Voici, le dernier chapitre de « Pansy ou comment reconstruire sa vie en s'amusant ».
C'est une aventure agréable qui se termine pour moi et je dois vous avouer que j'aime beaucoup cette histoire et que j'ai prit énormément de plaisir à l'écrire !
Maintenant, enjoy !
Disclaimer : Tout est à Rowling. Je pense qu'Anthony Dolohov n'existe pas réellement, donc, il est à moi. Anabella Avery, également, donc, elle m'appartient également, malheureusement. La nouvelle personnalité de Pansy m'appartient, ainsi que ses superpouvoirs ;) ! Toutes les araignées et autres insectes qui meurent dans cette histoire (inclus Anabella) ont reçus des funérailles digne d'eux, c'est-à-dire que je les ai incinérés et que j'ai jetté les cendres dans les toilettes.
MERCI A TOUT LE REVIEWERS, JE VOUS AIME TOUS TRÈS FORT !
et ceux qui n'ont pas mis de reviews, aussi ! Il n'est pas encore trop tard !
Chapitre 8
Le lendemain, elle se réveilla avant Draco, qui se trouvait à côté d'elle. Leurs lits voisins, étaient séparés d'un peu moins d'un mètre, elle réussi à lui toucher le bras. Aussitôt, il s'éveilla et se mit à trembler comme une feuille, le regard fixé droit devant lui.
Un infime murmure s'échappa de ses lèvres, mais Pansy réussi à l'entendre.
Et il lui fit chaud au cœur. Elle se revit, tanguant comme un elfe de maison, prostrée sur Draco, répétant son nom à l'infinie...
« Pansy... »
Encore ce murmure, il l'appelait.
- Draco... ?
- Pansy ?
- Je suis là, Dray...
Il se retourna vers elle dans son lit, et planta ses yeux gris dans ceux de Pansy, et il sembla s'apaiser. Elle se rendit compte que depuis la montée de ses pouvoirs, personne ne l'avait jamais regardée dans les yeux.
- Pansy ! C'est moi ! C'est moi qui ai tué An...
- Chuuut !
- Hein ?
- Je sais que c'est toi, abruti. J'ai dis qu'Anabella avait essayer de me tuer, que tu m'avais envoyer un miroir et que le sort avait rebondit.
Il eu une moue surprise.
- Et Dumbledore t'a crue ?
- Oui... Il était bizarre, mais il m'a crue. J'ai placé la trace du sortilège de mort sur le miroir, et à part les deux esclavagistes, tu sais, Voldemort et Dumbledore, personne ne pourra jamais deviner la vérité. Puisque le vieux fou m'a crue, et que Voldemort ne mettra jamais la main sur ce miroir, tu es à l'abri.
Il eu un soupir de soulagement. Puis, chacun ferma ses rideaux pour s'habiller.
Quelques minutes plus tard, Pansy se leva, aussitôt suivie par Draco.
Elle allait sortir mais Draco la retenu par le bras.
- Pansy...
- Oui ?
- Je suis un assassin, maintenant.
- Oui, on dirait bien.
- Et malgré ça, tu m'aimes toujours ?
Quelque jours plus tôt, Pansy aurait répondu sois par une plaisanterie, sois par un « je ne t'ai jamais aimé, assassin ou pas ».
Là, elle se contenta d'un « oui », avant de l'embrasser et de se blottir contre lui. Elle se sentait à l'abri, là, confortable.
Mme. Pomfresh fit irruption.
- Vous êtes remis, à ce que je vois.
- Oui, madame. On peut sortir, maintenant ?
- Je suppose que oui, Dumbledore vous a envoyé ici juste pour que vous n'ayez pas à affronter vos camarades...
- Merci madame, au revoir.
Et Pansy entraîna Draco hors de l'infirmerie.
- Et maintenant ? Un meurtre à Poudlard, tout ça va faire un bruit pas possible ! Grommela Draco.
- Au fait, pourquoi l'as-tu tuée ?
- Elle m'énervait.
- Et bien, me voilà avertie. Non, sérieux, que s'est t'il passé ?
Il soupira, avant de commencer.
- Elle faisait son numéro de charme en essayant de nous séparer, de me monter contre toi. Cette fille était un danger réel, Pansy, pas juste une allumeuse. Une future Bella, en plus douée. Et puis, je me suis énervé, elle m'a sortis qu'elle allait te tuer et puis...
- Il s'interrompit brutalement. Pansy lui adressa un sourire réparateur.
