Hello à tous!

Petit saut dans le temps pour ce chapitre, mais ne vous inquiétez pas il comporte un flashback de la réaction de Clarke fasse à l'annonce de Raven.

Merci encore à tous pour vos messages et commentaire, et un merci à ceux que je ne peux pas joindre par MP: Askorpe, miya, les guests et les anonymes.

Bonne lecture!


Un mois s'écoula depuis cette nuit éprouvante et la vie repris son court.

Lincoln sortait de l'hôpital aujourd'hui. Il avait bien récupéré et son moral le portait. Depuis quelques jours il pouvait faire quelques pas encore incertains et arrivait à se débrouiller seul la plupart du temps. Bien évidemment Octavia était toujours présente à ses côtés, elle avait réussit à prendre quelque jours de congé et son entreprise lui avait permis de réduire pendant deux mois son temps de travail afin de pouvoir assister son compagnon. Le couple était plus soudé que jamais et cette épreuve les avait rendus plus forts. Leurs amis les avaient soutenus chaque jour passé. Clarke se rendait tous les soir à l'hôpital pour une heure de visite, elle s'était occupée de la paperasse du couple et de maintenir leur appartement entretenu. Raven et Anya, quoique, Anya avec le semblant d'aide apporté par Raven, préparaient de bons plats à Octavia qui, soyons honnête, n'avait décidément pas sa place dans une cuisine. Sans l'aide des deux femmes, elle aurait certainement fini par faire une indigestion d'hamburgers.

Dans ce mois difficile les huit amis s'étaient vu presque tous les jours, profitant de chaque instant passé ensemble. Les querelles du quotidien, qui avait jadis prit de grosses proportions, n'existaient plus. Chacun prenait soin de l'autre et proposait son aide à la moindre occasion. Qu'il s'agisse du déménagement de Raven chez Anya, de celui d'Harper chez Clarke, ou de la modification de l'appartement d'Octavia et Lincoln pour accueillir le mieux possible ce dernier dans son fauteuil roulant un coup de main avait toujours été proposé.

Clarke quand à elle avait eu à faire à beaucoup de changements durant ce mois. Celui de voir disparaître Raven en premier temps et de voir apparaître Harper. Sa nouvelle colocataire s'adaptait bien à leur appartement et bien que les choses soit différentes, Clarke devait admettre qu'elles s'entendaient bien. Harper était une as des fourneaux et préparait toujours le diner avant que la jeune artiste ne rentre. Clarke n'avait donc plus qu'à mettre les pieds sous la table et déguster son repas. La seule chose dérangeante était l'énergie débordant de la jeune femme, Harper ne tenait pas en place et proposait toujours de nouvelles activités à faire. C'est ainsi que Clarke avait commencé à faire du jogging tous les dimanches matins. A neufs précises, sa colocataire toquait à sa porte pour la réveillé, elle lui laissait un quart d'heure pour se préparer et lorsque son alarme sonnait, les deux femmes partaient dans le cartier pour une heure de course. Ce que Clarke pouvait la maudire dans ces moments là, mais il était bien pire de refuser et d'entendre les sermons incessants d'Harper si Clarke lui faisait faux bond.

La jeune peintre avait également changé de métier. En effet, après un téléphone bref mais courtois au professeur d'art plastique, ce dernier accepta de la voir pour un entretien. Il ne fallut qu'une petite demie-heure à la blonde pour décrocher un poste d'assistante. En effet, elle n'avait eu qu'à montrer son portfolio et le travail lui avait été proposé. Le professeur Fisher avait été époustouflé par le talant de la jeune fille et ne retenait jamais ses éloges. Bien évidemment, son travail d'assistante ne consistait pas à faire de grandes choses, mais elle pouvait donner un avis et des conseils toujours avisés aux élèves de l'université.

