Écrit par HateWeasel

256. Merci, Amiral Ackbar.

Le groupe était en route vers la destination où Sebastian avait dit s'être dirigée, mais il n'avançait pas bien vite à cause des humains ainsi que d'un certain sorcier. La seule différence entre eux était que l'un pouvait se servir de la magie, tandis que les autre en étaient incapables. Ils étaient tous plutôt faible et lent par rapport au duo de démons. Alors que la paire était quelque peu agacée par cela, elle était d'avis qu'il valait mieux ne rien dire tout haut.

Cela dit, ils devaient constamment s'arrêter et se reposer à cause du Docteur Bigby. Cette femme qui avait l'air humble s'essoufflait facilement, et semblait être mal en point. Dès leur départ, Almondine Bigby suait et était fiévreuse, mais désormais au lieu d'être rouge elle devenait assez pâle. Elle semblait vraiment très mal en point.

- Je suis désolée de vous obliger à vous arrêter, dit-elle à bout de souffle, s'asseyant par terre.

- Aucun problème, mentit Ciel.

C'était un gros problème. Ils n'avaient aucune idée de ce qui pouvait être en train d'arriver à Sebastian, alors qu'il était en ce moment même piégé par une force assez puissante pour le retenir. La menace blonde et lui n'en revenaient pas. Il tentait de passer en revu toutes les manières possibles pour le libérer une fois qu'ils arriveraient jusqu'à lui, mais malheureusement, ses efforts étaient en vain.

Si Sebastian était incapable de briser la barrière, qu'Alois ou lui le puisse était inimaginable. Combiner leurs efforts pourraient fonctionner, mais c'était peu probable. Il n'était pas sûr que Dafydd puisse la briser, ce dernier étant à la fois loin d'être puissant et compétent. Il ne se donna même pas la peine de s'attarder sur les docteurs. Il était évident qu'elles ne seraient d'aucune aide dans cette situation. Le bleuté n'était pas en plein désespoir, cependant, alors que ses pensées finirent par être interrompues par Dafydd qui cherchait à obtenir son attention.

- Eh, « le cyclope », appela le sorcier. Lovejoy dit qu'elle pense savoir ce qui ne va pas avec Bigby.

- D'accord, dit Ciel, ignorant franchement le surnom pour se tourner vers la femme. Qu'avez-vous à dire, Docteur ?

- C'est sans doute une infection bactérienne, dit le Docteur Lovejoy, assise par terre à côté de sa consœur.

Elle leva le bras de cette dernière afin que les autres le voient. Un bandage recouvrait la majeure partie de son avant-bras.

- Quelque chose a dû pénétrer là-dedans. Nous devons nous dépêcher de sortir d'ici pour qu'elle soit traitée avec des antibiotiques en bonne et due forme.

- Comment est-ce que vous avez bien pu vous faire ça ? demanda la menace blonde.

- Ça s'est ouvert alors que je me débattais pendant qu'on m'amenait, dit le Docteur Bigby. Je n'ai pas pu changer les bandages, et je ne savais pas comment m'en occuper moi-même. L'électronique est ma spécialité, pas la médecine. Je me sens un peu mieux maintenant, alors nous devrions y aller.

Ciel regarda la blessure un instant avant d'acquiescer. Il prit la parole :

- Très bien, en route. Nous n'avons pas beaucoup de temps. Lorsque nous libérerons Sebastian, il vous sortira d'ici en sécurité.

- Merci, dit le Docteur Bigby tandis que Lovejoy l'aidait à se relever.

- Sinon, est-ce que vous avez l'habitude de toutes les dingueries qui se passent par ici ? demanda Lovejoy alors que les autres et elle marchait à bonne allure le long du couloir.

- On peut dire ça comme ça, répondit Alois, n'en disant pas trop.

- Ça ne va pas me suffire, insista la femme en fronçant les sourcils. Cette matière sur laquelle je travaillais n'avait rien à voir avec tout ce que j'ai pu voir dans ma vie. Elle ne mourrait pas, peu importe ce qui lui arrivait. Elle se régénérait à une vitesse folle, et quiconque avait subi une modification génétique pour posséder les mêmes propriétés était pareil. Les balles ne faisaient rien. Les couteaux non plus. Rien ne pouvait les tuer à moins qu'ils finissent par tomber en morceaux.

- Et ?

- Et...répéta le Docteur, … Tu arrives comme une fleur, en sortant d'un mur, qui plus est, et tu arrives à en tuer un sans problème !

