Écrit par HateWeasel
221. Tout Compte Fait.
Un certain bleuté jetait un œil par-dessus la rampe d'escalier qui surplombait l'entrée de l'hôtel, observant simplement les personnes en bas un moment depuis sa position dans les ombres. Il regardait les gens aller et venir, allant d'individus à l'air parfaitement normal à des personnes avec lesquelles on ne voudrait pas laisser ses enfants, seuls dans une pièce. Et à juste titre, dans certains cas.
Certaines personnes étaient tout à fait ordinaires, ne se doutant naïvement pas des crimes qui se déroulaient dans ce bâtiment. Il y avait même des familles. En effet, il s'agissait des personnes pour qui le bleuté avait de la peine, étant donné qu'elles se retrouveraient au beau milieu de cette affaire elles aussi.
Il regardait également les personnes qui ne disaient rien qui vaille. Non, il ne basait pas cela sur leur tenue, ou sur un autre aspect physique, mais plutôt, sur leur langage corporel, et selon la taille de leur bagage. Plus le sac était petit, moins elles passeraient de temps ici. Certaines personnes n'avaient même pas de bagage. Il s'agissait des individus qui venaient au Red Palace pour une raison précise.
Ciel plissa le nez avec dégoût en les observant. Cela allait des hommes d'affaires au personnes visiblement sans emploi, et il y avait toutes les tranches d'âges. Certains étaient âgés, tandis que d'autres semblaient au lycée. Ils provenaient de tout âge, profession, classe sociale, et ainsi de suite. Bien qu'il s'agissait surtout d'hommes, il y avait aussi quelques femmes, bien que moins nombreuses.
Quoi qu'il en soit, ils étaient tous là pour la même chose. Certains étaient nonchalants, comme si la chose était parfaitement banale, tandis que d'autres semblaient plus prudents. Cependant, ils possédaient tous cette espèce de regard hagard qui rendait la chose évidente. Bien que cela n'aurait pas été remarqué par la plupart des gens, Ciel le voyait car il avait eu affaire à pareils individus par le passé, et qu'il cherchait ces caractéristiques. Bien vite, il fut écœuré par ce qu'il voyait, et reprit son travail, disparaissant à découvert.
Il scella sa dernière sortie, achevant son chemin sur la carte. Il se demanda distraitement comment s'en sortaient les autres. La clientèle semblait calme, cela signifiant donc qu'ils n'avaient sans doute pas été attrapés ou vus. Le bleuté avait envie d'envoyer un message à Alois, mais il y réfléchit à deux fois. Si le garçon avait oublié de le mettre sur vibreur, il attirerait certainement l'attention sur lui. De plus, s'il l'avait mis sur silencieux, il ne remarquerait même pas avoir reçu un message. Ciel en vint simplement à la conclusion que passer à la « phase deux » de leur plan était pour le mieux.
- Bah voyons, si ce n'est pas le gamin Phantomhive, dit une voix derrière lui.
Ciel avait été si perdu dans ses pensées qu'il avait été incapable de sentir qui que ce soit l'approcher. Il tourna rapidement la tête et vit un visage familier. Se tenant là, à présent devant lui, n'était nul autre que le Dieu de la Mort le plus pervers qu'il connaissait, Grell Sutcliff.
L'homme haut en couleur portait une paire de gants noirs, ainsi qu'un costume noir et un chemisier blanc accompagné d'une cravate rouge. Il regardait le garçon la tête placée dans un angle qui l'obligeait à regarder par-dessus ses lunettes rouges et à travers ses faux cils, arborant un grand sourire denté. Il mit sa main, celle qui ne tenait pas sa fameuse faux de la Mort en forme de tronçonneuse, sur sa hanche et dit :
- Si tu es ici, alors ton beau majordome n'est pas loin. Quelque chose me dit que tu n'es pas seulement ici pour les filles, je me trompe ?