La seule constante dans la vie de Clarke était Lexa. Les deux jeunes femmes se rencontraient entre deux et trois fois par semaine. Souvent tard le soir ou en milieu d'après-midi, elles passaient environ une heure et demie dans les bras l'une de l'autre avant de se séparer. Une certaine complicité c'était installé, rendant leurs rapports uniques et chaque fois un peu meilleurs. Clarke le savait, la femme d'affaire ne se gênait pas pour voir d'autres femmes, mais elle sentait qu'elle était une privilégiée, la seule qui pouvait se venter de passer autant de temps en sa compagnie. De son côté, la peintre n'avait rencontré personne, elle se contentait de cette histoire charnelle et commençait à oublier sa solitude tout en se disant que les changements dans le comportement de Lexa pourraient lui apporter, un jour peut-être, bien plus qu'elle ne l'avait espéré.

Ce jour là, Clarke était installée par terre face à la table basse du salon de Raven et Anya. Ciseaux en main, elle découpait de belle fleures vert-anis dans un carton.

- Fais attention à bien découper sur la ligne. Ordonna Raven du papier de soie dans les mains.

- Je sais Ra, c'est la vingtième fois que tu me le dis. Répondit-elle les dents serrées. C'est pas comme si j'avais quelques notions artistiques.

- Je veux que ça soit parfait Clarke, tu peux pas m'en vouloir.

- C'est qu'un bout de carton, les gens vont lire la carte, notez la date dans leur calendrier et elle finira de toute manière à la poubelle. Vous auriez pu faire un mail, ça aurait été beaucoup plus simple.

- Je ne te connaissais pas si romantique. Ironisa la latina

- Je ne vois pas ce qu'il y a de romantique là dedans, c'est juste pour un visa.

- Clarke, on va pas recommencer. Je croyais que tu avais compris.

Clarke posa ses ciseaux et soupira.

- Je suis désolée, j'ai juste encore un peu de mal avec l'idée. Mais je vous soutiens… je te le jure Raven.

Un mois plus tôt:

Clarke passa la porte de son appartement, elle venait de rentrer de l'hôpital. Aujourd'hui Lincoln s'était réveillé pour le plus grand bonheur d'Octavia. Il n'avait aucun souvenir de son accident de la veille et fut le plus attrister d'entendre la voix de sa compagne craquer lorsqu'elle lui annonça l'épreuve qu'il venait de traverser. Clarke était restée avec eux pendant la majeur partie de l'après-midi avant de décider de leur laisser un peu d'intimité. Elle passa rapidement chez-eux pour prendre leur courrier et donner à manger au chat du couple. Il était à présent un peu plus de 18 heures lorsqu'elle pénétra dans le hall d'entrée.

- Je suis rentrée. Cria-t-elle avant d'apercevoir Raven, assise à la table à manger une canette de soda devant elle. Y a un problème? On s'assied jamais à cette table!

- Non, je t'attendais juste. Comment vont Octavia et Lincoln?

- Ca va, il ne peut pas poser le pied par terre et dès qu'il bouge il souffre le martyre mais c'est la preuve qu'il est en vie comme il dit… Octavia tient le coup, c'est difficile mais elle va bien.

- Anya lui a déposé un plat de lasagne.

- Oui je l'ai vu quand je suis allée nourrir ponpon.

Clarke prit alors place en face de sa colocataire et lui vola une gorgée de soda.

- Alors? Tu voulais qu'on discute?

- Oui, j'ai quelque chose à t'annoncer, mais avant je voudrais que tu me promette que tu ne réagira pas excessivement.

- Moi? C'est pas mon style!

- Promets-le Griffin.

- Ok, je te le jure, je ne réagirais pas excessivement!

- Bien. Raven prit une grande bouffée d'oxygène avant de débuter son explication. Comme t'as semblé l'avoir compris, Anya et moi, on a décidé de vivre ensemble. Ca faisait quelque temps qu'on y pensait et puis ça parait logique de passer cette étape après plus de huit mois de relation.

- Je suis contente pour vous. Vraiment, et puis t'es quasiment jamais là de toute façon!

