Je ne possède aucun des personnages de la série TV ni des livres.

Un recueil de textes courts sur l'univers de The Witcher nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire

Cet OS a été écrit dans le cadre des 24 h du FOF sur le thème "Le choc fut d'une telle violence qu'il pensa l'espace d'un instant que tout était fini. "

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


TU ES COMME MON FRERE

Le choc fut d'une telle violence qu'il pensa l'espace d'un instant que tout était fini. La douleur le déchira en deux. Il s'entendit hurler, eut le souffle couplé et l'abysse manqua de peu de l'engloutir, mais il lui fut étrangement accordé de rester conscient, conscient mais comme paralysé, à la merci du premier coupe-jarret qui passerait.

Jaskier ferma les yeux et tenta de contrôler sa respiration en lambeaux. Sa tête lui faisait atrocement mal, tout comme son dos qui avait amorti sa chute. Il eut la présence d'esprit de bouger ses orteils pour s'assurer qu'il sentait encore ses jambes, mais son corps était comme du plomb… Une chape de plomb qui venait de le river au sol.

Il se savait incapable de bouger, incapable de se lever. La douleur était bien trop atroce dès qu'il esquissait le moindre mouvement. Quant aux coupe-jarrets, ils ne risquaient pas de venir le chercher ici ! Personne ne viendrait le chercher ici ! La forêt était dense, sombre, impénétrable.

Jaskier sentait bien aussi qu'il était étendu dans son sang, le sol poissait sous ses épaules. Bientôt cette maudite forêt humide et sombre lui donnerait la fièvre et puis, elle engloutirait son corps, personne ne saurait ce qu'il était advenu du plus légendaire des bardes, cela donnerait du relief à sa légende, d'aucun ne pouvant penser que son corps se soit putréfié entre les ronces, avant d'être déchiqueté par les charognards et ses os dispersés aux quatre vents.

Jaskier ferma les yeux, c'était la douleur qui lui donnait ses idées sombres, pourtant le jeune homme savait bien qu'il n'était pas si loin de la vérité. Il allait mourir et personne ne s'en préoccuperait parce son ami, son seul ami, lui avait tourné le dos. Il lui avait craché une haine qu'il ne pensait pas mériter avant de tourner les talons, le laissant seul désemparé et sans voix… Le brisant en lui faisant cruellement comprendre qu'il s'était trompé et que leur relation n'était qu'une fausse amitié. Comme ça lui avait fait mal ? Lui qui avait envie de tout faire pour lui prouver qu'il pouvait être un bon compagnon de route et un bon ami…

Perturbé par cette dispute qui n'avait rien à voir avec leurs chamailleries habituels, il avait manqué de vigilance. Son pied avait roulé sur un galet et il avait plongé dans le ravin : une mort stupide pour quelqu'un qui lui semblait l'avoir été encore plus.

Jaskier laissa échapper un gémissement, une larme roula le long de sa joue et il ferma les yeux. Il avait mal, tellement mal… aussi bien physiquement que moralement, peut-être que s'il se laissait aller tout finirait plus vite… Il était si épuisé…

A demi-conscient, il était sur le point de plonger dans l'inconscience quand des ronces craquèrent et qu'une voix étrangement inquiète retentit.

- Jaskier ! Jaskier !

Le barde frémit. Il était en train de rêver ? Pourtant, il sentit bien des mains se poser sur ses épaules, palper son crâne, son torse, l'agripper et le tirer dans des bras solides et musclés. Il sentit des doigts effleurer sa joue et une voix caverneuse, mais remplie d'émotion lui murmura en luttant contre des sanglots.

- Pardon Jaskier, pardon, je ne pensais pas ce que je t'ai dis. C'était injuste, ne meures pas, j'ai besoin de toi… Tiens bon… Je suis revenu Jaskier, tiens bon… Ne me laisse pas… Tu es le frère que je n'ai jamais eu, ne me laisse pas…

Geralt… Jaskier ne sut pas si son esprit lui jouait des tours ou si son ami était bel et bien revenu pour lui, mais il était heureux… Il n'était pas seul et il ferma les yeux… étrangement apaisé.

Il ne vit ni la peur panique, ni les larmes dans le regard d'ambre du Sorceleur qui le berçait avec tendresse, dévasté à l'idée d'arriver peut-être pour le sauver, il n'entendit pas non plus ses derniers mots murmurés à son oreille avant qu'il ne dépose son front sur le sien.

- Tu es le plus formidable des compagnons de voyage. Je vais te sauver Jaskier, ne t'en fais pas, lutte… Ne m'abandonne pas…


Défis des Défis Galactiques

Ecrire sur un perso dont le prénom commence par G

Horoscope du 26-12-2020 : Lion : Jaskier (The Witcher)

Blessure 43 : Contusion/Commotion cérébrale

G : Géralt de Riv (The Witcher)

Copc de faire un texte où Geralt dit à Jaskier "tu es le frère que je n'ai jamais eu"

50 nuances de The Witcher (31/50)

100 façons de sauver quelqu'un 18/100

Si tu l'oses : 533. Fausse amitié (380/400)