Mwarf la fin ! Si vous êtes gentils je mettrai la nouvelle aurjoud'hui. J'espère qu'elle vous plaira.

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Cela faisait trois jours que Maëlle résidait au Q.G de Central. Trois jours qu'elle n'avait pas revu Envy aussi. Que faisait-il ? Etait-il arrivé à se débarrasser des autres homonculus ? Maëlle devait bien l'admettre, il lui manquait. Elle savait ce qu'il avait fait, mais n'arrivait pas à le voir comme un monstre. Il avait tué des centaines de gens certes, mais les humains aussi. Leurs crasses ne valaient pas mieux que celle des homonculus. On frappa à sa porte.

" Entrez." dit-elle.

" Salut Maëlle. Je viens voir comment tu va." fit Al en entrant.

" Ah c'est gentil." répondit Maëlle en se détournant de la fenêtre.

" Tu ne t'ennuie pas trop ?" reprit l'armure.

" Je ne m'éclate pas des masses non plus. Comment allez-vous toi et ton frère ?"

" Ca va, on se repose avant notre prochain voyage. Ed fait quelques recherches."

Maëlle hocha la tête. Al ne savait pas trop quoi dire. Il était clair qu'Envy manquait à leur nouvelle amie. Mais si elle était toujours poursuivie par les homonculus, ce n'était guère prudent de la ramener chez elle. Il faudrait qu'ils se renseignent à ce sujet, la jeune fille n'allait rester éternellement ici. Alphonse décida d'aller en parler à son frère. L'armure le trouva au milieu d'une pyramide de livres.

" Nii-san, je viens d'aller voir Maëlle." annonça-til.

" Ah, et comment va-t-elle ?"

" Ben c'est pas la joie. Je crois qu'Envy lui manque." révéla Alphonse.

" Perso, j'ai du mal à croire ce genre de truc. Comment peut-on aimer un sadique pareil ?" fit Ed en levant le nez de son livre.

" Tu sais, quand on y réfléchit les humains aussi sont sadiques. On en a croisé pas mal d'ailleurs. Je crois que les homonculus ne sont pas si différents de ça que nous. Les humains aussi sont cruels, égoïstes, sadiques et meurtriers." exposa Alphonse.

" Mouais ... vu sous cet angle. Je suppose que tu veux qu'on les aide à se retrouver ?" devina Ed.

" Exactement."

Edward soupira, et se leva. Il commença à ranger ses livres, aidé de son petit frère. Ensuite, tous deux sortirent du Q.G. Ils louèrent un taxi et allèrent à la gare, direction la petite ville de Maëlle. Une fois qu'ils y furent, ils se demandèrent comment localiser Envy.

" Sans compter qu'on risque de tomber sur les autres." ajouta Alphonse.

" S'il le faut ... allez en route. On finira bien par le trouver, c'est pas bien grand ici." dit Edward.

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De son côté, Envy se trouvait face à Sloth. Wrath était un peu anxieux : si sa mère attaquait, l'homonculus androgyne serait forcé de se défendre. Et il redoutait l'issue de ce combat.

" Inutile d'en venir aux mains Sloth. Tu n'a plus aucune raison de le faire." lança Envy.

" Le maître me l'a ordonné." répondit Sloth.

" Le maître est mort. Par conséquent son ordre ne vaut plus." révéla Envy.

" Tu l'a tué ?" demanda Wrath.

" Comment as-tu pu seulement pensé à lever la main sur elle ? Elle devait nous rendre humains." rappela Sloth.

" Oh mais réfléchis un peu, et ouvre les yeux ! Elle n' a jamais eu l'intention de le faire. Notre maître ne voulait la pierre philosophale que pour elle seule, pour ne pas mourir." répliqua l'adolescent.

" Tu mens !" s'exclama Sloth.

" Ah non ? Je te signale que ça fait 400 ans je la connais. Nous autres homonculus n'avons jamais été que des instruments pour elle, des pions. Je ne l'ai compris qu'après un long moment. Crois-moi Sloth : Dante se fichait éperdument de nous."

Sloth avait du mal à y croire, pourtant Envy connaissait Dante mieux que personne. Lui seul pouvait donc savoir ses véritables objectifs. Et maintenant que Dante était morte, à quoi bon espérer ?

" Qu'allons-nous devenir à présent ?" demanda-t-elle.

" Rien. On va simplement continuer à vivre, aussi normalement que possible. Parce qu'on a rien d'autre à faire." répondit Envy.

" Viens maman, on rentre." dit Wrath en lui prenant la main.

" Retournez au manoir, c'est ce que vous avez de mieux à faire." ajouta Envy.

" Et toi ?" demanda Sloth.

" J'arrive."

Envy les regarda partir. Wrath se retourna, et lui sourit. Envy s'en alla aussi, et se dirigea vers la maison de Maëlle. Dire qu'il allait devoir renoncer à elle pour de bon ... cette pensée lui serra le coeur.

" Te voilà Envy." entendit-il.

" Ed ? Al ? Qu'est-ce que vous faites là ?" demanda-t-il.

" On vient pour Maëlle." répondit Alphonse.

" Qu'est-ce qu'il y a, elle a un problème ?" demanda Envy d'un ton inquiet.

" Non pas vraiment. Mais ce n'est pas la joie." continua Al.

" Comment ça ?"

" Tu lui manque."

Envy eut l'air surpris. Se pouvait-il que Maëlle l'aime encore ?

" Te fous pas de moi boîte à sucre." répondit-il.

" C'est la vérité. C'est pour ça qu'on est là. Voir s'il y a moyen d'améliorer son humeur." intervint Ed.

L'homonculus reporta ses yeux violets sur le blondinet. Puis il croisa les bras. L'idée que le Full Metal lui vienne en aide l'ennuyait plus qu'autre chose.

