Alors voilà, après longtemps, le new chap de « Pansy ».

J'espère qu'il vous réjouira.

On y voit beaucoup de Malefoy, de Pansy, de souffrances d'un pauvre Anthony, de machiavéliques machinations d'Anabella et même un soupçon de Griffondor.

Rassuré vous, je n'écris toujours que du pur Serpentard.

Les Griff' sont décidément trop gentils et bêtes pour que je les aime.

RAR :

Pitty : Très cher lover de Tony, tu va trouver ton compte dans ce chapitre. Je t'ai même fait une petite fleur ;) ! Si non, une montagne de Draco Malefoy. Après tout, c'est lui, mon préféré ! Contente que t'es lu et aimé, Bess.

Miss-Tania : Pour la suite supersonique, c'est râpé. J'espère que je vais me rattraper avec ce chap.

Ludreka : Tu as raison, plus j'écris, plus je deviens tordue. Et j'écris depuis que je suis en CE2. Pour les retournements de situation, non, je ne peu pas m'en passer. Je les adore, je les vénère, je les adule. C'est presque la chose qui me fait le plus plaisir dans l'écriture, a part rire de mes propre blagues débiles… Pour de ce qui est de mes tendances sadiques, non, je ne pense pas qu'elle disparaîtrons un jour… Dommage pour vous. D'ailleurs, dans ce chapitre, je torture beaucoup ce pauvre Anthony… Pour le chapitre dernier, tu trouves que c'est le meilleur ? Je ne sais pas… Mais ne t'inquiète pas, aucun grand écrivain n'a posé ses pâtes graisseuses sur MA Pansy ! (Quoi, droits d'auteurs ?) Pour la suite, la voici, j'espère qu'elle va te plaire.

Ayuluna : Ouep, Dray est intoxiqué, aussi. Mais bon, je vais te confier un secret : Je ne suis qu'une pauvre mauviette. Je ne m'appelle pas Rowling, moi, j'ai un cœur. Je serais tout a fait incapable de supprimer froidement un de mes personnage. Encore moins Draco. Anthony, pour l'instant, je l'aime bien, mais si il continue à faire le con, il va y passer… En tout cas, Pansy et Dray vont rester in live. Pour le couple, Pansy/Dray, haha ! C'est mystère et boule de gomme ;) ! Tony et Pansy, par contre, c'est sur. Ils sont juste amis. Pour le truc avec la grande Bella, ça m'est venu comme ça. Je m'y attendais encore moins que toi. La suite, la voilà.

Annonce : Dîtes, si quelqu'un connaît une certaine Patricia Breton, vous pourriez lui dire de reprendre contact avec moi ? Hotmail a effacer son mail, et depuis, je n'en peu plus de curiosité.

Disclaimer : Tout ceci appartient à Joanne Kathleen Rowling.

Avec adoration, votre auteur :

Green Mamba !

Pansy, ou l'art de refaire sa vie en s'amusant

Chapitre 5

- A… Anabella t'a empoisonné !

- Oui. Qui a-t-il de bizarre là dedans !

Il se détourna, apparemment furieux. Il commença à faire les cent pas.

- Arrête, tu vas user le sol.

- Ce n'est pas le moment de faire de l'humour, La Multicolore ! Ana ! Ana m'a empoisonné !

- Tu l'as déjà dis. Tu as même rajouté que ce n'était pas étonnant. Alors assieds-toi là pour méditer avec moi du comment on va dévier notre existence de sa prédestination lugubre.

Elle tapota le canapé à côté d'elle. Il s'assit et la fixa, d'un air presque apeuré.

- Tu es complètement malade ?

- Oui, c'est un trait de mon caractère.

- Quel est l'antidote ?

- La ferme, je réfléchis.

- Vulgaire, avec ça. Tu as bien changé, depuis cette pauvre loque appelée Parkinson.

Pansy le foudroya du regard, et une petite goûte de sang apparu sur la joue de Malefoy.