- Si tu as besoin d'aide pour trouver une nouvelle coloc'

- C'est mon problème ça, y a assez de gens qui cherchent un appartement dans cette ville, je trouverais sans soucis. Non tu devrais plutôt t'inquiété à savoir comment tu vas réussir à emmener tout ton bordel chez-elle! Tu lui a dit que tu collectionnais les sachet de sucre?

Raven parti dans un éclat de rire et répondit par la négative.

- Pourquoi t'es si stressée? Tu vois que je réagis bien Raven! Je suis une fille cool, tu peux tout me dire!

- C'est là que ça se complique… Tu sais que je suis canadienne.

- Oui Raven, aussi bizarre que ça n'y paraît je sais que tu es canadienne. Que t'y a vécu jusqu'à tes 19 ans et que ta mère a toujours détesté ton père pour vous avoir fait vivre dans une région du monde si froide. Je connais l'histoire!

- Ok, alors tu sais que quand j'ai eu ma lettre d'acceptation pour l'université de New-York, j'ai dû faire un visa étudiant. Clarke hocha la tête. Et tu sais que quand mon père a perdu son travail, on n'avait plus assez d'économie pour me payer les frais scolaire.

- Raven tu veux en venir où? Oui t'as dû quitter NYU à cause de ça et c'est pour ça que tu te retrouves à servir des cafés.

- Clarke, mon visa expire dans six mois. Et ils ne veulent pas me le renouveler, comme je ne suis pas étudiante et que je n'ai pas l'intention de retourner à la fac pour le moment.

- Quoi?

- Dans six mois il m'expulseront et je devrais retourner vivre à Toronto.

- Mais ils ne peuvent pas faire ça! S'indigna Clarke. Tu travailles ici, toute ta vie est là! Tu peux pas repartir au Canada!

Raven marqua une courte pause et sourit.

- C'est pour ça qu'avec Anya on a eu une idée. Tu sais que je l'aime plus que tout et que je ferais n'importe quoi pour rester avec elle?… Et c'est maintenant que je vais te demander de ne pas réagir excessivement, rappelle-toi tu as promis.

La canadienne tendit alors sa main gauche affichant ainsi à la vue de sa colocataire le diamant qu'elle portait à son annulaire. Le cerveau de Clarke eut du mal à rassembler les éléments, elle regardait son amie dans le blanc des yeux sans réussir à prononcer le moindre mot.

- Clarke, Anya et moi on va se marier. Dit-elle en essayant de ne pas montrer sa nervosité. Je sais que c'est soudain…

- Soudain? La coupa Clarke incrédule. Soudain? Vous êtes ensemble depuis huit mois? Même pas un an Raven! Et tu me dis que tu vas l'épouser? Vous vous connaissez à peine! Elle ne sait même pas ce que c'est de vivre avec toi! Vous n'aller pas vous marier! C'est pas possible, enfin Raven est-ce que tu as réfléchi deux secondes?

Raven déglutit difficilement et fixa sa bague de fiançailles.

- Heureusement que tu avais promis de ne pas faire une crise.

- Je rigole pas Ra! C'est immature et insensé!

- D'accord Clarke! Admettons que le faite que j'aime cette fille comme jamais je ne pourrai aimer personne d'autre n'ait rien à voir la dedans. C'est la seule solution pour que je puisse rester ici. J'aurais le passeport américain et je pourrais vivre ici pour toujours. C'est une occasion en or.

- Mais t'es complètement idiote? Un mariage blanc? C'est ça que t'es entrain de m'annoncer?

- Quand je te dis que je me marie par amour tu me traite d'immature et quand je te dis que je fais ça pour les papiers je suis une idiote!

- Un mariage c'est sacré Raven! On ne fait pas ça pour un passeport!

- Je l'aime Clarke! Je veux passer ma vie avec elle, et oui c'est un peu tôt je te le concède, mais voilà les choses font qu'on doive se précipiter, mais le résultat est le même j'aurais de toute façon fini par l'épouser un jour ou l'autre.

