Voici une nouvelle histoire, qui a comme personnage principal la très impopulaire Pansy Parkinson. Ma Pansy à moi et quand même très différente de celle du livre, soyez prévenu. En espérant que cela vous plaise.

Avec dévotion, votre auteur :

Green Mamba !

Disclaimer : Y a rien qu'est à moi, à par la personalité de Pansy, Anthony, et Annabella, aussi.

Pansy, ou l'art de refaire sa vie en s'amusant

Pansy Parkinson rentrait d'un pas lent dans la salle commune. Elle se regarda dans un miroir et le fit exploser, tellement son reflet lui déplaisait.

Draco Malefoy l'avait humiliée en beauté, et elle se promit de ne plus jamais l'approcher, bien qu'elle savait que jamais elle ne pourrait tenir sa promesse.

Elle aimait cette fouine bondissante, et elle se demandait bien pourquoi.

Elle s'écroula sur son lit, épuisée.

Sa vie était tout ce qu'il y avait de plus lamentable. Réduite au rang de carpette pour Malefoy, moquée par presque toute la communauté de Serpentard, méprisée par sa mère, détestée par son père, elle était un échec de la société, une ordure. Son entourage la traitait comme telle.

Pansy sentit une larme unique couler sur sa joue, et aussitôt, comme un polichinelle en bas résilles, Anabella Avery fit irruption dans le dortoir, jusque là vide.

Pansy grogna et se retourna dans son lit.

Comme si sa vie misérable ne suffisait pas, il fallait qu'Anabella existe. Anabella était belle, elle avait des cheveux blonds et bouclés qui lui retombaient en beauté sur ses hanches de rêve, la peau mâte et les lèvres rouges, elle faisait baver Draco.

Bien évidement, Anabella était une sang pur.

Pansy, elle, se trouvait affreuse. De taille moyenne, elle avait un nez assez droit, des yeux verront, un vert et un bleu, dissimulés derrière d'immense lunettes, des cheveux noirs et raides qui lui arrivaient dans le cou et une bouche rose s'étirait dans un sourire faux, mais étant bien le seul, on s'en contentait. Elle ne se maquillait jamais, n'ayant pas d'argent pour ça, ses parents ne lui accordant rien. Elle était bien plus pauvre que les Weasley, en elle-même.

Et enfin, la fine cicatrice qui courrait sur sa joue.

Contrairement à l'uniforme d'Anabella qui avait été raccourci et divisé, pour former une minijupe et un top, elle se contentait de la longue robe ample classique. Le week-end, les élèves étant autorisés à s'habiller comme ils le voulaient, elle ne se transformait pas en prostituée, mais revêtait un jean et un chemisier blanc, de tout ce qu'il y a de plus banal.

Quand elle ne pendait pas au bras de Draco, elle passait son temps à la bibliothèque.

Qui l'aurait cru ?

Personne.

Pansy Parkinson était bien la fille la moins connue de tout Poudlard, tout sur elle était mensonge.

Son passé était un amoncellement d'images sombres, de cris et de pleurs.

Elle pensa à ses parents, et la seule réaction qui s'en suivit fut une montée de haine et le geste, presque machinal, de caresser sa cicatrice. Oui, elle avait mal.

Elle savait se montrer civile et contrairement à l'avis général, elle ne détestait pas les sang impurs, et quand elle voulait fuir les coups, chez elle, elle sortait dans le monde moldus, mais même là-bas, on la méprisait, à cause de ses vêtements, qui ne variaient presque jamais, de son incompréhension face à des sujets simples et de ses énormes lunettes.

Pansy était intelligente. Très intelligente. Mais personne ne le remarquait. Même pas Granger, qui était pourtant assise en face d'elle tout les jours.

Elle entendit un éclat de rire derrière elle, puis un chuchotement où on pouvait distinguer «Parkinson», «conne», «moi et Draco» et «tour d'astronomie».Elle pouvait déjà en déduire que Anabella avait passé un agréable moment avec Draco, et qu'elle était à présent en train de la traiter de conne.