- Ne t'inquiète pas, Draco, cette fille est morte, c'est finit, plus besoin de te tracasser avec elle. Elle n'a pas sut survivre, c'est tout. Toi, tu es vivant, et c'est ce qui compte. Oublie la. Il n'y a que moi qui sais que tu es un assassin, et je m'en fiche complètement, alors, pas de quoi s'inquiéter. De toute façon, si tu ne l'avais pas tué, je l'aurais certainement fait un jour...
- Oui, tu as raison... soupira t'il. Et puis, du moment que personne d'autre ne le sait...
- Moi, je le sais.
Le couple, qui marchait au hasard des couloirs, se retourna brutalement. En face d'eux, Anthony Dolohov, essoufflé.
- Mais moi aussi, je m'en fou !
Pansy et Draco respirèrent plus librement, avant d'interroger Anthony.
- Mais comment es-tu au courrant ?
- Je vous regardais, Anabella et toi. J'étais déjà levé avant chacun de vous. Et je tiens, Draco, à te remercier pour ce que tu as fait.
- Me... Me remercier ?
- Oui, le jeune homme se tourna vers Pansy, je suis libre, maintenant ! Je n'aime plus Anabella !
- Oh, Anthony !
Elle lui sauta au coup, heureuse. Tout étais comme avant, dans le meilleur des mondes. Elle et les deux hommes qu'elle aimait le plus réunis, et dans une parfaite entente. Jusqu'à ce que...
« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! »
Draco se mit à hurler, se tordant de douleur. Une crise due au poison.
Ils ne purent rien faire, à part attendre que cela passe. Pansy, assez traumatisée, s'accrochait au bras d'Anthony de toutes ses forces.
Quand Draco se releva, haletant, il s'appuya sur elle.
- Alors, Pan', on fait quoi, maintenant ? Je pense que tout ceux qui sont intoxiqués sont réunis ici. On devrait continuer à chercher cet antidote.
- Inutile.
- Comment ça, inutile ? S'indigna Anthony. Tu préfères qu'on crève dans d'atroces douleurs ?
- Mais non, je sais où est l'antidote, banane !
Ils la fixèrent tout les deux, hébété.
- Et bien, ça c'est des têtes à 2000 galions ! Vous êtes hilarants. Mais oui, je sais où est l'antidote. Un petit homme gras, un certain Pettigrow l'a dis à Rogue. Ah oui, j'ai aussi réussi à transplaner dans Poudlard !
- Pour le tansplanage, c'est normal, les barrières de Poudlard ont était abaissées, soupira Anthony.
- Hein ! Mais c'est de la folie, comment sais tu ça !
- C'est une longue histoire. Je vous la raconterais peut-être quand nous serons tirés d'affaire. Qui a le contrepoison ?
Pansy leva un regard inquiet vers son petit ami avant de jeter un « Lucius Malefoy » coupable.
- Mon... Mon père a l'antidote !
- Oui. Et j'ai un plan pour le récupérer.
Draco était encore un peu secoué, mais il leva un sourcil interrogateur.
- Une fouille du manoir prendrait beaucoup trop de temps, je te préviens. Il peut-être cacher n'importe où, et le manoir est immense.
- Je sais où il est caché. Il est dans ta chambre. Ton père ne pensait pas que tu reviendrais avant que nous soyons tous morts. Dans le plan de Voldemort, je suis la seule touchée. Mais, grâce à feu Anabella, il y a deux autres atteint, toi et Anthony. Je propose que tu aille rejoindre ton père, pour une quelconque raison (ça ne serra pas difficile avec tout ce qui s'est passé), tu m'amènes avec toi, genre, Mr. et Mrs. Malefoy, je fais l'aristocrate hautaine, ton père va m'adorer, et tu discutes avec lui sur divers sujets, pendant qu'Anthony se dirige vers la chambre et pique le contrepoison.
- Et comment on sort de l'école ?
- Dumbledore m'a donné son accord, hier. Et je peux transplaner.
Les deux garçons n'en revenaient pas. Ce monstre de puissance qu'étais Pansy venait de leur tracer la voie directe vers le rétablissement durable.
- Bon sang, Pansy, tu es un génie !
- Je sais, Dray, je sais. Que proposes tu, comme raison ?
- Je ne sais pas trop...
Alors qu'ils réfléchissaient, un hibou s'engouffra dans la fenêtre, pour se poser sur l'épaule de Draco.