- Ca t'en sais rien! Tu ne connais rien d'elle!

- Tu dis n'importe quoi Clarke, et tu me fatigue. Je savais que tu n'allais pas approuver mais j'imaginais qu'au moins tu essayerais de comprendre et de te mettre à ma place.

Clarke se leva dans une colère noir et alla dans sa chambre en claquant la porte. Un mariage blanc, elle avait décidément tout entendu. La jeune fille avait toujours vu le mariage comme un acte d'amour éternel. Ses parents avaient mis six ans avant de se fiancer, ils lui avaient toujours expliqué qu'elle devrait être sûre d'elle avant de franchir cette étape. Et c'est ainsi qu'elle s'était formée son opinion sur le mariage. Trop de couples divorçaient sans chercher à sauver leur histoire et tout cela parce qu'ils avaient fait le grand saut trop tôt… Elle ne voulait pas de ça pour Raven, ni pour Anya d'ailleurs.

Elle s'assit alors sur son lit et essaya de calmer sa respiration. Sa réaction était peut-être excessive mais le mariage était un acte tellement important pour elle, quelque chose qu'on ne pouvait prendre à la légère... quelque chose qu'elle ne pensait pas vivre un jour au vu de sa vie amoureuse. Elle repensa alors aux parole de Raven.

Ces deux filles s'aimaient bien plus qu'elle n'avait jamais aimé personne dans sa vie. Pas même Finn ne lui avait fait ressentir ce qu'Anya déclenchait chez Raven. Dès qu'elles étaient loin l'une de l'autre quelque chose leur manquait. Elles vivaient une histoire rare, une histoire que peu de personnes ne connaîtront. Vivre le vrai amour avec un grand A. Selon les statiques elle n'en était que peu sûre qu'elle le vivrait un jour, Octavia l'avait connu, tout comme Raven et sa mère. Trois personnes dans son entourage, en étant réaliste, le destin ne pourrait pas frapper à autant de porte. Elle se mit alors à imaginer: et si un jour elle le connaissait? Et si elle s'impliquait dans cette histoire? Qu'elle y mettait toute son âme, toutes ses forces et que du jour au lendemain on essayait de le lui retirer? Ne ferait-elle pas n'importe quoi pour le garder près d'elle?

A cet instant Clarke se releva et ouvrit sa porte de chambre. Raven était assise sur le canapé, elle leva la tête et attendu que son amie ouvre la bouche. Ce que Clarke fit d'une petite voix.

- J'ai peut être réagit excessivement. Dit-elle dans un sourire.

- Tu crois?

- Je suis désolée, j'aurais pas dû m'emporter.

- Je l'aime. Jamais je ne trouverai quelqu'un comme elle. C'est la femme de ma vie, je peux le sentir. j'ai pas besoin de vivre dix ans avec elle pour en être sûre.

- Je sais que tu l'aimes… et si… et si c'est la seule solution pour que je t'aie encore sur le dos pendant un moment alors je serais là pour vous. Je vous soutiendrais.

- J'ai ta bénédiction?

- C'est m'en demander un peu trop la! Disons que tu as mon acceptation.

Raven alla se réfugier dans les bras de sa meilleure amie, laissant Clarke la serrer aussi fort qu'elle le pouvait contre-elle.

- Merci.

- J'ai intérêt à être ta témoin en tout cas!

- J'aurais pas imaginé quelqu'un d'autre que toi pour ce rôle.

Aujourd'hui:

Clarke colla la dernière fleur sur le faire-part de mariage. Elle soupira. 50 invitations à faire à la main sous le contrôle tyrannique de Raven avaient eu raison d'elle. La jeune artiste n'en pouvait plus. Il faut dire qu'elles ne disposaient plus que de trois mois avant le jour J, il avait fallut fixer une date avant le mois de novembre pour que Raven ait le temps de faire les démarches de demande de Visa. Si peu de temps pour préparer un mariage était impensable et pourtant Raven et Anya devaient se contenter de si peu.

