Auteur : Natsu

Titre : Vision of you

Genre : pas marrant, romance, angst, lime peut être

Note de l'auteur : je tente ça… vu que j'ai une très légère expérience (malheureusement).

Note 2 (important) : Attention ! L'histoire se situe en plein dans les mangas (vous saurez où exactement) mais j'ai rajouté 3 ans à tous les persos qui avaient 15 ans dans le manga (c'est-à-dire les pilotes, Relena et compagnie (bien qu'on s'en fout de Relena et compagnie lol)).

Demain, c'est la nuit

« Bon, bah… je suis très heureux que vous ayez tous pu venir… ce que je vais vous annoncer est officiel.

-Tu vas te marier !

Le blond éclata de rire face à la remarque idiote de Duo, content que sa blague ait faite l'effet attendu.

-Euuu… oui, à 17 ans…

-Il n'y a pas d'âge pour se marier maintenant que le divorce se fait super facilement !

-Alors, ce que je voulais dire avant que Duo ne dise n'importe quoi, c'est que… ça y est.

Un léger blanc s'installa dans le vaste et luxueux salon de la maison de divertissement de Quatre (enfin, la maison des Winner).

-Ca y est quoi ? demanda internationalement WuFei, assit profondément dans un fauteuil, les bras croisés.

L'arabe aux yeux bleu, un sourire déterminé à la figure, attendait cette question.

-J'ai officiellement refusé l'héritage des Winner qui m'était destiné.

Ceci s'accompagna d'un nouveau blanc, et d'un petit sifflement d'admiration, naturellement émit par Duo.

-Oulaaaa… c'est sérieux tout ça ! fit l'américain au bout de quelques secondes de « hommage à la fortune Winner »

-Je vais pouvoir me consacrer entièrement à la guerre et à Sandrock. Je n'ai plus de devoir à rendre envers ma famille.

-Mais à qui appartiendra cet héritage ?

-Trowa, je ne sais pas, et personnellement je m'en moque.

Quatre répondit avec un sourire malicieux, enfin débarrassé de ses obligations familiales, trop content de se sentir libre et ne cherchant pas à se faire du soucie à propos de ça.

Heero, depuis le début, avait fait le formidable exploit de ne pas ouvrir son ordinateur et de prêter entièrement attention au pilote 04.

-Tu as pris une importante décision, es tu sûr que tu ne vas pas le regretter ?

Son allure encore plus sérieuse que d'habitude, car il s'agissait effectivement d'une décision spéciale, faisait toute la personnalité du japonais.

-Ma décision a été prise, et elle est définitive.

Puis il ajouta comme pour prouver qu'il était bien entièrement des leurs

-Je préfèrerais mourir pauvre et jeune au combat où le but est la paix, plutôt que pourri par l'argent et en vieux croûton que la guerre qui aura fait tant de mort n'aura pas touché.

Ceci suffit à tester les convictions du pilote, et à convaincre les autres.

WuFei, qui n'avait pas la tête à faire des compliments, dit solennellement

-Tu sais, même si tu avais continué à vivre comme ton père dans la richesse, tu ne serais pas mort pourri par l'argent.

Les autres acquittèrent.

-Merci.

Au bout d'un moment, voyant que la réunion était close, Duo claqua des mains comme pour réveiller les autres d'une hypnose.

-Bon ! Alors je suppose que ce sont nos premières et dernières vacances dans cette charmante demeure !

-En effet, oui.

-Enfin, vacances… pas vraiment.

-Rooooo 'Fei, ske t'es rabat-joie.

-Maxwell, si Winner nous dit ça, c'est qu'il veut dire 'À partir de maintenant, on bosse, on bosse'.

-Oui mais là, mieux vaut profiter un peu du moment et du lieu. J'ai jamais vu une aussi belle et grande maison. Je sens que ça va être cool ! »

L'américain croisa ses bras au dessus de sa tête et se détendit, affichant un sourire radieux, comme d'usuel.

Ils allaient rester deux semaines chez Quatre. Deux semaines dans une maison de bonheur qui avait la taille d'un hôtel, avec tout à disposition. Duo était ravi. Piscine, salle de sport, écran géant pour visionner la TV ou des films, d'innombrables pièces luxueuses, salles de détente (hammam, sauna, bains à bulles), salles de divertissement (billard, baby-foot…), bibliothèques (pour la plus grande joie de WuFei), etc.

« -Eh ben, quelque part, je ne te comprends pas. Quitter tout ça, ça doit te faire un choc quand même, non ? s'adressa t'il à Quatre lors d'une séance de massage.

-Oh… oui… sûrement. Mais je suis décidé. Je sais ce que j'ai à faire.

-Je te comprends. De toute façon, c'est tellement facile de céder à la facilité quand on a le choix entre le luxe et la guerre. Il n'y a que les gens bien, honnêtes, qui choisissent de risquer leur vie pour faire un monde meilleur.

Quatre, qui savourait le délicieux moment, esquissa un sourire. Il allait regretter les massages, qui lui permettent de se détendre et de ne plus penser à rien.

-Et tu vas vivre où après ?