Rien d'inhabituel.

- Alors Pansy, comment vas tu ?

- Bien, Ana, merci.

- Tu sais, Draco est délicieux.

- Ravie de le savoir, Ana.

- Tu sais, mes parents et les siens sont entrain d'arranger notre mariage à la sortie de Poudlard...

- Félicitations.

- Et toi, tu vas te marier avec Goyle ?

- Non.

- Tu n'aimes pas Gregory ? Il est tellement beau pourtant...

Ricanements de la part d'Anabella et ses amies.

- Non, je n'aime pas Goyle.

- Quel dommage ! J'imagine votre enfant !

- Un scrout à pétard au regard multicolore !

Nouveaux éclats de rire.

Une larme coula sur la joue de Pansy.

- Oh, Pansy pleure ! Mon dieu Pansy, cela va te faire du bien, un peu d'eau sur ton corps crasseux !

- Fou moi la paix, poufiasse.

- QUI ES-TU PARKINSON POUR ME DIRE CA ?

- Ta supérieur, traînée.

- MILICENT !

Aussitôt, Milicent s'avança pour lui mettre un bon direct gauche. Question magie, Parkinson était bien au dessus du niveau de ses camarades, mais question force physique, elle était plutôt du genre bébé crevette tétraplégique.

Milicent lui mit une bonne raclée, avant de la lancer hors du dortoir ou elle heurta les marches avec force. Portant une main à son crâne, elle la retira pleine de sang. Elle eut cette fois, tout le temps de sortir sa baguette, et se guérir. Elle descendit les marches, pour aller trouver une place dans la salle commune.

Aussitôt, un ricanement se fit entendre.

- Pansy !

- Elle se retourna, puis bifurqua, pour se diriger vers le garçon qui faisait battre son cœur depuis toujours.

- Draco ?

- Tu veux coucher avec moi ce soir ? Ana est occupée...

Le cœur de Pansy fit un bon dans sa poitrine. Draco lui proposait de... devant toute la salle commune ? Elle avait espéré plus romantique, mais ça suffirait pour elle.

Elle allait se jeter dans les bras de Draco quand tout à coup, la phrase revint dans son esprit

«Tu veux coucher avec moi ce soir ? Ana est occupée...»

Ana est occupée...

Il la traitait comme... Comme une prostituée !

Elle sentit une rage immense l'envahir.

- NON ! JAMAIS DE LA VIE !

- Qu... Quoi !

- JAMAIS ! TU N'ES QU'UNE SALE FOUINE MEPRISABLE, MALEFOY ! TU ME

DEGOÛTES !

- Pansy ? Tu vas bien ?

- NON ! TU ME TRAITES COMME DU POISSON POURRI, NON, JE VAIS PAS BIEN ! C'EST BIEN LA PREMIÈRE FOIS QUE TU T'INQUIETES POUR MOI ! ESPÈCE DE SALE EGOÏSTE EGOCENTRIQUE ! JE TE HAIS ! ANA EST OCCUPEE ET BIEN, MOI AUSSI !

Et elle lui balança sa main dans la figure, avant de sortir en claquant le mur humide derrière elle. Heureusement pour Pansy, dans la salle commune l'effet de surprise figeait tout le monde sur place, y comprit Crabbe et Goyle. Elle courut à n'en plus finir, jusqu'à ce qu'elle se retrouve dehors, par une nuit sans lune, sans une cape, le visage comparable au delta du Mékong, sans réfléchir, elle se laissa tomber sur un petit promontoire au bord du lac, et s'assit sur l'extrême bord.

Se laissant aller, ses larmes tombaient dans l'eau.

Elle s'en rendait bien compte que jamais Malefoy ferait attention à elle.

Elle, Pansy Parkinson, n'aimait plus Draco Malefoy.

Pour quoi allait t'elle vivre alors ?

Elle sécha ses larmes et se mit debout.

Tout était si simple.

Plus d'amour.