Draco,
Viens me rejoindre au manoir, j'ai à converser avec toi, pour le choix d'une nouvelle fiancée. Je comptais te raisonner au sujet de Miss. Avery, mais puisqu'elle est décédée (en ta présence), je te propose de me présenter une autre jeune fille. Il faut que tu sois fiancé au plus vite, en ses temps troublés de guerre. La famille, pense à la descendance. Les Malefoy doivent continuer à traverser les siècles jusqu'à la fin des temps.
Je compte sur toi, fils, pour obtenir immédiatement l'autorisation de Dumbledore et de venir me voir dés que possible.
Ton père,
Lucius Malefoy
- Eh bien, à croire qu'il est de notre côté ! Voilà l'occasion toute trouvée ! s'exclama Pansy.
Anthony contempla la lettre.
- Et qu'elle jeune fille va tu choisir ?
- Hem, je pensais à Millicent Bulstrode, c'est un beau parti et...
Le regard que lui jeta Pansy le fit s'interrompre.
- C'était une blague, Pan', tu viens avec moi.
Le soupir que poussa Pansy s'entendis parfaitement et les deux garçons rirent.
- Oui, bon, arrêter de vous marrer, vous deux ! Je vais nous faire transplaner, puisque les barrières sont abaissées.
- D'accord.
En deux temps trois mouvement, ils furent devant les portes de Malefoy's Manor.
Toutes aussi imposantes et impressionnantes que le manoir lui-même, les deux immenses portes en bois leur faisaient face.
Draco eu l'air déstabilisé.
- Tu sais, Pan', tu n'aurais pas du pouvoir transplaner jusqu'ici...
Elle lui offrit un grand sourire innocent et il posa une main réconfortante sur son épaule.
- Bon, puisque nous y sommes, autant entrer.
Pansy jeta un regard hostile aux portes, qui s'ouvrirent lentement, dévoilant un majordome éberlué qui s'apprêtait apparemment à les ouvrir.
Le jeune Malefoy eu un petit rire.
- Bonjour, Edward. Je pense avoir rendez-vous avec Père, n'est ce pas ?
- Oui, monsieur. Monsieur votre Père vous attends, vous et la demoiselle, dans son bureau.
Le majordome jeta un regard incertain à Anthony.
- Qu'elles sont vos instructions concernant cet homme, jeune maître ?
- Oh, voici un ami à moi, Gregory. Installez le dans ma chambre pendant que nous discutons avec Père.
- A vos ordres, jeune maître. Veuillez me suivre, Mr. Goyle.
Il fit à signe à Anthony de le suivre, et il s'exécuta, avec un dernier sourire à Pansy.
Alors que le majordome et Anthony disparaissaient dans les couloirs, elle prit le bras de Draco qui l'entraîna dans la direction opposée.
- Dray ?
- Oui, chérie ?
Elle eu un sourire.
- Le majordome a pris Anthony pour Goyle ? Comment cela ce fait-il ? Il n'est jamais venu ?
- Edward est arrivé ici durant l'année de mes cinq ans. A cette époque là, cela faisait déjà belle lurette que Père n'invitait plus les gorilles Crabbe et Goyle dans ses réceptions, encore moins leurs enfants. Ce bon Edward ne les a donc jamais vus. Il en entendu parler, bien sur, mais jamais vu.
- C'est bien pratique, ma fois. Je pensais que cela serrait beaucoup plus difficile d'introduire Anthony.
- Edward est de notre côté, de toute façon. A le croire, j'ai toujours été un petit garçon adorable et très à plaindre.
Draco rit, mais un peu amère. Pansy se dit que ce n'était peut-être pas tout à fait faux, avec le père qu'il avait.
- Nous arrivons, lui souffla Draco. C'est le moment de te souvenir de tout ce que tu a appris en cours de maintien.
- Ne t'inquiète pas.
Chacun prit une grande inspiration.
Ils entrèrent d'un pas élégant dans le bureau de Mr. Malefoy Senior.
Lucius.
Celui-ci était assis derrière un bureau majestueux en bois d'ébène, parfaitement en ordre.
Il était orné de piles de parchemins et d'une lampe qui répandait une lumière diffuse.
Et, dans un coin, un encrier où reposait la plus belle plume de paon que Pansy n'ai jamais vu.
L'homme lui-même était impressionnant.
Grand, mince, blond, le regard gris acier, il arborait le petit sourire en coin qui caractérisait si bien son fils.
Il tapotait le bord du bureau de ses doigts.
- Bienvenue, Draco. Je suis heureux de te revoir.
- Moi de même, Père.
