À partir de maintenant, mes réponses aux commentaires se trouveront à la fin des chapitres, parce que je ne suis pas certaine que tout le monde s'y intéresse.
Bonne lecture !
Écrit par HateWeasel
58. C'est Drôle Parce Que C'est Sale.
C'était un autre jour, et ici, à Warwick Academy, tout était normal. Une journée ordinaire, un temps ordinaire, des cours ordinaires, un personnel ordinaire et des élèves ordinaires, qui se livraient à leurs activités habituelles. Ils faisaient leurs devoirs, parlaient, et faisaient ce que les élèves font en général. Personne ne s'était rendu compte du léger changement qui s'était produit chez deux élèves en particuliers.
Les deux mêmes élèves que la classe de M. Iron voulaient absolument voir ensemble, l'étaient. Et ils seraient évidemment les derniers à l'apprendre. Parce que, voyez-vous, le petit bleuté n'était pas encore à l'aise à l'idée qu'ils sachent. Le problème n'était pas le blond, oh non, absolument pas. En fait, il hésitait à rendre sa relation public à cause de sa fierté et des mœurs Victorienne.
Son nouveau petit ami le comprenait, et n'était donc pas vexé. Être connu comme « le mec homo » pouvait être agaçant, même pour lui, alors il évitait de trop flirter en public, bien que ce soit compliqué pour lui. Et mon Dieu, que c'était difficile. Il avait déjà du mal auparavant, lorsqu'il ne savait pas que leurs sentiments étaient réciproques, alors maintenant ?
Ils se contentaient de se tenir les mains, ou d'autres légères intimités lorsque personne ne regardait. Ils progressaient petit à petit, et prenaient leur temps pour avancer prudemment à chaque étape. Ils sont tous les deux inhabitués à ce genre de choses, c'est donc plutôt compréhensible, non ?
Quand bien même, ils appréciaient la compagnie de l'autre, même avec discrétion. Pendant les cours, des petits sourires et de courts contacts visuels leur suffisaient. C'était étonnant que la classe ne les aie pas encore remarqué. Habituellement, ils auraient vu tous ces petits détails. Mais, j'imagine qu'ils étaient trop occupés avec leurs propres vies dramatiques d'adolescent, et de ce fait, manquaient tout.
- Eh Ciel, tu savais que les Ornithorins étaient vénéneux ? demanda soudain le blond.
Ciel quitta son livre du regard pour répondre.
- Ah bon ? Attends, « Ornithorins » ?
- Oui. Les ornithorins mâles ont des trucs piquants sur les jambes arrières qui injectent du poison assez puissant pour tuer des petits animaux. Mais pas les humains. Par contre, ça cause une douleur atroce pendant plusieurs jours et il n'y a pas d'antidote.
- Es-tu sûr que « ornithorins » est le bon pluriel pour « ornithorynque » ?
- Essaye de dire le mot « ornithoris » sans te sentir sale.
- Pas faux.
Le bleuté ne savait absolument pas d'où venait la nouvelle fascination d'Alois pour le mammifère ovipare, mais elle était belle et bien présente. Le blond était étrange, mais une fois de plus, « ornithorins » n'était pas mieux.
- Allez, dis-le !
- Quoi ? Non !
- Dis-le !
- Non, Alois.
- Dis-le !
Le garçon ne put que lever les yeux au ciel et s'exécuter. Le blond ne semblait pas prêt d'abandonner.
- « Ornithoris ».
Le bleuté trouvait que le blond rigolait un peu trop. Alois se tenait l'estomac, le visage rouge, et des larmes se formaient aux coins de ses yeux. Il s'assit sur sa chaise et lâcha le gloussement le plus railleur et le plus efféminé qu'on ait pu entendre. Apparemment, entendre le bleuté dire ce mot le ravissait.
- Ahhahahahaha! Haha! Hah... C'est drôle... heheh... parce que c'est tellement sale ! Hahaha! HaHAHA! réussit-il finalement à dire. Il était en plein fou rire.
- Quoi ? Tu veux dire « ornithoris » ? Qu'y a-t-il de si sale ? le taquina Ciel.
- Arrête ! Ha ! Je vais me faire dessus ! Hahahaha !
- Wow, trop d'informations, Trancy ! dit une voix familière. Je n'avais pas besoin de savoir ça.
Un garçon aux cheveux teint en blond et portant une ridicule cravate rose, arriva à leurs côtés.
- Qu'est-ce qui lui prend ?
- Ornithoris, répondit simplement le bleuté avec un léger sourire.
- Pffffftt-!
Alois se couvrit la bouche dans une tentative désespérée de s'arrêter de rire.
Kristopherson était confus.
- Qu'y a-t-il de si drôle par rapport à ornithoris ?
- Pfffffha-hahaha-ha!
Alois n'en pouvait plus. Des larmes coulaient sur son visage depuis que le faux-blond avait répété le mot.
Même Ciel était amusé. Peut-être plus par le blond que par le mot. Il n'y avait que Alois pour trouver une chose aussi stupide, drôle.
- Il dit que, « C'est drôle parce que c'est sale ».
