Écrit par HateWeasel
173. Idiots À Bord.
New York City, New York : une ville connue par certains comme « la capitale culturelle du monde ». Elle est connue comme étant la scène de nombreux films, livres, et séries télévisées, avec une industrie du divertissement plus que présente, et un lieu pour produire son art. En effet, ce pourrait très bien être l'équivalent américain de Londres en Angleterre en terme de culture et d'affaires, à moins, bien sûr, que l'on demande son avis à un certain bleuté.
New York était animée. Beaucoup trop au goût d'un certain Phantomhive. Il n'était pas friand de la foule, et la ville était bondée. Ciel avait l'impression qu'il ne pouvait pas marcher dans la rue sans se mettre à se sentir claustrophobe. Même l'air de la ville était étrange, d'après lui.
Pourtant son compatriote blond était aussi excité et enthousiaste que d'habitude, regardant à travers la vitre du taxi les lumières comme il l'avait fait lorsqu'il avait vu le Londres moderne pour la première fois. D'une certaine manière, New York semblait plus vivante que Londres, avec des rues plus animées et plus de lumières qu'il ne devrait y en avoir à un seul endroit. Alois montrait du doigt des panneaux publicitaires et était impressionné qu'ils semblent entassés les uns sur les autres à certains endroits.
Même avec toutes ses lumières, la ville semblait plus sombre que la leur; plus dangereuse. Il y avait beaucoup plus de gris et de noirs qui peignaient l'architecture monolithique qu'à Londres. C'était si similaire, pourtant si différent, au point où le garçon avait l'impression d'être entré dans une autre dimension.
Une fois leurs clés d'hôtel récupérées, le blond ne cessa pas d'imiter l'accent local du mieux qu'il le pouvait alors qu'ils se rendaient à leurs chambres. Il répétait constamment les petits tics de langage qu'il avait trouvés particulièrement drôle, pour la simple et bonne raison que cela l'amusait. Il n'arrêta pas de pousser les autres à le faire aussi, réussissant à faire parler le majordome avec un accent new-yorkais, mais échouant lamentablement ses nombreuses tentatives avec le bleuté.
Ils dirent au revoir à Sebastian, dont la chambre était en face de la leur dans le couloir, et ils déverrouillèrent la porte de leur chambre à deux lits. Ciel enleva immédiatement ses chaussures et se mit à transformer la pièce en une sorte de bureau, sortant les dossiers qu'on lui avait fourni ainsi que son ordinateur portable. Il n'avait même pas prit le temps de s'installer avant de se mettre à travailler, ce qui amusa le blond. Alois n'était pas certain de savoir pourquoi il trouvait cela amusant. C'était tellement typique de « Ciel » qu'il ne pouvait s'empêcher de glousser en le voyant agir ainsi.
- À trop travailler, on perd joie et santé, Ciel, dit le blond pour le taquiner, retirant ses propres chaussures et posant son sac avant de s'asseoir à côté de l'autre garçon, ce dernier étant en tailleur sur le lit avec l'ordinateur sur ses cuisses.
- Tu m'en diras tant, répondit le bleuté, passant outre la remarque du blond. Nous devons nous y mettre aussi vite que possible. Beattie arrive dans quelques jours, et nous devons trouver où il se rend afin de l'arrêter.
- Aw~ ! geint Alois. On a fait tout ce chemin, et on ne va même pas visiter les alentours ?
- Non, je comptais aussi faire un tour dans la branche américaine de Phantom tant que nous y sommes.
Le bleuté jeta un œil vers Alois en disant cela, remarquant que le visage de l'autre garçon s'était illuminé.
- Non, ce n'est pas un terrain de jeu, dit-il, brisant les espoirs du blond. C'est un immeuble d'affaires.
- Comment ça fonctionne, bon sang ? demanda Alois. C'est une compagnie de jouets !
