Voilà ma nouvelle fic ! Enfin si on veut, vu que je fais déjà la suivante. J'espère qu'elle vous plaira, je change complètement de personnage principal cette fois. Alors ?
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La lumière du matin filtrait doucement par la fenêtre de la chambre. Les rayons caressèrent la joue de la jeune fille, et taquinèrent ses yeux clos. Elle détourna la tête de cette lumière un peu agressive, et finit par ouvrir les paupières. Elle s'étira tel un chat, et se leva. Ensuite, elle ouvrit les volets, se faisant éblouir par la lumière du soleil au passage. Mais la jeune fille sourit : encore une belle journée qui s'annonçait. Elle descendit prendre son petit-déjeuner. Ses parents étaient déjà partis à leur travail respectif, ce fut donc la domestique Elisa qui la servit.
" Bonjour Elisa ! Comment va-tu ce matin ?" demanda joyeusement l'adolescente en s'installant.
" Très bien mademoiselle, je vous remercie. Et vous ?" répondit Elisa.
" On ne peut mieux avec ce temps superbe. Je vais encore rester dehors toute la journée je crois." répondit la jeune fille.
" Vous avez bien raison. Ce serait bête de rester enfermée avec ce beau soleil."
La jeune fille prit son petit-déjeuner, et alla ensuite s'habiller. Comme il allait sûrement faire chaud, elle mit une petite robe légère à bretelles fines, et parsemée de fleurs. Elle passa des bracelets à ses poignets, et un pendentif en forme d'ange autour du cou. Elle natta ensuite ses cheveux châtin, deux petites nattes, mit un chapeau et sortit. L'adolescente respira avec bonheur le parfum des fleurs qui embaumaient l'air.
Elle salua quelques connaissances en cours de route, et alla à la place publique. Au milieu trônait une fontaine sur laquelle lisait une jeune fille. Elle s'en approcha.
" Salut Mireille !" dit-elle.
" Salut Maëlle !" répondit l'interpellée.
Elles se firent la bise, puis Maëlle s'assit à côté de son amie sur le rebord de la fontaine.
" Qu'est-ce que tu lit cette fois ?" interrogea Maëlle.
" Un roman policier. Mais c'est pas le tout de lire. Que va-t-on glander aujourd'hui ?" répondit Mireille en fermant son livre.
" Si on allait rendre visite au dabe ?" proposa Maëlle.
" Lequel, y'a que de ça ici."
" Celui qui a un verger enfin. Voir si on peut lui chivailler une pêche ou deux." répondit Maëlle.
" Ok !"
Elles se levèrent, et quittèrent la place publique. Tout en bavardant, elles se dirigeaient à l'autre bout de la petite ville. Elles arrivèrent bientôt en vue d'un vaste champ, entouré de barbelés.
" Nan mais mate-moi ça ! Ce vioque a augmenté la hauteur de ses filasses à pointes." fit Mireille.
" S'il croit que ça va suffire à nous décourager, c'est bien mal nous connaître." ajouta Maëlle.
Elle fouilla sous un buisson, en retira un long bâton courbé. La jeune fille se mit ensuite en devoir d'attirer une branche chargée de fruits juteux vers elles. Mireille cueillit ensuite les fruits qu'elle mit dans son sac.
" Houlà, je crois qu'on va brader une salade pas fraîche. J'aperçois le tondu qui se ramène." fit Maëlle.
" Dans ce cas, cassos en vitesse." dit Mireille.
Maëlle lâcha la branche et cache le bâton.
" Il devrait pas s'agiter comako l'ancêtre. Sinon y'a bien un de ses membres qui va tomber par terre." fit Mireille.
Les deux jeunes filles prirent la poudre d'escampette, direction une prairie où elles avaient l'habitude d'aller à chaque fois. Elle grimpèrent sur une petite colline d'où on pouvait voir la ville, et s'assirent sur l'herbe verte.
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" Redites-moi en quoi le vieux shnock nous intéresse." fit Envy.
" C'est un alchimiste dans le même genre que Tucker. Il effectue des croisements entre animaux, sauf que lui ses chimères sont bien plus grosses et plus ... perfectionnées." répéta Lust sans impatience.
