Tadaaa la suiiite ! Merci pour les coms, ça mi touche bocoup. Je suis en train de faire la prochaine, hé ouais déjà, mais à partir de la semaine prochaine, ça devrait aller nettement mois vite, du moins je le crois. En attendant, amusez-vous !

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Les trois homonculus avaient remis Nax à Dante depuis quelques jours. Envy lui, se surprenait à penser souvent à Maëlle. Il revoyait son visage souriant, ses yeux turquoise. Pourquoi le hantait-elle ? Envy avait tenté de la chasser de son esprit, mais en vain. Aussi un jour, il sortit de la maison de Dante sans dire quoi que ce soit. La petite ville où habitait Maëlle n'était pas loin de Central. Il aurait vite fait d'y aller. L'homonculus y arriva en fin de matinée. Il alla automatiquement à la maison de la jeune fille. Maëlle le vit arriver depuis la fenêtre de sa chambre. Elle descendit et vint à sa rencontre.

" Envy ! Ca alors, ça fait plaisir de te revoir." dit-elle.

" Bonjour Maëlle. Comment va-tu ?" répondit Envy en souriant.

" Bien. Tiens puisque t'es là, tu veux que je te fasse visiter la ville ?" proposa Maëlle.

" Euh ... je dois être encore recherché, je ne pense pas que ce soit une bonne idée."

" Ah oui. A moins que j'arrive à te déguiser ... viens on va voir ça."

Envy la suivit à l'intérieur de la maison. Il n'osait pas lui dire qu'il était un homonculus, de peur qu'elle ne le voit comme un monstre et le rejette.

" Peur ? Pourquoi aurais-je peur de sa réaction ? J'ai pas à avoir honte de ce que je suis !" songea-t-il avec étonnement.

Pourtant, il ne voulait pas gâcher cette relation naissante. Elle lui faisait du bien, il avait l'impression d'être normal. Maëlle lui donna un pantalon et un t-shirt. Mince comme il était, ils lui allèrent.

" Il faut camoufler tes cheveux." dit Maëlle pensive.

" Ben ... je peux essayer une autre coiffure." dit-il.

" Ouais, et tu mettra une casquette et des lunettes de soleil. En espérant que ça suffise."

Envy attacha ses cheveux en une queue de cheval partant de la nuque, mit une casquette et chaussa les lunettes que Maëlle lui tendait.

" Ca va, t'es assez méconnaissable." dit-elle.

En effet. Envy lui-même eut du mal à se reconnaître lorsqu'il se vit dans la glace. Ensuite, tous deux partirent en balade dans les rues de la ville. Maëlle lui fit visiter un musée, le centre commercial du coin ... D'ordinaire Envy n'aurait même pas voulu y poser un bout d'orteil. Seulement avec la jeune fille, ça lui semblait agréable. Maëlle lui proposa ensuite une glace.

" Non merci."

Tous deux allèrent ensuite sur la colline où elle avait l'habitude d'aller avec sa meilleure copine. Envy respira avec bien-être l'air frais, et goûta la caresse du soleil. Ca changeait du manoir de chez Dante. La plupart du temps, Envy n'en sortait que pour effectuer une ou deux missions. Et il ne profitait pas du paysage en général. Envy s'allongea dans l'herbe. Maëlle termina sa glace, et en fit autant.

" Envy ?"

" Mh ?"

" La fille qui est venue te chercher la semaine dernière, c'était ta mère ?"

Envy ouvrit de grand yeux. Il dut se retenir pour ne pas éclater de rire. Lust, sa mère !

" Non, juste une ... comment dire ? Une ... collègue."

" Tu travaille ?"

" Oui et non."

" Ben toi au moins t'es pas compliqué comme gars ! Et sinon, tu as des frères et soeurs ?" demanda Maëlle.

" Ouais on peut dire ça. Tu sais, j'ai une vie assez compliquée. Si on pouvait parler d'autre chose ..." fit Envy.

" Si tu veux. La visite t'a plu ?"

" Ouais c'était sympa. Mais il va falloir que je rentre."

" Oh déjà ?"

Envy sourit à son air déçu. Maëlle se leva en même temps que lui et le reconduisit chez elle. L'homonculus reprit ses habits ordinaires.