- Les quartiers généraux s'occupent généralement du côté affaires de la compagnie, expliqua le Phantomhive. La chose la plus « amusante » là-bas est la conception des produits et les nouvelles idées. Autrement dit, les départements du design et du marketing.
- Mais il n'y a aucun véritable jouet là-bas ?
- Seulement si tu vas dans les salles de test. C'est là qu'ils donnent les prototypes aux groupes de test pour voir comment les enfants percevront le produit.
- Il faut le vouloir pour rendre des jouets ennuyeux… fit remarquer Alois, reposant de nouveau sa tête sur l'épaule du bleuté.
- C'est mon talent.
Ciel reprit ses recherches, essayant de trouver l'endroit où Beattie aurait le plus de chance d'apparaître. Il supposait que l'homme n'allait pas s'embêter à transporter ses biens par avion, alors il serait probablement quelque part le long du fleuve Hudson à l'un des nombreux quais afin de voyager par la mer.
- Nous devrions surveiller ces endroits, ici, dit le garçon en montrant plusieurs lieux sur la carte alors qu'il les lista. Pier cinquante-sept, Pier cinquante-quatre, et Pier cent un. Nous commencerons à les surveiller demain.
- Pourquoi ces trois-là ? demanda le blond.
- Aucune compagnies privées ne les possèdent, expliqua le bleuté. Ils voudront sans doute éviter toutes activités illégales, et amarrer leur bateau sur une propriété privée leur apporterait des ennuis.
- Je vois… dit distraitement le blond. Eh, est-ce que c'est l'île où la statue de la liberté se trouve ?
Il pointa du doigt un endroit sur l'écran du bleuté.
- Oui, c'est « Liberty Island ». On peut prendre un bateau pour y aller et venir. Ils vont probablement éviter cet endroit aussi.
- Pourquoi est-ce qu'elle est verte ? C'était pas du cuivre ?
- Ça s'appelle « l'oxydation », Alois. Tu le saurais si tu écoutais en cours, répliqua Ciel, faisant remarquer au blond qu'il écoutait rarement ses professeurs, ce dernier demandant de l'aide au bleuté lorsqu'il ne comprenait pas quelque chose en conséquent.
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? T'embêter est bien plus amusant, dit le blond, embrassant l'autre garçon sur la joue. Alors, pourquoi as-tu pris une chambre avec deux lits, hum ? demanda-t-il, souriant en voyant le rougissement qui se formait sur le visage de son compagnon.
- Pour que je puisse travailler, répondit Ciel, faisant de son mieux pour ignorer les sous-entendus du blond et ses avances. Tu vas, cependant, bien sûr faire tout ton possible pour m'en empêcher, je me trompe ?
- Naturellement.
- Si tu me laisses travailler, nous pourrons aller voir la statue de la liberté en faisant nos recherches demain… dit le bleuté, observant le blond faire le pour et le contre.
- D'accord~, geint Alois en se levant pour aller sur l'autre lit. Tu es si méchant.
- Parce que je veux accomplir la mission pour laquelle nous avons été envoyé ici ? demanda Ciel. Désolé de mettre en priorité la sécurité nationale à la place du contenu de ton pantalon.
- Qui a parlé de mes biens ? demanda le blond, un sourire narquois apparaissant sur son visage. J'aurais pu être en train de parler de câlins, pervers.
- Nous savons tous les deux que les chances que cela arrive sont extrêmement faibles.
- Comment le sais-tu ?
- Parce que je te connais.
- Je suppose que tu as raison… dit le blond, se laissant tomber en arrière jusqu'à être étalé sur son propre lit.
Il fixa le plafond un moment, avant de se mettre à observer les alentours et écouter le bleuté appuyer sur les touches, et cliquer sur le pavé tactile de son ordinateur. Alois gloussa en pensant à quelque chose.
- C'est probablement pour le mieux. Sebastian est juste en face, et ce serait très gênant. Rien que de savoir ça, c'est un tue-l'amour, dit-il, retraçant les motifs du plafond du doigt.