" Ah ouais ? Et en quoi sont-elles différentes des autres ?"
" Elles présentent de nouvelles caractéristiques que n'avaient pas les deux espèces originelles. Ce sont des mutants quoi."
" Et le maître le veut pour son compte." compléta Envy.
" Il était temps que tu comprenne."
" C'est pas ça, mais ça me dit rien cette mission. Je crains juste que ce ne soit terriblement chiant."
Envy regarda par la fenêtre de la diligence. Leur maître avait tendance à leur confier des missions plutôt barbantes ces temps-ci. La dernière fois, ils avaient simplement dû aller exécuter un type dont les recherches sur l'eau rouge n'avançaient pas assez vite au goût de Dante. L'homonculus de l'envie aurait nettement préféré aller taper sur des militaires, ou mieux encore, sur le Full Metal nabot.
" Tu sais, il est surveillé par l'armée, qui s'intéresse aussi à son travail." reprit Lust.
" Ah ? Voilà qui pourra me distraire." sourit Envy.
Ils arrivèrent au village habité par leur homme à la tombée de la nuit. Lust s'occupa de leur réserver une chambre, pendant que Gluttony demandait s'il pouvait manger un homme qui lisait le journal.
" Non." répondit Envy.
" Son chien alors ?" continua le gros homonculus.
" Non plus. Tu mangeras quand on te le dira, point barre."
Gluttony eut un gémissement déçu, et mit un doigt dans sa bouche. Lust revint, et donna la clé de sa chambre à Envy. Gluttony logerait avec elle, autrement il risquait de dévorer sa chambre. Envy découvrit avec indifférence la chambre pourvue d'un lit une place, une commode et une salle bain de la taille d'un dé à coudre et d'un toilette.
" Mais c'est le Ritz ici !" ironisa-t-il après avoir fait le tour du propriétaire.
Il revint près de son lit où il avait déposé une bourse. Envy ouvrit la fenêtre de sa chambre, s'installa sur le rebors et ouvrit la bourse. Il en sortit une pierre rouge il porta à sa bouche. En bas, un couple s'arrêta près d'un lampadaire et s'embrassa. Envy les trouva pitoyables dans un premier temps. L'amour ça rend faible.
Puis il se demanda ce que ça faisait d'avoir une personne qui vous aimait, prenait soin de vous, vous câlinait, avec qui vous riez, qui vos consolait, bref toutes ces petites choses issues de l'amour. Lui personne ne l'aimait. Non. On le craignait la plupart du temps, on le détestait, voire on le haïssait.
En quatre siècles d'existence, Envy n'avait jamais expérimenté le sentiment inverse, l'amour. Il s'en était contenté jusqu'à présent. Mais à présent qu'il en avait un exemple sous les yeux, il s'interrogeait. Ca avait l'air agréable, vu le sourire de ces deux humains.
Mais est-ce que ça ne rendait pas dépendant de l'autre personne ? Ne devait-on pas perdre sa liberté en échange d'un peu d'affection ? Lui il n'avait de compte à rendre à personne, hormis Dante. Encore qu'elle ne lui en demandait pas souvent. Seule la fabrication de la pierre philosophale l'importait. Le reste ... elle s'en fichait royalement.
Envy referma la bourse contenant les pierres rouges, le couple s'en alla. La rue était à présente déserte. L'homonculus contempla la rue vide, le silence seulement troublé par l'aboiement d'un chien. Ca ressemblait trop à ce qu'il vivait. La solitude, le silence. Certes il y avait bien les autres homonculus, mais au final chacun ne s'occupait que de sa petite personne. Ce n'était pas ce qu'on pouvait appeler une famille. Tous ils n'étaient que des chiens errants recueillis par une vieille avide d'immortalité, des êtres sans âme, des coquilles vides. Des monstres.
Etait-ce pour ça qu'Envy détestait les humains ? Parce qu'ils avaient une famille ? Parce qu'ils étaient heureux, qu'ils pouvaient ressentir des émotions auquel il n'avait pas accès ? Parce qu'ils étaient simplement ça, humains ?
