Écrit par HateWeasel
234. Couronne d'Épines.
- Wow… dit Preston, bouche bée, voyant pour la première fois le duo de démons dans leur forme démoniaque.
C'était une première pour chacun d'entre eux, enfin presque, Audrey les ayant déjà vus dans cette forme plus d'une fois. Kristopherson avait vu celle de Ciel, mais pas la forme provocante d'Alois. Daniel, Preston, et Travis n'avaient vu ni l'une ni l'autre. Il était drôlement étrange et curieux de voir leurs amis, qu'ils connaissaient assez bien, sous une toute autre perspective. C'était comme si leur présence était différente. Ils n'étaient pas menaçants, bon Dieu, non. Ils semblaient simplement être dans leur élément, une sorte « d'honnêteté » émanant d'eux, comme s'ils étaient d'une manière ou d'une autre plus à l'aise dans cette forme.
Les garçons étaient stupéfaits en voyant les démons, regardant leurs cornes, leurs queues, leurs oreilles pointues, ainsi que leurs tenues, ne manquant aucun détail. Surtout l'accoutrement d'Alois, qu'ils regardaient avec de grands yeux, trop abasourdis pour faire une remarque dessus. Même Daniel, pour une fois, restait silencieux. La terrible menace devant eux siffla une simple note en guise de réaction à leur transformation.
- Alors ça c'était plutôt impressionnant ! dit Murdock, applaudissant. Toujours s'assurer d'être au meilleure de sa forme le jour de sa mort. Souvenez-vous-en, les enfants.
- Mais à qui est-ce qu'il parle, putain ? demanda Alois, mettant une main sur sa hanche.
- Qui sait ? C'est un illuminé, répondit Ciel.
- Heh, mais même avec ces superbes tenues, vous n'allez pas mourir de manière très distinguée, reprit Murdock, ignorant ouvertement les commentaires du duo de démons. Je m'en assurerai.
Il grimaça quelque peu en tendant ses muscles, se préparant à attaquer. Il envoya son bras en direction de Ciel, ce dernier lui tirant aussitôt au visage avant de mettre de la distance entre lui et ce lunatique.
- Alois ! Utilise Kaspar ! aboya le bleuté, et le blond s'exécuta, sortant son propre pistolet anti-monstre.
Il tira, à son tour, sur l'ancien chasseur de trésor, les deux garçons sachant pertinemment que cela n'aurait pas l'effet escompté. Ils découvrirent, cependant, que le corps de Murdock ne pouvait pas supporter autant de dégâts à la fois.
Plus le duo lui infligeait des dommages, plus sa capacité de régénération ralentissait. Murdock tomba à genoux, à bout de souffle, toussant du sang, mais ce dernier détail était à peine notable au vu de la quantité de liquide qui s'était déjà accumulé sur sa peau. Il releva les yeux vers le duo, les sourcils froncés, les yeux écarquillés, et la bouche ouverte alors qu'il haletait. Finalement, les garçons cessèrent de tirer, en profitant pour recharger.
- D'accord… Fini la rigolade… dit Murdock à bout de souffle, sa voix cassée et rauque.
Il se releva, les lierres sous sa peau se tordant et se tortillant alors qu'il préparait sa prochaine attaque. Il s'arrêta, cependant, lorsqu'il sentit une douleur perçante dans son torse.
Il baissa les yeux et vit la main du bleuté logée dans son pectoral et il s'étrangla, réprimant ses cris d'agonie. Quoiqu'il ne fusse plus vraiment « humain », il avait toujours la même tolérance à la douleur qu'un humain. Ciel referma son poing, attrapant une zone où les lierres semblaient se rassembler, avant de la retirer, arrachant les lierres avec lui. Le bleuté fit quelques bons pas en arrière, s'éloignant de son adversaire alors que le garçon aux étranges cheveux agrippa sa blessure, et relâcha les hurlements qu'il avait si bien retenus. Ils sortirent presque étouffés et ressemblant davantage à des gargouillements, alors qu'il tentait de balancer entre cris, toux, inspirations, et halètements.