- Bon, bon, vous nous avez eu, dit le blond. Men In Black, c'est nous, déclara-t-il en montrant de la main les tenues du duo.

Dafydd ricana en essayant de retenir un rire, tandis que le Docteur était loin d'être amusée. Mais, sachant qu'elle ne risquait pas d'obtenir une réponse valable de la part des garçons, elle laissa tomber pour le moment.

- Eh, du coup, qu'est-ce qu'on va faire pour Bigby ? demanda le blond à voix basse, se rapprochant du bleuté.

- Nous n'avons pas d'autre choix que de prendre sur nous pour l'instant, et de continuer à avancer, dit Ciel sur le même ton, frissonnant en sentant le souffle du blond contre son oreille.

- Et pour ce qui est de son petit « problème » ? demanda Alois, se faisant mieux comprendre. Et si elle était infectée avec FREAK ?

- C'est impossible, si cela était effectivement accidentel, commença Ciel. On ne peut devenir un vampire que si le sang est sucé par un vampire du sexe opposé, et encore faut-il être soi-même vierge.

- Alors, tu es en train de dire que les vampires sont des pervers, ou… ?

- Je suis en train de dire que les chances qu'elle soit transformée sont faible, mais il y a bien quelque chose qui m'embête…

- Quoi donc ?

- Elle affirme avoir eu cette blessure en résistant à son enlèvement… dit Ciel, … mais l'Inspecteur Bailey a dit qu'il n'y avait aucun signe de lutte chez elle.

- Alors elle ment ? demanda le blond en inclinant la tête.

- Qui sait ? Le plus simple serait de demander à Dafydd de vérifier, mais je pense qu'il vaut mieux laisser les choses se faire d'elles-mêmes.

- Oh~ ! Alors tu te sens d'humeur sournoise ? demanda le blond avec un grand sourire. J'ai hâte de voir ce que tu as en tête, muffin.

- Le surnom était-il réellement nécessaire ?

- À cent pour cent, oui.

Le groupe continua à avancer, et finalement, cette sensation menaçante qui les tenait aux tripes refit son apparition. Cette sensation était semblable à celle ressentie autour de la barrière gardant l'ordinateur central FREAK. Les Docteurs ne semblèrent pas la remarquer, et Dafydd la ressentait à peine, mais elle était bien présente. Le duo de démons n'arrivait cependant pas à détecter la position exacte de Sebastian. Comme auparavant, il semblerait que leur sixième sens s'affaiblissait à mesure qu'ils se rapprochaient.

Ils aperçurent bientôt une faible lumière depuis un coin, et avec l'espoir qu'il s'agisse du majordome, ils la suivirent. Aussitôt fait, cependant, ils entendirent une voix. Elle était familière, et elle leur disait quelque chose qu'ils n'avaient pas vraiment envie d'entendre.

- Jeune maître, arrêtez-vous ! cria le majordome dès que le bleuté fut en vue, ce dernier s'arrêtant net tout en regardant l'homme d'un air confus.

- Ça va pas ? cria en retour la menace blonde. On est venus te libérer !

- Tout le couloir est un piège, dit Sebastian. Dès que l'un de vous y aura posé un pied, il sera lui aussi pris au piège.

Les autres se contentèrent de se regarder un instant, comme s'ils espéraient que l'un d'eux ait une solution miracle. Ils n'en avaient pas. C'est alors que le bleuté posa son regard sur l'expression quelque peu coupable du sorcier. Il plissa l'œil et fronça les sourcils.

- Es-tu responsable de cela ? demanda-t-il, mettant Dafydd sur le qui-vive.

Le garçon baissa les yeux au sol et se mit à se gratter l'arrière de la nuque, répondant à la question sans un mot.

- Un peu, dit-il enfin, relevant les yeux. Je leur ai dit que tu étais un démon, et que tu t'intéressais bizarrement à Messiah. Ils ont dû demander à mes parents de faire ce piège.

- Sale con ! accusa Alois en pointant le garçon du doigt. Tu n'as vraiment rien dans la tête ? Comment est-ce qu'on est censés le faire sortir si on ne peut pas l'approcher ?!

Dafydd se retourna un instant, regardant la barrière qui entourait Sebastian. Il plissa les yeux afin de mieux voir. Puis, avec un bref hochement de tête il fit un pas en avant.

