COUCOU MES PETITS LOUPS !

Whoaaaa vous avez mes plus plates excuses pour vous avoir fait attendre aussi longtemps ! Mais j'ai eu quelques contre temps, notamment un grand changement dans mon quotidien à la fac, en appart, les partiels, les fêtes, tout ça tout ça. J'avais déjà commencé à écrire ce chapitre en octobre mais je n'arrivais pas à le boucler, je n'aimais pas ce que j'écrivais

Le temps est passé trop vite j'arrive pas à croire que j'ai pas publié depuis plusieurs moi ! Vraiment désolé pour l'attente ! Je sais que c'est chiant étant moi même de nature peu patiente XD

En tout cas voilà un nouveau chapitre en espérant qu'il vous plaise ! Et en espérant ne pas avoir perdu trop de monde en route XD

Je rappelle que les personnages ne m'appartiennent pas sauf Cocotte XD

Merci à tout ceux qui lisent, suivent et commentent cette fic ! Ça fait chaud au coeur !

Réponse aux reviews :

Nekoko3 : coucou ! contente que ma fic te plaise ! ^^ Merci beaucoup pour ta review ! tu n'imagines pas à quel point c'est encourageant !

D4rk Lili : contente que tu ne sois pas déçu ! XD oui l'ennemi de Livaï est essentiellement la poussière XD merci beaucoup pour ton commentaire !

Gloria : merci beaucoup pour ton commentaire ! Ça m'a permis de me réveiller et de me dire "merde faut tu te bouges! " donc merci beaucoup XD n'hésite pas à me dire ce que tu penses de cette fic X)


CHAPITRE 9 :

PDV Hanji :

Hanji courait à présent dans les bois, accompagnée de Cocotte. A vrai dire c'était plutôt Cocotte qui menait la charge, tel un limier flairant une piste. Hanji la suivait docilement. Elle ne savait pas comment la poule pouvait savoir où se trouvait Livaï mais l'heure était grave, autant tout tenter. Elle avait le pressentiment que quelque chose n'allait pas avec Livaï et Cocotte semblait être sûre du chemin à prendre. Arrivées dans la ville la plus proche, elles firent forte impression, laissant les badauds hallucinés devant le spectacle d'une brune aux yeux exorbités poursuivant à toute vitesse une poule hystérique. Après 2 heures de course folle, Hanji trouva qu'elles n'allaient pas assez vite et c'est ainsi que les deux acolytes se retrouvèrent dans une camionnette « empruntée » dans l'urgence. Hanji était au volant et Cocotte était collée au pare-brise. Elle indiquait fiévreusement la direction à prendre d'une aile tremblotante. Hanji fonçait en doublant tout ce qui la ralentissait. Après encore 1 heure de route, 3 autres villes traversées, des dizaines de piétons et conducteurs traumatisés, elles arrivèrent à la nuit tombée devant un immense bâtiment orné de colonnes de marbre. Cocotte poussa un cri strident et se jeta à son visage, lui signifiant ainsi qu'elles étaient arrivées à destination.

« Arrête ! Je vois rieeeeen ! Hiiiiiiiiiii ! »

Hanji évita de justesse une bouche d'incendie et se gara en catastrophe le long du trottoir.

Avisant ce qui l'entourait, elle reconnut de suite le Grand Tribunal de l'Instance Vampirique. Il s'agissait d'un bâtiment relativement ancien abritant officiellement des bureaux administratifs mais qui dissimulait tribunaux et cachots dans les différents niveaux de son sous-sol. Chaque niveau était destiné aux différentes castes de vampires. Elle y avait fait un séjour il y a de cela quelques années. Que voulez-vous, tout le monde n'était pas sensible à son charme ravageur. On l'avait collée durant 3 mois au niveau psychiatrique avant qu'elle trouve le moyen de s'évader. Pfff.