Plus d'espoir.

Elle soupira se sentant plus légère.

Plus de raison de vivre.

Elle se prépara à sauter dans le lac, ou elle servirait enfin à quelque chose.

Elle sourit à la pensée des poissons qu'elle allait nourrir.

Elle servirait à leur bonheur.

Elle vit soudain la chouette noire de Draco s'élever dans le ciel.

Elle allait sauter, mais quelque chose la retint. Elle se demanda que pouvait t'elle faire pour être en paix avant de mourir.

Que VOULAIT t'elle faire ?

Dormir.

Elle s'étendit à même l'herbe et s'endormit d'un sommeil sans rêve.

XOXOXOXOXOX

Elle s'éveilla une heure plus tard. Le grand duc de son père lui mordait férocement le poignet.

Elle décrocha la lettre qu'il lui apportait et il s'envola.

Tremblante, elle hésita entre lire le feuillet ou le jeter dans le lac.

Elle opta pour le lire.

Pansy

Tu nous as déshonorés ! Qu'est ce qui t'as pris de répondre ainsi au jeune Malefoy ! Nous avons reçu une lettre de lui expliquant ton terrible affront !

Tu n'as fait que nous apporter des ennuis à moi et ma femme, alors nous te renions, tu n'es plus ma fille !

D'ailleurs, tu ne l'as jamais été.

Moi et ta mère t'avons trouvé devant notre porte et nous avons décidé de te garder, car tu étais une sorcière, malgré le fait d'être une Sang de bourbe, car ta mère trouvait que tu avais de jolis yeux. Après tout ce que nous avons fait pour toi, tu nous déshonores auprès des Malefoy ! C'est plus que nous pouvons en supporter. Retourne chez les moldus, je t'interdis de remettre les pieds au manoir.

En espérant ne jamais te revoir

Remonius Parkinson

P.S. : Tu vas payer pour cet affront, sale Sang de bourbe !

En espérant ne jamais la revoir...

Ils allaient être servi !

Elle était une Sang de bourbe.

Cela faisait bizarre.

Une Sang de bourbe.

Après tout, elle ne s'en sentait pas tellement changée.

Mais si. Quand même.

Elle se sentait libre. Elle n'était pas une de ses Sang pur aristocratiques et insupportables. Elle n'était pas un monstre.

Elle pouvait suivre sa voie.

Elle DEVAIT suivre sa voie.

Elle n'avait pas un sous, aussi.

Et alors ? Elle n'en avait jamais eu.

Elle jeta un regard au lac, loin en dessous d'elle...

... et d'un geste de la main, elle y jeta le feuillet.

Il nourrirait les poissons à sa place.

Elle était libre. Elle avait la vie devant elle, et elle était libre.

Elle fit demi-tour, et se dirigea d'un pas sur jusqu'au château.

Elle rentra dans la salle commune, mais elle était vide. Avant de se coucher, elle lança un sort sur le lit d'Anabella, faisant en sorte qu'Anabella soit trempée à 5 heures du matin, l'heure laquelle elle-même réglait son réveil, mais bien trop matinal pour Anabella. Elle n'éprouva aucun remords et elle s'endormit son premier vrai sourire aux lèvres.

XOXOXOXOXOXO

A cinq heures, elle fut réveillée par les cris perçants d'Anabella. Elle souri à nouveau, et ce promis qu'à partir d'aujourd'hui, elle s'éveillerait tout les jours au son des hurlements d'Anabella.

Elle se prépara d'un air guilleret, alors qu'Anabella vociférait toujours. Et hop, son uniforme par dessus son habituel jean et chemisier.

Elle s'en fut vers la bibliothèque en chantonnant :

Anabella n'est pas belle

Elle est moche comme une poubelle

Anabella n'est pas belle

Elle est moche comme une poubelle...

