Et on continue ! Dépêchez-vous de lire que je puisse mettre la prochaine XD ! Nan, prenez votre temps, je sais bien qu'on a pas le temps d'être tout le temps sur le site. Fini les vacances ! Merci pour tout les coms !
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" Envy attends ! Où veux-tu qu'on aille ?" demanda Maëlle.
" Prévenir la police pour tes parents déjà. Ensuite, tu ira chez Mireille." répondit l'homonculus.
" Dis, Edward m'a dit à propos des homonculus."
Envy tiqua, et lâcha sa main. Il s'arrêta quelques mètres devant elle.
" Et ?" demanda-t-il inquiet.
" C'est vrai que tu as tué plein de gens ?"
Maudit Full Metal ! Qu'allait-elle penser de lui maintenant ? Sûr qu'après ça, elle ne voudrait plus de lui. Après tout ... peut-être était-ce mieux ainsi. Envy se tourna vers elle, mais n'osa pas la regarder en face.
" Oui c'est vrai. Je suis un homonculus, un être artificiel, un monstre sans âme." répondit-il.
Envy lui parla alors de tout : de Dante, d'Hohenheim, il lui avoua même son âge. Cette fois, ce fut au tour de la mâchoire de Maëlle d'aller dire bonjour à ses orteils. Il avait 400 ans ! Eh ben, il était drôlement bien conservé. A la fin de son récit, Envy lui reprit la main, et la conduisit chez Mireille. Il lui raconta tout, et lui demanda de prendre soin d'elle. Ceci fait, Envy partit sans un au revoir.
" Qu'est-ce qui lui arrive ? Vous vous êtes disputés ?" demanda Mireille.
" Non. Viens je vais tout te dire." répondit Maëlle.
Envy de son côté, erra un moment dans la nuit. Il finit par s'asseoir sous un pont. Qu'allait-il faire à présent ? Il ne pouvait décemment pas retourner chez Dante, elle le tuerait à coup sûr. D'un autre côté, être séparé de Maëlle ne lui disait vraiment rien. C'était son premier amour quand même. Mais au vu de ce qu'il était et surtout ce qu'il avait fait, Envy ne pouvait rien espérer de bon. L'androgyne soupira, et s'allongea.
" J'y pense : quand le maître apprendra que Lust a échoué, elle risque d'envoyer les autres. A cause de moi Maëlle est en danger, et la famille de sa meilleure copine aussi. Je ne peux pas les laisser les tuer." se dit-il.
Sa décision prise, l'homonculus ferma les yeux pour tenter de trouver un improbable sommeil. Le lendemain, Dante découvrit la fuite d'Envy. Inutile de dire qu'elle était furieuse. Lust n'étant pas revenue, elle comprit très bien ce qu'il en était. La fille était toujours en vie.
" Sloth, Wrath, Gluttony ! Vous savez ce qu'il vous reste à faire !" cria-t-elle.
Les trois homonculus hochèrent la tête, et sortirent du manoir.
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Envy se présenta chez Mireille de bon matin.
" Il faut que Maëlle s'en aille. Si elle reste elle vous mets tous en danger." dit-il.
" Mais où veut-tu qu'elle aille ?" objecta Mireille.
" Ne t'en fais pas, j'y ai réfléchi. Je m'occuperais de ses poursuivants, et vous restez en dehors de ça." répondit Envy.
Maëlle arriva à ce moment-là. Mireille lui avait prêté quelques vêtements. Elle fut un peu surprise de voir l'homonculus. Mireille lui relata ce que venait de lui dire Envy. Ce dernier fuyait son regard. Maëlle fut d'accord pour s'en aller. Elle suivit donc Envy au-dehors.
" Où m'emmène-tu ?" demanda-t-elle.
" A l'abri." répondit-il simplement.
Envy la conduisit dans un hôtel, et s'arrêta devant une porte. Il y frappa.
" Envy ?" s'exclama Edward en ouvrant.
Sans un mot, l'adolescent prit Maëlle par les épaules et la poussa dans l'appartement.
" Tâche de prendre soin d'elle, sinon t'auras affaire à moi." dit-il.