Les lierres se tortillaient en tout sens dans le poing du bleuté alors qu'elles se mettaient à faner et à mourir. Elles s'enroulaient faiblement autour de son bras, comme si elles imploraient pour leur vie, avant de devenir marron et de se dessécher. En très peu de temps, tout ce qu'il restait dans la paume de Ciel était une pièce d'argent recouverte de sang. Il ouvrit la main et l'observa un moment avant de relever une nouvelles fois les yeux vers l'ancien chasseur de trésor. Était-ce son imagination, ou ce dernier semblait-il plus âgé à présent ?
Son imagination n'était pas en train de lui jouer des tours. Murdock semblait avoir pris quelques années, son apparence ne changeant que très légèrement. Cependant, son bras gauche, celui qui était ganté semblait un peu plus fin qu'auparavant, le défigurement prenant racine dans le gant noir du garçon. Était-ce une conséquence de la perte de sa puissance ? C'était pour cette raison qu'il devait dévorer des âmes de démons. Son corps se détériorait, autrement, cela étant causé par le manque de pièces. Retirer lesdites pièces semblait accélérer le processus. Ciel regarda Alois, qui acquiesça, comprenant ce qui devait être fait.
Ils se dispersèrent, encerclant Murdock de chaque côté, comme des loups chassant leur proie. Ils se ruèrent tous les deux sur le garçon, retroussant leurs bras en arrière avant de les renvoyer en avant, visant les pièces dans le torse du chasseur de trésor. Il semblerait que son corps ait été pris en état de choc, étant donné qu'il avait arrêté de hurler, et s'était tétanisé. C'était maintenant ou jamais.
Ou du moins, ce fut ce qu'ils crurent. Murdock leva les bras, chaque membre dirigé vers un démon, avant que les lierres épineuses ne déchirent sa chair, forçant le passage hors de son corps afin de frapper les démons, les envoyant valser en arrière. Ciel atterrit sur ses pieds, tandis qu'Alois ne fit qu'atterrir. Ils restèrent immobiles afin d'analyser les actions de leur adversaire un moment.
La tête de Murdock était légèrement positionnée vers le bas. Ses yeux étaient écarquillés, pourtant il ne voyait définitivement pas. De la sueur s'accumulait sur ses sourcils, se mélangeant au sang des blessures antérieures alors qu'il restait inerte, les lierres se tordant, se mouvant comme possédant leur volonté propre. Finalement, Murdock regarda les garçons, la mâchoire béante, une expression sur son visage qui semblait à la fois neutre et à la fois quelque peu énervée.
- Nous devons lui enlever ces pièces, dit Ciel à Alois, ne voyant pas le danger qu'il y avait à révéler son plan, puisque Murdock n'était pas exactement « là » actuellement.
- Ça roule, répondit le blond. Je pense qu'on va avoir du mal à s'approcher de lui avec ces lierres, par contre.
- Souhaites-tu être l'appât, ou l'attaquant ? demanda le bleuté, regardant son compagnon démon.
- C'est toi le « grand et fort patron », à toi de me le dire.
- Tu es bon pour distraire les gens, alors j'arracherai les pièces.
- Pourquoi avoir posé la question alors ? demanda rhétoriquement Alois, préparant son pistolet. Eh bien, bonne chance avec ta mission suicide.
- Assure-toi de ne pas mourir.
- Il en va de même pour toi, chéri.
Ainsi, Alois se mit à tirer, attirant l'attention de Murdock sur lui. Il n'oublia pas d'éviter les épines qui semblaient infliger des blessures beaucoup plus dures à guérir. Il fit des saltos ainsi que des roulades, bondissant hors du danger tout en criant pour le provoquer et en tirant sur le garçon simultanément. En même temps, Ciel attendait l'ouverture parfaite pour agir.
