce n'était pas tout, derrière tout ceci se trouvait la limite de la ville. Je possèdais donc une vue imprenable sur une forêt bordant la ville, devenant plus dense au fur et à mesure qu'on y attardait le regard. En somme, des conditions idéales pour travailler en toute sérénité.
Vers 12h30 mon estomac me rappela à l'ordre et je quittais donc l'entreprise pour me diriger vers l'un des fameux restaurants, n'ayant rien emmené avec moi. Cependant au moment où je posais le pieds dehors, juste en face de moi, à environ 50 mètres de là, deux voitures s'entrechoquèrent violemment dans un bruit sourd. Des cris fusèrent de partout, c'était la panique totale. Je vis une femme pleurer non loin de là et c'est alors que l'image d'une personne écrasée entra dans mon champ de vision. La route étant très empruntée, d'autres voitures commencèrent à rentrer dans celle déjà accidentée. Ce carnage me sembla sans fin. Une fois les choses un peu plus calmes, je remarquais que mon corps était totalement figé. Je voulais avancer jusqu'aux voitures, voir si il y avait des blessés mais l'odeur du sang m'envahissait les narines faisant accélérer mon pouls et se dilater mes pupilles. Je sentais également mes canines s'allonger, écorchant mes lèvres. Pour que mon corps réagissent à ce point il devait y avoir une quantité effroyable de sang. C'est alors que l'image de l'homme écrasé me revint en mémoire et un grognement guttural m'échappa. Heureusement que tous étaient focalisés sur l'accident sinon je ne donnais pas cher du mouvement de panique. J'essayais de rétracter mes canines lorsqu'une autre odeur vint chatouiller mes narines. L'odeur de la mort...
Puis le trou noir.
Un bourdonnement effroyable me vrilla les tympans. Je hurlais de douleur en fermant les yeux. Lorsque je les rouvris, un nombre incalculable de plumes blanches obscurcirent mon champ de vision mais quelques secondes suffirent à ce que tout se teinte de rouge puis sombre à nouveau dans le néant. C'est alors qu'une voix que je ne connaissais pas se fit entendre. Un doux murmure.
«Levi ..."
Il y a 800 ans :
Il faisait nuit et la neige tombait à flot. La vue de la jeune fille était obscurcie par les flocons. Elle ne savait pas où elle allait mais elle était sûre d'une chose, la soif. Une soif pesante et étouffante, cependant elle s'interdisait de toucher ne serait-ce le cheveu d'un humain. Elle avait déjà fait assez de dégâts comme ça. Ses beaux cheveux châtains étaient devenu poisseux. Cela faisait maintenant 20 jours qu'elle airait dans le village, ne sachant ce qu'elle devait faire. Elle était perdu dans ses pensées lorsqu'elle percuta quelqu'un. Il semblait s'agir d'un homme vu la carrure qu'elle avait senti mais elle ne distinguait pas son visage avec toute la neige. C'est alors qu'une voix grave se fit entendre.
« Qui es tu ? »
Elle savoura chaque note de cette voix si douce et sensuelle à ses oreilles. Aucune personne ne l'avait approché depuis sa fuite et elle ne s'était pas rendu compte de la solitude s'accumulant sur ses épaules.
« Oï la naine, je te cause là. C'est quoi ton nom ? »
Une odeur de café, si doux... La jeune fille souria à la personne. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi sereine. Décidée, elle essaya de distinguer les yeux de ce mystérieux personnage.
« Pétra... »
Elle fut étonnée par la faiblesse de sa voix. L'homme la regarda et la tempête se calma légèrement. Pétra pu donc enfin apercevoir son visage. Si magnifique. Le genre de visage qui vous donnait envie de goûter à l'interdit et de commettre les pires crimes pour sa personne. Seulement elle vit ce beau visage se tordre dans une mimique de pur dégoût.
« Dégueulasse. » lâcha-t-il en avisant ses cheveux.
Gênée la jeune fille se tortilla sur elle même, ne sachant que dire.
« Suis moi. »
Étonnée elle leva les yeux sur lui, pas certaine d'avoir bien entendue. Mais il ne l'attendit pas et partit dans le sens inverse. Pétra hésita sur le moment mais voir le dos de cet homme disparaître petit à petit dans les flocons la fit se précipiter vers lui en courant. Une foi à sa hauteur l'homme la regarda en coin et fit une grimace.