En y allant, elle passa devant un miroir et pour une fois, elle prit le temps de s'observer. Sa bouche formait maintenant un véritable sourire, à des miles de l'horrible rictus d'auparavant. Sa cicatrice sur la joue et ses cheveux noirs et court lui donnait un air de garçon manqué qu'elle n'avait jamais remarqué. Ou peut-être était-ce l'expression mutine qu'elle arborait. Elle se contempla et se dit que finalement, ça lui allait plutôt bien. Une ombre au tableau, ses lunettes, qui cachait la seule chose qu'elle avait toujours aimé en elle : ses yeux.

Elle reprit son chemins vers la bibliothèque, d'un pas encore plus décider. Il fallait qu'elle se presse.

Elle y arriva, passa devant Granger en lui adressant un sourire, puis rigolant en voyant sa mine stupéfaite. Draco ne l'obligeait plus a être désagréable, alors pourquoi l'être ?

Elle longeât le rayon

Occlumentie...

Ordre de Merlin...

Opale...

Ophtalmologie !

Elle farfouilla dans la rangée.

«Sorts ophtalmologiques pour bigleux débutants», cela ferait l'affaire. Elle fourra dans son sac et partie en vitesse à son cours de sortilège, à l'autre bout du château.

Se fut en excellente humeur, qu'elle arriva à son cours.

En attendant le professeur, elle feuilletât son livre, et elle apprit comment rendre ses yeux rouges, ce qui n'était pas ce qu'elle cherchait, mais qui pouvait avoir son utilité. Rien que pour le tester, elle l'envoya sur Anabella, sur qui le sort fonctionnât à merveille.

Le vieux Flitwick fut tout étonné de la voir s'installer au premier rang, loin de tout les autres Serpentard. Pendant tout le cours, elle ne fit que lever la main et donner les bonnes réponses, Flitwick fut enchanté (!) et Serpentard ramassa un bon nombre de points. Pansy rayonnait.

Elle pouvait enfin se servir des nombreuses heures passées à ravaler son chagrin dans les livres, Anabella avait poussé des hurlements stridents, Serpentard gagnait des points grâce à elle...

La vie ne pouvait pas être plus belle.

Toute sa classe (et tout les autres futurs mangemorts) était bien entendu tous ligués contre elle, mais il ne réussirent pas à l'inculper pour les yeux d'Anabella, et personne ne s'était encore rendu compte de l'inscription «Je suis un imbécile», inscrite dans le dos de Malefoy, puisqu'elle était destinée à n'apparaître que quand il serait dos au Griffondor.

Bref, Pansy s'amusait.

Pendant le repas, elle s'assit ouvertement à l'autre bout de la table, avec le petit groupe des hostiles et indifférents à Voldemort.

Il ne l'accueillirent pas avec des explosions de joie, s'attendant à qu'elle sois une espionne. Mais Granger eu l'occasion de lui rendre son sourire.

Tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Enfin, jusqu'à maintenant.

Elle regarda d'un œil inquiet l'enveloppe rouge feu qui volait accrochée à un hibou grand duc. L'hibou passa au dessus de la table des Pouffsoufles et elle eu une pensée triste pour le pauvre Pouffsoufle.

Puis au-dessus de la table des Serdaigles, elle eu une pensée peinée pour le pauvre Serdaigles.

Puis au dessus de la table de Griffondor, elle eu une pensée amusée pour le pauvre Griffondor.

Puis elle s'arrêtât au dessus de la table de Serpentard, elle eu une pensée méprisante pour le Serpentard.

Stop, stop, stop...

C'ETAIT LE GRAND DUC DE SON PERE !

Enfin, de celui qui c'était fait passer pour son paternel...

L'enveloppe rouge feu ne manqua de se poser juste devant elle.

Merde...

Elle l'ouvrit d'une main ferme, et elle se surpris elle même de ne pas trembler.

«PANSY !»

Le nom avait été hurlé et raisonna affreusement. Elle pouvait sentir les regards de toute la grande salle.

«TU NOUS AS DESHONORES ET COUVERT DE HONTE ! DE TOUTE FACON, MOI ET MA FEMME NOUS TE RENIONS, TU N'ES PAS NOTRE FILLE ! NOUS T'AVONS TROUVEE DEVANT NOTRE PORTE ! TU EST UNE SANG-DE-BOURBE !»

