Petit détail que j'aurais dû vous dire plus tôt, HateWeasel, l'auteure de cette histoire, lis tous les commentaires sur son histoire. Et cela concerne aussi vos commentaires (ah, Google Traduction, quel merveilleux outil), donc si vous laissez un commentaire, pensez-y, je suis sûr que ça lui fera grand plaisir !

Sur ce, bonne lecture !~


Écrit par HateWeasel

53. Grenouilles Zombies De l'Espace.

C'était une belle journée à Warwick Academy. Le soleil brillait joyeusement sur le campus, les oiseaux chantaient paisiblement, et il n'y avait pas un nuage dans le ciel. C'était une parfaite journée pour être dehors, et nos garçons et leurs amis en profitaient. Ils étaient assis en cercle sur l'herbe, et jouaient aux cartes.

- Comment est-ce qu'on sait qui est « le pouilleux » déjà ? demanda le blond en inclinant la tête, confus.

- Écoute, ducon, on te l'a déjà expliqué dix putain de fois ! On ne va pas encore te l'expliquer ! dit un garçon très énervé, vêtue d'une ridicule cravate rose.

Alois eut l'air d'être sur le point de se lever tout en enfouissant sa main dans sa poche, avant qu'un troisième garçon attire son attention. Il s'agissait de Ciel Phantomhive, et il venait de tendre la main vers le garçon, patiemment.

- Donne, dit-il.

Vexé, le garçon s'assit et vida le contenu de sa poche. Il en sortit une chaussette nouée, remplie de monnaie, à en juger par le bruit qu'elle faisait. Il s'agissait de la matraque improvisée du garçon, ou, d'une nouvelle fait récemment. Il la mit sans discuter dans la main du bleuté.

- Tu allais utiliser ça sur moi ?! s'exclama Kristopherson.

- Non, il n'allait rien en faire, dit Ciel en fusillant son ami blond du regard.

La cible se fit alors toute petite en l'apercevant. En s'y penchant d'avantage dessus, le bleuté remarqua que la chaussette ne semblait pas contenir de pièces. Il la secoua un peu avant de défaire le nœud pour vider son contenu dans sa main libre. Le blond reçu immédiatement une nouvelle fusillade.

- D'où est-ce que ça vient ?

Ciel lui montra les écrous et les boulons, qui étaient la cause du bruit et du poids de l'arme. Il n'arrivait même pas à s'imaginer où est-ce que le blond les avait pris.

- Eh bien, il se pourrait que je les aie pris du vélo de Kristopherson...

- QUOI ?!

Le garçon se leva en un éclair.

- Vaudrait mieux que ce ne soit pas le cas !

- Ouah, Trancy...

Daniel, l'un des autres garçons dans le cercle, se forçait à ne pas rire.

- Pfft ! Kris, je suis désolé pour ton vélo.

Kristopherson était furieux. Il avait un peu le béguin pour le blond, mais ce garçon était dingue. Souvent, il ne savait pas comment le gérer. Il savait très bien que Alois pouvait être en train de plaisanter, mais, il y avait toujours une chance pour que ce ne soit pas le cas. Il devait faire un choix, et il choisit d'aller vérifier son vélo. Il déguerpit en criant toutes les injures qu'il connaissait.

- Pssh ! Non. Je les aie trouvés.

- Où les as-tu « trouvé » exactement ? lui demanda le bleuté.

Il savait qu'il était impossible que la menace blonde les ait simplement « trouvé ».

- Tu peux pratiquement en trouver sur tout ce qui est vieux et fait de métal. Comme des gradins, ou des équipements sportif...

- Est-ce que c'est à cause de toi que le panier de basket est tombé pendant l'entraînement de l'équipe, hier ?

- Je n'ai jamais dit ça, déclara simplement le blond.

Il était étrange. Il faisait ce genre de choses et ne se sentait pas coupable. Le coup du panier de basket n'était, évidemment, pas intentionnel, mais il trouvait quand même cela amusant. Alois Trancy, « La Menace Blonde », adorait se jouer des gens. Il faisait des farces, grosses ou petites, tant qu'il les trouvait drôles.

Ciel ne savait justement pas quoi penser des actions du blond la veille, à cause de cela. Le garçon l'avait embrassé sur la joue, et il ne pouvait pas savoir s'il avait été sérieux ou s'il s'était juste jouer de lui. Peut-être n'était-il plus si indulgent avec les pitreries d'Alois à cause de cela. Habituellement, il l'aurait probablement laisser menacer Kristopherson avec la « chaussette tueuse », puisque ce n'était qu'une menace. Cependant, le jeu avait changé, et le bleuté ne le trouvait plus aussi drôle qu'auparavant.

