Bonjour, bonjour, je suis de retour après 2 mois ! J'espère que vous allez bien et que vos vacances ont été cool ! On reprend l'histoire avec 2 chapitres comme tous les ans !
Bonne lecture !
Écrit par HateWeasel
258. C'est Heiny.
Alors que Ciel s'aventurait dans les derniers recoins de l'usine, il avait l'impression d'être observé et n'arrivait pas à se défaire de cette impression. Cela n'avait rien de surprenant, cependant. S'il devait bien y avoir des monstres artificiels quelque part dans le bâtiment, ce serait par ici.
Le bleuté voulait à tout prix éviter de faire du bruit pour ne pas se faire remarquer davantage. Il mettait même fin à sa respiration dans les endroits où son sixième sens lui disait qu'il ne devrait décidément pas être. Il était incroyablement tendu, un sentiment auquel il n'était pas accoutumé. Quoiqu'il fusse de toute évidence la créature la plus puissante dans les environs, et qu'il possédait une arme spécialement conçue pour détruire ses adversaires, il n'aimait tout simplement pas être ici, surtout seul.
Actuellement, il se maudissait de ne pas avoir demandé à Dafydd où ces soi-disant « supérieurs » se trouvaient avant que leurs chemins se séparent. Hésiter ici et là tout en tentant de se déplacer dans une zone inconnue n'était pas amusant, et qui plus est : c'était une perte de temps précieux. Il faudrait un moment à H.E.L.L.S.I.N.G. pour se mettre en route et atteindre les lieux, et durant ce laps de temps, si ces « supérieurs » s'échappaient, ils devraient recommencer la mission depuis le début. S'il pouvait éviter cela, ce serait le meilleur des scénarios. Non, le scénario idéal aurait été que la mission se soit déroulée sans accroc depuis le départ, mais hélas, ce n'était pas arrivé.
Finalement, il traversa un couloir qui jusqu'ici semblait être manifestement complètement vide, pourtant derrière l'une des portes de bureau étaient assises quelques personnes, toutes de nature surnaturelle. Ciel s'arrêta devant un instant, et prit en compte toutes les éventualités. Il vérifia ses poches de manteau, s'assurant que tous les magasins qu'il avait amené avec lui étaient remplis de balles bénites. Et, avec une profonde inspiration pour calmer ses nerfs, il toqua doucement à la porte, entendant le brouhaha de l'autre côté s'arrêter net, puis il se cacha en collant son corps contre le mur juste à côté de la porte.
Il retint de nouveau son souffle alors que quelqu'un vint l'ouvrir, la lumière s'échappant dans les ténèbres du couloir. Un homme à l'air assez costaud apparut, s'arrêtant un instant avant de sortir sa tête afin de regarder sur les côtés puisqu'il n'y avait personne juste devant la porte. Ce fut une erreur de sa part qu'il comprit bien vite. Il sentit quelque chose de froid et métallique appuyé contre sa tempe et entendit un grand fracas avant de brusquement sombrer dans la pénombre, dans l'indélicatesse néant de la mort, son corps s'écroulant au sol sans aucune grâce, sans vie, et sans qu'il l'ait choisi ou s'en soit rendu compte.
Ciel l'enjamba, se tenant désormais à l'entrée de la pièce, et braqua son arme tandis que le crissement des chaises ainsi que les murmures et cris effrénés d'hommes et de femmes effrayés atteignaient ses oreilles. Durant les secondes qui séparaient ses tirs, il estima un nombre d'environ dix personnes dans la pièce, se débarrassant de la moitié avec la premier magasin. Il rechargea avec une rigueur inflexible, de la manière la plus rapide et la plus méthodique possible, ce qui lui prit environ cinq secondes. Le temps qu'il recharge, ceux mortellement blessés tombèrent, tous morts, tandis que les survivants de cette pièce possédant une arme la prirent, les autres se cachant sous les tables. Il ne fallut pas plus de quelques secondes de plus pour qu'ils succombent à leur tour.