Si Livaï n'était pas rentré c'est qu'il devait se trouver enfermé quelque part, elle en était sûre. Un des niveaux, le plus sécurisé, était réservé aux Hauts Nobles. Perdue dans ses pensées, elle sursauta en entendant des coups contre sa vitre : un groupe d'ados attendait, tout excité. Hanji soupira bruyamment. Quelle idée d'avoir piqué la camionnette d'un pizzaïolo. Elle redémarra en trombe, laissant en plan les jeunes éberlués. Elle contourna le bâtiment pour stationner le véhicule à l'arrière, espérant se faufiler et retrouver Livaï au sous-sol. Il fallait qu'elle sache s'il allait bien. Il le fallait. Elle n'arrivait pas à réprimer ce besoin lancinant. Cocotte non plus apparemment. Elle avait sauté de la camionnette par la fenêtre et piaillait d'impatience.

« Oui, oui, j'arrive... »

En mode furtif, les deux complices se glissèrent dans le bâtiment par une porte de service. C'était drôlement facile. Trop facile. Pas de gardes. Pas de bruit. Rien qu'une odeur immonde, qu'Hanji reconnut immédiatement, mêlée à l'odeur du sang frais. Les poils se hérissèrent sur sa nuque. Cocotte aussi l'avait sentie et elle s'était figée, tremblante. Ses yeux fous roulaient dans leur orbite. Hanji tituba et s'effondra contre le mur le plus proche.

« Livaïïïï ! »

PDV Livaï :

Je n'arrivais pas à trouver le sommeil, le sourire satisfait de Pixis ne me quittait plus. Quelque chose clochait. Qu'est ce que ce serpent avait donc bien pu encore manigancer. Pixis était particulièrement retors et ce n'était pas pour me plaire. Contrairement à ce qu'il avait tenté de faire croire, je savais très bien qu'il n'appréciait pas particulièrement Erwin. Je pourrais même certifier qu'il ne l'avait jamais estimé. En bon mouton qui se respecte il avait suivi les pas de son mentor, attendant son heure. De toute manière nous ne nous étions jamais vraiment appréciés. A la réflexion, je n'appréciais pas grand-monde. Je tolérais la présence de mon escouade dans MON manoir. Il faudrait d'ailleurs penser à le re-nettoyer, le dernier grand ménage remontait à loin, 2 jours. Une éternité... Le côté pratique de ce petit monde, c'est qu'il y avait plus de bras pour tout laver. Mais il y avait du coup plus de monde pour tout salir... Tch.

Je fus interrompu dans mes pensées par des bruits sourds provenant des étages supérieurs. Que se passait-il ? L'agitation se fit plus proche et des hurlements étouffés se firent entendre à travers la lourde porte me séparant du couloir. Mmm... Cela ne me disait rien de bon. Cet étage était sensé être vraiment bien sécurisé et une telle agitation était inconcevable. Une odeur reconnaissable entre toutes assaillit mes sens.

« Merde ! Pas eux ! » soufflai-je en me relevant précipitamment.

Leur présence ici à ce niveau précisément ne signifiait qu'une chose : quelqu'un de l'intérieur les avait tuyautés sur les lieux car seuls les vampires étaient autorisés à accéder à ces niveaux. L'identité du traître n'était pas difficile à deviner. Le salaud ! Je doutais que les nouveaux venus soient ici pour jouer à la belote. Visiblement Pixis n'avait pas assez confiance en ses talents de combattant pour me vaincre et avait employé une méthode plus radicale. Je ne doutais aucunement de mes capacités mais la donne avait clairement changé. La puanteur de ces bestioles m'empêchait de me concentrer. Mon dieu, mon royaume pour du parfum !

Je fonçai contre la porte pour la défoncer. Il était hors de question que je reste là, fait comme un rat. Au diable le Conseil. Je stoppais brutalement mon élan car en me rapprochant de la porte l'odeur était devenue plus forte. Tch, elle était immonde. Ils étaient là, juste derrière, je le savais. Foutue porte, elle avait diminué l'odeur de ces sales cabots. Je fronçais le nez, énervé de devoir me les coltiner. Vu la puanteur ils devaient être une dizaine, voir plus. Impossible de savoir avec la barrière de la porte. Il allait y avoir du grabuge. Tch, le Conseil allait encore rechigner sur ma conduite.

« Bande d'incapables, s'ils osent dire quoi que ce soit... Hors de question que je paye pour la casse !»