Il porta sa main à l'égratignure et se recula vivement. Pansy le fixait toujours et une nouvelle goûte apparu sur son autre joue.

Il recula jusqu'au mur d'en face. Il avait l'air profondément secoué.

- Tu… ? Comment tu… ? Mais enfin… !

Incapable de finir ses phrases, il se contenta de balayer du doigt les deux goûte de sang.

Pansy sourit, en bon prédateur, découvrant ses canines.

- Draco, Draco…

- Malefoy, si ça ne te gène pas.

Une nouvelle goûte coula le long de sa joue. Il l'essuya précipitamment, comme pour effacer au plus vite toute trace de son existence...

- Mais… A quoi tu joues, bordel !

- Vulgaire, avec ça… Mais tu n'as rien compris, Draco. C'est MOI qui détiens le pouvoir. Si je le voulais, tu serais déjà mort depuis longtemps.

- Parce que tu me tuerais, la Multicolore ?

Il sourit, sur de son coup. Le sourire de Pansy se fana. Son expression se fit dure.

Sa tête se détourna brusquement pour fixer son regard sur une grosse araignée velue qui parcourait l'angle obscur de la pièce.

Comment avait t'elle deviner sa présence, cela reste un mystère.

Dés que son regard fut concentré sur la pauvre bête, celle-ci tomba du mur comme une masse, manifestement morte.

Malefoy commençait à s'affoler. Il se tourna vers la porte.

D'un regard, Pansy la fit claquer, et on entendit un bruit de verrou.

Malefoy se retourna d'un bloc vers Pansy.

- C'est bon. Je reste en vie, et je fais ce que tu veux.

- Bon petit gars. Mais ce n'est pas ce que je veux. Je ne te tuerais pas, Draco, rassure toi.

- Alors c'était quoi, cette démonstration ?

- Une démonstration.

Malefoy la scruta, espérant lire ses émotions. Mais la face de Pansy restait de marbre. Enfin, un sourire rassurant apparu au coins de ses lèvres.

- Je ne veux que ton respect.

- …

- Je ne suis plus Parkinson, Draco. Comprend bien ça. Et je ne le suis plus, grâce à toi.

- Bien, tu m'es donc infiniment reconnaissante, et pour me remercier, tu crois bon de menacer de me tuer ? Comme c'est charmant…

Pansy éclata de rire.

- Draco, Draco, Draco… Comme je te maltraite, n'est ce pas ? Ne t'inquiète pas, je suis une vilaine fille, mais je ne te tuerais pas. Enfin, si tu restes dans de bonnes dispositions, je ne le ferais pas. Assied toi.

- Merci, je préfère rester le plus loin possible de tes yeux maléfiques.

- Oh, si c'est qui t'inquiète, la distance n'importe pas.

Deux goûte de sang apparurent simultanément sur les joues de Malefoy. Celui soupira et s'assit à côté de Pansy, essuyant d'un geste nonchalant les larmes de sang.

- Tu es vraiment fêlée.

- Je sais. Je suis devenue trop puissante pour être normale.

- C'est permanent ?

- Je suppose que oui. Quelque chose dans ce poison a libéré un pouvoir immense en moi. Abyssal.

- J'ai toujours été attiré par les puissants.

Il l'observa, la tête légèrement penchée sur le côté, une lumière au fond des yeux, comme si il contemplait un diamant sans prix dans une vitrine.

Elle lui rendit son regard, le fixant avec intérêt, détaillant son visage trait par trait.

Un moment, ils restèrent là, à se dévisager.

Puis, soudainement, comme s'ils venaient de s'apercevoir de ce qu'ils faisaient, ils se détournèrent, le regard de chacun cloué à des angles opposé de la pièce.

Si ils n'avaient pas été Draco Malefoy et Pansy la Multicolore il est sur qu'une agréable rougeur serait apparue sur leurs joues.