- Maintenant !
Il se jeta, et visa une pièce logée dans l'abdomen de l'ancien chasseur de trésor.
Il écarquilla les yeux lorsque Murdock bougea, portant son attention sur son nouvel attaquant. Il leva le bras, ou ce qu'il en restait et qui n'était pas remplacé par des lierres, se préparant à l'envoyer s'écraser sur le crâne du démon, avant de recevoir davantage de balles dans son propre crâne. Ciel regarda sur le côté et aperçut Audrey et Heinrich braquer leurs armes sur eux, ces deux derniers tirant prudemment afin de ne pas accidentellement toucher le bleuté.
- Tu regardes quoi, putain, « chien de garde » ?! cria Heinrich, ramenant le bleuté à lui-même. Bute ce truc !
Ayant une nouvelle fois perdu ses yeux ainsi qu'une partie de son visage, Murdock fut incapable de voir Ciel lorsqu'il arracha une autre pièce, le faisant hurler d'une douleur agonisante. Cette fois, cependant, le démon ne recula pas. À la place, il retroussa sa main libre en arrière et perça le torse de Murdock à nouveau, extirpant une nouvelle pièce. Avec celle-ci, Murdock était passé à quatre pièces.
Il n'était pas non plus au mieux de sa forme. Désormais, ses bras s'amaigrissaient, et commençaient à prendre une étrange teinte de gris verdâtre. Il n'en restait quasiment rien, les membres étant remplacés par les épines et les lierres. Elles se mouvaient à présent dans son corps à une vitesse alarmante, imitant l'apparition de secousses sous sa peau. Le corps du pauvre garçon était en état de choc, il n'était donc plus capable de le sentir. Il ne pouvait que se tenir immobile, l'air surpris. Son état était irrécupérable au point où les lierres étaient ce qui le gardaient debout, et non sa volonté. Murdock était parti. Ce n'était plus lui qui se battait.
Il crachait plus de sang que ce qu'un corps humain devrait pouvoir contenir. Le pouvoir qu'il avait reçu remplaçait sans cesse ce qu'il perdait. Alors que les lierres se mirent à se frayer un chemin de force par sa bouche, elles tailladaient sa gorge d'une manière qui l'empêcherait de hurler même s'il le voulait.
Voilà ce que le Divin lui avait fait. D'une manière ou d'une autre le destin avait décidé qu'il serait lui, un jeune homme dans la fleur de l'âge qui n'avait jamais causé de grands maux, celui qui endurerait ce calvaire. Il n'était plus un homme. Il n'était plus une arme, non plus. Désormais, il n'était qu'un être pathétique voué à connaître une mort lente et agonisante, sans aucune véritable bonne raison.
À travers le peu de vie restant dans les yeux de Murdock, Ciel réussit à voir tout cela, alors que l'ancien chasseur de trésor le regardait d'un air implorant. Il ne souhaitait plus se venger. À présent, Murdock voulait seulement que sa misérable existence prenne fin. À travers le regard dans ses yeux, Ciel pouvait comprendre ce que la bouche de Murdock ne pouvait pas transmettre :
« Tue-moi. »
Le Phantomhive acquiesça, et se précipita sur Murdock afin de libérer le garçon de sa souffrance. Pourtant, allant à l'encontre de son souhait, le corps de Murdock se mouva pour défendre la vie qui s'y imposait, balançant ses bras pour dégager le bleuté avec l'amas de lierres qui faisaient maintenant office de mains. En réponse, le bleuté leva les bras afin de se préparer à l'impact, mais il ne vint jamais.
Enroulé autour du paquet de verdure de Murdock se trouvait la verdure d'un autre garçon, un garçon connu par les élèves de l'école comme la « menace blonde ». Il regarda le bleuté avec un sourire, de la sueur suintant sur son visage. De toute évidence, retenir des lierres avec des lierres n'était pas chose aisée.