- Redis-moi encore pourquoi j'ai accepté d'être ta témoin?

- Parce que je suis une future mariée en or et que tu m'aimes.

La blonde sourit. Raven était loin d'être une future mariée facile. Elle critiquait tout, n'aimait rien, agressait le personnel en charge de l'organisation. Même Anya ne réussissait pas à la calmer. Le stresse de ce mariage l'avait fait perdre la tête, elle qui aimait tout relativisé d'habitude, qui cherchait toujours une solution même dans les moments les plus difficiles, elle n'était décidément plus la même et Clarke ne pouvait plus attendre que ce mariage soit passé. Plus que trois mois à attendre, trois petits mois à faire le poing dans sa poche… Elle y arriverait.

- C'est toujours bon pour ce soir? Demanda Raven alors qu'elle collait des timbres sur les invitations.

- Ouais, 20 heures au resto j'ai bien pris note… Tu stresses de rencontrer la belle famille?

- M'en parle pas, heureusement que tu seras là, tu dois m'empêcher de me ridiculiser Clarke, vraiment je t'en supplie. Sa mère est une vrai peau de vache apparemment. Elle s'est marié trois fois à des hommes plus que riches et leur a fait un gamin à chacun pour être sûr qu'il continueront à l'entretenir même après le divorce.

- T'en fais pas ça se passera bien.

La blonde regarda alors sa montre et écarquilla les yeux.

- Merde! Il est déjà 15 heures! Je vais être en retard!

- Miss Booty call? Demanda Raven dans un sourire. Tu devrais quand même nous la présenter. Je l'ai aperçu qu'une seule fois et ça à l'air de devenir sérieux entre vous.

- Non, c'est pas ce genre de relation et tu le sais. Je ne vous la présenterais jamais. Estime-toi heureuse de l'avoir vu ce jour là, au moins tu sais à quoi elle ressemble. Anya et Harper tueraient pour être à ta place!

- Elle est rentrée de Paris aujourd'hui non?

- Hm Hm, on devait se voir demain mais elle m'a appelé ce matin quand elle était entrain de revenir de l'aéroport.

- Et ben, elle est accro!

- Non… je suis juste celle qui est toujours disponible. Elle m'appelle quand les autres ne peuvent pas.

- Pfff, arrête. Je suis sûre que t'es toujours la première qu'elle essaye de joindre.

Clarke lui fit un clin d'oeil avant de prendre ses affaires pour quitter l'appartement.

- Ne fais pas trop de folies de ton corps!

- Ca je peux pas te le promettre!


Clarke entra dans la chambre d'hôtel à toute vitesse, elle était essoufflée par la course qu'elle venait de mener à travers la ville pour arriver à l'heure à ce rendez-vous.

- Je suis désolée, je suis désolée! J'ai pas vu le temps passer chez Raven, elle me rend dingue avec ces faire-part à la c…

Elle fut coupée par les lèvres expertes de Lexa qui l'embrassèrent comme elle l'avait tant désiré depuis cinq longs jours.

- Bonjour quand même. Dit Lexa un rictus planté sur son visage. Et tu n'es pas en retard.

- Bonjour. répondit la blonde avant de lui voler un second baiser. Elle se demandait si dire à Lexa qu'elle lui avait manqué serait dépasser les limites mais après tout, cela ne voulait pas dire qu'elle avait des sentiments. Hmmm, ça m'a manqué de t'embrasser.

- A oui? Et ça, ça t'a manqué aussi? Demanda-t-elle en lui embrassant le cou.

- Oh oui, ça m'a terriblement manqué aussi. Elle était déjà en sueur et sa avait du mal à reprendre sa respiration. S'en était presque humiliant d'être autant excitée après deux simples baisers mais c'était l'effet qu'avait Lexa sur tout son organisme et visiblement, la brunette adorait cela.