Un vase sur lequel Pansy plantait ses yeux explosa, et elle eu une expression gênée.

- Désolée. Tu disais ?

- J'ai toujours été attiré par les puissants. Vous avez une attitude si étonnante. Une présence.

- Flattée.

- Mais vous êtes tous déments, aussi.

Pansy éclata de rire et le regard inquisiteur Malefoy s'attarda sur sa personne.

o

Anthony se réveilla dans son lit.

Un coup d'œil au réveil lui apprit qu'il était une heure du matin

Il se leva péniblement et ouvrit son armoire, océan noir, pour s'habiller sombrement, comme à son habitude. Il s'adonna à sa rêverie traditionnelle du matin.

Qu'est ce qui ferait le plus rugir son père ?

Il pourrait se trouver une belle moldue… Brune, grande…

Exotique, tiens…

Espagnole… Non, bolivienne…

Le visage d'Anabella coiffée d'un sombrero s'imposa dans son esprit et tout lui revint en mémoire.

Il se plaqua contre son armoire, soudainement terrifié.

Un regard sur le dortoir le calma un peu.

Plongé dans le silence et la pénombre, Crabbe, Goyle et Zabini ronflaient bienheureusement.

Le lit de Malefoy était vide.

Sûrement avec une nouvelle conquête…

L'ancienne Pansy serrait verte de jalousie.

Il sorti du dortoir, pour profiter de l'air nocturne des couloirs glacés de Poudlard.

Il avait a peine fait dix mètre hors de la salle commune que l'objet de ses rêves et fantasmes le saisissait par la cravate pour l'entraîner dans une classe vide.

o

Pansy se retourna brusquement pour tomber sur les yeux gris de Malefoy.

Elle se reteint de lui arracher une nouvelle goûte de sang.

- Bon. Revenons à nos dragons. Tu recherches l'antidote.

- En effet. En quoi consiste t'il ?

- Et bien…

Pansy suspendit sa phrase. Il se leva pour se planter en face d'elle.

- J'attends ?

- …

- Parle.

C'était un ordre. Pansy fut tentée de le blesser, juste pour le remettre à sa place. Son regard glissa sur le sol. Elle se concentra pour éviter de faire exploser le carrelage.

- Nous ne pouvons pas le fabriquer. Le plus simple serais de le voler. Mais la voie la plus simple est déjà compliquée.

- Explique ?

- Et bien, chaque arsenic sorcier à son propre antidote. Le sorcier qui le prépare est obligé de créer l'antidote en même temps que le poison. La plupart du temps, il s'arrange ensuite pour que l'empoisonné ne le retrouve jamais. Nous avons jusqu'à dimanche prochain pour le trouver.

- Mais… C'est dans peu de temps. Et…

Il eu l'air gêné de ce qu'il allait dire.

- Tu ne… Euh… Souffre pas ? Même pas… euh… Parfois ?

- J'ai mal, oui. Comme toi. Tous. Même Anthony.

o

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

- Mon dieu ! Mais qui a-t-il, bordel !

Anthony hurlait, Anabella s'écarta brusquement de lui.

Plié en deux, Anthony semblait souffrir le martyre. Anabella soupira.

- Si je veux pouvoir m'amuser encore, il faudra que j'appelle le réparateur, hein…

Elle le jugea d'un regard critique avant de poursuivre, alors que Anthony se tordait de douleur sur le sol.

- C'est vrai que j'oubliais presque que mon nouveau jouet était déjà endommagé… Elle ne voudra jamais me donner l'antidote… Mais je saurais la convaincre…

A ce stade là, elle parlait plus pour elle-même que pour Anthony, complètement abruti de douleur, qui ne trouvait même plus la force de hurler, mais juste de remuer convulsivement les mains, des spasmes agitant son visage déformé par le supplice. Anabella lâcha un petit gloussement parfaitement ignoble, du genre qui vous donne immédiatement envie de tabasser son auteur, Anabella s'assit à côté du corps.