Il tourna les talons sans plus de manière. Ed ne l'entendit pas de cette oreille. Il sortit dans le couloir, et rattrapa son ennemi quand il arriva aux escaliers.
" Attends une minute ! Tu pourrais t'expliquer !" dit-il.
" J'ai pas de compte à te rendre crevette." rétorqua Envy.
" La crevette elle te dit merde, tête de palmier !"
Envy se retourna l'air menaçant. Ed ne parut pas plus ému que ça.
" Sache juste que les autres homonculus vont débarquer. Lust a déjà eu ses parents, ils viennent pour finir le travail. Je vais m'en occuper, mais toi, fiche le camp avec Maëlle. A Central elle sera en sûreté." expliqua enfin Envy.
Il descendit les escaliers, laissant un Full Metal perplexe. Envy lui demandait implicitement de l'aide. Si on lui avait dit ça un jour, il aurait explosé de rire. Alphonse le rejoignit.
" Qu'est-ce qu'on fait Nii-san ?" questionna-t-il.
" On s'en va. Notre train nous attends." répondit Ed.
Ed retourna chercher Maëlle, puis tous trois gagnèrent la gare. Ils trouvèrent leur train, et y montèrent. Ed et Al s'assirent l'un à côté de l'autre, Maëlle en face. La jeune fille se mura dans un silence qui dura jusqu'à Central. Ed ne cessait de l'observer. Ainsi, elle était tombée amoureuse d'Envy. Fallait le faire quand même.
Edward l'amena au Q.G. Il avait un rapport à rendre au colonel.
" Ah ! Le petit Full Metal est de retour." lança Mustang.
" C'est qui que vous traitez de si petit qu'on le confond avec une virgule ?" répliqua Edward.
Mustang esquissa un sourire, quand il remarqua Maëlle. Il écarquilla les yeux. Edward ramenait une fille ? Oh oh ! Intéressant. Mais ... Roy la connaissait. Il l'avait vue lors de sa dernière mission, quand il était venu cherche l'alchimiste aux chimères. Que faisait-elle là ?
" Tu nous a ramené ta petite copine, Full Metal ?" demanda Roy en prenant le rapport.
Curieusement, Edward ne répondit rien. Il se contenta d'attendre que le colonel lise son rapport. Il s'installa dans un fauteuil, Al invita Maëlle à faire de même. Les autres militaires l'observaient avec curiosité. Elle avait l'air sombre quand même. Roy commença à lire le fameux rapport, en pestant déjà sur sa longueur.
Ed allait protester, quand il sentit une main sur son bras.
" Ne dis rien, sinon il va continuer." fit doucement Maëlle.
Edward l'écouta. Roy haussa un sourcil. Bon. Il réagirait bien à la prochaine pique. Surtout si elle portait sur sa taille. Edward commençait à bouillir. Maëlle leva les yeux vers le colonel.
" La bonne hauteur, cher monsieur, c'est quand on a les pieds bien sur terre. Ed au moins, il ne risque pas d'avoir la tête dans les nuages." dit-elle.
" Ca non, il a déjà du mal à l'avoir au-dessus de mon bureau." continua Mustang.
" Pas étonnant avec toute cette paperasse que vous laissez traîner colonel." rétorqua Edward.
" T'occupe pas de mes papiers, le nain."
Cette fois Maëlle mit carrément un bras devant le blondinet.
" Laisse Edward, faut bien un peu de désordre pour faire style de bosser." dit-elle.
Roy se redressa, interloqué qu'elle ose insinuer qu'il en foutait pas une. Maëlle le dévisagea tranquillement, un tiers de sourire aux lèvres. Edward se cala contre le dossier du divan, l'air moqueur. Roy se remit à la lecture de son rapport, en silence cette fois. Ben, si les civils se mettaient à le traiter de feignasse maintenant, où allait-on.
" C'est pas croyable ce que tu peux mettre comme pagaille là où tu vas Edward." dit-il néanmoins.
" Ouais, une habitude que j'ai prise depuis que je suis chez vous je suppose."