- N'est-il pas ? répondit Ciel, surprenant le blond. Tu es si bruyant, tout l'étage saurait.
- Je ne suis pas bruyant ! protesta Alois, s'asseyant.
- Tu ne peux pas t'entendre, évidemment, répondit Ciel, ne détournant pas une fois l'œil de l'écran en face de lui.
- Tu dis juste de la merde !
- C'est la vérité.
- Tu es une horrible personne !
- Je t'aime aussi, chéri.
- VA TE FAIRE VOIR !
La Rubrique : Foire aux Questions
Question : « Daniel combien de demoiselles as-tu charmé avec tes disquettes ? » de WooImmafox1305
Réponse de Daniel : « Beaucoup trop pour que je puisse compter ! »
Correction de Kristopherson : « C'est un mensonge. La véritable réponse est AUCUNE. »
Question : « pour Ciel et Alois : si vous aviez un bébé, à quoi pensez-vous qu'il/elle/ça ressemblera ? Comment l'appelleriez-vous ? ( je veux un nom de garçon et de fille). Est-ce que vous êtes capable d'avoir une fille ? Et pour Sebastian, que penserais-tu du fait qu'ils aient des enfants ? Et, as-tu ton propre enfant? » de White Bloody Queen
Réponse de Alois : « Je sais pas… Il pourrait être blond, ou avec les cheveux bleus, un garçon ou une fille. Qui sait ? Je ne suis pas docteur ! Ouhouh ! Il n'y a pas de 'La biologie des démons pour les nuls' ! (mais si vous en trouvez un, dites-nous. C'est à s'y perdre!) Je ne sais pas non plus pour les noms. Je ferai probablement quelque chose d'ironique, comme l'appeler d'après un arc-ange ou un personnage de la bible. Je sais pas. Je ne compte pas avoir d'enfant avant un bon moment. »
Réponse de Ciel (Avertissement : préparez-vous à un cours de SVT) : « Bien que je ne compte pas me reproduire dans un futur proche (si ce n'est jamais), en se basant sur notre génétique, je dirai qu'il aurait hypothétiquement parlant 50 % de chance d'avoir ma couleur de cheveux, et 50 % de chance d'être blond; les cheveux blonds sont un trait récessif. Ma mère était blonde, alors je porte le gène blond, ce qui rend cela possible. Si je devais schématiser la couleur de cheveux, avec le 'B' pour 'Bleu', et 'b' pour 'Blond', les gènes d'Alois pour la couleur des cheveux seraient 'bb', et les miens 'Bb''''' chaque lettre représentant un trait passé par chacun de nos parents. En prenant cela en compte, les combinaisons possibles pour la couleur de cheveux ressembleraient à cela : 'Bb', 'bb', 'Bb, 'bb'. C'est pourquoi il y a autant de chances pour les deux couleurs.
Pour ce qui est de la couleur des yeux, il y a 100 % de chance qu'ils soient bleus, avec environ 75 % de chance que ce soit un bleu foncé, et environ 25 % de chance pour un bleu clair.
La probabilité pour le sexe est de 50 % pour les deux, et... »
Alois : « Ciel, ton intello intérieur ressort... »
Ciel : « O-Oh, désolé… »
Alois : « Tu sembles enthousiaste à l'idée d'avoir des enfants... »
Ciel : « Pas du tout, je donnais simplement une réponse scientifiquement juste. »
Alois : « Tu es SÛR~ ? »
Ciel : « J'en suis CERTAIN. »
Réponse de Sebastian : « Je doute grandement que mon jeune maître ou monsieur Trancy soient assez matures pour avoir des enfants, et ils sont plutôt d'accord sur ce point. Je n'ai pas d'enfants, pas que je sache. »
Alois : « Comment ça 'que je sache' ? »
Ciel : « Sebastian... »