" Tu reviendra ?" demanda-t-elle.

" Oh sûr. Mais quand ça je ne sais pas."

" Bon ben à la prochaine alors." fit Maëlle.

Envy la salua, et retourna chez Dante. Sloth lui demanda où il était passé. Envy répondit juste qu'il était dehors. L'homonculus de la paresse n'insista pas. Les jours suivants, Envy retourna voir Maëlle. Il se sentait bien en compagnie de la jeune fille. Ils partaient souvent en balade. L'adolescente lui présenta Mireille, avec laquelle il sympathisa aussi. Ils formèrent bientôt un trio inséparable.

Envy appréciait tout particulièrement la compagnie de Maëlle, et il était heureux quand il pouvait rester seul avec elle. Quand il réfléchissait, il s'étonnait d'apprécier autant un humain. Lust elle, ne fut pas longue à comprendre le pourquoi du comment.

" Alors, on est encore allé voir sa petite copine ?" lança-t-elle lorsqu'il revint.

" De quoi tu parle ?"

" De la gamine de l'autre fois. Celle avec les yeux bleus clair." répondit Lust.

" C'est pas ma petite copine !" répliqua Envy.

" Ah non ? Alors pourquoi va-tu la voir aussi souvent ?" sourit la brune.

" Parce que ça me détends."

" Voyez-vous ça. Toi qui déteste les humains, je trouve ton attitude pour le moins étrange, mon cher Envy." reprit Lust.

" Toi c'est ta curiosité qui me tape sur les nerfs. Fous-moi donc la paix; ma chère." rétorqua l'adolescent.

Il coupa court à la discussion en montant dans sa chambre.

" Ma p'tite copine ! N'importe quoi. C'est pas parce que je vais la voir que je l'aime. Toute façons les homonculus peuvent pas être amoureux." dit-il tout haut.

Envy se laissa tomber sur son lit. Non, les homonculus ne pouvaient pas tomber amoureux. Ils n'avaient pas d'émotions, sinon la haine de l'humain. C'est ce que Dante leur avait toujours dit : pas d'émotions pour eux. Une hypothèse traversa l'esprit du palmier : et si elle se trompait ? Si les homonculus pouvaient ressentir autre chose que la haine ? Envy roula sur le côté. Il entendit qu'on ouvrait la porte. Quelqu'un s'assit ensuite sur son lit.

" Paraît que t'as une copine ? Tu veux pas me la présenter ?" demanda Wrath.

" On t'a jamais appris à frapper aux portes le mioche ?" rétorqua Envy.

" Non. Alors, je peux la voir ta chérie ?"

" C'est pas ma p'tite amie c'est clair ?" s'exclama Envy en se retournant.

" Ca c'est que tu dis." insista Wrath.

Envy se redressa d'un bond et le saisit au cou :

" Ce n'est pas ma petite amie. OK ?" dit-il en détachant chaque mot.

" C'est très clair. Mais ce n'est pas ce qui se dit. Alors, à ton avis, combient de temps ça va prendre avant que la rumeur n'arrive aux oreilles du maître ?" reprit le garçon en écartant le bras d'Envy.

" J'en sais rien et je m'en cogne. Depuis quand les homonculus croient-ils aux rumeurs ?"

" Peut-être depuis que ça concerne l'un d'entre nous. Alors, elle gentille sinon ?"

Envy le regarda. Wrath avait l'air sérieux cette fois.

" Oui, très."

" Wow. Je pense que t'as de la chance, tu sais."

Wrath se leva et, le laissa songer à ses paroles. Envy soupira. Ils avaient tort, il ne pouvait pas l'aimer ... c'était impossible, contre-nature même. Sloth vint lui annoncer que Dante voulait lui parler. Cette nouvelle ne dit rien qui vaille à l'androgyne. Néanmoins, il se rendit auprès de la vieille dame. Celle-ci était en train de siroter son éternelle tisane.

" Alors mon cher Envy, il paraît que tu fréquente une humaine ?" dit-elle.

" Il paraît. En quoi ça pose un problème ?" répliqua-t-il.

" Les homonculus ne sont pas censés s'amouracher des humains. Je crains que cette relation ne soit pas très saine pour toi." expliqua Dante.

" Vraiment ? Qu'est-ce qu'on en sait, c'est jamais arrivé encore."