Je fus interrompu dans mon monologue par un grand coup qui fit trembler la porte. J'entendais des reniflements tout autour. Bons toutous... Bien. Quand faut y aller, faut y aller ! Le mieux dans cette situation était l'effet de surprise. C'est avec un élan suffisant que je sautai de tout mon poids sur la porte, la projetant hors de ses gonds. Elle se fracassa contre le mur du couloir, écrasant au passage deux loups-garous. Je poussais un grognement guttural, contrastant avec mon élégance naturelle. Vous ai-je dit qu'on m'avait proposé maintes fois d'être mannequin ? Je sautai sur le premier cabot à ma portée et lui brisai la nuque. Avec un sourire cynique, je me tournai vers les autres.

« Au suivant ! »

Après un instant d'hésitation, la meute se jeta sur moi. Je bondis au-dessus de la mêlée et attaquai le dernier du groupe d'assaillants. Avant d'avoir pu le saisir, je fus projeté en arrière. Drôlement costaud le bougre ! Je me figeai lorsque je reconnu l'être abject devant moi.

« Farlan ! » crachai-je.

Un grand sourire satisfait était scotché sur son visage. Il savait qu'il avait l'avantage du nombre. Je ne m'étais jamais frotté à Farlan auparavant, je ne pouvais donc être sûr de sa puissance. Mais j'étais sûr de la mienne. Un sourire releva le coin de mes lèvres. Avec une assurance non feinte et un visage hautain je me relevai et pris place devant lui, m'époussetant au passage. Tch, cet endroit était vraiment dégoûtant. Les loups-garous avaient tapissé le sol du couloir de saletés en tout genre, des touffes de poils, berk... Je relevai le menton et les fixai d'un air écœuré. Mes canines s'allongèrent et et mes yeux rougeoyèrent.

« Tch, Pixis est tombé bien bas » murmurai-je.

Farlan haussa un sourcil. Ben quoi ! Comme si ça ne sautait pas aux yeux que Pixis était derrière tout ça. Sans son aide ils ne seraient jamais entrés dans le bâtiment. Il avait du dépouiller le service de sécurité du bâtiment sous un prétexte ou un autre pour aider la meute à pénétrer dans les lieux. Farlan renifla bruyamment et mon visage se tordit dans une grimace. Aucune classe.

J'observai avec attention mon adversaire. Il était grand, plus grand que moi. Les muscles de ses bras saillaient sous son T-Shirt moulant. Un vrai Chippendale ! Ses cheveux bruns noués en queue de cheval tombaient dans son dos. Il ne s'était pas complètement transformé, tout comme ses sbires. Des crocs aiguisés garnissaient sa bouche et ses yeux étaient... euh... caca d'oie ? Je fus sur le point de défaillir en avisant les touffes de poils qui sortaient du col de son T-Shirt et qui couvraient abondamment ses avant-bras. Tch, ramenez moi une tondeuse, bordel ! Vu l'odeur qu'il dégageait, il ne devait pas se laver non plus...

Un grognement s'échappa de sa gorge quand il constata que je le détaillais de haut en bas d'un air de dégoût. J'avais le droit de vomir ?

Je m'apprêtai à lui faire passer l'envie de vivre mais je sentis du mouvement dans mon dos. Je fis un bond sur le mur pour y prendre appui et pivotai d'un mouvement fulgurant pour asséner un coup de pied dévastateur dans la nuque du loups-garou qui s'apprêtait à me sauter dessus. Son cou craqua sous la force de l'impact et sa face s'encastra dans le sol.

« Et de quatre » soufflai-je avec un rictus effrayant. Mon taux d'adrénaline montait en flèche. On s'amusait comme des petits fous. Je pouvais deviner à la tête des sous-fifres de Farlan que mon aura se faisait de plus en plus écrasante.

Seul le chef de meute semblait ne pas sourciller. Il me regardait calmement, un éclat moqueur dans le regard. Il ne réagissait pas. Je compris lorsque une torpeur commença à m'envahir. Je baissais les yeux et vis la minuscule seringue plantée dans ma jambe. Je m'étais fait avoir comme un bleu. Leur immonde puanteur avait anesthésié mon odorat et je ne l'avais pas vu venir. Tch, quelle situation pourrie.