- Ciel ! Attrape les pièces ! cria-t-il.
Pour une raison ou pour une autre, le bleuté était facilement distrait aujourd'hui.
Ciel replia son bras en arrière avant de percer l'épaule de l'autre garçon, arrachant une pièce, ainsi que ces racines, répétant ce geste de sa main libre. Murdock ne hurla pas cette fois. En fait, il bougea à peine, et ne fit aucune tentative pour riposter. C'en était fini. Canalisant toute sa volonté, il força son corps à rester immobile tandis que le bleuté déchirait sa chair et extirpait ces fichues pièces d'argent une par une.
Il n'en restait enfin plus qu'une. Une dernière pièce avant la libération de Murdock, et Ciel vainquit. En retirant la dernière pièce, les lierres qui y étaient rattachées lâchèrent alors qu'elles étaient arrachées au corps du garçon par la force, n'étant plus capable de le garder debout ou tout simplement en vie.
Murdock s'écroula. Il s'écroula le visage tourné vers le ciel bleu avec un sourire. Il sourit, même s'il était allongé, mourant. Il sourit, même si ses entrailles étaient désormais à la vue de tous. Il sourit, même s'il n'avait pas obtenu sa revanche. Murdock sourit parce qu'il avait eu ce qu'il avait réellement souhaité : une fin à toutes les souffrances et à toutes les douleurs auxquelles il avait été sujet à chaque instant de ces dernières cinquante-huit années. À présent, alors qu'il profitait de l'engourdissement qui accompagnait la mort, il souriait comme il n'avait pas souri depuis cinquante-huit ans, un sourire serein et paisible. Il semblait soulagé, heureux, et en paix avec tout et tout le monde dans ce monde ignoblement cruel qui l'avait lentement et sinueusement tué à petit feu.
Chacun observa le corps de Murdock commencer à se changer en poussière. Il devint gris, et se mit à s'effriter, s'écroulant sur lui-même. Il n'était plus que poussière; poussière sans funérailles. Il s'éparpilla alors que le vent se leva, l'emportant Dieu sait où.
Il ne restait plus rien de Murdock Springfield. Il n'y avait pas de corps; pas d'âme à récolter. L'artefact divin de Rome l'avait entièrement détruit. Il n'y aurait pas d'au-delà pour Murdock, sous aucune forme.
« Dieu n'existe pas », voilà ce en quoi le duo de démons croyait. Si Dieu existait, il était cruel et injuste, imposant ces destins maudits à d'innocents êtres humains sans aucune raison valable. Pourquoi fabriquer quelque chose, si ce n'était que pour la détruire ? Pourquoi fabriquer quelque chose, si ce n'était que pour la torturer ? Dieu prenait-il une sorte de plaisir malsain à observer ses « enfants » souffrir ? Dieu n'existait pas. Le Diable non plus. Tout ce dont le duo de démons était sûr était qu'ils existaient. Leurs amis existaient, Sebastian existait, Luka existait. Tous ceux avec qui ils s'associaient existaient, et pourraient très bien être les seuls êtres dignes d'une quelconque croyance.
La Rubrique : DLTD Extra
Édition Kristopherson
Kristopherson est equinophobe. En d'autres termes : il a une peur bleue des chevaux. Il a failli être piétiné par un cheval quand il avait six ans, et il en a peur depuis.
Kristopherson ne parle pas d'une manière stéréotypée « gay ». Il parle en fait avec un accent Gallois, mais seulement de temps à autre, parce qu'il a passé beaucoup de temps sur les tournages de nombreux films avec son père qui étaient soit filmés dans le pays de Galles, soit interprétés par beaucoup de Gallois, quand il était petit. Son accent est typiquement Anglais, mais il passe au Gallois parfois lorsqu'il est excité ou énervé, surtout lorsqu'il gronde Daniel ou Alois.
Il a un chat. C'est un persan appelé « Bedivere ».