- Quelque chose me dit que vous non plus, fit remarquer le garçon, tentant de passer à côté de l'homme afin de continuer son travail, avant d'être de nouveau arrêté par le gentleman.
- Tsk, tsk, tsk, fit-il. À trop travailler, on perd joie et santé, tu sais.
- Comme c'est triste. Que voulez-vous ? demanda le bleuté.
- Je suis intrigué, commença Grell. D'après ma liste, s'ajoutant à un bon nombre de morts accidentelles causées par l'agitation et la panique qui vont suivre, quelques personnes vont être brutalement assassinées de manière cruelle et inhabituelle. Mais toi, petit, tu n'as pas l'air du genre de personne qui ferait une chose pareille, et Sebby non plus.
- Qu'est-ce qui vous fait penser qu'il s'agisse d'un démon ?
- Ce n'est qu'une intuition, répondit nonchalamment l'homme. Bref, si tu ne sais pas, alors laisse tomber. Ooh ! Tu n'as pas répondu à ma question concernant Sebby !
- Il est occupé, dit le garçon d'un ton monotone, forçant l'homme à s'écarter de son chemin. Si vous comptez n'être d'aucune utilité, disparaissez de ma vue.
Il fut arrêté lorsque la Faux se mit en travers de sa route.
- Et la politesse dans tout ça ?! demanda Sutcliff. Ignores-tu que ce n'est pas comme ça que l'on traite une dame ? Je refuse d'être traité ainsi par qui que ce soit, surtout par une canaille comme toi !
- Permettez-moi d'en douter, surtout avec un pervers comme vous, Sutcliff, répliqua le bleuté, se décalant simplement pour éviter l'objet. Peut-être que si vous arrêtiez de me traiter de « canaille », je pourrais commencer à songer à vous traiter plus poliment, Monsieur Sutcliff.
- Comment oses-tu ?! cria l'homme au garçon. Eh ! Reviens ici ! C'est malpoli d'ignorer les gens, tu sais !
- Je m'assurerai de vous prévenir lorsque j'en aurai quelque chose à faire.
Ainsi, il continua sa route, ignorant les cris du Dieu de la Mort afin de fuir les lieux avant que quelqu'un entende l'excentrique roux et vienne enquêter. Ce que Grell lui avait dit l'inquiétait. Si ce dernier pensait qu'un démon pourrait commettre ces meurtres, et qu'il ne croyait pas le bleuté ou son majordome capable d'en être à l'origine, cela ne laissait qu'une seule autre personne.
C'était exactement ce qu'il redoutait. C'était ce pourquoi il ne voulait pas laisser Alois être impliqué. Lorsqu'il était confronté à ce genre de choses, Alois avait tendance à devenir plus que juste un peu violent. Si le pire devait arriver, le blond pourrait très bien en venir à se perdre, et être réduit à l'état de monstre. Ciel devait le trouver, et vite, si ce qu'il restait de l'humanité d'Alois devait être sauvée.
- Pourquoi t'as fait ça ? demanda la fille, ne dépassant pas les quinze ans, à la menace blonde en personne.
Autre part dans le bâtiment, la menace blonde se trouvait dans l'un des nombreux couloirs de l'une des ailes de l'hôtel, devant ladite fille, et à côté du corps d'un homme d'affaires inconscient qu'il avait croisé plus tôt ce soir-là. L'homme avait essayé de demander au garçon son nom afin de pouvoir « bénéficier de ses services » lors de sa prochaine visite, mais il avait été promptement assommé par les réflexes défensifs du blond. Alois était seulement capable de regarder d'un air confus la fille depuis sa position à l'entrée de sa chambre, alors qu'il essayait de comprendre la question.
- Comment ça ? demanda-t-il, ne sachant pas vraiment quoi dire d'autre.
La fille se contenta de froncer les sourcils.
- Je te demande pourquoi tu l'as assommé, connard ! dit-elle d'un ton énervé.
Elle semblait visiblement vouloir hurler, mais dans le couloir silencieux, aller au-delà du chuchotement semblait tabou.
