Écrit par HateWeasel

270. Entre Recherche et Haine.

- Où sont-ils ? demanda Preston, balayant la foule du regard.

- Aucune idée, répondit Audrey tout en mastiquant un hamburger. Je n'arrive pas à les trouver avec tous ces gens autour. C'est comme un « Où est Charlie » géant.

Pas même une demi heure après leur arrivée, les Sept Sensationnels s'étaient séparés. Bien qu'ils s'étaient judicieusement mis d'accord pour se retrouver à un certain endroit, ils avaient manifestement choisi le mauvais jour pour venir à la fête foraine étant donné qu'elle était noire de monde. La foule s'étendait jusqu'à l'horizon, et n'ayant pas d'autres choix, Travis décida qu'il valait mieux appeler l'un des autres afin de savoir ce qui était arrivé.

- Euh, bah, on est un peu perdus… dit Alois, expliquant la situation. On s'est accidentellement fait piéger dans la foule, et on a dû suivre le courant, tu vois ? Je n'ai pas la moindre idée d'où on est…

- Est-ce que vous êtes toujours du côté de la nourriture ? demanda le grand Sullivan.

- Non, je crois que nous sommes dans les jeux… répondit le blond. Est-ce que Kristopherson est déjà avec vous ?

- Il n'est pas avec vous ? répondit Travis avec une autre question.

- Nan. Il a suivi Daniel après qu'il ait fait sa crise et se soit barré.

- Alors Dan n'est pas là non plus…

- C'est juste Ciel et moi, répondit Alois. Tu veux qu'on essaye de les retrouver ?

- Pas la peine. Je vais juste les appeler, dit Travis. Où pourrions-nous nous regrouper ?

- Eeeeeeeet le téléphone passe à la personne qui sait organiser des trucs, dit le blond avant de mettre le téléphone portable contre le visage du bleuté.

Levant l'œil au ciel, Ciel prit l'objet du ridicule blond.

- Es-tu toujours là, Travis ? demanda-t-il une fois l'appareil à son oreille.

- Oui. Où pourrions-nous nous regrouper ?

Rapidement, Ciel leva la tête afin de jeter un œil aux alentours. Il examina la zone quelques instants avant de poser le regard sur ce que n'importe qui pourrait voir dans les parages, peu importe où il se trouverait. Le bleuté replaça alors le téléphone à son oreille.

- Que penses-tu de la Grande roue ? demanda-t-il. Pouvez-vous la voir de là où vous êtes ?

- Oui.

- Alors rendez-vous y, dit le bleuté. Tu as dit que tu appellerais Daniel et Kristopherson ?

- Oui.

De toute évidence, il n'allait pas obtenir plus du garçon ordinairement silencieux, alors peu après sa dernière parole, il raccrocha. Il rendit le téléphone à Alois, remarquant que le garçon faisait la moue.

- Qu'y a-t-il ? demanda Ciel.

- Quoi ? répondit le blond.

- Pourquoi fais-tu cette tête ?

- Tête ? Quelle tête ?

- Cette tête, dit le bleuté en touchant du doigt la joue du blond.

Il y eut une pause alors que l'autre garçon écarta doucement le doigt.

- Oh, je vois… commença Ciel avec un petit sourire narquois. Espérais-tu pouvoir passer un peu de temps à deux ?

- La ferme… dit Alois, croisant les bras de manière indignée.

Il détourna les yeux sur le côté, tentant en même temps de dissimuler la roseur en trop sur ses joues. Délicatement, l'une de ses mains fut délogée pour être prise par celle de l'autre garçon, leurs doigts s'entremêlant alors que le bleuté laissa s'échapper un léger ricanement.

- Tu es bête, dit-il.

- Tu es stupide, répondit automatiquement le blond.

Son expression passa involontairement de l'embarras à une certaine complaisance en une fraction de secondes, sa bouche prenant la forme d'un petit sourire. Leur petit « moment », cependant, fut interrompu par un bruit des plus agaçants.

- Tapettes ! cria une voix suivie de rire, quelque part derrière le duo.

Ils tournèrent la tête et virent un groupe d'adolescents les interpeller et se moquer d'eux.