Ca y était. Il l'avait dit. Toute l'école le savait. Ca allait être un vrai calvaire.

«JE T'INTERDIT DE REMETTRE LE PIEDS AUX MANOIR ! JE NE VEUT PLUS JAMAIS TE REVOIR !»

Il croyait l'avoir achevée. Sang de bourbe et fauchée.

Elle n'en ressentait qu'un immense plaisir. Plaisir d'être libre. Mais quand même, elle était gênée. Elle releva le regard vit toute les tête tournées vers elle. Elle leur lança un regard haineux.

- Vous voulez ma photo ?

Aussitôt, toutes les têtes se détournèrent, et les conversations reprirent, mais elles avaient toutes le même sujet. Les anti-Voldemort la regardaient avec curiosité. Autant leur hostilité d'avant l'indifférait, elle ne supportait pas cette curiosité mêlée de pitié. Elle n'était pas un animal dans un zoo ! Elle regarda tout autour d'elle pour se trouver un coin tranquille, la seule place ou il y avait au moins 5 chaises vides la séparant des regards curieux était à côté d'Anthony Dolohov. Elle faillit ricaner. Le sort fait bien les choses. Les Dolohov avait était parmi plus grand partisans de Voldemort et leur fils c'était rebeller contre eux, refusant de devenir Mangemort. Il était devenu le paria de Serpentard, hostile à tout le monde. Il n'y avait jamais moins de 5 mètre d'écart entre lui et les autres. Parfait.

Elle se leva et s'assit à côté de lui. Comme un écho au bruit de la chaise qu'elle avait bruyamment tirée, les conversations enflèrent.Dolohov lui jeta un regard noir clairement hostile.

Aucune pitié.

Aucune curiosité.

Un flot de haine incontrôlé.

Elle se senti aussitôt à l'aise.

Dolohov avait des cheveux noirs parfaitement coiffés, un regard noir, toute sa personne chuintait le noir et le sombre.

Autant Pansy semblait garçon manqué que lui était gothique moldu.Pansy répondit à son regard haineux par un sourire éblouissant, ce qui sembla l'ébranler. Il grogna à nouveau.

- Dégage, Sang de bourbe.

- Pourquoi ?

- Tu ne vois pas que je veux être tranquille ?

- Tu ne vois pas que je veux m'asseoir ici ?

- Pourquoi tu ne vas pas avec tes amis de la ligue Anti-Voldemort ?

- Pourquoi tu n'y vas pas TOI ?

- Parce que je veux être seul.

- Et bien moi aussi.

Il grogna.

- Impertinente, arrête ça tout de suite et dégage.

- Non.

Sur ceux, elle sortit «Sorts ophtalmologiques pour bigleux débutants» de son sac et commença à y chercher la formule qu'elle voulait. Elle avait décidé de ne plus porter de lunettes, et elle savait qu'il était à la portée de n'importe quel 7ème année d'y remédier. Elle trouva enfin la formule.

Pansy enleva ses lunettes et pointa sa baguette sur ses yeux.

Elle fit un mouvement compliqué du poignet et prononça la formule à voix basse, ce qui fit tourner la tête de Dolohov.

Il la regarda faire avec intérêt.

Quand elle releva la tête, elle y voyait parfaitement. Heureuse de son succès, un sourire à la Amélie Poulain apparut sur ses lèvres. Dolohov la fixait, bouche bée.

Elle se retourna vers lui.

- Quoi ?

- Tu... Tu... !

- Je, je ?

- Tu as réussi ce sort ?

- Oui.

Il se rembruni aussitôt.

- Dégage, tu n'es pas Parkinson.

- Je ne le suis pas. Tu n'as pas entendu la beuglante ?

- Si, bien sur.

Il la dévisagea.

- Qui est tu ?

- Pansy.