- Mais qu'est-ce que tu fous ?!

- Pas d'inquiétudes ! dit Dafydd, se retournant pour faire à nouveau face au groupe. Cette barrière marche selon les races, alors je ne peux pas déclencher le piège. Je vais la regarder de plus près.

- Donc… c'est une barrière raciste ? demanda le blond, dérouté par ce qu'il venait d'entendre.

- Je pense plutôt que cela veut dire que le piège ne peut être déclenché que par des démons, dit Ciel en croisant les bras tout en observant le sorcier. Le laisser y jeter un œil ne devrait faire de mal à personne.

Pendant ce temps, le sorcier s'approcha de la barrière, offrant un sourire à Sebastian avant de s'accroupir au sol afin de regarder plus attentivement le cercle qui entourait la barrière chatoyante. Il fronça les sourcils en observant les écritures, la majeure partie étant illisible pour une importante partie de la population mondiale, la population surnaturelle incluse. Cela semblait être un ensemble de toutes sortes de langues, de Latin, Gallois, Grecque, Arabe, de nombreuses langues Nordiques, et bien d'autres encore, certaines oubliées de l'histoire depuis des lustres. Dafydd se releva de sa position au sol et se mit à marcher autour tout en observant le cercle ainsi que la barrière elle-même. Lorsqu'il revint à son point de départ, il releva à nouveau les yeux et se retourna vers le duo de démons.

- Je sais comment la briser ! s'écria-t-il, choquant les autres. Je dois juste trouver la contre-formule, et on pourra y aller !

- Combien de temps cela va-t-il prendre d'après toi ? demanda le bleuté.

- Eh, je sais pas. Ça dépend, répondit le sorcier, détruisant le peu de confiance qu'il avait fait naître chez les autres pendant un l'espace d'un instant. Je n'ai jamais fait de malédiction contre les démon en particulier avant, alors ça pourrait prendre quelques minutes. Mais, de ce que j'ai vu, ça ne devrait pas être trop compliqué.

- Êtes-vous sûr de savoir ce que vous faites ? demanda Sebastian, un air perplexe décorant son visage.

Il n'était décidément pas convaincu par ce garçon non plus.

- Mais oui. J'ai juste à prendre ce qui est écrit, et écrire un sort pour le contrer. Du gâteau, dit Dafydd d'une manière étrangement nonchalante.

Le garçon sortit de sa poche un petit bloc-notes avec un stylo plus ou moins de la même taille, et se mit à gribouiller tout en faisant le tour du cercle. Pendant qu'il faisait cela, les autres s'assirent par terre, faisant une pause puisqu'ils ne savaient pas quoi faire d'autre. C'est alors que le bleuté fronça les sourcils et mit sa tête dans ses mains.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda la menace blonde, remarquant les étranges actions du garçon.

- Rien ne va, dit le bleuté sur un ton factuel. Cette mission est un échec total. Nous n'avons pas réussi à entrer sans être remarqués, Sebastian est piégé, et son seul espoir est un abruti qui n'a clairement pas été accepté à Poudlard, nous n'avons presque pas d'informations, le destin de la ville est toujours menacé, et je dois appeler Sir Integra pour lui dire tout cela.

Il secoua la tête et sourit tristement.

- Tout est ma faute.

Le blond ne put rien faire d'autre que d'écouter le bleuté dire tout cela. Il observa attentivement le visage de ce dernier alors qu'il parlait, écoutant tout ce que le bleuté disait et ne disait pas. Lorsque Ciel s'arrêta de parler, il détourna les yeux. Que pouvait-il faire d'autre ? Il avait écouté, et c'était ce que le bleuté semblait attendre de lui à cet instant. Alois ne pouvait rien faire de plus que de songer à tout cela, regardant silencieusement le plafond. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il regarde droit devant lui, et marque une pause. Hochant vigoureusement la tête, il se tourna vers le bleuté une nouvelle fois.

- Qu-Qu'est-ce que tu fais ?! s'écria le Phantomhive.

Alois était actuellement sur lui, fouillant dans ses poches sans même donner de réponse au bleuté. Il ne trouva pas ce qu'il cherchait dans le manteau du Phantomhive, alors il se rabattit sur les poches de la chemise et du pantalon du garçon. Ciel n'osait pas croiser le regard des Docteurs, qui étaient sans nul doute en train de regarder le duo d'un air abasourdi. Finalement, le blond trouva ce qu'il recherchait, et lâcha un bleuté embarrassé. Le garçon qui se sentait violé regarda le blond, son visage rouge, alors que le blond se mit à tapoter sur son téléphone portable.

