Note: 5 reviews, c pas bcp, ms ça fait tjrs plaisir, merci à mes reviewers. Comme promis voici le premier chapitre, un peu plus long que le prologue (normal) qui, je l'espère, vous plaira.
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Chapitre 1 : La prison
Hermione frissonna. Devant elle s'élevait une immense forteresse en pierres noires. Il y avait quelque chose de lugubre dans ce bâtiment sans âge, quelque chose de terrifiant, de glacé.
Elle se tenait immobile dans le bateau réservé au ravitaillement de la prison et à l'acheminement des rares visiteurs et du personnel.
Les vagues se brisaient sur les rochers tout aussi noirs que l'édifice qu'ils supportaient. L'écume blanche contrastait davantage avec cet amas de roche sombre et donnait l'impression que la prison surgissait des flots à chaque instant.
La jeune fille pouvait distinguer les silhouettes vaporeuses des Détraqueurs, seuls gardiens de cette île si peu accueillante. Lorsqu'elle s'était présentée à l'embarcadère, elle avait du décliner son identité et donner les motifs de sa présence à pas moins de sept Aurors.
Après avoir lu la lettre du ministère ils l'avaient fouillée et lui avaient lancée une dizaine de sort anti-dissimulation.
L'homme chargé de la conduire à la prison était également un Auror. Il lui avait expliqué qu'il était impossible de transplaner sur l'île. Par mesure de sécurité et pour éviter toute tentative d'évasion malgré la présence des Détraqueurs, un sort permanent anti-transplanage avait été posé sur toute la surface de l'île et ses alentours. Le seul moyen de se rendre à Azkaban passait par la mer.
« Eh, Miss Granger ! »
Elle se détourna de l'immense amas de pierres et plongea son regard chocolat dans les yeux sombres de l'Auror.
« Je me demandais juste, reprit-il, qu'est-ce qui vous amène dans un tel endroit ? ». Il était si direct qu'Hermione lui répondit sur le même ton sans réfléchir.
« Je suis chargée de la défense d'un des détenus. Il a fait appel. » Elle descendit du bateau et se dirigea vers les grandes portes sculptées de bas reliefs représentants des hommes enchaînés et dont le linteau comportait l'inscription suivante : L'Homme est un loup pour l'Homme.
'Je suis à l'Alcatraz sorcière et je vais passer l'enfer de Dante' pensa-t-elle soudain avec ironie.
« Faites attention à vous ma petite demoiselle, les gars enfermés ici c'est pas des enfants de cœur. Vous savez quoi ? Je pense que la plupart d'entre eux méritent leur sort, tout ceux qui sont condamnés au Baiser en particulier, vous ne pouvez pas imaginer de quels genres d'horreurs les hommes sont capables. »
Il avait dit cela sans la quitter du regard et la fixait intensément.
« Je ne sais pas quoi vous dire. Je suis là pour faire mon métier à savoir défendre les gens qu'ils soient coupables ou non. Tout être humain à droit à une défense vous ne croyez pas ? »
« Oh bien sur, mais vous verrez par vous même que certains prisonniers méritent toutes les appellations possibles mais sûrement pas celle d'être humain. En ce qui me concerne je m'en tiendrait à mes idées. Œil pour oeil, dent pour dent c'est tout ce que ces monstres méritent».
Elle ne sut quoi répondre et reprit sa marche légèrement troublée. Escortée par deux Aurors qui devaient sûrement rester sur place afin d'accueillir les visiteurs, elle entendit un vague « bonne chance ! » de la part de l'Auror qui l'avait amenée, juste avant de disparaître dans l'enceinte de la forteresse.
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Le directeur de la prison, Augustus Delton, était un homme bedonnant aux temps grisâtre et à l'aspect jovial. Il semblait quelque peu décalé dans cet endroit glacial où la joie ne semblait pas avoir sa place. Au courant de son arrivée, il l'avait accueillit chaleureusement sitôt qu'elle eu franchi les lourdes portes de la prison. Ils prenaient tout deux une tasse de thé en échangeant quelques propos polis lorsqu'il aborda enfin le sujet de sa venue.
« Je crois que l'on vous a mise au courant de la tâche qui vous attend. » Il avait pris une expression plus sérieuse.
« Je sais seulement que je dois me charger d'assurer la défense d'un détenu déjà condamné au baiser du Détraqueur et d'assurer son suivi psychologique jusqu'au rendement du verdict, Mr Delton. » répondit-elle dans l'attente de plus d'explications.
Il sembla gêné. Elle ne savait pas ce qui l'attendait, pauvre enfant. Il s'éclaircit la gorge, bu une gorgée de thé qu'il avala de travers et se pencha vers elle.
« Hum…Miss Granger, vous devez savoir que….Hum, eh bien, que l'homme que vous allez défendre est accusé d'un crime…Euh, comment dire…particulièrement atroce. »
Il transpirait à grosses gouttes. Elle pensait bien qu'un condamné à mort, car pour elle perdre son âme était synonyme de mort, devait être accusé d'avoir fait quelque chose de terrible pour subir cette peine.
