Voilà le chapitre 14, je ne le publie pas moi-même (même si c'est mon compte). J'ai demandé à une amie de le faire pour moi, puisque qu'au moment où ce chapitre sera publié, je serai dans une voiture bien loin de chez moi. Donc si vous pouvez avoir ce chapitre aujourd'hui, c'est grâce à YuuKyun, alors dites-lui merci !
Je voulais vraiment qu'il soit publié maintenant et pas à mon retour, vu qu'il clôt l'arc du "Tueur du Sudoku". Quant aux chapitres qui suivent, vous les aurez sans doute le 24 août.
J'aimerais également remercier Lerugamine pour sa review, même si je ne suis pas l'auteur mais juste la traductrice, ça m'a fait très plaisir !
Ce sera tout, bonne lecture, et bonnes vacances !
Écrit par HateWeasel
14. Le Tueur du Sudoku.
Le ciel était noir et l'air de la nuit froid, alors que trois silhouettes s'approchaient d'un complex d'appartements au Nord de la Tamise. Trois silhouettes. Elles étaient cinq lorsqu'elles avaient commencé, mais leurs compagnons ne pouvaient simplement pas échapper au bras de la loi.
Elles étaient prêtes avec les outils nécessaires pour cette tâche. Les deux jeunes hommes et la jeune femme étaient prêts. Prêts à entrer dans ce domicile et réaliser l'activité qu'ils étaient venus spécifiquement faire. Prêts à donner à la ville sa huitième victime. Prêts à tuer.
Ils avaient espionné l'endroit pendant plus d'un mois, avaient pris la clé sous le tapis pour en faire un double dans ce but. Ils s'étaient assurés que leur cible soit seule chez elle cette nuit. Ils voulaient s'assurer que la personne dans ce petit appartement au rez-de-chaussée ne fusse pas une menace pour eux. La jeune femme dans l'appartement ignorait complètement dans quel danger elle se trouvait. Elle venait juste de finir sa douche, et se préparait à s'endormir cette nuit.
Cela cependant, ne serait pas le cas. Lorsqu'elle fut vite endormie, les intrus ouvrirent simplement la porte d'entrée et rentrèrent à l'intérieur. Silencieusement, pour ne pas réveiller leur pauvre victime. Ils parcoururent la cuisine et le salon. Soudainement, à leur grande surprise, la lumière s'alluma.
- Bonsoir, dit brusquement un garçon proprement paré et portant un cache-oeil, dans une chaise de l'autre côté de la pièce.
- C'est quoi cette merde ?! dit la première figure, un jeune homme à la moitié de sa vingtaine. Je pensais que tu avais dit qu'elle vivait seule ?!
- Mais c'est le cas ! dit la seconde, une fille qui semblait sortir récemment du lycée. J'en étais sûre ! Je n'ai jamais vu ce gosse de ma vie avant !
- Calmez-vous, tous, nous pouvons nous en occuper, dit le troisième, un homme du nom de Beck Garrett. C'est juste un gosse. Attachez-le et il sera le numéro neuf.
- Mais c'est juste un gosse, Beck ! dit la fille.
- Tu veux prendre sa place, alors ? cracha le chef du groupe d'une manière menaçante.
La fille secoua la tête et tira une corde de son sac. Ils commencèrent tous à s'approcher du garçon, qui ne semblait pas menacé le moins du monde.
- Oh ? il leva un sourcil interrogativement. Qu'arrive-t-il au numéro neuf ?
- Tu es sur le point de trouver.
Après que la figure ait lié les jambes et les bras du garçon, les deux hommes allèrent dans une autre pièce pendant que la fille surveillait le garçon bleuté.
Beck et son partenaire essayaient de localiser la chambre où leur cible avait trouvé le sommeil. Tout d'un coup ils entendirent le cri de la fille qu'ils avaient laissée avec leur autre victime. Silencieusement, ils coururent dans le salon pour voir ce qui se tramait.
Elle était partie, tout comme le garçon. Mais à la place du garçon se trouvait un autre garçon, celui-ci avait des cheveux blonds, paré aussi nettement que le précédent.
- Qui es-tu ? dit Beck.
Le blond répondit.
- Vous m'avez attaché, et vous me demandez mon nom maintenant ? Des animaux, vous tous !
Après avoir observé le blond à l'air agaçant devant eux, pendant un moment, la voix d'une femme se fit entendre de l'autre pièce.
- Q-Qui que vous soyez, vous feriez mieux de partir ! Je suis au téléphone avec la police à l'instant !
-Putain ! s'exclama le prétendu maître d'échecs. Leonard, attrape le gosse, on dégage d'ici !