" Très drôle. Tu pourrais faire attention tout de même."
" C'est vrai ça Ed, tu pourrais te casser un ongle." fit Maëlle de façon à ce que lui seul entende.
Edward sourit. Marrante la copine du palmier.
" Tu nous coûte de plus en cher, mon petit." renchérit Mustang.
" Désolé." soupira le blond.
Roy termina de lire le document, et le reposa bruyamment.
" Donc, toujours rien." conclut-il.
" Je n'y peux rien si vous vous êtes encore planté." répliqua Edward.
" Mesure tes paroles Full Metal. Passons à autre chose. Puis-je savoir pourquoi tu nous ramène cette jeune fille ?"
" Navré colonel, je ne peux rien dire. Elle va rester avec nous quelque temps, mais je vous jure que vous ne la remarquerez même pas." répondit Edward.
" Peut-être qu'elle pourrait m'expliquer alors." continua Roy en lui adressant un sourire charmeur.
Elle haussa un sourcil, l'air de dire " si tu crois que je vais me laisser prendre à ton jeu ..."
" Non plus." dit-elle.
" Puis-je au moins connaître votre prénom, jeune fille ?"
" Oui vous puis-je. Je m'apelle Maëlle."
" Ravi de te connaître Maëlle. C'est joli comme prénom." fit Roy.
" Merci."
Edward soupira : il n'était pas payable. Ca il savait se servir de son charme pour arriver à ses fins. Mais Maëlle semblait y résister. Pour une fois.
" Bien. Vous pouvez disposer. Allez psshhht !" fit Roy avec un geste de la main.
" Trop aimable." lança Ed en se levant.
Tous trois sortirent du bureau.
" Dites, il est spécial votre colonel." fit Maëlle.
" Tu crois pas si bien dire ! Qu'est-ce qu'il m'énerve !" approuva Edward.
" Vu comment il se la pète, je te comprends."
Roy les rattrapa dans le couloir.
" Oui colonel ?" fit Alphonse.
" Je me demandais, tu ne compte pas la loger dans ta chambre, si ? " dit-il.
" Euh ..." fit Ed.
" C'est bien ce que je pensais. Y'a une chambre de libre pas loin. Si vous voulez bien me suivre." reprit Roy à l'adresse de Maëlle.
La jeune fille le suivit. Le colonel comptait bien en profiter pour en savoir plus. Ce n'était pas tous les jours que le Full Metal ramenait une fille !
" Alors, d'où venez-vous ?" interrogea-t-il.
" D'une petite ville pas loin d'ici." répondit Maëlle.
" Et comment avez-vous connu Edward ?"
" Par hasard. Un hasard dont je me serais bien passée."
" Pourquoi, il a été incorrect avec vous ?" demanda-t-il.
" Non non du tout. Ce sont plutôt les circonstances de notre rencontre que j'aurais préféré éviter." expliqua Maëlle.
Mouais. On ne faisait pas plus clair. Ils arrivèrent à la porte de la chambre.
" Voilà, c'est ici. Si vous avez besoin d'aide faites-moi signe." annonça-t-il.
Maëlle le regarda. Roy sentit un de ses murs s'effriter. Cette enfant le désarmait complètement. Maëlle sourit.
" Vous êtes plutôt gentil en fin de compte. Assez arrogant, mais gentil. Merci de votre accueil." dit-elle.
Roy lui rendit son sourire, et la regarda entrer. Un peu plus tard, elle retrouva Ed et Al au réfectoire. Naturellement, Roy se livra encore à son jeu favori : taquiner le Full Metal.
" S'il vous plaît colonel, j'aimerais déjeuner dans le calme." intervint Maëlle.
Roy la regarda. Misère ! Mais comment faisait-elle pour le déstabiliser simplement en le regardant de ses grands yeux turquoise ? Edward put s'asseoir, Maëlle se mit en face, et le colonel à côté d'Ed. Le déjeuner se passa dans le calme, à la grande surprise du blondinet. Visiblement, Maëlle avait une certaine ascendance sur Mustang. Remarque, il est vrai qu'elle avait un visage pour le moins désarmant. C'était peut-être ça qui l'avait attiré chez Envy. A ce propos, comment s'en sortait-il ?