Après avoir rechargé une seconde fois, Ciel entra prudemment dans la pièce, balayant une dernière fois du regard la salle à la recherche de quelconques rescapés qu'il aurait manqué. Une fois qu'il jugea qu'il n'y avait rien à signaler, il examina silencieusement son travail, observant les nombreux corps à terre. À son grand dam, aucun d'eux ne semblaient pouvoir être le genre de personne capable de diriger une telle opération, alors, il partit, ne voulant pas être coincé dans une petite salle avec une seule échappatoire lorsque quelqu'un viendrait enquêter sur le vacarme. Avec son sixième sens comme seul guide, le bleuté traversa couloir après couloir, exterminant tous les groupes de monstres qu'il croisa.
Pendant ce temps, la menace blonde était arrivée à la sortie, et elle resta avec le Docteur Lovejoy un moment tout en se demandant ce qu'ils devraient faire ensuite. Ils débattaient pour savoir si la femme devrait prendre un taxi pour rentrer, mais elle affirmait ne pas avoir un sou sur elle et qu'elle n'accepterait pas que le blond paye pour elle. Ils débattaient pour savoir s'ils devraient rejoindre la station de métro la plus proche pour qu'elle emprunte les transports publics pour rentrer. Le problème était qu'elle ne voulait pas y aller seule, et que Alois ne pouvait pas trop s'éloigner de ses coéquipiers. Il s'agissait d'un véritable casse-tête.
La paire resta debout en silence jusqu'à ce que leurs pieds fatiguent, et ils s'assirent donc au sol, faisant de temps à autres la conversation ou proposant des idées. C'est alors que le vrombissement d'un véhicule se rapprocha d'eux, les poussant à se relever, Alois se mettant devant Lovejoy pour la protéger. Deux grands engins militaires verts apparurent alors dans son champ de vision. Ils étaient beaucoup trop loin pour que le Docteur voit correctement, mais assez pour Alois. Quand ils furent assez proche, il vit des armoiries familières sur le côté.
Le bouclier était divisé en quatre, rouge en haut à gauche et droite, ainsi que noir pour le reste. Dans le coin du bas à droite, une Tour blanche de jeu d'échecs ressortait par rapport au rouge, tandis qu'en haut à gauche, une certaine devise était écrite. « Nous sommes les envoyés de Dieu ». Au-dessus du bouclier se trouvait un rectangle doré arborant le nom de la famille à la tête de l'organisation auquel ces véhicules appartenaient.
« Hellsing »
Alois soupira de soulagement et fit quelques pas en avant, bougeant les bras au-dessus de sa tête pour montrer à H.E.L.L.S.I.N.G. qu'ils étaient au bon endroit, ce qui déboussola le Docteur Lovejoy. Elle leva un sourcil et recula alors que les énormes camions s'arrêtèrent et se garèrent à côté d'eux. La menace blonde s'avança à nouveau lorsque les portes s'ouvrirent, espérant pouvoir parler à un commandant afin de faire un point sur la situation actuelle. À la place, on lui bondit dessus et il fut fermement serré dans des bras.
- Blondie ! s'écria la petite fille aux cheveux argentés qui tenait actuellement le garçon sans intentions de lâcher.
- Ravi de te voir aussi, Amélie… réussit-il à dire, même alors que tout son oxygène était réduit à néant.
Apparemment, il avait manqué à la louve. Elle n'avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu, ses cheveux toujours aussi longs, et son visage toujours à l'air aussi ennuyé. La seule véritable différence était qu'elle portait désormais un uniforme de H.E.L.L.S.I.N.G. de la division surnaturelle. Elle portait une chemise boutonnée jaune dont le col prenait une forme de col roulé autour de son cou mais dont le devant était boutonné, et elle avait un petit écusson avec les armoiries de la maison Hellsing sur son sein gauche, juste au-dessus d'une poche avant. Elle portait un short assorti, ainsi que de longues chaussettes à hauteur de cuisses avec des bottes marrons et une paire de gant complémentaire.
- Amélie ! s'exclama une autre voix familière alors que la personne à qui elle appartenait se rapprochait.
Charlotte portait une tenue similaire, mais elle avait deux pistolets en plus avec elle.
- Tu ne devrais pas te jeter sur les gens comme ça, c'est malpoli, gronda-t-elle en donnant à l'autre fille l'un des pistolets dans ses mains une fois qu'Amélie eu lâché.
Évidemment, le pistolet à canon scié était celui de la louve. Alois n'était pas sûr de savoir comme il savait cela, mais il le savait.