" Houlà, mais je réfléchis trop aujourd'hui ! Je suis très bien comme je suis. J'ai pas d'émotions, donc je ne suis pas faible. Les homonculus sont supérieurs aux humains." pensa-t-il.
Envy referma la fenêtre, et alla se coucher. Une fois la lumière éteinte, il se posa encore une question : s'ils sont supérieurs aux humains, pourquoi certains voulaient-ils devenir comme eux ?
Le jour suivant, il rejoignit Lust et Gluttony au-dehors. Lust désirait par-dessus tout devenir humaine. Pourquoi ? Pour avoir des émotions ? Etre heureuse ?
Les trois homonculus se mirent en route. Ils devaient enlever cet alchimiste au nez et à la barbe des militaires. Si l'un des bleus rappliquait, Lust et Gluttony s'en chargeraient pendant qu'Envy mettrait le vioque hors de leur portée. Selon les rumeurs qui circulaient, et qui étaient parvenues aux oreilles de Dante, le vieux croulant nicherait dans une vieille ferme, assez à l'écart. Vu ses expériences, il valait mieux.
" Tiens regarde, un détachement de militaires là-bas." fit Lust, tirant Envy de ses pensées.
L'homonculus reporta ses yeux violets sur les soldats.
" C'est pas notre cher briquet que je vois là-bas ? dit-il.
" Si tu parle de Mustang, oui c'est bien lui. Il encore plus mignon que je le croyais." répondit Lust avec un sourire.
" Réfrène tes ardeurs, on a du pain sur la planche." reprit Envy en s'éloignant.
" Dommage, je l'aurais bien enflammée davantage la bougie brune."
Envy leva les yeux au ciel. Ah le péché de luxure ! Jamais satisfaite. En plus avec un physique comme le sien, c'était pas bien difficile de rassasier son appétit.
Les trois homonculus arrivèrent en vue de la ferme. Les bleus n'y étaient pas encore. Tant pis, pensa Envy, il se rattraperait sur l'alchimiste. Après un moment d'observation, les trois péchés se dirigèrent vers la ferme. Envy l'ouvrit à sa manière, autrement dit avec un délicat coup de pied dans la porte. Personne. Ils se mirent à explorer la maisonnée. Gluttony engloutit une corbeille de fruit, panier compris.
" Manquerait plus qu'il ne soit pas là." fit Envy en refermant une porte ( Ndla : oh ! Comment il a fait ?)
" Allons voir dans l'étable." fit Lust.
Des bruits d'origine animale leur parvinrent. Les expériences de l'alchimistes devaient se trouver entassées là. Effectivement, diverses bestioles les regardèrent entrer dans l'étable. Envy remarqua ce qui devait être une vache au départ, pourvue d'une paire d'ailes énormes, des pattes et une queue de lézard. Des élcats de lumière attirèrent leur attention. Les homonculus découvrirent l'alchimiste en pleine transmutation. Quand les éclairs disparurent, ils virent un chien de berger avec des cornes de bélier, les sabots qui vont avec et les poils légèrement frisés.
" Joli dites donc." lança Envy.
L'alchimiste sursauta et se retourna pour voir qui lui adressait la parole.
" Eowan Nax ?" fit Lust.
" C'est moi. Qui êtes-vous, des militaires ?" répondit-il.
" Hé ho restez poli ! Nous on est des homonculus." intervint Envy.
" Des ..."
" Parfaitement. Et on vous embarque. Allez hop ! Envy emballe-moi ça et vite, avant que les bleus arrivent." coupa Lust.
Envy saisit une corde, rattrapa l'alchimiste qui s'enfuyait, l'assoma et enfin le saucissonna.
" Militaires, arriver." fit Gluttony.
" Merde, voilà le chalumeau et ses vaillants petits soldats." fit Lust en regardant par la fenêtre.
" Chic." répondit Envy.
" Je peux les manger ?" demanda Gluttony.
" Bien sûr, autant que tu voudras. Lust, embarque le vioque j'ai besoin de me défouler." répondit Envy en lui refilant son paquet.