Lucius lui adressa un petit signe de tête, avant de ce retourner vers Pansy.
Même elle, elle du faire des efforts pour s'empêcher de frissonner.
Elle vit les yeux de l'homme étinceler en ce posant sur elle, ce qui ne l'inspira pas du tout.
- Alors, Draco ? J'attends que tu me présentes la magnifique créature que tu as là...
OoOoOoOoOoO
Edward ouvrit la porte de la chambre de Draco et abandonna Anthony à l'intérieur sans un mot.
Apparemment, il n'avait pas une haute estime de Goyle pour le traiter de la sorte.
Il écouta les pas du majordome s'éloigner dans le couloir avant de se mettre en action.
Il commença à fouiller méthodiquement chaque recoin de la chambre de Draco.
De l'immense chambre de Draco.
OoOoOoOoOoO
Pansy se concentra pour faire apparaître une légère rougeur sur ses joues, comme il sied à une belle et délicate jeune fille lorsqu'on lui fait un compliment.
Elle fit une petite révérence alors que Draco la présentais.
- Père, voici Miss. Pansy La Multicolore, anciennement Parkinson. Elle a acquit beaucoup de renom dans le monde magique à la révélation de ses pouvoirs surdéveloppés.
- Véritablement ? Une magie plus jeune, c'est cela ?
- Parfaitement, Père. Pansy est très douée, mais elle sait se tenir en société et garder la place qui lui sied. Elle fera une épouse merveilleuse et son sang sera bénéfique aux Malefoy.
- Je n'en doute pas, Draco, je n'en doute pas. Cette jeune fille que tu as choisit semble tout à fait convenir. J'en suis d'ailleurs plus satisfait que l'ancienne, cette vipère prête à te poignarder dans le dos...
Draco eu un sourire.
- Feu notre chère Anabella n'atteint sûrement pas le niveau de Pansy, Père. J'en suis également plus satisfait.
- Ravi de l'apprendre.
Les yeux de Lucius étincelèrent à nouveau. Pansy eu un mauvais pressentiment.
- Et la Cause, Draco ? Comment cette jeune fille est-elle disposée envers la Cause ?
- Je sais que Pansy a de mauvais antécédents sur ce point, Père, mais elle est revenue à la raison. Elle ne s'approcheras de la Cause qu'en temps que ma femme. Je ne souhaite pas qu'elle y soit mêlée plus que cela, d'ailleurs.
- Hum...
L'homme blond se tut.
Apparemment, il n'avait pas l'intention de dire ce qu'il pensait de ces décisions.
Un sourire sardonique éclaira alors son visage.
Visage que Pansy vint à détester.
- Dis moi, fils... Miss. Pansy t'a-t-elle parlé de quelques problèmes de santé ?
- Je vous demande pardon, Père ?
- Miss. Pansy est-elle en parfaite santé ?
L'expression de surprise polie de Draco fut très réussie et la jeune fille en fut presque fière.
- A ma connaissance, Père, Pansy est en bonne santé.
- Bien, bien...
Il eu a nouveau un vilain sourire. Draco sentit la prise de Pansy se resserrer sur son bras.
- Miss, auriez-vous l'amabilité de vous retirez ? Draco et moi avons à parler à propos de votre prochain mariage à tout les deux et ces affaires ennuyeuses ne vous concernent pas, grâce à Dieu. Allez donc attendre dans le salon. Edward vous y conduira.
- Bien, monsieur.
Elle fit une nouvelle révérence (et se dégoûta elle-même) avant de sortir de la pièce.
A l'extérieur, Edward l'attendait sagement et il la mena vers un petit salon joliment décoré dans les tons verts et argent.
Elle s'assit sur l'un des fauteuils, un peu mal à l'aise, alors qu'il se postait à la porte.
Décidément, elle n'appréciait pas du tout Malefoy Senior.
Cette façon de la traiter...
Elle était un objet, une marchandise.
Particulièrement prometteuse et rare, certes, mais une marchandise tout de même !
« Nous allons discuter de votre mariage, mais sortez, ça ne vous concerne pas. »
Non, vraiment pas !
Elle eu un mouvement d'humeur, sa main se tendit et un verre d'eau apparut à l'intérieur.
Du coin de l'œil, elle vit Edward sursauter, mais elle fit mine de n'avoir rien remarquer.
- Si Miss. Pansy désire de l'eau, je peux me charger d'aller en chercher.
- Ne vous dérangez pas pour cela. Il m'est tellement plus facile et rapide de faire cela.
Le verre disparut pour réapparaître aussitôt.