- Est-ce que tu sais ce qu'il va m'arriver maintenant ?!
Le blond ne put que secouer la tête en guise de « non », levant un sourcil d'un air confus. La fille soupira.
- Je vais me faire frapper, et toi aussi !
- Non. Je ne travaille pas ici, dit Alois. On ne te fera rien non plus, si tu pars d'ici.
- Mais de quoi tu parles, putain ?! T'es timbré ?! demanda la fille.
Soudain, elle eut l'air horrifiée.
- Attends, tu travailles pas ici ?! Tu vas pas aller cafter, si ?!
- Et pourquoi pas ? Je suis là pour ça !
- Tu peux pas ! Ils vont te tuer, s'ils t'attrapent ! Ou pire!
- Je ne me ferai pas attraper, et toi non plus ! Boucle-là, et fais ce que je dis !
- Pourquoi je ferai ça ?!
Débattre avec cette fille était inutile. Alois pouvait le voir à son expression. Il avait vu ce regard autrefois; un regard mort, de désespoir. Il savait déjà ce qu'elle pensait. Elle pensait qu'elle n'avait aucune chance d'essayer ne serait-ce que de fuir.
Il n'était que trop familier avec tout cela. Le sentiment d'être piégé. Croire que même en réussissant à s'échapper, le bonheur ne serait plus jamais atteignable. L'impression d'être sale, bien après que le toucher soit parti. Il connaissait cela. Il savait ce que cela faisait. Ce qu'il ne comprenait pas, c'était le volonté d'abandonner sans se battre de cette fille. Allait-elle simplement accepter ce destin sans même tenter de faire un effort pour y remédier ?
- Parce que tu es encore vivante, répondit-il, et la fille inclina la tête d'un air confus. Tu vas juste abandonner ? Est-ce que tu aimes te sentir pathétique ? Tu ne vas pas essayer de viser mieux ?
La fille se contenta de regarder le sol, n'étant pas sûre de savoir quoi répondre. Le blond fronça les sourcils.
- L'opportunité de fuir s'offre à toi, et pourtant tu es trop faible pour ne serait-ce qu'essayer ? J'ai pitié pour toi, reprit le garçon, se retournant pour repartir. Rien ne changera jamais si tu n'agis pas.
Il reprit sa route, laissant la fille derrière lui. Bien que cela ne lui plaisait pas, les choses étaient ainsi. Certaines personnes ne pouvaient tout simplement pas être sauvées, parce qu'elles ne pensaient pas pouvoir l'être. C'était ce qui le rendait lui et le bleuté, ainsi que les autres humains capables de passer un pacte avec des démons, différents de la majorité de la population. Les personnes qui refusaient de baisser les bras, même face à l'adversité, étaient celles qui vivaient. C'était aussi simple que cela. Ceux qui ne se battent pas, ne vivent pas, et s'ils survivent par un quelconque miracle, ils sont trop faibles d'esprit et de cœur, et laissent leur expériences les anéantir.
Malheureusement, ce pourrait très bien être le cas de la plupart des victimes de cette situation. Même si elles étaient sauvées, leurs esprits ne seraient probablement pas en mesure de supporter le poids de leur traumatisme. Il fallait une certaine force de l'âme pour ne pas succomber au malheur, et tandis que certains personnes en étaient habituées, d'autres non. Certains nourrissaient leur colère par leur peur, la transformant en arme afin de vaincre ceux qui leur ont apportés malheur, et d'autres se plaisaient dans la défaite et vivaient semblablement à du bétail, obéissant aveuglément aux ordres tout en passant chaque jour péniblement, mort à l'intérieur. Certains, cependant, restaient inébranlés, et se contentaient d'enfouir leur passé dans les profondeurs de leur esprit, ne le laissant pas être un obstacle pour eux.