- Lopettes !

Ciel fronça les sourcils et plissa le nez avec dégoût en voyant le comportement du groupe. Il jeta un bref coup d'œil à Alois, qui en retour, lui fit un clin d'œil. Le bleuté sut instantanément ce qui allait suivre. Alois préparait un mauvais coup.

- Oh mon Dieu ! Mais laisse-moi tranquille à la fin ! s'écria Alois, regardant droit dans les yeux le responsable. Je te l'ai dit une centaine de fois ! Je ne veux pas sortir avec toi ! Alors arrête de me suivre !

Le garçon ciblé écarquilla les yeux avec horreur tandis que les personnes tout autour d'eux se mirent à le regarder. Ses amis semblaient eux aussi choqués. Avant qu'il ait le temps de se défendre, Alois revint à la charge.

- Tu vois ce mec, Ciel ?! demanda Alois, se tournant vers le bleuté.

S'il n'avait pas aperçu le faible spasme d'un sourire aux coins des lèvres du blond, Ciel aurait pu penser qu'il était sérieux.

- C'est de lui dont je te parlais ! Celui qui n'arrête pas de me suivre partout !

- Ta gueule, arrête de mentir, pédale ! cria le délinquant en réponse, le visage rouge, un mélange de colère, d'embarras et de peur dans son expression. Je te connais même pas ! Tu ferais mieux de la fermer avant que je te démonte !

- Il a déjà menacé de me blesser si je le disais à quelqu'un ! reprit Alois. Je suis vraiment désolé de t'avoir embarqué là-dedans, Ciel…

- Ce n'est pas ta faute, Alois, dit le bleuté en jouant le jeu. Toi, là-bas ! Tu ferais mieux de le laisser tranquille avant que j'appelle la police, tu devrais avoir honte !

Et avec cela, le groupe d'adolescents faillit trébucher en prenant ses jambes à son cou. La gravité avec laquelle le duo s'exprimait avait semblé très réelle. Une partie de la foule parlait d'eux en chuchotant, se demandant s'ils devraient intervenir ou appeler les autorités. Une fois que le délinquant, et les garçons scandaleusement ignorants furent partis, le duo de démons quitta lui aussi les lieux, navigant à travers la masse sans jamais lâcher la main de l'autre afin de ne pas être séparé.

- C'était tellement beau, je pourrais me mettre à pleurer ! s'exclama le blond avec un grand sourire.

Il gloussa en repensant au spectacle qu'ils venaient de donner, et était quelque peu fier de lui et son partenaire.

- Tu es plutôt bon comme acteur. Tu as déjà pensé à être dans la prochaine pièce de l'école ?

- Merci, mais non merci, répondit le bleuté, un sourire se dessinant également sur son visage. Quelle présence d'esprit, c'était impressionnant. La tête que ces garçons ont fait était particulièrement drôle.

- Allons bon, je vous remercie, mon cher.

Ils s'arrêtèrent près de la Grande roue, ayant fuis la scène de l'humiliation. La structure était haute ; assez haute pour être apercevable depuis le bas depuis presque n'importe où dans la fête foraine. La peinture vive et festive la faisait ressortir du ciel, attirant l'œil peu importe où l'on se trouvait. Ce n'était pas l'Œil de Londres ; loin de là, mais cela restait impressionnant.

Pourtant ce qui intéressait le duo n'était pas l'énorme structure circulaire en métal, mais plutôt qui il avait en face l'un de l'autre. Ils n'arrivaient pas à s'arrêter de sourire depuis la farce qu'ils avaient fait. Cela semblait faire une éternité depuis la dernière fois qu'ils avaient pu. Il y avait toujours une mission à compléter, ou un ennemi à combattre, à la place. Ce genre de moments leur semblaient rares, et une partie d'eux voulaient que cela dure.

- Je t'ai déjà dit que je suis fou de toi ? demanda Alois, ses joues commençant à être douloureuses à force de sourire autant.

Ses bras se frayèrent un chemin autour du buste du bleuté, tandis que ce dernier en fit de même inconsciemment.