" Ne traînez pas trop." fit Lust en traînant l'alchimiste.
" Oui maman."
Roy et son équipe virent Gluttonny démolir un pan de mur, et se précipiter vers eux. Le colonel réagit au quart de tour et lui mit le feu.
" YA-HOU !" entendirent-ils ensuite.
Envy arriva comme une boule dans un jeu de quilles. Il empoigna le fusil de Jean qu'il tordit, fila un coup de pied à Falman derrière, fit voler Kain et frappa Mustang au visage. Hawkeye fit feu sur lui. Envy bondit en l'air. Gluttony se reconstitua, et chargea. Breda et les autres lui tirèrent dessus, tandis que le colonel et son lieutenant avaient maille à partir avec Envy.
Riza tira dans la tête, l'homonculus s'effondra. Roy s'occupa encore de Gluttony, mais ce dernier ne se laissa pas faire.
" Manger !" s'exclama-t-il en bondissant haut malgré son poids.
Envy se releva, et alla prendre Riza par surprise. C'était compter sans l'ouïe fine de la jeune femme. Celle-ci se retourna brutalement et lui refit un troisième oeil. Envy resta debout cette fois.
" Merde, voilà des renforts ! Gluttony on se casse !" s'exclama Envy.
L'homonculus le suivit sans hésiter. Mustang lança ses troupes à la poursuite des homonculus. Envy dut affronter un véritable déluge de feu, composé à la fois des balles et des attaques de Roy.
" Si ça continue je vais épuiser ma réserve de pierres rouges. Heureusement que j'en ai emporté." pensa Envy.
Mais si jamais les flammes touchaient sa bourse, adieu les pierres. En passant près d'un buisson, ladite bourse s'accrocha à une branche et y resta. Envy ne remarqua rien. Les balles d'Hawkeye sifflaient à ses oreilles, et il sentait la chaleur des flammes de Roy. Une balle entra dans son bras. Envy pensa que les deux humains se fatigueraient avant lui. L'homonculus aussi fatiguait. Il s'était pas mal dépensé pour le combat de tout à l'heure, sans compter les deux résurrections qui avaient bien consommé ses pierres. Bientôt, Envy entendit les bruits de pas de ses poursuivants s'estomper. Mais avant qu'ils n'abandonnent, une dernière balle vint se loger dans son dos.
Envy s'écroula près d'un chêne, inconscient. Riza et Roy étaient à bout de souffle.
" Que ... fait-on ... colonel ?" articula Riza.
" Vous ... l'avez touché ?"
" Oui, dans le dos. Je crois qu'il est tombé près d'un arbe."
" Envoyons des soldats le récupérer. Nous on est trop fatigués pour le porter." reprit Roy.
Ils firent demi-tour pour aller chercher des volontaires. De son côté, Maëlle rentrait chez elle passant près de la ferme. Malgré les rumeurs qui circulaient, la jeune fille n'était nullement effrayée. Il en allait de même pour Mireille.
" Tiens regarde, c'est quoi ça là-bas ?" fit Maëlle.
" Où ça ?" demanda Mireille.
" Près du chêne. C'est une personne !"
Maëlle se précipita, et retourna Envy. Il était toujours inconscient.
" C'est ... une fille ou un garçon ?" questionna Mireille.
" Chais pas, mais il ou elle est blessé. Aide-moi, on va l'amener chez moi." reprit Maëlle.
Mireille attrapa les pieds d'Envy, et toutes deux le sortirent de là. Et quand les militaires revinrent, ils ne trouvèrent que l'arbre. Roy jura contre cette disparition. Chez elle Maëlle déposa Envy sur son lit, et demanda à Elisa de lui apporter la trousse à phamarcie. Ensuite, elle commença à soigner l'homonculus.
Mireille pour sa part, annonça qu'elle rentrait chez elle. Elle salua son amie et la bonne, et s'en alla. Maëlle termina ses soins, et rangea la trousse. A présent, elle n'avait plus qu'à attendre que l'étrange adolescent se réveille.