La vague de douleur semblait passée et Anthony était amorphe.

Elle le regarda comme si il était un chien errant agonisant.

- Mon pauvre, il faudra que tu me donnes satisfaction, pour mériter tout ce que je fais pour toi ! Chéri, youhou… ?

Anabella titilla du pied le pauvre corps d'Anthony. Il lâcha un gémissement pitoyable.

Le rire méprisant d'Anabella fusa à nouveau et elle sortit à reculons sur la pointe des pieds, tout sucre tout miel.

- J'ai adorée m'amuser avec toi, Anthony… Je vais attendre que tu sois en état à nouveau… Pauvre chéri… Maman va te sauver.

La porte claqua et on entendit la clé tourner dans la serrure. Anthony poussa un soupir à fendre l'âme, et il faillit être le dernier. Toute la bassesse de sa nouvelle condition se révéla, alors qu'il était étendu en position fœtale sur le marbre froid de cette sale classe vide, le visage mouillé de larmes de douleur autant physique que psychologique.

Il se concentra de toutes ses forces pour articuler un seul mot.

- Pansy…

o

Draco se détourna à nouveau brusquement, avec l'air de se dire que si il avait été Pansy, tous les antiques vases romains de la pièce auraient déjà exploser.

Pansy fixait toujours le mur d'un regard concentrer, sans aucune ambition de la faire sauter, bien heureusement.

Elle réfléchissait.

Qui pouvait bien détenir l'antidote.

Un suppôt de Voldemort, sans aucun doutes…

Le contrepoison étant une potion, son esprit dériva de lui-même sur Severus Rogue, son « cher » professeur de potion.

Elle se convainquit elle-même que le faire bouillir à la menthe dans son propre chaudron était une mauvaise idée.

Le professeur s'était toujours acharné sur Pansy, la jugeant pathétique.

La pitié qu'il lui vouait auparavant, déjà teintée de dédain c'était transformée en un mépris pur et dur pour celle qu'il considérait comme la plus immature et indigne du blason de Serpentard, à l'instar d'Anthony.

Les cheveux déjà graisseux du professeur ne s'arrangèrent pas, ainsi que son animosité pour Pansy, quand, à la suite d'une humiliation qu'il lui avait fait subir, il s'était retrouver totalement allergique à toute forme de shampoing…

Le premier sur la liste des suspects était donc Rogue.

Le regard de Pansy se posa à nouveau sur Malefoy.

Celui-ci se retourna et ils se fixèrent en silence. Draco prit la parole le premier.

- Je suppose que tu penses à la même chose que moi ?

- Oui. Tu as vraiment les cheveux très blonds.

Malefoy la foudroya du regard avant de reprendre, soupirant :

- Rogue est le suspect numéro 1.

Petit hochement de tête de la part de Pansy. Nouveau soupir de Draco.

- Bon, tu arrêtes de me regarder comme si tu partais au Bahamas en même temps. Concentre toi ! J'essaye de sauver nos vies !

- Tiens, c'est moi qui ai dis ça dernièrement… Mais c'est vrai, Rogue est le numéro un. J'ai décidé qu'on ne pouvait pas s'embarrasser d'un cadavre juste pour une vérification, alors il va falloir faire dans la discrétion.

Draco coula vers elle un regard inquiet.

- Hum, oui, je suis d'accord. Ce n'est pas sorcier de pénétrer le bureau de Rogue, si j'ose dire. C'est le défi préférer des premières années. Se ne serra qu'un jeu d'enfant pour toi.

- En effet. Mais préoccupons nous de celui qui déteint vraiment le contrepoison.

- Que veut tu dire ?

- Tu ne penses tout de même pas que c'est vraiment Rogue qui a la potion. C'est si évident…

- Je doute, oui. On ne sait même pas si Rogue est vraiment un allié du Lord.

Pansy caressa le cuir du canapé du bout du doigt, l'air désabusée.