" Je sais à quoi tu pense. Moi non plus j'aime pas trop ça. Mais dis-toi bien que c'est elle que j'aide et non toi." reprit Ed.

" Hmph !"

" Alors, où sont tes copains ?" demanda Al.

" Lust et Gluttony sont morts. Sloth et Wrath ont renoncé." répondit Envy d'un ton désinvolte.

" Comment ça se fait ? Vous êtes plutôt du genre têtu d'habitude." reprit Ed.

" J'ai fait en sorte qu'ils n'aient plus à faire ce qu'on attendait d'eux."

" Tu veux dire que quelqu'un vous donne des ordres ?" releva Alphonse.

" Donnait des ordres. Maintenant on est libre. Donc toi aussi le nabot."

Alphonse retint son frère de se jeter sur l'homonculus.

" Donc vous ne nous créerez plus d'ennuis." dit Alphonse.

" Non, en principe non." fit Envy.

" Enfin une bonne nouvelle. Mais que va-tu faire maintenant ?" demanda Edward.

" Rien de spécial."

" Tu pourrais nous suivre dans ce cas." proposa Al.

" Pour aller où ?" interrogea Envy.

" Ben voir Maëlle quelle question."

Envy le regarda un moment. Ed lui tourna le dos et commença à s'en aller. Al lui emboîta le pas, suivit ensuite par Envy. Toutefois il se tenait à bonne distance. Le voyage retour s'effectua dans un silence complet. En même temps, que voulez-vous qu'ils se disent. C'est pas comme si c'était de super potes. Quelque temps plus tard, le trio se trouvait devant le Q.G. Envy resta à la grille, pendant que les frères allaient chercher Maëlle.

" Maëlle ? On peut entrer ?" demanda Edward en toquant à sa porte.

" Bien sûr."

Les frères entrèrent, et la trouvèrent sur son lit.

" On a une petite surprise pour toi, dehors." annonça Al.

" Une surprise ?" s'étonna Maëlle.

" Ouais. Allez dépêche." ajouta Ed.

La jeune fille se leva, et les suivit. De quoi pouvait-il bien s'agir ? Ils la conduisirent au-dehors. Edward lui désigna sa gauche. Maëlle aperçut une silhouette familière vêtue de noir, et arborant de longs cheveux verts, appuyée contre le mur.

" ENVY !" s'exclama-t-elle.

L'homonculus se redressa, et la regarda courir vers lui. Il reçut Maëlle dans les bras et la souleva légèrement de terre. La jeune fille l'embrassa vigoureusement.

" Maëlle ! Mon petit ange ! Tu m'a manqué tu sais." lui dit-il.

" Toi aussi tu m'a manqué, mon chéri."

" Tu m'aime encore ? Malgré ce que je suis ?" demanda Envy.

" Bien sûr. J'y ai réfléchi ces derniers jours. Honnêtement, ce n'est pas parce que tu as été créé par l'alchimie que ça fait de toi un monstre. Moi on m'a toujours dit que ce n'était pas la naissance qui comptait, mais ce que l'on devenait." répondit-elle.

" Justement, je n'ai pas mené ce qu'on appeler une vie exemplaire." rappela Envy.

" Ca c'est sûr. Mais ça va changer maintenant. Et puis tu sais, les humains aussi en ont fait de belles. Humains et homonculus ne sont pas aussi différents qu'on veut bien le croire. Alors bon ..." reprit Maëlle.

" C'est vrai. Mais dis-moi, que va-tu faire ? Je veux dire ... où va-tu loger ?" questionna Envy.

" Sûrement chez Mireille. Sa mère me l'a proposé avant que je parte."

" Oh. On pourra continuer à se voir alors ?"

" Ben j'espère bien !"

Envy pouffa de rire, et la serra contre lui. Après un moment, Maëlle se sépara de lui pour aller dire au revoir au colonel et aux deux frangins.

" Ah ? Vous partez déjà ?" s'étonna Roy.

" Oui, je n'allais pas rester là 107 ans non plus. Merci bien de m'avoir accueillie ici." dit-elle.

" Remercie plutôt le n ... Full Metal." corrigea Roy.

" J'y compte bien. Au revoir !"

Roy lui fit un signe de la main, tandis qu'elle repartait en compagnie des frères Elric.

" Merci aussi de votre aide. J'ai des dettes envers vous." reprit Maëlle à la grille.

" T'en fais pas pour ça. Ca nous a fait plaisir de te connaître." répondit Edward.

" Ouais, reviens quand tu veux." ajouta Alphonse.

" Sans problème. Allez à un de ces jours !"

" Au revoir !" dirent-ils.

Maëlle rejoignit Envy dont elle prit la main. Tous deux s'éloignèrent du Q.G. La jeune fille alla habiter chez sa meilleure amie, tandis que l'homonculus retournait au manoir, où l'attendaient Sloth et Wrath. Pride apprit bientôt la disparition de leur maître, ainsi que celle de Lust et Gluttony. Ca ne l'émut pas le moins du monde. Il fut même plutôt satisfait du décès de Dante. Enfin il avait les coudées franches. Sloth continuerait à travailler avec lui, pas de raison pour que cela cesse. Quant à Wrath et Envy, ils tâchaient de s'occuper comme ils pouvaient. Surtout Wrath, son aîné étant souvent avec sa petite copine. Qui sait, peut-être que lui aussi en aurait une un jour. Justement, y'avait au parc une petite fille blonde qui le regardait souvent. Un ballon roula aux pieds de Wrath. L'enfant vint le chercher.

" Tu veux jouer avec nous ?" lui demanda-t-elle.

Wrath la regarda un instant :

" Ouais d'accord."