Je suis de retour, et avec deux chapitres pour compenser mon absence de 4 semaines, si je ne me trompe pas !
Il ne devrait pas y avoir de changement au niveau de la publication, cela dépendra de mon emploi du temps que je recevrai la semaine prochaine, comme la plupart d'entre vous (Eh oui, il faut bien que les vacances finissent un jour, même si c'est triste).
Sur ce, bonne lecture !
Écrit par HateWeasel
15. Mauvais Œil à Warwick.
Le temps était passé depuis les événements et les choses étaient redevenues comme avant. Alois était dans son état habituel, sa queue et ses cornes maintenant parties. La seule chose qui restait, était la couleur noire sur ses ongles que tous les démons semblaient avoir. Il avait toujours besoin d'une petite quantité de nourriture et de sommeil, mais là encore, la plupart des bébés démons aussi.
Ciel et Sebastian étaient, tous les deux, contents d'avoir résolu ce mystère. Les auteurs des Meurtres de frisson du Sudoku furent tous arrêtés après cette nuit sur la Tamise, même la jeune femme qui avait disparu sur la potentiel scène de crime. Ciel en avait disposé pendant que les deux autres hommes ne regardaient pas, et qu'Alois prenait sa place.
Les garçons étaient contents d'en avoir fini avec l'affaire et passaient à présent leurs temps à essayer d'éduquer le plus blond des deux. Son niveau de lecture s'était énormément amélioré et il pouvait désormais trouver notre chère Angleterre sur une carte. Néanmoins, il n'en demeurait pas moins qu'Alois devrait se rendre à l'école parfois.
- C'est le grand jour ! s'exclama le blond en entrant dans la pièce.
Oui, aujourd'hui était le jour où il se rendrait à l'école pour la toute première fois.
- C'est le grand jour, sortez les tambours, c'est enfin mon tour, à l'école en ce si beau jour ! chanta-t-il.
Son ami aux cheveux ardoise avait déjà son uniforme. Le garçon portait une veste noire avec un ornement bleu foncé et une cravate assortie.
- Calme-toi, ce n'est pas si bien, dit-il.
- Mais Ciel, je veux découvrir à quoi ressemble l'endroit où tu vas tous les jours !
Le garçon blond avait du mal à mettre sa propre cravate. La sienne était pourpre foncé, comme l'ornement sur sa veste et ses chaussettes hautes. Au lieu d'un pantalon comme l'autre garçon, Alois avait choisi de porter un short noir, s'arrêtant à mi-cuisse. Cela ne transgressait pas le code vestimentaire de l'école. Les étudiants étaient autorisés à porter des shorts tant qu'ils s'arrêtaient au moins à mi-cuisse, cependant, c'était prévu pour les filles. Rien ne disait que les garçons ne pouvaient pas. Il était juste supposé qu'ils ne le feraient pas.
Mais là encore, Warwick Academy n'avait jamais rencontré Alois Trancy. Il s'agissait d'une école privée où la plupart des enfants aisés se rendaient pour recevoir leur éducation. Presque tous ceux qui y allaient étaient le fils ou la fille de quelqu'un d'important, d'acteurs célèbres, aux politiciens.
Finalement, Alois abandonna l'idée d'attacher sa cravate de lui-même et demanda à Sebastian de le faire pour lui. Ciel refusait de lui en procurer une clipsable. Il disait qu'elles étaient insipides.
- Bien. Ne te plains pas lorsque tu verras à quel point c'est vraiment ennuyeux.
Il dit cela même s'il savait que ce serait tout de même le cas. On ne dit simplement pas à Alois Trancy ce qu'il doit faire. Vous pouvez essayer, mais cela ne veut pas dire qu'il écoutera.
Sebastian les conduisit à l'école, heureux d'avoir finalement la maison pour lui à nouveau. Il n'aurait certainement pas à s'inquiéter à propos d'Alois saccageant le lieu pendant la journée. En même temps, il se demandait quand est-ce que l'école appellerait et à propos de quoi. Prendrait-il le hamster dans la salle de science pour le sortir de sa cage et le perdrait-il ? Jetterait-il des choses aux autres enfants ? Les pousserait-il dans les escaliers ou perturberait-il la classe avec des plaisanteries grossières ? Il y avait tellement de possibilités, mais ce n'était pas son problème.
Les garçons sortirent du véhicule et le blond fut immédiatement fasciné. Il y avait des enfants partout, tous habiller du même uniforme que lui. La couleur des ornements et des cravates variait, cependant, comme les enfants étaient autorisés à personnaliser leurs uniformes de cette façon. Le bâtiment de l'école était énorme. Cela lui rappelait la taille ridicule du centre commercial, ou peut-être celle d'un château.
- Wow ! fut tout ce qu'il put vraiment dire, alors qu'il restait bouche bée devant la structure.
C'était plus impressionnant.
- Viens, dit son ami plutôt sérieux, attrapant son épaule pour le guider dans la direction où il voulait qu'il se rende. Allons au bureau chercher ton emploi du temps.
Ils traversèrent la pelouse le long d'autres étudiants, certains se regroupaient en cercle dans leurs «territoires» désignés pour socialiser. Certains observaient les garçons, partiellement dus au fait que le blond était le petit nouveau, et partiellement dus au fait qu'ils étaient confus au sujet de son genre. Le garçon svelte avait l'air assez efféminé, il avait cependant une légère démarche masculine. Ciel avait aussi l'air efféminé, cela menait alors vers encore plus de confusion dans la cour de l'école.