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Envy se récpetionna souplement sur ses mains. Gluttony était plus dur à combattre qu'il ne l'aurait cru. Mais Envy savait qu'il lui faisait peur, aussi s'en servait-il pour déstabiliser son adversaire. Gluttony hésitait à l'attaquer.
Envy savait également le seul moyen de le vaincre était de le priver de ses pierres rouges, situées dans l'estomac. Envy évita les coups de poings du gros homme, ainsi que ses ... coups de ventre. L'androgyne parvint passer derrière lui, et monta sur son dos. Envy passa les jambes autour au cou de Gluttony, et serra fortement. Puis il se pencha en arrière, et le fit passer par-dessus lui. L'homonculus tomba avec fracas. Envy plonga la main dans son dos, déclenchant un hurlement de la part de son adversaire. Puis l'adolescent arracha l'estomac de Gluttony et le vida de ses pierres rouges. Ceci fait, il lui brisa la nuque. Un de moins. Restait Sloth et Wrath. Envy délaissa Gluttony qui fondait. Il ne fut pas long à trouver Wrath.
" Tu va aussi tuer ma maman ?" demanda-t-il.
" Si elle essaie de s'en prendre à ma copine oui." répondit Envy.
" Je n'avais pas vraiment l'intention de lui faire du mal, à ta petite amie, mais si si tu t'en prends à ma mère, tu me trouvera sur ta route." avertit Wrath.
" Je sais. Moi non plus je ne voulais pas m'en prendre aux autres, mais je n'ai pas le choix : je ne peux pas vous laisser lui faire du mal."
" Tu as une dette envers moi tu te souviens ? Alors c'est le moment de t'en acquitter : ne touche pas à ma mère." rappela Wrath.
" Très bien. De toute façon j'ai une autre idée." annonça Envy.
Les deux homonculus se séparèrent sur ces bonnes paroles. Wrath retourna auprès de Sloth, pour lui annoncer qu'il n'avait rien trouvé. Envy de son côté, décida de rentrer au manoir. Il se métamorphosa en oiseau, et fit rapidement le trajet. Puis il se posa sur le toit. Tout d'abord, s'occuper de la boniche. Lyra devait être en train de s'occuper du linge en ce moment même. Envy marcha sur le toit, vers la pièce où était entassé le linge de Dante. Il descendit par la gouttière. Puis il jeta un coup d'oeil discret par la fenêtre. Ouais, elle était bien là. Lyra se dirigea vers la fenêtre, qu'elle ouvrit pour aérer un peu. Envy sourit.
Puis il entra d'un bond dans la pièce, marcha droit vers Lyra et lui brisa la nuque.
La pauvre mourut sans comprendre ce qui se passait. Envy laissa là le cadavre, et sortit avec précaution de la pièce. Il savait exactement où trouver son maître. S'il agissait rapidement et en silence, elle n'aurait même pas le temps de réagir.
De plus, elle ne s'attendait certainement pas à ce qu'il débarque ici. Envy ouvrit doucement la porte du salon. Elle était bien là, encore à bouquiner.
En passant, Envy se saisit d'un coupe-papier. L'homonculus marchait silencieusement. Dante ne l'entendit pas venir. Envy se trouva bientôt derrière elle. Dante remarqua une ombre sur la page de son livre. Elle tourna la tête, juste pour voir une lame s'enfoncer dans son front. Dante écarquilla les yeux de surprise.
" T'aurais pas dû te mêler de ma vie sentimentale, vieille bourrique." dit Envy en guise d'oraison funèbre.
Il regarda le cadavre de son maître avec indifférence, puis décida de le sortir d'ici. Il prit également celui de Lyra, qu'il jeta comme un paquet de chiffon à côté de celui de Dante. Envy prit quelques bout de bois qu'il disposa en vrac sur elles, avant d'allumer un grand feu. Il regarda ensuite les deux corps se consumer. Maintenant il était libre. Libre mais seul.