- … Mais de quoi vous parlez en plein milieu de la classe ?! cria Kristopherson.
Son visage s'était vite empourpré. Il était aussi rose que sa cravate.
- Voyons, Kristopherson, nous parlons d'ornithoris.
- C'est dégoûtant ! Et toi !
Le faux-blond s'adressa au blond.
- Comment une tapette comme toi peut-elle trouver ça drôle !?
Le garçon se calma un moment, et prit une profonde inspiration. Lorsqu'il sentit qu'il pouvait parler sans interruption, il dit :
- Parce que je ne suis pas une tapette. Je suis bisexuel, merci, Rosie.
- Menteur ! Comme si j'allais croire un gros pédé !
Le faux-blond passa du rose au rouge, tandis que le bleuté ne put que lever les yeux au ciel quant à la conversation.
L'adolescent au visage rouge en face de lui était dans le placard, et l'autre garçon qui se remettait d'un fou rire était son petit ami. Toute cette discussion était ridicule.
- Alois, assis. Kristopherson, dégage.
Le bleuté en avait assez vu. Il devait les arrêter avant que ça ne devienne incontrôlable.
- Mais il-!
- Assis, Alois, dit-il, se répétant.
Et le blond obéit, toujours en colère. Il croisa les bras et fusilla sa némésis du regard.
- Hah ! le nargua le garçon à la ridicule cravate rose.
- Kristopherson, dégage.
- Quoi !? Tu ne peux pas me dire quoi faire !
- Je le peux, puisque j'ai encore la chaussette-à-monnaie d'Alois, le menaça Ciel en fouillant dans son sac.
Il avait effectivement garder la chaussette remplie de pièces, cependant, il n'était pas comme Alois, il n'allait pas la prendre pour la balancer en l'air comme un fou.
Oh, comme Kristopherson avait peur de cette chaussette. Il fit quelques pas en arrière.
- Tu... tu te moques juste de moi !
- Tu as raison. Je pense que je vais la rendre à Alois, alors...
Et ce fut ainsi que le garçon s'enfuit. Il tourna les talons et retourna à sa place sans même regarder derrière lui. Il devrait sans doute arrêter de les fréquenter. Ils n'étaient pas vraiment « saints d'esprit ».
Le bleuté le regarda s'asseoir avant de reporter son attention sur le blond.
- Il n'y a pas moyen que tu sois bisexuel, dit-il en lançant au garçon un regard septique.
- Oh, mais je le suis. Tu as déjà vu une femme nue ? C'est hypnotisant, dit Alois en regardant l'autre secouer la tête pour montrer son désaccord. Mais, je suis certain que tu serais mieux, dit-il avec un grand sourire, rendant le visage du bleuté aussi rouge et brillant qu'une tomate.
- Nous sommes à l'école, crétin !
Maelstrm : Merci, merci ! Je suis en ES, même si parfois je regrette de ne pas être allée en S.
J'espère qu'il est aussi simple que tu le dis, parce que je le sens vraiment pas, ahah ! Et merci, j'y penserai du coup !
J'ai revu les figures de style et les mouvements, comment faire un commentaire et une question de corpus, et c'est tout je crois. Pour les sciences, ça va, je relirai la veille, vu que le Français c'est demain, et que c'est un peu plus urgent du coup. Je pense pas être à la ramasse non plus, mais je ne sais pas vraiment, vu mon prof de Français et ses cours...
Oui, j'avoue avoir eu quelques pertes de motivations ces temps-ci, mais ça reste passager. Non ça ne pénalise pas mes cours, si je ne faisais pas ces traductions, ça ne changerait pas grand-chose au temps que je prends pour travailler. Je mets mes cours en priorité, mais je fais pas non plus le maximum, juste ce qu'il faut. Et puis, je crois être le genre de personne qui n'a pas besoin de travailler des masses pour avoir des notes correctes et suivre en cours.
Pour ce qui est de l'organisation, j'essaye de taper un chapitre déjà traduit au moins une fois par semaine, et d'en traduire un une fois par semaine aussi (parce que oui, je traduis d'abord sur papier de manière assez basique, voire mot à mot, puis je tape sur ordinateur, et je ''perfectionne'' les choses). Généralement je fais tout ça le week-end ou le mardi, mais ça m'arrive d'avoir des envies de traduire et de le faire n'importe quel jour. J'attends pas particulièrement les vacances pour traduire plus de chapitres, je garde un rythme normal, c'est possible que je sois un peu plus productive, mais rien de phénoménal. Après, faut se dire que j'ai commencé à traduire cette histoire bien avant de la poster, parce que ce n'était pas le but. Au début je voulais juste la partager avec ma meilleure amie qui a des difficultés en anglais.
Et si tu veux tout savoir, j'ai commencé à traduire une autre histoire de Kuroshitsuji depuis janvier, qui est plus courte mais avec des chapitres beaucoup plus longs, et pour celle-là, j'essaye de traduire une page chaque jour (même si ça m'arrive de ne pas le faire), et lorsque je finis un chapitre, de taper une page par jour aussi.