Ok c'est bon, elle le savait qu'elle était sale. Après tout 20 jours sans se laver ça se ressent et ça se sent...
Après 40 bonnes minutes de marche sans dire un mot ils arrivèrent devant un grand manoir dans une forêt. Il rentra à l'intérieur et elle le suivit d'un pas hésitant.
« Ici. » lui indiqua-t-il de la main sans lui accorder un regard.
« Heu ? »
« Pour remédier à cette odeur. »
« Ah merci. »
Une fois propre et après s'être habillée avec des vêtements généreusement donnés, elle sortit de la pièce. Elle entendit des rires sonores provenant d'un couloir et, interloqué, se dirigea vers sa source mais elle fut interrompu par l'homme. Il la détailla minutieusement et afficha un air satisfait. Il la regarda dans les yeux et lâcha d'une voix grave :
« Livaï ».
Elle le regarda avec un air abrutie.
« Mon nom. »
La jeune fille compris et son visage s'illumina.
« Les autres sont dans le séjour. Ils t'attendent. Il y a de quoi faire disparaître ta soif là bas, tes pupilles sont affreusement dilatés. »
La jeune fille fit un sourire gêné et suivit Livaï jusqu'à un grand séjour où étaient installées 4 personnes.
« Cependant si tu tiens à rester ici tu devras t'habituer à la bouffe humaine. Je ne tolère pas le sang. » lui signifia Livaï.
Rester ? Elle n'osait y croire mais cette idée ne lui déplaisait pas, au contraire.
Toutes les personnes de la maison l'accueillir avec humeur et ne posèrent pas de questions sur le pourquoi du comment de sa venue parmi eux. Ils savaient lorsqu'ils ne devaient pas l'ouvrir et elle les remercia silencieusement pour cette attention. La chose la plus perturbante était la présence d'une poule sur le canapé mais elle l'oublia rapidement lorsqu'elle vit Livaï donner une petite tape derrière la tête d'une brune. Elle rigola à cette vision. Ce fut le début d'une nouvelle vie pour la jeune fille. 'Un environnement chaleureux', ce fut sa première pensée. Elle était, en quelque sorte, devenue la cadette d'une famille qu'elle n'avait jamais connue.
Retour au présent :
"Levi ..."
C'est avec un mal de crâne époustouflant que j'ouvris les paupières et que je découvris l'environnement de ma chambre. Comment étais-je arrivé ici ? J'entendis une faible respiration sur ma droite et découvris Pétra, assise par terre, la tête posée sur mon lit. Elle dormait plutôt profondément vu les ronflements qui s'échappaient de temps à autre... Il y avait également un peu de bave sur le drap... Je fis recours à mon plus grand self contrôle pour ne pas la balancer à l'autre bout de la pièce et respirais un grand coup. Qu'est ce que c'était que ce bordel devant StarFlyCost. Franchement. C'est à ce moment que les souvenirs de mon état me revinrent. Comment avais-je pu finir ainsi ? Pitoyable... Et cette voix... Elle me semblait si lointaine et si familière en même temps... Avait-elle un rapport avec les plumes ? Je regardais fixement par la fenêtre, hanté par d'innombrables questions lorsque je sentis du mouvement sur ma droite. Je soupirais derechef... Les explications s'annonçaient longues.
Je tiens à vous annoncer que le personnage principal du prochain chapitre sera la poule !
Nan je rigole XD
Mais ne vous inquiétez pas je sais où je vais dans cette fic pour les soucieux X) J'ai déjà une idée globale de la fin.
Et je tiens à dire que la poule est un personnage essentiel à l'histoire bien qu'à la base c'est ma mère qui a insisté pour que je mette une poule dans l'histoire X) Ne me demandez pas pourquoi X)
Bref je suis assez contente cette fois de la longueur du chapitre!
N'hésitez pas à me laisser vos impressions sur cette fic avec une petite review ! :3
Je ne vous promets rien quand à la publication du prochain chapitre car je n'aurai peut être pas le temps de le faire rapidement ayant plusieurs événements qui arrivent en même temps. Famille, bac blanc etc X)
A la prochaine mes petits loups !
Tchuss!
Grimmy06