- Et ça? Elle descendit ses main sous le t-shirt de la blonde et caressa son ventre.

Clarke ne pu répondre, elle tira Lexa contre-elle et commença à la déshabiller.

- Ton corps de rêve c'est ce qui m'a le plus manqué.

- Et mes mains expertes non?

- Je ne sais pas, tu as peut être perdu la main en cinq jours.

- Serait-ce un challenge Clarke? demanda-t-elle sensuellement

- Je ne sais pas, tu crois pouvoir le relever?

Il n'en fallut pas plus à Lexa pour s'embraser. Elle poussa Clarke sur le lit fortement mais en faisant attention de ne pas la blesser et se positionna à califourchon sur ses cuisses. Elle commença par lui ôter son t-shirt et d'une main, lui retira son soutient-gorge. Clarke essaya de prendre le contrôle de leur ébat mais son amante ne la laissa pas retourner la situation, elle captura un de ses seins entre ses lèvres et appliqua une légère succion, décrochant un gémissement de la part de Clarke. Cette dernière passa ses doigts dans la chevelure de feu de sa compagne et ne retint pas ses soupires de plaisir. Elle senti alors Lexa relâcher son sein et remonter sa bouche jusqu'à son lobe d'oreille qu'elle captura.

- J'ai eu envie de toi tous les jours. Avoua Lexa. Je pensais à ton corps, à tes seins, à tes fesses que j'adore par dessus tout. J'en pouvais plus d'attendre il fallait que je te vois aujourd'hui.

Clarke n'arrivait pas à répondre, elle était à mille lieux de réussir à former une phrase correcte au vu de l'état dans lequel elle se trouvait. Elle ne savait même pas si Lexa pensait réellement ses propos ou si elle ne disait cela dans l'unique but d'exciter sa partenaire.

Au fond, cela n'avait que peu d'importance, cette technique fonctionnait à merveille et c'était tout ce qui comptait.

Les deux femmes se débarrassèrent rapidement de tout leurs vêtements se retrouvant nue l'une contre l'autre. Clarke faisait, depuis quelque temps, preuve d'un peu plus d'audace lors de leurs rapports, elle aimait découvrir le corps de son amante, trouver de nouveau endroits érogènes, réussir à décrocher un gémissement si rare à Lexa.

Elle posa sa main sur l'intimité de la brune et de ses lèvre elle porta de vives attention à ses seins qu'elle adorait par dessus tout. Lexa ne voulant pas être la seule à profiter de ce plaisir exquis, plaça sa cuisse entre les jambes de Clarke afin de la stimuler à son tour.

Durant leurs rapports, il était rare qu'elles parlent, quelque jurons s'élevaient parfois mais elles préféraient garder leur paroles pour elles-même, ayant peut être peur de casser l'ambiance qui s'était installée. Lexa fut donc surprise lorsque Clarke relâcha son téton pour susurrer faiblement quelques mots.

- C'est tellement bon Lexa, je ne vais pas réussir à tenir longtemps.

La brune prit alors confiance en ce qu'elle faisait et appuya plus fortement sa cuisse contre cette moiteur si chaude. Elle sentait la blonde glisser de plus en plus vite et se raidir toujours un peu plus.

Elle-même se sentait perdre pieds. Les doigts de Clarke suivaient la vitesse de sa cuisse et caressaient son clitoris toujours un peu plus rapidement. Lexa plaça finalement ses doigt à son tour sur l'intimité de Clarke et entreprit les mêmes mouvements que la blonde. Son bas ventre se contracta alors et elle dû s'agripper de sa main valide au draps blanc du lit alors que ses orteils se serrèrent. Dans un râle de plaisir elle se sentit jouir et Clarke ne tarda pas à la rejoindre dans son extase de plaisir.

Les minutes parurent durer des heures, seule leurs respirations se faisaient entendre. Elles étaient tombées lourdement sur le matelas, exténuées et trempées de sueur. Lexa posa alors une de ses main sur le ventre de son amante et exerça de légères caresses.