Elle trempa délicatement ses lèvres à l'intérieur, avant de passer une main dans ses cheveux.
Elle n'aurait pas du.
Une mèche noire lui resta en main (elle la fit prestement disparaître avant qu'Edward ne s'aperçoivent de quoi que ce soit).
Son regard se posa alors sur ses ongles striés.
Oui, tout cela était vraiment l'effet du poison. L'antidote devenait urgent.
Elle avait fait des calculs.
Ils devraient mourir aujourd'hui.
Pansy n'avait pas voulu alerter Draco et Anthony.
Ils serraient devenu nerveux et cela aurait put compromettre la mission.
Mais elle, elle le savait.
Et elle était nerveuse.
Avec raison, il semblerait.
Depuis le bureau de Mr. Malefoy, un hurlement de douleur s'éleva.
Draco !
C'était Draco qui avait du absorber le poison le premier, en raison de sa proximité avec Anabella.
Elle se leva d'un bon et transplana directement dans le bureau alors qu'Edward y courrait par une voie plus normale.
Lucius Malefoy était agenouillé prés de son fils, un masque d'incompréhension sur le visage.
- Miss ! Comment... ! Et que se passe-t-il ?
- C'est à cause de cette chienne ! Il est entrain de mourir !
- Je vous demande pardon !
- Plus tard !
Pansy transplana auprès d'Anthony.
- Anthony ! Le contrepoison ?
- Non, pas encore ! J'ai fouillé partout ! Que ce passe-t-il !
Pansy laissa échapper un hurlement de fureur.
- Suffit ! ACCIO ANTIDOTE !
Il y eu un explosion, le mur de derrière le lit de Draco fut défoncé pour laissé le passage à une petite fiole brillante.
L'expression d'Anthony reflétait la surprise totale.
- Emmuré ! Ils l'avaient emmuré !
Mais déjà, Pansy avait disparut.
Une fois dans le bureau, elle écarta Lucius Malefoy tout en débouchant le flacon avec ces dents.
- Petrificus totalus !
Draco devint raide, son corps abandonnant toute idée de convulsions.
Elle lui versa une gorgée de contrepoison et lui fit avaler.
Pansy leva le sort pour constater que cela opérait et que Draco était complètement relâché.
Il semblait dans le coma.
Elle lui caressa le visage d'une main aimante.
En voilà au moins un de sauvé.
Elle s'aperçut que sa main tremblait.
Cela allait bientôt être son tour.
Du coin de l'œil, elle vit Lucius Malefoy se précipiter vers elle pour lui enlever le flacon.
Trop tard, sa main se referma sur du vide.
Une fois dans la chambre de Draco, elle se dépêcha d'en avaler une gorgée.
Anthony, de son côté, tremblait de tous ses membres.
- P-Pansy ! V-Vite ! Il y a une c-crise qui a-arrive ! T-très f-forte !
Alors qu'il commençait à se convulser, elle lui fit subir le même sort qu'à Draco, et il fut sauvé.
Ils étaient sauvés.
Tous.
C'était finit. Terminé. Ces jours n'étaient plus comptés.
Ils vivaient tous.
Plus de convulsions. Plus d'ongles striés. Plus de cheveux déserteurs.
Terminé.
Ils étaient tous en vie.
Miracle.
Ils étaient en vie.
Personne n'était mort.
Ils avaient survécu !
Un immense cri de joie déchira ses poumons et toutes créature vivante dans un rayon d'1 km fut transpercée par un sentiment de joie inexpliqué.
Ils. Avaient. Survécu.
Et maintenant, tout était terminé. Tout allait bien, le monde était en paix.
Tout, ou presque.
Lucius Malefoy fit irruption dans la chambre.
- Malédictions ! Toi, la Multicolore, tu l'as trouvé !
- Comment ce fait-il, Lucius, que tu ne m'appelles plus « miss » ?
- Espèce de démon ! Tu ne peux pas transplaner ici ! Comment as-tu su où était l'antidote !
Elle eu un sourire énigmatique.
Maintenant, elle n'était plus la fiancée de Draco.
Elle était la Multicolore. Par conséquent, Lucius Malefoy était totalement en son pouvoir.
- Mais Lucius, franchement, comment peux-tu simplement imaginer que j'ignorais une chose pareille ? Tu me déçois beaucoup.
- Moi, c'est Draco qui me déçoit ! Je pensais que si il t'amenait ici, c'est qu'il t'avait domptée !