" Je ne tiens pas à ce que ça arrive. Donc j'aime autant que tu cesse de voir cette fille. C'est compris ?" dit Dante assez sèchement.

Envy cilla. Non mais de quel droit osait-elle ? Il ne faisait rien de mal pour une fois. Mais l'homonculus n'était pas assez fou pour défier cette alchimiste redoutable. Il avait suffisamment enduré ses tortures alchimiques pour ne plus désobéir.

" Compris." répondit-il, un noeud à l'estomac.

" Bien."

Envy sortit de la pièce, se retenant de claquer la porte. L'androgyne bouillait de rage. Les autres homonculus se gardèrent bien de lui demander un compte-rendu de cet entretien. Envy retourna dans sa chambre, et se laissa à nouveau tomber sur le lit. L'idée de ne plus revoir Maëlle le rendait triste. Encore un sentiment qu'il n'avait jamais ressenti. Pourtant il n'avait pas le choix. Une semaine passa, sans qu'Envy n'aille revoir son ange aux yeux turquoise comme il l'appelait secrètement.

Et elle lui manquait terriblement. Envy essayait toutefois de ne rien laisser paraître, surtout devant leur maître. Un soir, Wrath vint le trouver :

" Le maître doit s'absenter pendant deux jours." annonça-t-il.

" Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? Qu'elle se tire." répliqua Envy.

" Ce que ça peut te faire ? Une occasion, si tu vois ce que je veux dire."

Envy se tourna vers le garçon. Ainsi, Wrath était plus perspicace qu'il n'en avait l'air. Il semblait avoir compris que son aîné n'avait pas renoncé à l'humaine.

" Pourquoi tu me dis ça ?" demanda Envy.

Wrath haussa les épaules :

" Je sais pas trop. Des fois je me dis que j'aimerais bien avoir des amis, comme les humains. Ici on peut pas dire que l'amitié règne."

Là il n'avait pas tort. Wrath se leva et alla rejoindre maman Sloth. Envy guetta le départ de Dante. Pendant son absence, les homonculus étaient libres de leur mouvements, tant qu'ils ne faisaient pas de bêtise. Dès qu'il put, l'adolescent quitta le manoir. Il arriva bientôt en vue du village de Maëlle. Envy sentit son coeur battre d'excitation. Il ralentit l'allure et se mit au pas. Tout à coup, il entendit un cri qui le figea. Cette voix ... était d'origine féminine. Envy fut sûr et certain qu'il s'agissait de Maëlle.

Il rua en direction de l'appel. Il vit alors son amie aux prises avec trois types. Envy sentit une colère intense l'envahir. Sans plus attendre, il se précipita sur eux avec un cri de rage. Bondissant comme un fauve, il entreprit de rouer de coups les trois humains.

" Ne vous approchez plus jamais d'elle c'est compris ? Ou sinon je vous tue !" cria-t-il.

" Envy arrête ! Tu va les tuer !" s'exclama Maëlle.

Ces quelques mots suffirent à stopper l'homonculus. Les trois loubards en profitèrent pour décamper. Envy se dirigea ensuite vers Maëlle qui tomba dans ses bras en larmes.

" Oh Envy ! J'ai eu une de ces trouilles ! Heureusement que t'étais là !" dit-elle.

Envy fut d'abord surpris et gêné de la recevoir ainsi. Mais il lui rendit son étreinte avec tendresse.

" Ne t'en fais pas c'est fini. Je ne laisserais jamais personne te faire du mal." dit-il en passant les doigts dans ses cheveux châtains.

Cet instinct protecteur l'étonna. Décidément, Maëlle avait le don de le chambouler. Il attendit que l'émoi de la jeune fille se calme. Ensuite, il lui prit la main et ils sortirent de la ruelle.

" Ils te voulaient quoi ces saletés ?" demanda Envy.

" Mon argent. Et dieu sait quoi d'autre. Mais dis donc, ça faisait un moment que tu venais plus, je croyais que tu m'avais oubliée."

" Certainement pas !" s'exclama Envy.

Maëlle sourit, et il détourna le regard en rougissant.

" Je pouvais pas c'est tout. D'ailleurs, ça devient de plus en plus difficile. J'essaierais de passer la nuit, mais pas trop tard." expliqua Envy.