- Probablement plus de fois que moi, répondit Ciel, l'idée d'essayer de ne pas sourire ayant été abandonné depuis bien longtemps par sa bouche. Ce qui est le cas, d'ailleurs.

Gloussant, la menace blonde fit disparaître la distance entre leurs visages, connectant leurs bouches. Que d'autres personnes les voient semblait leur être égal. Même pour Ciel, qui portait une si grande importance à la perception que les autres avaient de lui, s'en fichait. Il était beaucoup trop pris par ce tendre et langoureux baiser, trop pour s'en soucier, alors que des mères cachaient les yeux de leurs enfants face à l'image de deux garçons dans un acte intime.

- On vous laisse seul, et voilà ce que vous faites ? dit une voix familière, poussant le duo à se séparer.

Là, se trouvait Audrey, Preston, et Travis juste devant eux. Aucun des démons n'avaient remarqué qu'ils étaient arrivés.

- Vous vous galochez direct, hein ? reprit Bones. Du calme, les gars, vous déboussolez les enfants.

- On ne se « galochait » pas, corrigea Alois, le visage quelque peu rougis. C'était juste un petit bisou.

- Ça ne change rien au fait que vous êtes en public, dit Preston. Ça reste quand même limite…

- Vous ne diriez rien si on était des filles, répliqua la menace blonde, sachant que c'était probablement vrai. Alors bouclez-là.

- Avez-vous eu des nouvelles de Kristopherson ou Daniel ? demanda Ciel, changeant de sujet.

- Oui, dit Travis. Apparemment Daniel a vu que Kristopherson essayait de le suivre, alors il a continué à essayer de s'éloigner parce qu'il « était pourchassé », et ils n'ont pas du tout finis du bon côté.

- Couillons, dit Alois. Surtout Dan. Quel imbécile.

Ciel se contenta de lever l'œil au ciel en entendant la menace blonde, constatant l'hypocrisie de son affirmation. Alois était celui qui les avait délibérément fait se perdre juste pour qu'il puisse passer du temps avec Ciel. C'était une idée tellement ridicule de la part du blond, qu'elle en devenait presque plaisante.

- Elle fait quelle taille cette stupide queue ? demanda Kristopherson, alors que Daniel et lui faisaient la queue pour l'une des nombreuses attractions.

Le fils de politicien avait insisté pour qu'ils fassent un détour de leur chemin pour rejoindre les autres, mais la queue prenait plus de temps que prévu.

- Comment est-ce que j'étais censé savoir qu'il y aurait autant de gens ? demanda Daniel. Évidemment que tout le monde va vouloir faire les foutues montagnes russes…

- Mouais, dit Kristopherson. Pourquoi est-ce qu'on ne va pas juste rejoindre les autres et on revient quand il y a moins de gens ?

- Et on perd notre place dans la queue ?! Jamais !

- Pourquoi es-tu aussi stupide ? soupira Kristopherson. Écoute, il y a une attraction avec une queue plus courte là-bas. Pourquoi est-ce qu'on irait pas dans celle-là ? Ce sera plus rapide, et on pourra toujours revenir pour celle-ci.

- C'est une queue pour quoi ? demanda Daniel.

- C'est pour… les… montagnes russes… dit le faux-blond, s'estompant avant de lancer un regard mauvais à Daniel. Tu nous as amené dans la mauvaise putain de queue, débile !

- Comment est-ce que j'étais censé savoir ?! répliqua le fils de politicien. Tout est mélangé ensemble !

- Tu aurais pu vérifier où ça allait !

- Pourquoi tu ne l'as pas fait ?!

- Parce que je ne pensais pas que tu étais aussi stupide !

Ils se disputèrent et argumentèrent, suivant inconsciemment la queue dès qu'elle bougeait. Lorsqu'ils sortirent enfin de leur querelle, ils se trouvaient à l'avant de la queue. Ce fut à cet instant qu'ils réalisèrent où ils étaient. Ils étaient dans la queue pour la Grande roue depuis tout ce temps. Kristopherson présenta son front à la paume de sa main face à l'absurdité de la situation.

- C'est mort, je monte pas là-dedans ! dit Daniel.

- Quoi ?! Pourquoi pas ? On est devant ! demanda le faux-blond.