- Wha, s'exclama la peintre. C'était incroyable!

- Ca tu l'as dit.

- Il faudrait que tu partes plus souvent en voyage d'affaire si c'est aussi bon à chaque fois.

La brune rit de bonne fois et embrassa Clarke à la commissure des lèvres.

- En parlant de voyage d'affaire, j'ai quelque chose pour toi.

Elle se leva et s'approcha de son sac à main, laissant Clarke se régaler à la vue de son corps. La blonde en était sûr, Lexa faisait exprès de mettre un peu plus d'ondulations dans le mouvement de ses hanches pour la rendre folle et avide de ses caresses. Elle revint entre les draps et tendit un présent emballé dans un papier noir. Le paquet avait une taille de la grandeur d'un CD et semblait dur entre les mains de l'artiste.

- Je croyais que tu n'avais pas le temps de faire du shopping?

- Tais-toi et ouvre le.

La semaine précédente:

Clarke embrassa une dernière fois Lexa son sac sur l'épaule, elles venaient de passer leurs derniers instants ensemble avant le départ de la femme d'affaire.

- Paris… je t'envie tu sais, j'adorais y aller.

- Je n'y vais pas pour le plaisir Clarke. J'ai des journées bien chargées, pas le temps de visiter.

- Tu vas pas me dire que tu vas bosser 24 heures sur 24.

La brune ne répondit rien, mais posa à nouveau ses lèvres sur celles de Clarke.

- Et moi qui espérais que tu allais me rapporter un petit souvenir.

- Et puis quoi encore? Je ne vais pas te rapporter une tour Eiffel en porte-clés quand même.

- Parce que tu crois qu'une babiole me suffirait? Non j'attends au moins un tableau, un Picasso ou un Monet.

- Rien que ça?

- Faut bien te faire pardonner ton absence.

Aujourd'hui:

Clarke ouvrit délicatement le papier et découvrit à l'intérieur d'un cadre à photos en bois une carte-postale représentant le tableau connu des "coquelicots à Argenteuil"

- Tu m'as ramené un Monet! S'exclama Clarke

La blonde lui sourit avant de l'embrasser en signe de remerciement. Cette petite attention lui réchauffait le coeur et la fit se sentir importante. Lexa paraissait gênée mais essaya tant bien que mal de le caché. Elle se plaça derrière le dos de son amante, ses jambes de part et d'autre de son corps et de ses mains elle exerça une légère pression sur la colonne vertébrale de Clarke.

- C'est ce soir le diner avec Raven?

- Mm mm, huma-t-elle alors qu'elle ressentait les effets délicieux de ce massage. A huit heures tapantes. Si je suis retard tu peux publier mon acte mortuaire dans le journal de demain. Raven est tellement stressée, en plus sa belle-mère est une bourge blindé selon Anya.

Lexa pouffa de rire et continua son massage.

- Et il n'y aura que sa mère? Pas de père ou d'autre membre de sa famille?

- Sa soeur et son frère apparemment, enfin demie-soeur et demi-frère, la mère change de mari comme de chemise et fait des gosses à tout va apparemment. Et son père habite depuis dix ans en Afrique du Sud, Anya n'est même pas sûre qu'il sera là pour le mariage.

- C'est sympa de ta part en tout cas d'accompagner Raven à ce diner.

- Tu parles, un repas gratuit et voir Raven se taper la honte devant sa belle famille? Je fais plus ça pour moi que pour elle.


Clarke était attablée aux côté de Raven. Le restaurant était un petit bistrot italien réputé de ce cartier de Manhattan. La table pour six avait été dressée à la perfection dans un recoin de la salle à mangé déjà bien remplie.