Il était agacé à présent. Agacé parce que le blond s'était peut-être juste moqué de lui, et agacé parce qu'il n'arrivait pas à savoir s'il s'agissait de la vérité. Il était aussi assez embarrassé que sa question de la veille ait guidé Alois vers ses véritables sentiments. Il désirait vraiment ne pas en avoir.

La sonnerie retentit, mettant fin à leur jeu de cartes. Les démons dirent « au revoir » à Daniel pour le reste de la journée, et se rendirent à leur prochain cours.

- Eh, Ciel, qu'est-ce qu'on fait en SVT aujourd'hui ?

- Je crois que M. Carver a parlé de dissection.

Le bleuté sentit ses lèvres former un petit sourire. Pour lui, l'idée d'Alois devant disséquer une grenouille était hilarante. Néanmoins, il se força à garder son habituelle expression d'indifférence jusqu'à ce qu'il arrive en cours.

- Très bien, aujourd'hui nous allons couper des choses. Ça a l'air amusant, hm ? dit l'homme derrière le bureau du professeur en souriant.

M. Carver avait plutôt l'air d'un homme effrayant. Pas de la même manière que M. Irons, qui était effrayant parce qu'il semblait puissant, M. Carver était effrayant comme dans glauque. Il avait des yeux de fouines, et de longs, squelettiques, doigts ridés qui semblaient habitués à manipuler des scalpels, et il portait une blouse parsemée de mystérieuses taches rouges. Une des nombreuses rumeurs circulant dans l'établissement, disait qu'il était responsable de la disparition de l'élève, Maxwell Goddard, mais les deux garçon, Sebastian le majordome, vous, et moi savons que ce n'est pas le cas.

Les élèves mirent leurs blouses et leurs gants en latex, puis se dirigèrent à leurs tables de travail. Ils avaient le droit de choisir leur propre binômes, alors notre duo fut en mesure de travailler ensemble. C'était parfait pour le bleuté, qui pourrait voir la réaction d'Alois par lui-même.

Il prit le scalpel et fit une incision verticale sur l'estomac de la grenouille, tout en observant le visage du blond du coin de l'œil. Encore rien. Il fit la coupure suivante juste en-dessous des bras et au-dessus des jambes de la grenouille. Ce ne fut que lorsqu'il sépara la peau du muscle, qu'il eut une réaction. Alois fronça les sourcils et afficha une mine dégoûtée.

- Veux-tu faire la suite ? demanda Ciel en feignant l'ignorance.

- Qu'est-ce que je dois faire ?

- Tu dois épingler le morceau d'estomac sur l'établi pour que l'on puisse voir ses organes.

- D-D'accord... ?

Le blond prit avec hésitation les pinces et commença. Il s'en sortait assez bien, jusqu'à ce que les organes de la grenouille deviennent visibles. Il déglutit en les voyant.

- Beurk, ça sent !

- Comme les tripes et le formaldéhyde. Continue, tu t'en sors. Tu vois ces choses vertes ? Enlève-les.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Des œufs.

Le blond faillit vomir. Il les coupa, les ramassa, et fit ce qui était nécessaire. Mais finalement, il faillit jeter les ustensiles.

- Nope, dit-il.

- Oh allez, tu les avais presque tous.

Ciel n'essayait même plus de cacher son sourire. Alois leva les mains en l'air.

- Nope, nope, nope, nope, nope, nope, NOPE.

Il ne le ferait pas. Il ne pouvait pas. C'était étrange, il avait déjà vu du sang, en fait, il avait lui-même était poignardé à l'estomac. Il n'avait pas de problème avec les anges empalés, mais ouvrir des cadavres de grenouilles, c'était trop. Ses limites étaient étranges, mais c'était ainsi, et ça ne changerait pas.

- D'accord. Prends au moins cette étiquette et mets-la sur quelque chose, dit le bleuté en donnant une petite étiquette avec un fil à son ami. Attache-la à un organe.

Le blond prit une grande inspiration, s'empara de l'étiquette et écrivit dessus. Il tenta de l'attacher au cœur de l'amphibien. Il essaya de faire un nœud autour de l'organe glissant, avant de pousser un petit cri et de reculer.

- Oh mon Dieu, elle a bougé !

Ciel se mit à rire, il riait. Des têtes se tournèrent pour trouver la source du cri, et le vire. Personne à Warwick n'avait jamais vu Ciel Phantomhive rire auparavant.

- Ah-haha-ha ! Ce cri ! Oh mon Dieu, Alois, quelle fille tu fais !

Il se tenait l'estomac, et riait si fort. Le visage du blond prit une teinte rosé.

- C'est faux !

- « Oh non ! Elle a bougé ! » le taquina le bleuté, en faisant sa meilleure imitation d'Alois.

- Elle a bougé !

- Elle est morte !

- Je suis sûr qu'elle a bougé ! Je te le jure !

- Ce n'est pas un zombie, Alois.

- C'est ce qu'elle veut te faire croire !