- Tu as oublié ça dans le camion.
- Thanks, répondit Amélie.
- Oh, alors vous vous êtes déjà familiarisées ?
Alois regarda à nouveau les camions et vit une autre femme en sortir. Une femme à la peau à la fois claire et pâle, et aux cheveux blonds. Ses yeux étaient rouges et luisaient presque. Elle portait un uniforme similaire à celui des autres filles, la seule différence était qu'il était d'un rouge cramoisi avec une jupe déchirée assortie ainsi que des bas noirs. Mais ce qui attirait le plus l'attention chez elle était son bras gauche qui semblait être une sorte de masse d'énergie noire et rouge en mouvement prenant la forme dudit membre. Elle souriait chaleureusement à la menace blonde, un geste qu'il réciproqua avec joie.
- Mademoiselle Seras ! s'écria-t-il avec enthousiasme, ne l'ayant pas vu et n'ayant pas reçu de ses nouvelles depuis une éternité.
Son nom était Seras Victoria, et elle était, à ce jour, l'une des cartes maîtresse de H.E.L.L.S.I.N.G.
- Contente de te revoir, Alois dit-elle en souriant alors qu'elle déchargeait sans aucun problème un pistolet ridiculement grand. Tu fais aussi parti de ce projet, à ce que je vois ?
- Oui, Ciel et Sebastian sont toujours à l'intérieur, dit Alois, sachant qu'il devrait probablement se hâter de transmettre les informations. Le Docteur Bigby est aussi dedans. Elle était avec Messiah depuis tout ce temps, apparemment. Sebastian et l'espèce de magicien sont en ce moment même en train d'essayer de trouver un moyen de désactiver toutes les puces en même temps, mais d'abord, ils doivent briser un champ de force magique.
- Harry Potter ? demanda Amélie.
- Nan, on s'est retrouvé avec un gros nigaud à la place, répondit Alois. Il a brisé une barrière de haut niveau plus tôt. On l'a vu faire. Je pense juste que c'est un plan un peu stupide.
- « stupide » ou pas, ce qui compte, c'est que cela fonctionne, dit Seras avant de porter son attention sur le Docteur, faisant quelque peu sursauter la femme.
- Nous allons vous ramener chez vous, à présent, dit la Draculina en faisant signe à un soldat du deuxième véhicule de venir escorter la femme en sécurité. Ne vous inquiétez pas, vous êtes en sécurité. Le Caporal Murphy et son équipe s'en assureront. Nous nous occupons du reste.
- D-D'accord… répondit Lovejoy avec un hochement de tête, son regard ne quittant jamais les canines de Seras alors qu'elle parlait.
Elle suivit l'homme du second véhicule, et jetant un dernier regard aux autres, elle monta dedans. Alois lui fit ses au revoir d'un signe de la main alors qu'ils partirent, avant de reporter son attention sur les renforts. Au moment où il fut sur le point de parler, une autre personne descendit du camion où Seras, Amélie et Charlotte avaient été, une personne qu'il ne s'était pas attendu à revoir un jour.
- Eh bah, si c'est pas le démon blond… dit-elle de son habituel accent allemand. Où est le Chien de Garde ? Me dis pas que tu l'as laissé tout seul…
Heinrich Strumer, l'ancien mercenaire de Livraison Internationale Beattie, protégeant leur meilleur trafiquant d'armes, et l'homme qui avait autrefois juré qu'il tuerait Ciel Phantomhive, se tenait devant Alois, vêtu d'un uniforme standard de H.E.L.L.S.I.N.G, ainsi que de deux étuis de revolver à ses côtés pour porter ses étranges « couteaux-fusils ». Il semblait presque fatigué ; comme lessivé et éreinté. Il avait l'air de ne pas s'être rasé depuis un moment, une barbe pointant le bout de son nez. Il marcha vers les autres, et ils ne semblèrent pas être surpris. Alois ne put que lever un sourcil en regardant l'homme d'un air confus.
- Surpris ? demanda Heinrich en croisant les bras. Je vais te faire un rapide topo maintenant, comme ça ce sera fait : après notre dernière rencontre, j'ai été renvoyé en prison menacé d'exécution, même si ce pays a pas de peine de mort. Ils m'ont proposé un marché pour que je trompe la mort une dernière fois et que je travaille avec eux là. Bon, on va juste rester là à rien faire, ou on va faire notre travail ?