- Je ne veux pas qu'on ait l'impression que je suis en rencard ou je sais pas quoi avec toi ! dit le brun, croisant les bras.

- Parfait ! Parce qu'on est deux dans ce cas ! dit Kristopherson, fronçant les sourcils.

Son expression se transforma du tout au tout, cependant, lorsqu'il manigança un plan maléfique. Il se mit derrière l'autre garçon, et mit ses mains sur les épaules de Daniel. Puis, avec assez de force, il le poussa en avant, ne laissant pas d'autre choix au garçon que de rentrer dans la petite voiture en forme de boîte qui hissait ses occupants haut dans le ciel. Ensuite, le faux-blond monta à son tour, et le forain ferma la porte.

- Mais bordel ?! s'écria Daniel au garçon assis en face de lui. Je croyais que tu venais de dire que tu ne voulais pas ?!

- C'est vrai, mais je peux toujours te faire passer pour un parfait homo, répondit Kristopherson, croisant les bras et les jambes d'une manière à la fois très nonchalante et irritée. Tu as passé la journée à me causer des ennuis, alors autant me venger.

- Mais putain ?! J'ai fait quoi ?!

- Tu t'es enfuis, inquiétant tout le monde, moi inclus, tu nous as perdus, et tu nous as mis en retard pour rejoindre les autres en nous coinçant dans la queue de la mauvaise attraction !

Cela fit taire Daniel. Un long silence non désiré plana dans l'air alors qu'il tentait de trouver une réponse. Il en était incapable. Le Westley n'était pas une lumière, voyez-vous. Il n'était pas rusé, et il n'était pas le plus brillant, mais il savait reconnaître ses torts.

- Je suis désolé, dit-il enfin, alors que l'attraction se mit en marche.

Il regarda ses mains sur ses cuisses, et tourna les pouces alors qu'il attendait que l'autre garçon réponde. Soupirant, Kristopherson reprit la parole.

- Ce n'est pas si grave, j'imagine… dit l'amoureux du rose.

Lorsqu'il vit que Daniel reprenait du poil de la bête avec sa réponse, un sourire se dessina sur son visage.

- Je n'ai même pas parlé du pire, par contre.

- E-Et c'est ? demanda Daniel.

- A cause de toi, je n'ai pu parler à aucun mec mignon, plaisanta Kristopherson, son sourire s'agrandissant à mesure que le froncement de sourcil de l'autre garçon se prononçait.

- Oh, va chier !

- C'est vrai ! insista le faux-blond. J'ai dû courir après monsieur, à la place ! Pourquoi est-ce que tu crois que je me suis fais beau ?

- Oh, alors tu es juste un gigolo ? demanda le Westley avec un sourire. C'est pour ça que tu portes cette petite pseudo veste de mauviette alors qu'on se les caille ?

- On appelle ça un cardigan, génie, corrigea Kristopherson. Pourquoi ? Tu as peur que j'attrape un rhume ?

- Non. Ce serait plutôt drôle de te voir malade et misérable.

- Haha, comme si j'allais laissé ça arriver un jour !

- Pourquoi ? Tu as peur d'avoir l'air mignonne, princesse ?

- Devant toi ? Non, - Kristopherson marqua une pause -, est-ce que tu trouves vraiment que je suis « mignon » ? nargua-t-il, battant des cils devant l'autre garçon.

- Clairement pas, insista Daniel. Tu ressembles à une petite fée toute bichonnée.

- Ça me va. Je ne me ferai jamais beau pour toi, de toute façon.

- Pourquoi ? Parce que je ne suis pas blond ? plaisanta le Westley.

- Non, parce que j'aimerais avoir quelqu'un avec l'intelligence d'un humain, répondit le faux-blond. Je ne sors pas avec des chimpanzés.

- Contrairement à ta sœur.

- Ouais, mais elle est bizarre.

CLANG !

Soudain, la roue s'arrêta brusquement de tourner, secouant les cabines et les balançant d'avant en arrière. D'en bas, de la fumée sortant du panneau de contrôlé était apercevable. Alors que le forain tentait désespérément d'y remédier, un groupe de garçons leva les yeux, l'un d'eux ayant un téléphone à l'oreille. Ciel n'arrivait à joindre ni Daniel ni Kristopherson.