Alois reçut son emploi du temps, et après que Ciel ait usé de ses relations, fini dans de nombreux cours identiques à ceux du Phantomhive. Il avait cours d'Histoire en premier, et les frères en démoneries rentrèrent dans la salle de classe bien avant que la sonnerie ait sonné. Tous les yeux étaient maintenant sur le blond spontanément nerveux, et des chuchotements remplissaient la pièce. Ciel tomba lourdement sur sa place habituelle au bord de la rangée du milieu.
- Assieds-toi ici, dit-il, indiquant la place à côté de lui.
Le garçon blond fit ce qui lui était instruit, soulagé qu'il serait au moins assis à côté de son ami.
- Est-ce que c'est toujours aussi bruyant le matin ?
- Toujours, répondit Ciel, son œil visible à présent concentré sur ce qui était derrière le blond.
Il montra du doigt le trio en face de son compagnon et lui.
- Tu vois ce groupe là-bas ?
- Ouais ? dit le blond, suivant le doigt de l'autre garçon.
- Le grand avec les cheveux foncés et le visage plat, c'est Travis. Sa mère dirige une entreprise qui conçoit et vend des bijoux, et son père est un lutteur professionnel, il pointa autre chose, tournant maintenant l'attention du blond vers le garçon Indien à côté du premier. C'est Preston. Il est l'héritier d'une énorme entreprise d'électronique et de technologie. Ton téléphone ? Ils l'ont fait. Tu vois l'enfant quelconque à sa droite ? Il est le fils d'un homme politique qui se présente actuellement aux élections.
- Euh... répondit le blond, évidemment confus de la raison pour laquelle on lui disait cela.
- Tu auras besoin de les connaître. Ils sont assez importants par ici. Tu es sympathique avec eux et ils te traiteront bien.
- Très bien. Quelqu'un d'autre d'important ?
Le plus petit des deux sourit et pointa du doigt un duo dans le coin.
- Ces deux-là. Ils ne sont pas particulièrement populaires ou quoi que ce soit, c'est juste qu'ils sont utiles.
- «Utiles», tu dis ? sourit le blond. Continue.
- Le garçon au bonnet avec un crâne, jouant à la PSP est Audrey, le fils d'un grand fournisseur médical. Il te dira ce que tu veux savoir si tu lui donnes un sucre d'orge.
- Pourquoi un sucre d'orge ?
- Ses parents ne veulent pas qu'il ait des friandises. «Ce n'est pas sain».
Il fronça le nez et les sourcils de dégoût à cette dernière partie. Ciel était un avocat pour les friandises, et tout ça. Empêcher les gens de manger des sucreries était un crime de la nature des plus inquiétantes.
- La fille à côté de lui s'appelle Sonya. Sa mère est une enseignante ici, il regarda le blond. Tu la verras en cours d'Anglais.
- En quoi cela compte comme utile ?
- Sois amicale avec elle, et l'Anglais devient plus simple, dit simplement Ciel.
Alois hésita pendant un moment, comme s'il essayait de rassembler tout son courage pour dire sa prochaine phrase.
- Je ne suis plus sûr à propos de cette histoire d'école.
Ciel baissa les yeux et regarda le garçon, habituellement enthousiaste, devant lui. Il n'était pas habitué à voir le blond se comporter si timidement. Il observa le garçon gigoter sur sa place pendant un temps, regardant ses mains.
- Tout ira bien, dit-il enfin. Après tout, tu es avec le Ciel Phantomhive.
Il sourit, de son habituel petit sourire. Si vous ne connaissiez pas le garçon, vous rateriez facilement un tel geste rassurant.
Ce fut interrompu par l'entrée du professeur dans la salle. L'homme avait une mâchoire angulaire, des cheveux brun rougeâtre et une mine renfrognée, mais ce n'était que son visage. M. Irons était un professeur assez strict, certains disaient qu'une fois, il aurait donné une retenue de trois jours à un enfant pour avoir toussé trop fort. Certains disaient qu'il pouvait dire de quoi vous aviez peur juste en vous regardant, et l'utiliserait à son avantage. Certains disaient qu'il était secrètement lié à Serverus Rogue. Tout ce que nous savons, c'est qu'il a l'air effrayant, effronté, son nom est M. Irons, et qu'il est froid comme l'acier.
- Bonjour à tous. Asseyez-vous, fermez-la et préparez-vous.
Sa voix était forte, et dure. Alois n'aimait déjà pas cet homme.
- Nous avons un nouvel élève. Dites tous «bonjour» à Alois Trancy, dit-il, faisant signe au garçon.
Tous les yeux étaient de nouveau sur le blond. Il eût l'impression qu'il devait dire quelque chose, mais ne savait pas quoi. Soudainement, il se souvint d'un personnage de Little Britain, un des sketchs qu'il aimait tellement. Avec le visage le plus sérieux qu'il pouvait faire, il s'exclama de sa voix androgyne :
- Ne m'faite pas les gros yeux !
À ce moment-là, la salle entière éclata de rire. Presque tous les étudiants se tordaient à présent de rire à la remarque du garçon blond. À ce moment-là, le professeur su qu'il allait avoir du pain sur la planche avec cet enfant. Et ce fut à ce moment que les soupçons de Ciel furent confirmés.
Alois était un clown de classe.