L'autre homme qui, était apparemment connu comme «Leonard», fit ce qui lui était instruit et jeta le garçon sur ses épaules. Les deux hommes avec le garçon se ruèrent dehors, vers une voiture volée, où le blond fut rapidement jeté sur le siège arrière.
- Et Vicky ? demanda Leonard en entrant.
- Oublie-la, dit Beck alors qu'il appuya sur l'accélérateur.
Ils laissèrent la fille derrière eux et la voiture prit la route. Le garçon attaché dans le siège arrière n'était pas heureux.
- Où m'emmenez-vous, putain ?! Détachez-moi et laissez-moi sortir de cette voiture !
- Leonard.
Un pistolet fut pointé vers le visage du blond par l'homme.
- Tu ferais mieux de fermer ta gueule, ou je te descends ! cria Leonard.
Alois était effrayé. L'idée de mourir deux fois ne l'enchantait pas. L'homme devant lui semblait on ne peut plus sérieux, et tout ce qu'il savait était que le plan de Ciel avait intérêt à fonctionner.
Le garçon en question était, bien sûr, en train de suivre le véhicule. Il sautait de toit en toit comme Jack Talons-à-Ressort. Sa performance était masquée par la cape du ciel nocturne. Il ne les laisserait pas s'échapper.
Soudainement, la voiture s'arrêta en crissant devant un entrepôt abandonné près de la rivière. Beck sortit du véhicule et claqua la portière. Il tira Alois de force du siège arrière et le traîna jusqu'au bâtiment.
- Allez, Leonard, on saute un numéro, dit-il.
L'autre à présent confus, put seulement le regarder et demander :
- Pourquoi ?
Beck s'arrêta un instant et se tourna vers son complice.
- Parce que je suis énervé.
Il jeta le garçon sur le sol, puis aida Leonard à fermer la porte. Beck reporta son attention sur Alois, et le détacha.
- Félicitations, dit-il au blond, actuellement coincé dans ce bâtiment avec deux fous. Tu vas avoir l'honneur d'être notre numéro neuf ! Tu sais ce que cela signifie ?
- Qu'il va y avoir une fête avec un gâteau ?
Beck venait d'atteindre ses limites avec l'adolescent agaçant devant lui. Il avait ruiné ses plans et se moquait ouvertement de lui. Il trouva un pied de biche métallique et en tendit un autre à Leonard.
- Faux, dit-il. Tu vas mourir.
Le blond su immédiatement ce qui allait arriver. Ils allaient le battre à mort. Ces hommes étaient sadiques, et ils voulaient qu'il souffre. Il l'avait détaché pour avoir un peu plus de défi.
BAM !
Il fut tirer de ses pensées par la sensation de l'objet émoussé contre son visage.
- Ugh ! grogna-t-il en tombant au sol.
Atteignant son visage pour le toucher, il découvrit que son nez était cassé, et son visage saignait. La batte frappa son corps encore et encore, durant tout ce temps, la seule chose à laquelle il pouvait penser était, «Où est Ciel ?».
Le garçon en question avait rattrapé les bandits jusqu'à l'entrepôt. Après une inspection approfondie, il réalisa que la grande porte était verrouillée de l'intérieur. Il pouvait probablement forcer l'ouverture, mais cela aurait fait énormément de bruit, alertant les autres de sa présence, et ils auraient largement le temps d'évacuer le local vu sa taille. Il devait trouver un autre moyen.
Pendant ce temps, les battements s'étaient stoppés temporairement pour que Beck et son associé puissent reprendre leurs souffles. Le blond était allongé sur le ventre au sol dans une mare de sang avec quelques larmes mélangées, sa peau criblée de bleus. De plus de son nez désormais cassé, il avait maintenant un œil au beurre noir, une côte cassée, un bras cassé, un poignet cassé, une commotion cérébrale, quelques os contusionnés, et il lui manquait quelques dents. Il se sentait affreux. Il avait l'air affreux. Et il savait que cela allait seulement être pire.
Beck observa son oeuvre, et était plutôt satisfait.
- Ça t'a plu ?! cria-t-il railleusement. Comment tu t'sens, 'spèce de pathétique merde ?!
L'homme dérangé rigola du blond devant lui, prenant plaisir de sa douleur.
- ... Ça... Brûle... marmonna le garçon.
- Que ? M. Garrett arrêta et observa, essayant de déchiffrer le sens de cela. Il voyait le garçon couché au sol.
Il voyait ses blessures commençaient à fumer.
- ... Ça... BRÛLE... répéta Alois.
Les deux hommes regardaient stupéfaits et effrayés le garçon sur le sol essayant de se lever, et s'enflammer. Des flammes noires se propageaient des blessures du garçon, le consumant. Elles étaient noires comme le ciel nocturne dehors, et pourtant elles dégageaient de la lumière. Dansant comme si elles étaient en vie.