La Rubrique : DLTD Extra

Travis dort sur le côté, toujours dos au mur le plus proche.

Audrey aime la photographie. Bien qu'il soit connu pour prendre des photos de maisons hantées, les weekends, il va en ville ou dans un parc pour faire des photos. Nombres de ses clichés décorent d'ailleurs les murs de sa maison, étant donné que ses parents pensent qu'il devrait faire publier son travail. Cela dit, il n'est pas membre du club de photographie. Il a essayé un certain temps, mais ça ne lui a pas plu. Il n'aimait pas la collaboration constante avec le club de journalisme qui lui disait quelles photos il devait prendre.

Kristopherson n'est pas du matin. Pendant la première demi heure après le réveil, il ne répond à sa famille que par marmonnement, chuchotement, et même un grognement ou deux. Anastasia en profite souvent pour « emprunter » ses produits.

Preston a déjà gagné un tournoi de ping-pong par le passé. Le trophée est dans sa chambre, sur une étagère.

Daniel s'entend très bien avec sa sœur. Samantha a d'ailleurs peur qu'il parte pour l'université, parce qu'elle se retrouvera toute seule dans la maison la plupart du temps. Leurs parents sont rarement chez eux, et lorsqu'ils sont là, ils continuent à travailler.

Même s'il peut maintenant le voir, Alois n'aime toujours pas trop le noir.

Ciel se fait souvent tressé les cheveux par Alois pendant qu'il travaille. Il ne s'en agace plus, et laisse simplement Alois faire, tant qu'il défait le tout une fois terminé. Mais, Ciel aime secrètement que l'on joue avec ses cheveux.

Daniel et Kristopherson sont amis depuis le collège. Daniel affirme qu'il ne « peut même pas se souvenir » de ce à quoi ressemblait Kristopherson avec ses cheveux naturellement bruns, avant qu'il arrête de les décolorer un moment. Il était d'ailleurs assez énervé contre Kristopherson, à cause du fait qu'il change d'apparence juste parce que Cameron a dit qu'il aurait « probablement l'air mignon », et leur relation l'inquiétait quelque peu dès le début. S'il taquinait Kristopherson en lui demandant tout le temps s'il était le « plan cul » de Cameron, c'était parce que Cameron est un joueur de rugby, et Daniel avait peur qu'il utilise juste Kristopherson pour le sexe. Parce qu'il savait que Kristopherson ne donnerait pas son numéro de téléphone à n'importe qui, et qu'il trouvait cela étrange que Cameron le veuille juste après leur rencontre. Bien que Daniel ne soit pas le plus « brillant » des Sept, il est celui qui se soucie le plus du bien-être des autres. Lorsqu'il a vu Cameron essayer de se jeter sur Audrey après qu'il ait tiré sur l'ange qui avait blessé Sebastian, Daniel a été le premier à tenter de le prévenir, pas parce qu'il n'aimait pas Cameron, mais parce qu'il avait peur qu'Audrey soit blessé. Lorsque Ciel, Alois et Amélie s'occupaient de Jonathan Beattie, il ne voulait pas les laisser, même après avoir été touché à l'épaule. Il est toujours inquiet lorsque le duo de démons part en mission, et veut les aider, bien qu'il sache qu'il ne peut pas, ou qu'il ne sait pas vraiment comment faire.

Audrey est à moitié Anglais, Coréen et Japonais. Sa grand-mère est Japonaise, tandis que son grand-père est Coréen, les deux étant ses grands-parents maternelles, bien sûr.

Travis ne laisse pas son père approcher l'enclos de ses lapins, parce qu'il leur fait peur. Il laisse sa mère les nourrir, cependant, lorsqu'il n'est pas là.

Kristopherson achète de la lotion qui ne sert pas à la masturbation (contrairement à la plupart des autres). Il utilise ce qu'il y a de plus cher pour garder sa peau douce et hydratée, et ce qui est bon marché pour… Vous savez quoi ? Je n'ai même pas à finir cette phrase...