« Et merde... » soufflai-je avant de me fracasser sur le sol, complètement immobile. Le produit avait agi très vite et mon corps était totalement engourdi. A présent je n'arrivais même plus à prononcer la moindre parole.

Farlan afficha un air satisfait et je me maudis de ne pas pouvoir lui arracher la face. Mes nerfs étaient de plus en plus mis à rude épreuve. J'étais allongé là, impuissant, sur ce sol dégueulasse ! De la terre avait tâché ma chemise. Je me sentais au bord de la syncope.

« On l'emmène. Travis, Joss, occupez-vous des morts. Rendez vous où vous savez. Dispersion ! » hurla le sac à puce à ses sbires. Puis il se tourna vers moi, se délectant.

« A nous deux Dracula » me chuchota-il, me soufflant son haleine de l'enfer au visage. Il avait donc décidé de m'achever !

Il ne perdait rien pour attendre Rantanplan. Il allait goûter à mon pouvoir de séduction, celui la même utilisé sur l'Angelot. Peut-être parviendrai-je à me sortir de ce pétrin après tout. Je me concentrai mais mes espoirs prirent fin lorsque je sentis mes yeux se fermer petit à petit. Ma conscience commençait à sombrer dans les abysses. J'étais piégé.

PDV Hanji :

Hanji se précipita jusqu'à l'endroit où se situaient les cachots destinés à la haute instance vampirique et identifia rapidement celui de Livaï. La porte avait été défoncée de l'intérieur. Il n'y avait plus personne de vivant ici. L'odeur de chien était étouffante et celle des gardes vampires morts inondait ses narines. Le sang détecté dans l'entrée était donc celui des gardes. Ces derniers avaient été déchiquetés et leur gorge arrachée. Il n'y avait plus la moindre trace des loups-garous, pas même un cadavre. Ils avaient décampé. L'odeur de Livaï régnait encore dans le cachot. Cocotte bondissait comme une folle dans tous les recoins de la pièce, dans l'espoir de trouver son dieu. Mais il n'était plus là. Hanji commença à paniquer. Son mauvais pressentiment ne faisait que se confirmer depuis tout à l'heure. Cocotte était totalement hagarde, elle avait perdu toute trace de son protégé, comme si le lien avait été rompu.

« Qu'est ce qu'on fait ?! Qu'est ce qu'on fait ?! MAIS QU'EST CE QU'ON FAIT ?! » hurla-t-elle en larmes. Cocotte caquetait à l'unisson, les plumes hirsutes.

C'est seulement lorsque Hanji s'étala de tout son long sur le sol après avoir trébuché sur le cadavre d'un garde, qu'elle se reprit.

« Aïe... » piailla-t-elle en se frottant le front. Après un moment, elle prit une grande inspiration. Elle se redressa, s'épousseta et observa la poule avec détermination. Visiblement un coup sur la tête avait suffi à lui remettre les idées en place. Elle ramassa la chaussure de sécurité du garde et la balança à la tête de la poule. Calmée direct la volaille. Cocotte la regarda avec stupeur, la bave au bec.

Dans cette situation il fallait avant tout garder son calme. Et réfléchir. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ? Si Livaï avait eu le dessus, elles auraient retrouvé des cadavres de loups. Rien ! Cela ne signifiait qu'une chose : Livaï n'avait pas eu le dessus. Qu'avaient-ils fait de lui ? Il restait une chance qu'il soit encore en vie. Mais tout d'abord il fallait sortir de cet endroit et filer avant que de nouveaux gardes arrivent sur les lieux. L'événement semblait très récent vu l'odeur persistante qui régnait. La sécurité du tribunal n'allait donc pas tarder à rappliquer. Des bruits de course se firent entendre, confirmant ses craintes. Visiblement du monde arrivait.

Elle prit Cocotte sous le bras et fila à la vitesse du vent le long des couloirs. Heureusement qu'elle connaissait bien les lieux. Elles parvinrent à sortir de justesse du bâtiment pour se jeter dans des buissons situés à une centaine de mètres de l'entrée, juste avant qu'une tripotée de 4x4 arrive en dérapant. Une escouade de vampires débarqua dans la précipitation, armée jusqu'aux dents. Ben il était temps ! Ils devraient vraiment recruter des gens plus compétents !