Le petit appareil s'alluma tandis qu'Alois l'activait, illuminant son visage d'une faible lueur qui ne provenait pas de la barrière à quelques mètres d'eux. Ciel l'observa dans sa confusion alors qu'il faisait défiler ses contacts. Lorsqu'il comprit enfin ce que le garçon faisait, il était trop tard, il avait déjà appuyé sur le bouton « appeler ». Le bleuté écarquilla l'œil et s'empressa d'essayer d'attraper le mobile tenu par l'autre garçon, ce dernier l'éloignant nonchalamment. Avant que Ciel puisse s'approcher assez pour ne serait-ce que le toucher, la tonalité s'arrêta, et une voix retentit de à l'autre bout du fil.

- Allô ?

- Allô~ ! Ici Jim Macken au rapport ! dit-il, s'assurant d'utiliser son vrai nom étant donné que la Hellsing le préférait.

Alois avait appelé Sir Hellsing. Évidemment, le bleuté était absolument livide. Qu'est-ce que le Trancy allait bien pouvoir lui dire pour arranger les choses ? Y avait-il réellement quoi que ce soit qui pouvait embellir la chose ? Probablement pas, mais cela n'empêcha pas la menace blonde d'essayer.

- Très bien. J'écoute, dit Sir Hellsing d'un ton à la fois quelque peu curieux et méfiant, se demandant pourquoi Alois était celui qui appelait pour faire une mise au point au lieu de Ciel.

- La mission est un échec, dit-il simplement et le bleuté eut l'air de se décomposer. Nous avons en fait été, repérés, et j'en prends l'entière responsabilité.

- Oh ? répondit la femme. Et pourquoi cela ?

- En essayant d'éviter d'être vu, je me suis bêtement caché dans un conduit d'aération et je n'ai pas pu en sortir, dit Alois, racontant son histoire ridicule. J'ai dû ramper à travers les conduits afin de trouver une route alternative, mais je me suis retrouvé dans une pièce où les deux scientifiques enlevées étaient retenues. Comme elles étaient gardées, j'ai dû éliminer la menace, libérer les scientifiques et changer la nature de la mission.

- Monsieur Macken, vous étiez bien conscient qu'il s'agissait d'une mission de surveillance, n'est-ce pas ? demanda la Hellsing.

- Oui, madame, répondit le garçon. Je suis juste incompétent.

- Les scientifiques sont-elles actuellement avec vous ?

- Oui, mais elles sont en danger puisque Messiah sait que nous sommes ici.

Alois parlait étrangement au téléphone avec Sir Hellsing. Il était moins familier, plus éloquent, et n'avait plus son accent habituel. À la place, il parlait comme le « Alois Trancy » d'il y a cent ans, celui pour qui il se faisait passer aux rassemblements publiques.

- Très bien, dans ce cas. Faites-les sortir de là et détruisez Messiah, dit Integra. Ou au moins, gardez-les là-bas jusqu'à ce que j'envoie une équipe les exterminer, compris ?

- Oui, madame, répondit le blond d'un ton obéissant. Nous vous tiendrons informée d'un changement quelconque.

Après quelques instants, il raccrocha et tendit le téléphone à un Ciel parfaitement estomaqué en souriant. Le bleuté ne put rien faire d'autre que de le fixer. Alois venait de parler avec, sans nul doute, la femme la plus effrayante de la planète, lui avait dit qu'il avait fait échouer une mission d'une importance capitale, et tout cela avec aisance. Du moins, c'était ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il voit l'autre garçon s'effondrer et soupirer de soulagement.

- Oh mon Dieu, c'était flippant… dit le blond, un air inquiet sur le visage.

- As-tu perdu la raison ? demanda le Phantomhive. Je sais que tu es dérangé, mais as-tu perdu la tête ? Tu réalises qu'elle aurait très bien pu te faire tuer ? Elle pourrait très bien être en train de chercher à te faire passer l'arme à gauche en ce moment même, imbécile !

- Enfin, je ne peux pas te laisser tout faire, si ? Tu as assez de choses en tête comme ça, dit Alois, se relevant et s'étirant. Il faut savoir compter sur les autres parfois, alors du calme. Concentre-toi sur ton travaille qui, d'ailleurs, est maintenant de faire sortir les docteurs et d'exterminer Messiah.