Une femme, la cinquantaine bien entamée fit alors son apparition. Elle avait de longs cheveux brun coiffés en un chignon et portait un tailleur de marque. Dressée sur ses escarpins elle avait une démarche assurée et respirait la froideur. A ses côtés, un adolescent, enfermé dans une chemise et une veste de smoking avançait visiblement mal à l'aise dans cet accoutrement.

Anya tendit la main en guise d'appel et se releva de sa chaise suivie par une Raven tremblante comme une feuille. Clarke, par politesse suivit la cadence et déposa sa main contre le bas du dos de son ancienne colocataire.

- Maman, je suis contente que tu sois là. Dit alors Anya en enlaçant sa mère, elle embrassa l'adolescent sur la joue et finit par prendre la main de Raven pour l'attirer vers sa famille.

- Maman, Aden, je vous présente Raven ma fiancée, Raven, voici ma mère et Aden mon petit-frère.

- Enchantée Madame Osias, c'est un plaisir de vous rencontrer. Bégaya-t-elle en lui tendant la main.

- Oh il y a bien longtemps qu'on ne m'avait plus appelé comme ça! Rit-elle, j'ai pris le nom de mon nouveau mari il y a bientôt cinq ans, c'est Delano à présent, mais Charlene me conviendra très bien.

- Raven, enchanté de faire enfin ta connaissance, Anya nous a beaucoup parlé de toi. Dit enfin Aden.

- Je vous présente aussi Clarke, la témoin de mariage de Raven.

- Madame Delano, Aden. Dit-elle solennellement. Je suis contente de vous rencontrer.

- Le plaisir est partagé Clarke. Répondit Charlene en prenant place autour de la table.

Elle fut suivie par les autres qui s'assirent à leur tour. Raven et Clarke l'une à coté de l'autre et les trois autres à l'opposé de la table. Tous prirent alors leur menu et commencèrent à le lire en silence.

Au bout de quelques minutes leur lecture fut interrompue par une nouvelle arrivée.

- Anya, pardonne mon retard, tu sais ce que c'est le traffic le samedi soir en plein centre-ville.

Clarke releva la tête et cru s'évanouir. Ici, dressée devant-elle dans ce restaurant, se trouvait Lexa dans toute sa splendeur. Elle portait les vêtements qu'elle avait sur elle plus tôt dans la journée et avait simplement coiffé sa chevelure en une longue tresse sur le côté, elle était magnifique certes, mais la peintre ne pouvait croire une seule seconde qu'il d'agissait bien d'elle. Raven lui lança un regard plein de questions et Clarke ne sut quoi lui répondre.

- Raven Reyes, c'est un plaisir de vous revoir. Je me permets de vous serrer la main cette fois. Lui dit-elle avec son plus beau sourire.

- Oui, enfin, bien sûr, enfin ravie de te vous revoyez... enfin revoir... je veux dire. Essaya-t-elle en lui serrant sa main.

- Attendez, vous vous connaissez? Demanda Anya d'une voix remplie de surprise.

- C'est une longe histoire, répondit Lexa. Maman, contente de te voir. Elle embrassa rapidement la femme sur la joue et ébouriffa les cheveux d'Aden. Salut mon grand comment tu vas?

- Ca va, alors qu'est-ce que tu m'as ramené de Paris?

- Moi? Rien du tout, tu es bien trop grand pour recevoir des souvenirs. Dit-elle en lui déposant un paquet sur son assiette. L'adolescent lui sourit avant de déposer un rapide baiser sur sa joue.

Lexa fini par arrivé à la hauteur de Clarke et prit place sur la chaise d'à côté. Ce rictus toujours présent sur ses lèvres elle lui fit un clin d'oeil discret.

- Clarke Griffin, étrange de te retrouver ici. Plaisanta-t-elle.

Anya écarquilla alors les yeux et se laissa tomber sur sa chaise comprenant alors pourquoi sa fiancée avait déjà rencontré sa soeur. Elle se pencha à l'oreille de sa compagne afin d'éviter que sa mère et son frère n'entendent ses paroles.

- Ne me dit pas que ma soeur est miss Booty call.