- Pansy ? Non, tu ne peux pas être la Pansy que tout le monde connaît.

- Et pourquoi ?

- Parce que... Parce que Pansy est nulle ! Elle ne réussirait jamais un sort comme ça ! Elle ne sourit pas comme ça ! Elle ne lit jamais ! Elle aime Draco Malefoy et elle est une Sang-pur ! Et elle ne s'assoirait jamais à côté de moi ! Tu ne peux pas être Pansy.

- Ecoute, je suis Pansy, bien que je ne sois plus Parkinson. Que tu y croie où non, je suis Pansy, alors fou moi la paix. C'est bien pour ça que je suis venue ici.

Sur ceux, elle se retourna, vexée. Ce garçon qu'elle connaissait à peine avait put résumé son ancien caractère en 5 phrases ! Elle lui lança un regard noir avant de se remettre à étudier «Sorts ophtalmologique pour bigleux débutant». Son humeur s'améliora quand elle entendit des hurlements de rire émaner de Griffondor. La blague sur Draco avait marché à merveille, ce qui lui remontât le moral.

Dolohov, lui, ne sourit même pas. Il était évident qu'il réfléchissait.

Anabella passa devant elle et s'arrêta quelque seconde à sa hauteur pour lui jeter un regard méprisant.

Au bout d'une orgie de toasts et de jus de citrouille, Pansy se dit qu'elle allait réemprunter cet excellent manuel sur comment changer la couleur de ses cheveux. Ce n'était pas pour les siens, mais elle voulait renforcer sa culture générale. Elle hésitait entre l'essayer sur Dolohov ou sur Anabella...

Elle se leva et se dirigea d'un pas rapide vers la bibliothèque.

Elle fit trois pas hors de la grande salle, qu'une main puissante la reteint par l'épaule. Elle dit une prière et se retourna.

Mais ses peurs n'étaient pas fondées. Ce n'était ni Crabbe ni Doyle, mais Dolohov.

- Que veut tu ?

- Je veux comprendre.

- Cool, tu n'as qu'à m'accompagner jusqu'à la bibliothèque, là tu trouvera sûrement tes réponses.

Elle se retourna sans un regard de plus et continua son chemin.

Dolohov restait planté derrière elle et la dévorait des yeux. Il la rattrapa en trois enjambés.

- Qui est tu ?

- Je te l'ai déjà dit. Tu es du genre «pot de colle sourd» ou «emmerdeur professionnel» ?

- Ni l'un, ni l'autre. Moi ça serait plutôt «soupçonneux d'espionnage de Voldemort par ta personne»

- C'est bien ce que je me disais. Tu est plus «con total» qu'autre chose...Dolohov sera les dents.

- Pourquoi es-tu venu t'asseoir à côté de moi ?

- Parce que je t'aime à la folie, Anthony !

L'expression de surprise totale qui apparut sur le visage de Dolohov fit regretter à Pansy de ne pas avoir d'appareil photo...

Elle éclatât de rire et s'en fut en sautillant, toujours hilare.

- Que... ? QUOI !

La fureur de s'être laissé avoir apparut sur le visage de Dolohov, et il se mit à poursuivre Pansy, qui se mit à courir pour sauver sa vie.

- REVIENS IMMEDIATEMENT ET DIT MOI LA VERITE !

Pansy ne répondit pas, mais ses efforts étaient vains, et Dolohov la rattrapa bien vite. Elle jeta des regards affolés autour d'elle. Sa fuite l'avait conduise dans un couloir vide et sombre. Elle grogna de dépit. Dolohov la plaqua contre le mur.

- Dit moi la vérité, immédiatement, ou tu va le regretter.

- Je ne suis pas un espion. Je viens d'être renvoyée de chez moi, et je voulais avoir la paix. Je savais que tu aller me détester, mais c'est ça que je voulait. Je supporte plus la haine que la pitié. Je voulais être en PAIX ! Voilà, t'es content, maintenant, tu me laisse aller à la bibliothèque ?

- Non.