- ALOIS !
Ciel avait trouvé une manière d'entrer dans le bâtiment et appela désespérément le blond en voyant la scène devant lui. Son ami, son meilleur ami, son seul véritable ami était entouré par un sombre enfer.
- ALOIS !
Aussi soudainement que cela avait commencé, les flammes s'étaient éteintes révélant le corps du garçon. Ces flammes n'avaient pas fait de mal à Alois, elles l'avaient changé.
Les blessures du garçon étaient complètement guéries. Il n'y avait pas une seule trace qui pourrait suggérer qu'il y avait eu une blessure de quelque sorte. Ses habits étaient maintenant différents, aussi. Il portait une chemise noire sans manche qui descendait seulement jusqu'à la fin de sa cage thoracique, exposant son abdomen. Il avait une paire assez standard de short court avec une ceinture où le mot «JUDAS» était écrit sur la boucle, des bottes noires qui arrivaient jusqu'à ses genoux, ainsi que des mitaines s'arrêtant aux coudes.
Pas seulement cela, mais son apparence physique avait aussi changée. Ses ongles étaient maintenant longs et noirs, allant avec sa nouvelle garde-robe, ses oreilles étaient désormais pointues. Encore plus étrange, il avait une queue comme un singe, aussi blonde que la chevelure de son crâne, et des cornes noires bourgeonnantes des côtés de sa tête se tordant en avant comme celles d'un taureau. Son sourire était aussi tordu, avec des dents pointues et ses yeux brillaient maintenant d'un rouge feu sinistre, pourtant ils lui donnaient aussi un air d'euphorie.
Alois... pensa Ciel. Tu ressembles exactement à-
- OH MON DIEU !
Ses pensées furent cependant, interrompues par le jeune homme criant en pointant son ami blond.
- C'EST LE DIABLE !
Le garçon blond ne parla pas, mais en un éclair, apparu directement devant Leonard. Son bras était armé en arrière, son poing serré et en une fraction de seconde, il le relâcha. L'impact du poing d'Alois contre le visage de Léonard fit voler l'homme en arrière, qui atterrit sur le sol dans un bruit sourd comme une poupée de chiffon. Son nez était maintenant cassé, et l'homme, ainsi que quelques de ses dents, étaient à présent K-O.
Le diable blond porta ensuite son attention sur Beck, qui était désormais voué à pleurnicher, et qui se recroquevillait sur lui-même. Il était sur le point de lui donner le même traitement, quand son ami l'appela à nouveau.
Le garçon s'arrêta. Il se tourna vers le garçon avec des cheveux d'une nuance noir bleuté légèrement maladroite. Il regarda directement dans l'œil visible de ce garçon.
- C-Ciel ?
Il détendit ses muscles tandis que son ami se précipitait vers lui.
- Est-ce que tu vas bien ?! Es-tu blessé ?! Parle-moi ! dit le Phantomhive en cherchant une blessure apparente sur son ami.
- Je vais bien... dit le blond. Je suis juste... Fatigué. Je veux rentrer.
Le garçon de bleu regarda Alois, choqué, avant de finalement dire.
- Très bien. Rentrons.
Les deux garçons sortirent du bâtiment après avoir immobilisés les deux bandits qui attendaient maintenant d'être envoyés en prison. Ils marchèrent le long de la Tamise, évitant l'accumulation de policiers dans le secteur. Avec l'actuel... Condition d'Alois, il serait regrettable pour eux de le voir.
Ciel inspecta l'apparence du blond, remarquant finalement sa tenue. Il rougit à la quantité de peau qu'Alois était en train de montrer. Ses épaules, son abdomen, l'étendue de peau pâle du blond entre son short et ses bottes. Tout cela causa le réchauffement du visage du garçon, alors il enleva son manteau et le tendit à son compagnon.
- Là, dit Ciel. Tu vas geler.
Le garçon blond accepta l'offre de l'autre et mit le manteau autour de ses épaules.
- Merci.
Les deux gentlemen marchèrent le long de la Tamise, profitant de la compagnie de chacun jusqu'à ce que Sebastian vienne avec la voiture. Mais avant qu'ils puissent saluer le majordome, quelque chose attira l'attention d'Alois.
- Eh, Ciel, qu'est-ce ? il pointa de l'autre côté de la rivière.
Suivant son doigt, Ciel localisa ce dont l'autre garçon parlait.
- C'est une Grande Roue, dit-il. Elle est appelée, «L'Œil de Londres». Tu vas dans une des capsules de passagers, puis cela te fait tourner en rond et monte très haut. Je t'emmènerai en faire parfois.
Le blond se tourna vers son compagnon borgne et dit :
- Cela me plairait.