- Si j'étais toi, je ne me ferais pas trop d'illusion. Le vieux fou à tord, sur ce coup là.

- Je pensais que tu étais neutre.

- Je le suis.

- Tu viens de traiter Dumbledore de vieux fou. Comme n'importe quel partisan du Lord.

Draco disait sa d'une manière on ne peu plus décontractée, comme si il lui proposait de faire une partie de golf.

Son ton tromperait n'importe laquelle des autres maisons, toutes envahi par la naïveté. Toutes ? Non, une maison peuplée d'irréductible Serpentard résistait encore et toujours à l'envahisseur !

C'était pourtant une remise en doute grave.

Pansy sourit, tout aussi à l'aise, comme si elle répondait que décidément, elle aimerait bien se faire un golf, mais qu'elle ne pouvait pas, trop de travail…

- Parce que Dumbledore EST un vieux fou. Je les considère tout les deux comme des menaces pour ma vie. Réaction logique ?

- S'en tenir éloignée ?

- Tout juste, Lucius !

- Merci, c'est le nom de mon père…

- J'oubliais...

Draco sourit, observant encore celle qui avait été ça plus grande groupie durant 7 longues années, qui s'était métamorphosée si brutalement.

Elle dominait.

On retrouvait pourtant encore des vestiges de la vieille Parkinson.

- Tu as toujours adoré les phrases cultes.

- Je sais, je sais… Si on allait faire un tour chez Rogue.

- Là, tout de suite ?

- Oui, pourquoi pas ?

Le visage du garçon s'illumina d'un sourire satisfait.

- On pourrait faire certains petits détours, pour mieux réfléchir dans l'air de la nuit. J'ai les neurones a plat.

- Pauvre Dray. Il est tout fatiguer d'avoir cogiter cinq seconde.

- Eh, c'est moi qui ai eu l'idée de Rogue.

- Erreur ! C'est toit qui l'a énoncée. Je l'avais eu depuis des lunes déjà… Et je pensais à ta mirifique blondeur, pendant que TU spéculais pour me rattraper.

Draco eu une moue faussement contrariée.

- Traîtresse.

- N'oublie pas que je fais partie du club des mégalos, maintenant ! Je suis démente et trompeuse, tu te souviens ?

- Ca me revient. C'était quoi, le troisième facteur ? Ah oui, très mignonne !

- Crétin. Tu aurais dit ça quelques semaines auparavant, je t'aurais sauté dans les bras. C'est trop tard, maintenant…

Elle lui lança un regard de défi, avant de sortir de la pièce, le jeune Malefoy à ses trousses.

- Hey, je te signale que moi aussi, je suis empoisonné, synonyme de futur macchabée dimanche prochain.

- Bien, nous sommes dans la même galère. Content ? Maintenant, j'aimerais me poser quelque part pour réfléchir et non pas discuter avec un épouvantail blond, immature et puéril.

- S'il te plaît, La Multicolore. Je suis Draco Malefoy, pas cet imbécile de Weasley. Je considère que je suis quand même mieux qu'un épouvantail blond, immature et puéril. Et tu fait une fixation sur mes cheveux, ou quoi ?

- Tes cheveux sont normaux, t'inquiète. Tu aimes les puissants ? Et bien, j'aime les cheveux blonds. On est à égalité sur l'échelle des goûts les plus imbéciles. Mais je pense que je gagne. Tu veux d'autres exemples : J'aime également faire couler ton adorable sang rouge et tuer les araignées par la pensée.

Une nouvelle araignée pourtant bien cachée dans la pénombre des tréfonds du couloir tomba à terre, inerte. Malefoy eu une moue dégoûtée. Les portes massives s'ouvrirent d'elles même devant Pansy et cinq minutes plus tard ils étaient assis au bord du lac, sur un banc.

Une mouche se posa sur l'extrémité du banc, et elle chuta elle aussi à terre, tout aussi morte que c'est camarades araignées.