- TRAÎTRE ! POURQUOI NON ?

- Parce que d'abord, tu vas me dire si Malefoy en a après toi.

- Oui.

- Tu es en danger.

- Je sais.

- Tu es bonne en self défense ?

- En quoi ?

- Tu es assez forte pour te défendre seule ?

- Pas physiquement. Mais dans tout les cas, je vendrait chèrement ma vie.

Il réfléchit et elle essaya de bouger, mais elle était toujours plaquée contre le mur. Dolohov paru arriver à une conclusion.

- Donc, tu es une demoiselle en détresse.

- NON ! Je n'ai besoin de personne.

- Laisse moi estimer la durée de ta vie...

Malefoy, Crabbe et Goyle apparurent à l'angle du couloir.

- Hum... Une minute.

Pansy s'affola. Cet imbécile l'immobilisait elle ne pouvait pas atteindre sa baguette.

Malefoy sourit.

Alors Pansy, un autre homme dans ta vie ?

Pansy grogna.

- NON ! Dégage, Malefoy. Et toi aussi, Dolohov !

- Dolohov, laisse moi m'occuper de cette chère petite Pansy.

Anthony murmura à l'oreille de Pansy.

- Alors, demoiselle en détresse oui ou non ?

- Goyle fit un pas.

- OUI !

Aussitôt, Dolohov la lâcha et se jeta sur Goyle qu'il assomma après quelques secondes de lutte.

Après, Pansy ne perdit pas son temps elle sortit sa baguette en un temps record, avant d'immobiliser Malefoy et de l'assommer.

Dolohov était toujours aux prises avec Crabbe, et il avait la lèvre ouverte, d'où coulait un filet de sang.

- ECARTE-TOI !

Dolohov obéit.

- Stupéfix !

Crabbe tomba comme une masse. Il se retourna vers elle.

- Merci.

Elle s'approcha et d'un sort, guéris sa lèvre. Elle jeta un regard vers Dolohov.

- Pourquoi a tu fait ça ?

- Parce que tu es puissante, et que tu étais une demoiselle en détresse. Tout à l'heure, tu te demandait de qu'elle genre j'était, je te répondrait «chevalier servant», mais si tu trouve que «con total» me vas mieux...

Il lui sourit, espiègle.

Pansy était sidérée. Le paria de Serpentard avait plus parler ses dernières minutes que pendant un an et avait déclarer devant elle qu'il voulait bien l'aidée ? Elle se pinça discrètement. Non, ce n'était pas un rêve. Elle le regarda. Une carrure d'athlète, il avait assommé Goyle en quelque seconde. Avec lui, elle n'aurait plus d'ennuis jusqu'à la fin de ses jours...

Elle le regarda à nouveau. Il lui souriait toujours, sur de la réponse. Elle fut tentée de répondre non, rien que pour l'énerver, mais elle n'était pas si bête.

- Chevalier servant, ça te va très bien.

- Alors nous allons nous entendre. Quel son les ordres ma dame ?

Pansy vira au rouge, ce qui le fit bien rire.

- Ok, règle numéro 1 : TU M'APPELLE PANSY ET PAS «MA DAME» !

Il ricana.

- Règle numéro 2 : Tu te conduit comme un humain, et non comme un vulgaire primate. Règle numéro 3 : Tu arrête de m'emmerder.

- Je suis d'accord avec les deux premières règles, mais la 3ème, c'est impossible, c'est trop dans ma nature.

Pansy grogna.

- Ok, qu'est ce qu'on fait ?

- Tu va m'aider à garder ses trois là sous contrôle le temps que j'aille à la bibliothèque et que je reviennent avec deux ou trois formules. Je trouve que le vert, c'est mieux, comme couleur de cheveux...

Dolohov rigola.

- Amis ?

- Amis.

- Appelle moi Anthony.

- Non, Toto, ça te va mieux !

XOXOXOXOX

Fin du premier chapitre, please reviews !

Votre cher auteur qui vous adore :

Green Mamba !