- Malheureusement pour toi, Lucius, le plan de votre Lord a atteint plus de personnes que prévues... Dont ton propre fils, qui serrait mort sans moi. Et Anthony, également.
Le regard de Malefoy Senior dériva sur le corps inerte d'Anthony et il sembla s'apercevoir de sa présence.
- Mais ! C'est Anthony Dolohov ! Ton serviteur !
- Anthony est mon ami, mais je doute que tu es les capacités intellectuelles pour comprendre ce mot...
- Sale petite garce ! Je vais te... !
- Tu vas faire quoi, me tuer ? J'aimerais bien que tu essaies, pour voir ! Je suis en mesure de te tuer, Lucius, mais pas le contraire...
- Tu te surestimes !
Un petit rire méprisant s'échappa des lèvres de la jeune fille.
- Voilà que tu ne sais même plus parler, maintenant ! La phrase correcte, c'est « Je te sous-estime ». Mais tu m'ennuies, Lucius. Petrificus totalus.
Le corps de l'homme blond tomba comme une planche sur le sol.
Pansy se pencha au dessus de son visage pour lui susurrer quelques mots à l'oreille.
- Ecoute moi bien, Lucius. Je m'en vais. Je prends ton fils et Anthony. N'essaye plus jamais de reprendre Draco sous ta coupe ou je te tuerais. Je ne veux plus jamais entendre parler du Lord. Si il est intelligent, il comprendra qu'il y a des puissances qu'il vaut mieux laisser en paix. Je suis une nouvelle magie, Lucius. La sienne ne peut rien contre moi. Je retourne à Poudlard et je souhaite avoir une paix royale. J'espère que c'est entendu.
Et sans un mot de plus, elle attrapa le corps d'Anthony, passa par le bureau pour se charger de Draco avant de transplaner dans l'infirmerie de Poudlard.
Mme. Pomfresh se précipita sur elle et ses deux comateux avec des cris d'effrois.
Elle se laissa conduire dans son lit comme un zombi avant de sombrer à son tour dans le coma.
Epilogue
- Draco ?
- Je t'écoute, Pansy ?
Ils étaient tout les trois assis devant le lac.
Pansy, Draco, Anthony. Les ex-empoisonnés. Cette expérience les avait liés pour la vie.
Ils avaient terminés leurs ASPIC.
Une nouvelle vie s'offrait à eux. Sans aucun doute, ils la passeraient ensemble.
- Qu'est ce que tu vas faire ?
- Je ne sais pas trop. J'aimerais bien devenir tueur à gages.
Pansy rit. Draco avait reçu de nombreuses lettres d'embauche dans le domaine du crime.
- Ou peut-être parrain de la mafia.
- Ne sois pas bête ! Sérieusement !
- Je te l'ai dis, je ne sais pas. Je vais relire toutes mes lettres. Mais je ne me vois pas travailler dans la légalité. Je ferais un boulot louche ou rien. Parmi toute celle que j'ai reçues, il doit bien y en avoir une qui convienne à un fourbe comme moi !
Pansy rit et l'embrassa sur la joue.
- Oui, sûrement ! Et toi, Toto ?
- Tu sais quoi, je vais fouiller dans les lettres de Draco, aussi. Je me vois bien voler des joyaux dans les demeures moldus. Facile et rentable.
La jeune fille rit à nouveau.
- Tu as toujours été paresseux, espèce de feignant !
- C'est la vie ! Et toi, Pansy ? Que vas-tu faire ?
- Je ne sais pas trop. Je t'avoue que détruire le Lord me dit bien. Ca serrai divertissant. Mais je laisse la tâche à Potter. Il paraît qu'il est prédestiné. En fait, j'ai longtemps envisagé d'être la nouvelle Voldemort (sous un nom beaucoup moins ridicule, bien sur). Mais non. Trop ennuyeux. Je pense que mon travail, ça serra de m'amuser...
Draco soupira.
- Je le savais. Comme quoi, trop de potentiel nuit à la santé. De toutes les carrières que tu aurais put choisir, ça aurait toujours été trop bas pour toi. Pas à la hauteur de tes pouvoirs. Finalement, s'amuser, c'est ça le plus difficile.
- M'amuser, être heureuse... Oui, c'est un défi à ma taille !
Ils rirent tous en cœur.
- A la Multicolore, qui a changé nos vies !
- A la Multicolore et à sa nouvelle magie !
FIN
Voilà, c'est finit !
Un grand merci et une petite review ? Allez, une dernière !
Je vous adores, encore merci d'avoir lu !