Draco sursauta.

- Mais c'était quoi, ça ? C'est bon, j'ai compris que je vais me faire assassiner. Pas la peine d'en rajouter.

- Comme je le disais tout à l'heure, tuer les insectes m'est bénéfique. Ca me donne de l'entraînement. Je n'est jamais tuer d'humains, encore.

- C'est bon, du moment que tu ne commences pas avec moi.

- Tu es bizarre.

Pansy le contempla encore, le rendant mal à l'aise. Le regard de Draco effleura la surface du lac, ou le rejoignit celui de Pansy. D'énormes bulles troublèrent aussitôt l'eau.

- Désolée, mais mon esprit est en ébullition.

o

Anthony se traîna difficilement jusqu'au fauteuil, pour s'y laisser tomber avec lourdeur, aussi gracieusement qu'une danseuse métamorphosée en pingouin.

Il souffla un moment avant de s'arrêter tout bonnement de respirer.

Des pas et des voix dans le couloir.

- Hermione, on n'a pas toute la nuit !

- Mais attend, je vérifie si il n'y a pas de pièges !

- C'est Avery qui a lancé cette formule, voyons !

- Justement ! Je me méfie de cette fille.

Deux soupirs simultanés. Anthony se reteint de ricaner. Ne pas se méfier d'Anabella…

Comme si c'était possible !

Elle était si parfaite dans l'art du camouflage qu'il était impossible de ne pas la repérer.

Une voix de jeune femme prononça une formule et la porte s'ouvrit sur le gang de Potter.

Granger se précipita vite sur lui.

- Oh mon dieu ! Regarder, il est là ! Et il a l'air mal en point !

- C'est l'œuvre de la redoutable Avery ?

Weasley, derrière elle, ricanait ouvertement. Potter, quand a lui, l'observait en silence.

- Indirectement, c'est elle, parvint à gémir Anthony.

Les trois autres sursautèrent et focalisèrent leur attention sur lui.

- Ana… Ana m'a empoisonné.

- Ana ? Mais de qui parle t'il ? S'étonna Weasley.

Granger eu une mine soucieuse puis son visage s'éclaira.

- Avery ! Il parle d'Avery ! Son prénom est Anabella. Je suppose que les Serpentards doivent l'appeler Ana.

Elle se retourna vers Anthony.

- Je me trompe ?

Négation, sourire satisfait. Granger poursuivit.

- Avery t'a empoisonné ? Mais pourquoi ? Nous savons qu'elle sert Tu-sais-qui. Mais il n'avait aucun avantage à t'empoisonner.

- La Multicolore. Pansy La Multicolore. C'est à cause d'elle

Weasley intervient.

- Attendez. Pansy. Tu parles de Parkinson, là ?

- Parkinson n'existe plus.

- Elle morte !

Le rouquin distribua des regards effarés. Que de bêtise… Granger lui fit les gros yeux.

- Tu sais bien qu'elle n'est pas une Parkinson, en vérité. Tu te rappelles de la beuglante ?

- Ah oui !

Granger pivota à nouveau vers Anthony.

- Vous êtes devenu amis, à ce moment là, non ?

- Oui. Pansy a changé radicalement. Ce n'est plus du tout Parkinson.

- C'est une Mangemorte ?

- Non.

- Parkinson est dans notre camp ?

L'expression d'ahurissement qu'affichait Weasley était des plus saisissantes. Anthony eu un regard noir pour lui et un autre presque angoissé pour la porte.

- Weasley, arrête de l'appeler Parkinson. La Multicolore. Si elle t'entend, elle va devenir furieuse.

- Parkinson, ou je sais pas comment, là, comme tu l'appelle, n'est pas dans cette pièce, pour ton information.

- C'est Pansy, annonça placidement Anthony, comme si il disait qu'elle était un envoyé divin.