Hanji essaya de réfléchir tant bien que mal à ce qu'elle pouvait faire à présent. Suivre les pistes laissées par les loups-garous était impossible car elles partaient dans tous les sens. Ils avaient du se séparer afin d'assurer leurs arrières. Elle jeta un coup d'œil à Cocotte qui semblait HS. Les yeux humides, la poule caquetait doucement de désespoir. De toute évidence il fallait qu'elle agisse et vite. Elle devait prendre une décision. Savoir Livaï dans une situation inconfortable était dur à imaginer et encore plus à tolérer. Livaï était son repère, il incarnait sa nouvelle famille, il en était le pilier, même s'il s'en défendait la plupart du temps. Il était quelqu'un d'important dans cette nouvelle vie et elle ne supporterait pas que quelque chose lui arrive. Pour une fois qu'elle pouvait lui être utile, il fallait faire les choses bien ! Les loups-garous n'étaient pas réputés pour leur raffinement ou leur délicatesse. L'image de Livaï râlant à tout bout de champ sur la puanteur de ces bêtes la fit glousser. Elle imaginait très bien la scène. Son rire s'étrangla dans sa gorge quand elle prit conscience que peut-être elle ne reverrait jamais Livaï. Et si tout était perdu ? Et si finalement il était mort ?

Hanji se secoua et fit taire ses doutes pour se concentrer sur son objectif. Elle vit les gardes foncer dans le bâtiment. S'ensuivit un grand brouhaha dans tout le bâtiment. Hanji décida de rester cachée, le temps que toute cette agitation se calme.

Au bout d'un moment elle s'endormit, alors que Cocotte restait figée à ses côtés. Elle rêva du manoir, abandonné et glacial. Elle courait dans toutes les pièces et constatait que tous les meubles étaient recouverts de draps rouges. Elle appelait ses amis mais personne ne répondait. Elle était seule, abandonnée dans un désespoir sans nom. Voulant quitter les lieux, elle s'apercevait alors que toutes les issues étaient verrouillées hermétiquement. Elle se jetait en hurlant contre la porte d'entrée et fracassait ses poings ensanglantés contre le battant.

Hanji gémissait, plongée dans son cauchemar. Elle s'éveilla en sursaut quand Cocotte se mit à lui fouetter le visage du bout de son aile.

« Quoi, quoi... »

Sur indication de la poule, qui semblait avoir recouvré ses esprits, elle vit qu'il n'y avait plus de gardes près des 4x4. Elle s'apprêtait à saisir l'occasion quand elle perçut du mouvement près d'une des sorties de secours. Elle vit une silhouette s'éloigner furtivement et rejoindre une berline noire garée dans une rue avoisinante. Bizarre. Lorsque l'homme, un vampire, ouvrit la portière de la voiture, la lumière du plafonnier éclaira son visage. Pixis ! Il souriait ! Pourquoi ?

Et Hanji comprit de suite la situation. Pixis devait être impliqué dans la disparition de Livaï car c'était à n'en point douter l'un de ses pires opposants. Il avait été stupide de rester près de la scène du carnage car à présent tout était clair dans l'esprit d'Hanji. Elle avait à présent une cible, et cette cible c'était Pixis.

Un sourire sincère se dessina sur son visage et Cocotte l'observa avec interrogation.

« On a une piste, Cocotte ! »

Hanji commença à rire, les yeux étincelants. Elle se mit à courir et se rapprocha de Pixis horriblement vite et étrangement silencieuse.

Pixis hoqueta quand il se rendit compte de sa présence. Il n'eut pas le temps de verrouiller sa portière qu'Hanji l'arrachait d'un mouvement rapide.

« Je te tiens ! » ria-t-elle, les yeux exorbités et le sourire déjanté. Elle en aurait presque effrayé Livaï.