" Ah bon, d'accord."

Envy passa la journée entère avec Maëlle. Maintenant ils se tenaient la main, comme un vrai petit couple. Envy ne la quitta qu'en fin d'après-midi. La jeune fille se pencha vers lui et lui donna une bise.

" A demain." dit-elle doucement.

" A ... à de ... à demain." bafouilla Envy.

L'homonculus se sentait sur un petit nuage. Il se hâta de rentrer au manoir. Lust et Sloth lui lancèrent des regards suspicieux, qu'il ignora parfaitement. Toutefois, il n'était pas rassuré. Et si elle allaient cafter auprès de Dante ? En ce cas, il s'occuperait personnellement de leur cas. Il croisa Lyra, la bonne qui le regarda du coin de l'oeil. Envy l'ignora elle aussi. Le lendemain, il retourna voir Maëlle, qui cette fois ne se contenta pas d'un simple bisou. Envy rentra avec un air complètement idiot sur le visage.

" Envy rentré !" fit Gluttony.

" Salut Lust." répondit Envy, totalement au sud.

Gluttony le regarda en se grattant la tête. Pour le confondre avec Lust fallait être fort. Parce que même un aveugle saurait faire la différence. Envy alla s'éllonger sur son lit en soupirant comme un abruti, des étoiles plein les yeux. Le soir, Dante fut de retour ( générique des dents de la mer ...). Elle fit appeler Envy, qui se demanda bien ce qu'elle lui voulait.

Quand il arriva, il remarqua aussitôt son air fâché. Lyra se tenait à côté d'elle. Dante était assise en face d'Envy.

" Tu es allé la voir pas vrai ?" commença-t-elle.

Lyra détourna les yeux. Envy eut envie de les lui arracher. L'androgyne se contenta de croiser les bras, dans une position de défi. Une lueur dangereuse brilla dans les vieilles prunelles. L'homonculus n'était pas du tout rassuré.

" Je t'avais interdit de revoir cette fille. Tu sais ce que ça signifie ?" reprit Dante, la voix dangereusement calme.

Envy ne le savait que trop : punition alchimique. Ca ne fit pas un pli. Les homonculus entendaient les coups, et les cris de l'adolescent. Lust ne put s'empêcher de trembler. Wrath se mordit la lèvre inférieure, et Gluttony gémissait. Seule Sloth affichait un calme olympien. Lorsqu'Envy reparut, il tenait à peine sur ses jambes, et était couvert de plaies. L'androgyne était à bout de souffle, et s'aidait des meubles pour se déplacer. Aucun des autres péchés n'osa venir l'aider.

Une fois dans sa chambre, Envy se dirigea vers sa bourse contenant des pierres rouges. Ca irait mieux dès qu'il en aurait avalé quelques unes. Dante avait consumé toutes celles qu'il avait en lui. Envy savoura avec délice le goût des pierres, leur force se répandant en lui, effaçant la douleur. Bientôt, il n'eut plus de plaie, et avait totalement récupéré. Restait le choc de la punition.

Le palmier jeta sa bourse sur la table de chevet. Pourquoi ne pouvait-il pas la fréquenter ? En quoi cela gênait-il leur maître ? De quoi avait-elle peur ? Maëlle n'était pas un danger pour elle, ce n'était même pas une alchmiste. Alors quoi ?

" Si elle croit m'empêcher de revoir Maëlle, elle se goure complet la vieille ! Il faudra plus que ça pour nous séparer ! Je l'aime moi, elle y changera rien la vieille bique !" pensa-t-il rageusement.

Houlà. Qu'avait-il pensé ? Il l'aimait ? Envy aimait une humaine ? C'était possible ça ?

" Chuis amoureux moi ? Ben ça alors ! "

Pour une nouvelle, c'en était une. Nan, ça se pouvait pas. Et pourtant, quand il réfléchissait ... cette colère à l'idée qu'on puisse lui faire du mal, ce bien-être qu'il connaissait depuis qu'il était avec elle, l'envie de la revoir à tout prix, quitte à défier leur maître ... Oui, il était bel et bien amoureux. Au lieu de l'inquiéter, cette nouvelle amena un sourire sur le visage de l'homonculus.