- Revenons au sujet, coupa Granger. Si Par… Pansy n'est pas Mangemorte, alors cela nous fait une alliée de plus. Pas très utile, mais c'est toujours ça.

Anthony commençait à aller beaucoup mieux. Il se redressa dans son fauteuil et laissa échapper un petit rire.

- Double erreur, et des grosses.

- Que veut-tu dire ?

- Déjà, Pansy n'est pas avec vous. Elle est neutre. Elle n'aspire qu'à sauver sa vie. Deuxièmement, comment peux-tu dire qu'elle ne serait « pas très utile ». C'est de La Multicolore qu'on parle, là !

- Mais arrête donc de l'appeler comme ça, s'exclama Weasley. Tu parles d'elle comme si elle était l'égale de Tu-sais-qui ! Et Parkinson nous serait effectivement inutile. Nous n'avons que faire d'elle. Il faut retomber sur terre, mon vieux. Personne ne se soucie de ta petite amie !

Anthony ne rigolait plus, maintenant. Il n'arrivait pas à croire à une telle inconscience.

- Elle n'est pas ma petite amie. Je ne pense plus que l'on soit vraiment amis, maintenant. Nos idéaux nous séparent.

- Je te dis qu'on se fiche complètement de cette fille. Ce n'est que la groupie de Malefoy.

- Mais vous êtes tous aveugles et sourds, à Griffondor ! Comment pouvez-vous dire cela d'elle ! Personne ne se soucie de La Multicolore ? Voyez vous ça ! Vous n'avez donc aucun espion compétent, chez vous ! Le Lord envoie en personne l'élève de la grande Bella pour l'assassiner, et vous trouvez qu'il ne s'intéresse pas à elle ! Et si non, vous ne vous captivez QUE pour les affaires de votre maison, ou il vous arrive de remarquer ce qui se passe chez les autres ? Pansy avait changé du tout au tout. Elle s'est mit à jouer des tours à Malefoy, à exceller partout, à jouer les rebelles, à me fréquenter… Elle s'est même teins les cheveux ! Lequel d'entre vous a remarqué qu'elle était devenue jolie ?

Potter leva timidement la main et Weasley le foudroya du regard pendant que Granger pouffait. Retrouvant son sérieux, Granger exigea des précisions. Il continua donc son exposé.

- Pansy est devenue super puissante. Presque omnipotente. C'est une espèce de surdouée de la magie. Avec toutes les connaissances qu'elle a ingurgitées, c'est une bombe prête à exploser si on lui cherche des noises. Mais elle n'était pas comme ça, avant. Avant qu'elle boive le poison.

- Développe…

- Ana a été l'instrument de Voldemort pour empoisonner La Multicolore et ses proches. Moi et Pansy.

- Vous êtes empoisonnés, et ses ça qui a provoquer l'émergence des pouvoirs surnaturels de Par… Pansy.

- Exactement.

- Oh comme j'ai hâte de la rencontrer ! Tu imagines, Harry ! Une héroïne, comme dans les livres moldus !

Potter sourit vaguement. Il avait l'air dans les nuages. Pendant que Granger et Weasley se chamaillaient il se dirigea vers Anthony.

- Tu n'es pas Mangemort ?

Anthony se senti comme forcer de dire « Non ». Après tout, il avait prêté allégeance à Dumbledore. Potter le sonda avant de lui sourire.

- Dumbledore a ordonné de te croire sur parole.

XOXOXOXOX

Fin du chapitre !

Alors voilà, le début des relations Dray/Pansy, l'entrée en scène de ces maudits Griffondor. Une touche de Anabella. C'est un peu un chap de transition. J'ose espérer que le prochain serra mieux. En parlant du prochain chap, il est déjà bien avancé.

Et puis, qui est volontaire pour former une association contre le génocide des araignées cobayes ! Après Maugrey, Pansy… Vous ne trouvez pas ça révoltant, vous !

A bon entendeur, salut !

Green Mamba