PDV manoir :

Au manoir l'inquiétude régnait. Tout le monde commençait à se poser des questions. Livaï ne revenait pas, Hanji et Cocotte ne donnaient aucune nouvelle. Elles étaient parties depuis la veille, ce n'était pas bon signe. Gunther, préoccupé, avait déjà laissé échapper une tasse de ses mains. Eld avait fait 5 cafetières et était énervé au possible. Il tournait comme un lion en cage dans la cuisine et avait cassé la porte du frigo en l'ouvrant. Petra lisait dans le salon, elle venait de recommencer pour la 4eme fois la même page.

L'Ange était dans un fauteuil du salon en train de méditer. Livaï allait faire une crise cardiaque en constatant le bazar qui régnait. Enfin si il rentrait un jour... Le Conseil Vampirique semblait omnipotent, avait-il le pouvoir absolu ? Et si quelqu'un avait réussi à piéger Livaï ? Il ne fallait écarter aucune possibilité. Livaï était tout sauf patient, il aurait dû rentrer assez rapidement après avoir expédié l'affaire. Mais il n'en était rien. Et un mauvais pressentiment restait ancré au plus profond de son âme. Quelque chose de mauvais allait arriver, et cette certitude devenait de plus en plus forte au fil des heures.

Au bout de quelques heures il remarqua avec étonnement que tout le monde était à présent dans le salon. Tous étaient affalés dans les fauteuils bordant la cheminée. Seul Eld faisait des allers retours dans la cuisine, se préparant un énième café. Personne n'osait parler, tout le monde savait ce que pensaient les autres, nul besoin de l'énoncer.

L'Ange n'y tenait plus.

« Et si on partait à leur recherche ? »

Eld le regarda avec ironie :

« Quoi, tu veux lancer une opération de secours, pour secourir l'équipe de secours, qui est partie secourir Livaï ? »

Petra secoua la tête.

« Livaï ne le voudrait pas. On doit lui faire confiance et attendre les nouvelles. »

L'Ange soupira. Il fallait absolument qu'ils s'occupent sinon il sentait qu'il allait devenir fou. De toute façon personne ne semblait vraiment savoir quoi faire. Son regard fut attiré par les morceaux de tasse jonchant le sol.

« On fait le ménage ? » proposa-t-il sans même penser à ses paroles.

Tout le monde le regarda avec des yeux ronds.

« Livaï sort de ce corps ! » cria Gunther avant de partir dans un fou rire.

L'Angelot se renfrogna dans son fauteuil en maugréant.

« Au moins ça nous occupera, on a rien à faire de toute façon et comme ça Livaï sera content en rentrant » dit-il en cachant ses joues rouges entre ses genoux.

« Hum c'est vrai que ça devient pesant. Je n'ai plus rien à faire. J'ai fini de rédiger tous les dossiers importants de l'entreprise, je me suis même avancée sur le mois qui arrive » dit Pétra le regard pensif. « Et mon livre est pourri... »

« Ouaip, OK pour moi, faut que je me défoule là » lança Eld en sirotant son breuvage.

« Nan sérieux ? Pour une fois qu'on a pas l'autre cinglé de la propreté aux basques, vous voulez faire le ménage ? » balbutia Gunther en tirant la tronche.

Tous le regardèrent avec amusement.

« Allez Gunther ! On fait la course, chacun une partie du manoir ! » rigola Pétra en se levant souplement. Une bonne petite compétition, voilà ce qu'il fallait aux garçons.

« Et on gagne quoi ? » grogna Gunther.

« Dispense de ménage pour 1 mois ! »

« Je vais chercher les produits. Tu viens My Little Angel ? » roucoula Gunther avec une pointe de moquerie.

« J'arrive ! »

L'intermède eut au moins le mérite de leur changer les idées. Pendant 2 petites heures. Vitesse vampirique oblige... La réalité les rattrapa rapidement.