Son nom est « Kristopherson », « fils de Kristopher ». Le nom de son père est en fait compris dans le sien…
Son nom vient de « Kristofferson », un personnage de The Fantastic Mister Fox, qui était mon livre préféré en primaire. J'allais le lire tellement de fois à la bibliothèque de l'école, que le bibliothécaire m'a conseillé d'acheter mon propre exemplaire.
Sa « couleur associée » n'a pas toujours été le rose. À l'origine, c'était l'ORANGE, alors dans des images plus anciennes de Kristopherson, il porte de l'orange, et non du rose. Le passage au rose a été un changement de dernière minute, et il s'est avéré que ça marche BEAUCOUP mieux.
Foire aux Questions
Question : « Pour Kris : déjà, bien joué ! Tu as tenu tête à ton (ex?) petit ami fou à lier ! Je suis vraiment fier de toi ! Comment est-ce que j'ai pu te détester un jour ? Bref, est-ce que tu penses que ton expérience avec le surnaturel t'aidera avec ta carrière dans la mode plus tard ? (et, j'achèterai CLAIREMENT tes vêtements ! Vraiment!) » de Ciaran Michaelis
Réponse de Kristopherson : « Tu me détestais parce que j'agissais comme un connard, voilà comment… Je pense que ça a eu beaucoup d'influence, dernièrement. J'ai imaginé des tenues basées sur les vampires, sur la pleine lune, et sur tout ce qui est démoniaque et sombre. Beaucoup de rouges et de noirs. Mais voir les formes démoniaques de Ciel et Alois… Oh bordel, je vais encore me retrouver debout toute la nuit à faire des concepts... »
Question : « Dis, sebastian, tu as déjà pensé à utiliser des couteaux de cuisine comme armes ? Ils sont plus tranchants que ceux des couverts (enfin peu importe comment tu les appelles) ET ils brillent.:3 » de Honeycloud Of RiverClan
Réponse de Sebastian : « J'y ai songé, mais le manche plus épais des couteaux de cuisine les rend beaucoup moins aérodynamique... »
Question : « Question pour Alois et la réaction de Ciel à cette question. Alois : Ciel attaché ? Ta réaction. » de sebastianthedemonbutler
Réponse de Alois : « Eh bien, ma première pensée serait de me demander à quel moment il a pu finir comme ça. Ensuite je le chatouillerai juste pour voir comme il réagit. »
Réponse de Ciel : « Je sais ce que cela implique… Ça ne m'intéresse pas… Pervers... »
Question : « Puisque je dois torturer Daniel. Daniel, tu n'es pas super content que Kristopherson soit disponible maintenant ? Maintenant tu n'as plus à avoir peur de voler le copain de quelqu'un :) oh et puis ne t'inquiète pas mon chou, tous ceux qui rejoignent le club reçoivent un t-shirt gratuit Kris : quelle serait ta réaction si Daniel te sauvait la vie pour une raison quelconque et qu'il t'embrassait après ! » de theotakuat221b
Réponse de Daniel : « Pourquoi est-ce que j'en serais content ? C'est bien qu'il ne soit plus dans une relation avec ce trou du cul, et je ne m'énerverai plus en voyant sa gueule, mais pourquoi est-ce que le fait qu'il soit célibataire devrait me faire quelque chose ? Une minute… Oh… OH ! Je ne veux pas sortir avec Kris ! C'est un bon gars, et il est toujours à la mode et tout, mais je ne suis juste pas de ce bord là ! JE SUIS PAS UN HOMO ! LE T-SHIRT NE M'INTÉRESSE PAS ! JE NE VEUX RIEN AVOIR A FAIRE AVEC KRIS OU SON CUL ET TOUT LE RESTE ! »
Réponse de Kristopherson : « Wow, wow, wow, WOW ! C'est vachement soudain, non ?! On est de bons amis et tout, mais c'est un peu envahissant ! Il-Il ne le ferait jamais de toute façon… Il a ma sœur... »