Il mettrait un terme à cet endroit, quoi qu'il en soit, et permettrait aux plus forts de vivre. Si au moins une partie d'entre eux pouvaient y arriver, alors c'était suffisant. Il réussit à sceller les deux dernières portes sur son chemin, finissant sa tâche. Il décida donc que le mieux à faire était de rejoindre les autres au point de rendez-vous afin de lancer la « phase deux » de leur plan.
Mais soudain, il sentit quelque chose. Quelqu'un approchait. Il répéta les mêmes actions que tout à l'heure pour se cacher dans le plafond et attendit que la personne en question passe. Il retint son souffle alors que plusieurs personnes passèrent en-dessous de lui, mais il n'arriva pas à en croire ses yeux.
Il s'agissait de la fille de tout à l'heure, traînée par les cheveux à travers les couloirs par des malfrats. Alois pouvait l'entendre hurler et pleurer, donnant des coups de pieds et se débattant pour se libérer, sanglotant lorsque l'un des hommes la frappa pour essayer de la faire taire. L'estomac du blond se noua alors qu'il se rendit compte de la situation.
Il l'avait laissée toute seule avec l'homme d'affaire inconscient. Elle serait accusée de s'être révolté et d'avoir frappé un client, alors qu'elle était innocente. Toute était de sa faute. Il était responsable de sa souffrance. Il devait faire quelque chose, il le savait, mais quoi ? Elle ne comptait pas juste coopérer avec lui pour s'échapper, ce qui voulait dire qu'il devrait l'abandonner à nouveau avec deux malfrats inconscients, lui apportant ainsi encore plus d'ennuis.
Où est Ciel ? pensa-t-il, restant à l'affût afin de ne pas perdre de vue le groupe en-dessous de lui. Il saurait quoi faire…
Il tenta de trouver un plan, mais il n'avait pas le temps, étant donné que le groupe qu'il suivait était sur le point de quitter la zone de portée de ses sens. Rapidement, il tomba depuis sa cachette dans le plafond, atterrissant en douceur sur ses pieds avant de poursuivre le groupe. Il les prit en filature et sortit son téléphone pour envoyer un message in extremis.
« J'ai terminé de mon côté. Je dois sauver quelqu'un. Elle a des problèmes à cause de moi. Je suis près des bureaux.
-AT »
Envoyer.
Il ne reçut une réponse que quelques instants plus tard.
« Arrête ! Tiens-en toi au plan !
Ne fais rien jusqu'à ce que j'arrive !
-CP »
Ce fut à cet instant que la menace blonde se rappela de ce que le bleuté lui avait dit la veille. « Ce que tu ne sais pas c'est réellement réfléchir aux circonstances ! » avait-il dit, avant de lui énoncer toutes les conséquences négatives que son habituelle précipitation pourrait lui causer.
Alors il réfléchit. Il réfléchit tout en se faufilant, tenant fermement son téléphone portable dans sa main, à ce qu'il pouvait faire, et les répercussions qu'aurait chaque scénarios. Il pouvait tout simplement se débarrasser des malfrats, mais la fille ne coopérerait sans doute pas avec lui, et le scénario décrit plus tôt se produirait, mais d'un autre côté, il pouvait juste forcer la fille à venir avec lui. Mais en même temps, si elle protestait trop bruyamment, elle alerterait les autres de leur position, et ce n'était pas envisageable. Il pouvait les suivre jusqu'à leur destination, quelle qu'elle soit, mais et ensuite ? On lui avait dit d'éviter « à tout prix » les confrontations inutiles, et il devrait probablement se battre sur le chemin du retour, et quand bien même il s'en sortirait, il devait encore mettre la fille en sécurité. Il y avait également la possibilité qu'il « fasse une crise » en voyant ce qui se trouvait dans la mystérieuse pièce et qu'il se lance alors dans une fureur meurtrière, sans compter le fait que d'anciennes blessures pourraient être rouvertes. Il pouvait se contenter d'ignorer la fille, mais Alois se sentait coupable de lui avoir causée des ennuis.