PDV Livaï :

Je repris lentement conscience, avec un mal de crâne persistant. Je tentai de me relever mais me rendis compte rapidement que j'étais attaché. Au moins je pouvais tourner la tête, ce qui signifiait que le sédatif perdait de ses effets. Je clignai des yeux et ma vision s'adapta à l'obscurité ambiante. J'étais allongé sur un autel dans ce qui semblait être une grotte. Je humais l'air et les relents d'humidité confirmèrent ma première impression. Des chaînes entravaient mes jambes et mes bras, ainsi que ma gorge. Des torches brûlaient au fond de la grotte. L'odeur de loup-garou imprégnait les lieux. Je soupirai. Je devais me trouver dans une de leurs antres. Je perçus des respirations tout autour de moi. Puis du mouvement. Petit à petit, je découvris des dizaines de loups-garous qui s'approchèrent de l'autel. Leurs yeux haineux étaient braqués sur moi. J'ai toujours aimé être le centre de l'attention.

« FRERES ! VOICI ENFIN VENU LE JOUR DE NOTRE VENGEANCE ! » tonna une voix puissante.

Un grondement sourd s'échappa de toutes les gorges des loups l'entourant. Ils s'écartèrent pour laisser passer le chef de meute.

« Livaï ! Haut Noble du Conseil Vampirique ! » cracha Farlan.

« Oui c'est moi... »

« Tu vas payer pour les crimes que ta race a commis envers notre espèce. Tu vas payer pour les morts que tu as causées aujourd'hui... »

« Tch. Finissons en » ironisai-je en baillant. J'avais déjà testé la solidité de mes liens. Je n'avais pas encore récupéré toutes mes capacités. J'étais cuit. Ce qui me foutait le plus en rogne, c'était de me retrouver à la merci de ces saletés.

Farlan se pencha vers moi. Ah non pas encore... Tuez-moi tout de suite !

« Et tu vas payer pour la vie de mon fils. »

« Hein ? » grimaçai-je.

« Mon fils, Connie, l'héritier de notre meute. »

« Qui ça ?»

« Connie, le loup que TU AS TUE ! »

Je haussais un sourcil perplexe.

« Connais pas... »

Farlan me regarda d'un air ahuri. Il serra les poings de rage et j'entendis ses articulations craquer.

« Tu es un tel monstre que tu ne te souviens même pas de tes victimes ?! »

Malgré mon âge avancé, je me souvenais parfaitement de toutes mes victimes. De quoi parlait-il ?

« Eclaire ma lanterne Farlan ! Qui, quoi, où, comment ? »

«Il ya huit ans, tu as tué mon fils et 3 autres loups, une nuit de pleine lune, dans le parc de South Istara. Tu lui as arraché le cœur » finit-il dans un souffle.

Aaaaah, ça me revenait d'un coup. Ces 4 enfoirés de loups venaient de s'en prendre à une pauvre fille qui faisait son jogging. Elle n'avait pas survécu. Eux non plus...

« Ton fils, c'était le pervers puant avec la boule à zéro ?»

Il tressaillit.

« Ah ben ouais alors, c'est moi... Désolé, il ne s'est pas présenté. »

« Tu vas souffrir... »

Résigné, je le vis brusquement lever le bras et abattre un poignard étincelant d'un mouvement sec. La sensation de la lame déchirant les chairs de mon ventre me fit suffoquer.

« Aaaah Farlan ! Je suis sûr que tu peux faire beaucoup mieux que ça ! » ricanais-je en crachant du sang.

Et le loup déchaîna sa violence. Ma fierté me perdra...


Bon ba voilà la fin de ce chapitre X)

J'espère qu'il vous a plu XD

En tout cas on peut dire que Livaï est vraiment dans la merde et qu'il s'enfonce tout seul jusqu'au cou XD Hanji et Cocotte baaaa c'est Hanji et Cocotte XD Mais il va y avoir du mouvement dans les prochains chapitres ! Ça va barder !

En tout cas je voulais que vous sachiez que jamais je n'abandonnerai cette fic ! C'est mon bébé je peux pas XD même si je mets du temps à publier je ne vous oubli pas !

Du coup je ne peux rien vous promettre pour la sortie du prochain chapitre car avec mes études on est jamais sûr XD

En tout cas je vous souhaite une bonne journée et une bonne année en retard XD Je vous souhaite que du bonheur !

N'hésitez pas à me laisser une review pour me dire ce que vous pensez de tout ça ! C'est encourageant !

Bisous mes petits loups !

Tchuss

Grimmy06