- C'était une manière extrêmement malpoli de le dire, dit Seras.
Elle soupira et regarda les autres membres de son équipe, deux apprentis du Corps Surnaturel, ainsi qu'un démon qui était ordinairement sous les ordres du rival de sa patronne. Elle marqua une pause un instant afin d'y songer avant de crier d'un ton inhabituellement autoritaire :
- Allez ! Vous connaissez la chanson ! Tuez tous les imposteurs que vous voyez !
Elle prépara son arme, ou plutôt, son « canon anti-monstre » comme on l'appelait, et fit signe aux autres de la suivre à l'intérieur.
- Oui, madame ! crièrent les autres en réponse avant de s'exécuter.
Mais, alors qu'ils courraient, la menace blonde ne put s'empêcher de lancer quelques regards mauvais à l'Allemand.
- Écoutez, vous feriez mieux de ne rien tenter de stupide, dit-il et l'homme le regarda d'un air confus.
Il lui fallut un court instant pour comprendre ce que le garçon voulait dire.
- T'inquiète va, j'ai arrêté d'en vouloir au Chien de Garde, dit-il. Je peux pas le tuer ; pas quand il est aussi Victor.
Il détourna les yeux du garçon, et sortit ses fusils de leurs étuis alors qu'ils trouvèrent l'entrée qui menait à la zone souterraine.
- Mais, si une balle perdue venait à le toucher par « accident »… reprit l'homme avec un sourire, j'en pleurerai pas.
- J'espère que c'est une blague… avertit Alois en fronçant les sourcils, sinon une de ces « balles perdues » pourrait vous toucher par « accident », Heiny.
- Pardon ? demanda l'homme, jetant à nouveau un œil vers le garçon. Comment tu m'as appelé ?
- Je vous ai appelé « Heiny », dit nonchalamment le démon. « Heinrich » » « Heiny ». Vous pigez ?
À cet instant, Heinrich ne sut pas vraiment comment répondre. Il n'était pas sûr de savoir si le garçon ne voyait réellement pas l'insolence de ce surnom, ou s'il le faisait exprès. On ne savait jamais vraiment avec le Trancy. Mais vous et moi savons de quoi il en retourne.
La Rubrique : Foire aux Questions
Question : « Les 7 : qui sont les puceaux du groupe ? Kris : qui était ton premier baiser ? » de Cookies
Réponse de Ciel : « Je ne sais pas. Ce ne sont pas mes affaires. »
Réponse de Alois : « Je peux vous le dire dès maintenant, ni Ciel, ni moi, ne sommes dans cette catégorie, si vous voyez ce que je veux dire... »
Réponse de Kristopherson : « Je n'ai pas encore eu mon premier baiser, en fait. Je ne suis jamais allé aussi loin dans une relation, alors je peux aussi vous assurer que je suis dans la 'team puceau'. Je peux aussi vous assurer que la réponse de Daniel est un mensonge. Il n'est sorti qu'avec ma sœur, et ils ne se sont pas encore embrassés non plus. Ils se tiennent à peine la main. Croyez-moi, si c'était le cas, Ana me l'aurait certainement raconté, et raconté, et raconté... »
Réponse de Audrey : « Euh… Je le suis… Je ne suis pas doué pour parler aux filles. Je deviens nerveux et je me ridiculise... »
Réponse de Daniel : « En tout cas, pas moi. Je l'ai déjà fait. Plusieurs fois, même. Probablement le seul qui l'a fait ! Hahaha ! » *regard qui fuit*
Réponse de Preston : « Je suis presque sûr que les seuls qui l'ont fait sont Ciel et Alois. Mais même si je me trompe, je ne veux pas vraiment savoir. »
Réponse de Travis : « Je suis trop jeune pour faire ce genre de choses. J'aimerais au moins ne plus être au lycée, d'abord. J'ai déjà trop de choses à faire. Une fille, ça peut attendre. »
Question : « Salut question pour Audrey Euh j-je peux te faire un câlin ? » de 88KittyGirl88
Réponse de Audrey : « E-E-Euh… O-O-O-Ouais… ? » *l'enlace maladroitement* *rougit à en mourir*