Oui, Alois pouvait se sentir coupable. Il trouvait souvent que cette nouvelle « conscience » qu'il avait acquise était assez pénible. Se sentir responsable de ses actions l'agaçait. Avoir l'impression de devoir sauver cette fille, qu'il avait considérée comme « faible », l'agaçait, mais il était en faute. Qu'importe ce qui lui arrivait à partir de maintenant, ce serait et sera toujours de sa faute.
Il sentit alors une présence familière derrière lui, et fut profondément soulagé quand il vit le Phantomhive en se retournant. Élaborer un plan n'était pas l'un des points forts d'Alois, mais il savait que Ciel serait sans l'ombre d'un doute capable de trouver la bonne chose à faire. Le bleuté arborait un air inquiet alors qu'il prit la parole.
- Qu'est-ce que c'était que ce message ?! demanda-t-il, n'osant pas aller au-delà du chuchotement.
- Je sais, je sais. C'est stupide, mais je t'explique, répondit le blond sur le même volume, se rapprochant quelque peu pour que l'autre garçon puisse mieux l'entendre. Pour faire court : j'ai merdé et j'ai attiré des ennuis à cette fille, et maintenant elle va se faire tabasser ou pire si on ne fait rien.
- Qu'as. Tu. Fais ?! demanda le bleuté en serrant les dents, les sourcils froncés.
- L'un de ses clients me draguait, alors je l'ai assommé et je suis parti, expliqua Alois. Ils l'ont trouvé, et ils ont pensé que c'était elle la responsable.
- Je t'avais dit de ne rien faire d'irréfléchi !
- Je sais ! Et je suis désolé ! Mais on doit la sauver !
Les yeux du blond imploraient le bleuté de faire quelque chose. Il y eut un long moment durant lequel ils ne firent rien, mais alors, Ciel sortit son téléphone et se mit à écrire. Lorsqu'il eut terminé, il envoya le message et remit l'appareil dans sa poche.
- Ciel ?
- J'ai envoyé un message à Bailey pour lui dire qu'il y a eu un changement de plan, dit le bleuté, ressortant son téléphone en le sentant vibrer. La police va faire une descente dans l'hôtel, ajouta-t-il, lisant le message.
- Et du coup ? demanda Alois.
- Nous allons sauver cette fille, du coup, dit Ciel en se mettant à marcher, faisant signe au blond de suivre. Mais essayons de ne pas faire de mort, d'accord ?
- Oui, maître~! répondit Alois, gloussant en voyant le bleuté lever l'œil au ciel.
Le duo de démons alla devant la porte du bureau, et s'arrêta sur le champ en entendant des cris. Ils se regardèrent un instant avant de se hâter d'ouvrir la porte à coup de pied. Ils écarquillèrent les yeux en voyant la scène qui se présentait à eux avant que leurs expressions se transforment en grimace, qu'ils froncent les sourcils et serrent les dents.
- Tout compte fait… commença le bleuté, son œil luisant de rouge, … peut-être peut-on s'en permettre une ou deux.
La Rubrique : Foire aux Questions
Question : « Pour ciel : que ferais-tu s'ils forçaient Alois à mettre une tenue inappropriée et à servir d'appât pour l'enquête ? » de Down-by-the-bay
Réponse de Ciel : « Quelqu'un va finir viré, ou MORT. »
Question : « Alors, Sir Arthur Kirkland, je me demandais juste… Comment se passe votre relation avec M. Francis Bonnefoy ? (clin d'œil clin d'œil, coup de coude coup de coude…) Et pour Daniel. Est-ce que tu as l'impression d'être négligé parce que toutes les questions perverses ne te sont plus dirigées, ou soulagé parce que personne n'essaye de te harceler ? » de IggyLikeToExplode
Réponse de Arthur : « Je déteste ce singe lâche et mangeur de fromage ! Il m'énerve ! »
Réponse de Daniel : « Je suis suuuper soulagé ! J'ai arrêté de faire des cauchemars et je peux enfin recommencer à dormir paisiblement~ ! »