- Comment pourrais-je, alors que tu pourrais être exécuté pour avoir mis l'échec de cette mission à ton compte ? demanda le bleuté, se levant et regardant le blond droit dans les yeux.

- J'ai dit, « du calme ». Je ne vais probablement pas être exécuté, et tu le sais. Sir Integra est sans doute habituée aux missions de cette importance qui partent en couilles. Tu dois juste changer de plan pour que ça marche, et continuer. D'ailleurs, être aimable et respectueux, ça aide aussi, dit Alois avec un sourire. Tu sais, c'est plutôt drôle de te voir être aussi irrationnel.

- Je ne suis pas irrationnel ! répliqua le bleuté.

- Si, si, mais ne t'inquiète pas, tu es quand même mignon.

Dafydd en avait presque fini, à l'heure qu'il était. Tandis que les autres se querellaient, il avait sorti de son manteau une petite boîte de cigarettes remplie de craies, et s'était mis à tracer un nouveau cercle sur l'ancien. Ses gestes étaient curieusement observés par le démon le plus âgé, qui se demandait ce qu'il préparait en dehors de sa prison. Avec un grognement, le sorcier se leva et se dépoussiéra avant de regarder le majordome.

- Prêt à voir si j'ai réussi ? demanda-t-il avec un grand sourire.

- Plus que jamais… répondit Sebastian, la confiance qu'il avait vis-à-vis du garçon maladroit faible, si ce n'est inexistante.

- Scientia de anima ! dit le garçon pour appeler ses pouvoirs.

Une bonne partie des gemmes sur ses nombreuses bagues à ses doigts s'illuminèrent alors. Les mots qu'il prononça ensuite étaient incompréhensibles pour le démon, étrangement, étant donné qu'il connaissait maintes et maintes langues. Il n'en comprenait que quelques unes ; quelque chose qui avait à voir avec des « ailes » et une « prison », mais il n'en était pas sûr. Tout ce qu'il savait était que les lumières autour de lui changeaient, s'affaiblissaient de plus en plus jusqu'à finir par ne plus être. Naturellement, un tel changement fut remarqué par les autres dans la pièce. Dafydd se retourna, et vit le groupe le regarder avec incrédulité.

- Alors ? Un jeu d'enfant, je l'avais dit, dit-il en adressant un grand sourire au blond. Qu'est-ce que tu en dis, mon petit diablotin ? Je t'ai enfin séduit ?

- Hahaha, non, répondit la menace blonde. C'était impressionnant, mais c'est toujours non.


La Rubrique : Les Reines du Shopping (présenté par Kristopherson Miles, surtout pour sa sœur)

« Ouais, là il y a du monde au balcon. »

« Du calme avec les milkshakes... »

« Tu as L'AIR aussi accessible qu'un buffet à volonté. »

(À Daniel) « Ça doit être le plus horrible t-shirt que j'ai pu voir dans ma vie... »

« Le marron ne va PAS avec le noir. Change ce sac à main noir et prends-en un autre. »

(À Daniel) « Tu vas porter ÇA pour un rendez-vous ? Je suis désolé de devoir te dire ça, mais Ana n'est pas AVEUGLE. »

« Si je peux voir tes sous-vêtements, il y a un problème. C'est comme s'ils me regardaient… Arrête ça… Beurk... »

« Est-ce que tu essayes de montrer que tu es 'ouverte d'esprit' ? »

« Quoi, quoi, quoi, qu'est-ce que tu portes ? » (imitation de l'ami gay cliché, parce que ça fait rire Anastasia)

« Hahaha, NON. »

(À Daniel) « D'accord, tu vois ça ? Ce costume est ce qu'on appelle 'une coupe italienne'. Ça va à certaines personnes, et pas à d'autres, et pour être honnête, tu n'en fait pas parti. Sérieusement, les épaulettes, c'est pas ton truc. Prends une 'coupe anglaise'. »

(À Daniel) « Je te jure que si tu portes cette cravate, j'essayerai de t'étrangler avec. »

(À Daniel) « On voit ton boxer, mec. »

(À Daniel) « Ça n'a rien de bizarre. Les filles font une 'inspection de l'arrière' aussi. Je te le promets. »

(À Alois) « Oh là là... »

(À Audrey) « Original, mais ça marche... »

« Si la 'police de la mode' existe, je veux en faire parti tout de suite. »