Paisible, les yeux fermés, ne voulant pas penser au « après », Quatre répondit dans un soupir

-Je ne sais pas.

-Tu n'as rien prévu ?

Voyant que Duo continuait de parler et n'avait pas comprit que lors d'un massage, il fallait se taire et profiter, Quatre émit un petit rire, toujours les yeux fermé. Comment faisait l'américain pour continuer à taper la discut' dans des moments pareils ?

-Tu n'as pas changé.

Duo se tut, mais revint à l'attaque quelques minutes plus tard.

-Tu as toujours une bouille d'ange, je ne comprends pas comment Trowa fait pour… rien faire ! Pour rien exprimer à ton égard !

Quatre ouvrit subitement les yeux au nom du français et laissa place à une figure rougie et un peu anxieuse.

-Qu'est ce que tu racontes ? N'importe quoi.

Content de la réaction provoquée par ses paroles, Duo voulu taquiner l'arabe.

-Tu crois que je n'ai rien vu ? Je le vois bien que tu n'es pas indifférent au dresseur d'animaux sans émotion, monsieur je-ne-ressent-rien !

-Arrête !

-Rien ne m'échappe ! On ne me la fait pas, à moi ! fit Duo satisfait.

Quatre rougit encore plus. Il semblait être démasqué.

-Même si c'était vrai ce que tu dis, je n'ai aucune chance.

-Ah, tu avoues !

-J'ai dis « même si c'était vrai » ! Ca veut pas forcement dire que c'est vrai.

-Oui… bien sur, fit l'américain, un sourire taquin au coin des lèvres.

Quatre baissa les yeux.

-Et pourquoi tu n'aurais aucunes chances ?

-Parce que… parce que.

-Mais il y a bien une raison.

-Pffffff… mais enfin ça se voit bien. Trowa n'a strictement aucun sentiment, il ne dit rien de plus à moi qu'aux autres, il ne dit pratiquement rien d'ailleurs.

-Mais vous jouez bien de la musique ensemble, non ?

-Oui… Mais ça ne veut rien dire. Il fait bien de nombreuses choses au cirque avec Cathy.

-… C'est super sous-entendieux ce que tu dis là Oo

-Toi tu inventes des mots !

-Il n'y a jamais assez de mots pour exprimer ce qu'on veut.

-Je vois mal Trowa avec une copine… alors je ne l'imagine pas avec…

-Avec un homme ?

-Euuuh… oui.

Un vague silence s'installa.

-C'est vrai, face à des gens inexpressifs comme lui, on ne sait pas, on doute.

Quatre paraissait déçu.

-Et toi, tu en es où avec elle ?

-Elle ? oO

-Ben oui, cette fille avec une drôle de coupe de cheveux brun.

-Aaaaah ! Oh, c'est Hilde.

-Et alors ?

-Ben c'est une juste une copine.

-Mais tu t'entends plus que bien avec elle !

-Mon petit Quatre… c'est vrai que j'ai la réputation de courir après… tout le monde.

- oO

-MAIS je choisis en premier les personnes qui sont physiquement attirantes ! Hilde est donc éliminée d'office !

Sa réplique s'accompagna d'un rire de la part des deux jeunes hommes.

-Oooh, elle est pas moche.

-Non, mais elle n'est pas belle non plus !

Les masseurs qui suivaient la conversation s'efforçaient de ne pas rire eux non plus, mais étaient perturbés dans leur travail. Ils durent demander à Quatre et Duo d'arrêter de rire et de se tortiller, sans quoi il était impossible d'être sérieux. Les masseurs étaient tous de bons amis de Quatre. A vrai dire, toute la maisonnée était au courant des goûts et préférences de Quatre.

-Non sans rire, tu croyais vraiment que j'en pinçais pour elle ?

-Beeeen, oui, peut être, je ne sais pas.

-Kitty-kat, je croyais que tu me connaissais mieux.

-Mais…

-Bon, puisque tu es borné, je vais rien te dire.

-Eh ! .

-Tu l'as cherché.

Quatre redevint un semblant de sérieux.

- Quoi, tu ne vas pas me dire que tu es dans la même situation que moi ?

-Comment ? Avec qui ?

- Je ne sais pas. Une certaine personne sans émotions ni sentiments ?

sifflement de la part de Duo

-Une certaine personne qu'on connaît tous ?

-Mmmm… je sais paaaaas.

-Quelqu'un ou quelqu'une ?

Duo ne répondit toujours rien, regardant un peu partout d'un air faussement innocent.

-Quelqu'un ?

Duo se mordit la lèvre pour contenir son sourire et pour faire semblant de ne pas donner de signe d'acquisition.

-Un certain, alors…

Le jeu amusait tout autant l'américain que Quatre. Même les masseurs, à qui ce n'était en rien leur affaire, semblaient intéressés et se retenaient de dire « ben alors ! Crache le morceau ! On veut savoir ! Qui ? Qui ? Qui ! »

-Un certain soldat parfait ? »

Ils se regardèrent enfin les yeux dans les yeux, Duo arborant son sourire énigmatique shinigamièsque.