Elle s'était préparée pendant les quelques jours suivants le parchemin du ministère, à entendre quelque chose de particulièrement affreux, mais ce qu'elle entendit fut pire que ce à quoi elle s'attendait, de ce genre de chose qui n'arrivent que dans les films moldus. Elle pensait savoir désormais où tout ces réalisateurs trouvaient leurs idées et la pensée que cette histoire soit transposée en film lui souleva le cœur.
Le directeur lui avait exposé les faits de manière la plus mécanique qu'il soit, comme si il avait déjà entendu assez d'horreurs pour ne plus en être touché. Il lui avait raconté comment le prisonnier en question à l'aide d'un complice avaient massacré un jeune couple venu roucouler dans un coin tranquille après avoir effrayer d'autres couples durant le mois précédent leur crime.
Ils avaient violée la jeune fille de 17 ans chacun leur tour puis l'avaient torturée à coups de doloris avant qu'un d'entre eux ne la tue de trente-deux coups de poignard, le tout sous les yeux de son petit ami retenu impuissant par son complice. Ils avaient ensuite tué le garçon de 18 ans et les avaient laissés, gisants sur le lieu de leur crime dans une clairière située dans un sous-bois près de Pré-au-lard.
Hermione resta sans voix lorsqu'il eu fini son triste récit.
« Les preuves sont incontestables et cependant chacun accuse l'autre d'avoir tuer les enfants. Nous les gardons tout les deux ici mais ils n'ont pas reçu la même peine. L'un à été condamné à la prison à vie, tandis que l'autre est condamné au Baiser. »
Hermione ayant reprit ses esprits demanda :
« Comment se fait-il qu'ils n'aient pas reçu la même peine ? L'autre homme a-t-il demandé l'utilisation du véritasserum ? »
« Oh non, bien sur que non, ils ne veulent même pas en entendre parler et pensent qu'ils n'ont pas besoin de potion pour dire la vérité. Quand à la différence de peine, je pense que l'un avait plus de relations que l'autre et a su en jouer. » Il eut une moue de dégoût.
« C'est injuste. Ils auraient du être condamnés au même titre. Et dire qu'il nous est impossible de vérifier la véracité des accusations que chacun porte à l'autre ! » Elle s'emportait.
« Allons allons, vous n'êtes pas juge. Votre rôle ici est de comprendre le pourquoi du comment. Nous vous demandons simplement, en plus d'assurer sa défense, de convaincre ce détenu de témoigner sous véritasserum. Il se dit innocent, nous demandons une preuve. » Il avait pris un ton plus paternel.
« Je ferais ce que je peux, mais je ne sais pas si je suis assez qualifiée pour ce genre de chose. »
« Ne soyez pas si peu confiante Miss Granger, vous êtes première de votre promotion et vous êtes diplômée en droit sorcier. Je sais bien que vous continuez vos études en psychologie pour devenir Auror mais malgré votre manque d'expérience je suis persuadé que vous saurez faire face à cette situation. »
Elle rougit du compliment. « Je vous remercie de votre confiance Monsieur, je ferais tout ce que je peux pour que justice soit faite. »
« Bien, si vous avez le moindre problème venez me voir, je vais vous présenter le détenu, si vous voulez bien me suivre. » Elle se leva en même temps que lui et il s'effaça pour la laisser sortir.
Il la mena dans le couloir des condamnés à mort, gardé par trois Détraqueurs situés au-dehors mais qu'on parvenait tout de même à sentir à travers les murs épais. Il faisait encore plus froid dans cette partie-ci de la prison. Ils arrivèrent rapidement à la dernière des vingt-cinq cellules où les derniers mangemorts arrêtés attendaient leur peine.
Lorsque le directeur appela le prisonnier pour qu'il se réveille, elle se figea. Là, tout près des grilles, sur un matelas miteux et sale se tenait l'impensable.
« Alors Granger, on vient me rendre une petite visite ? »
Cette voix traînarde, cet air narquois, elle les reconnaîtrait entre mille et c'était une catastrophe.
« Malfoy ? Non, c'est impossible ». Il eut un faux sourire et se contenta d'attendre que le directeur les laisse seuls. Ils avaient, après tout, beaucoup de choses à se dire.
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Comment trouvez-vous ce petit chapitre? Intriguant je dirais, non? J'espère en tt cas que ça va vous donner envie de lire la suite qui arrivera Merlin sait qd (peut être qd je l'aurai écrite, lol). Bref, j'aimerai dépasser le quto des cinq reviews svp, même si j'écris pour moi, j'écris aussi pr vous alors j'aimeai savoir ce que vous en pensez (même si vous n'aimez pas). Biz, à tous mes lecteurs et je vous conseille d'aller lire mes autres fics si vous me connaissez pas encore (et vlan, un tit coup de pu), c vrai, je trouve ça dommage les lecteurs qui n'aiment qu'un seul couple ou des personnages particuliers et qui du coup ne vont pas lire d'autres fics...ms bon, vous faites ce que vous voulez (encore heureux d'ailleurs). Bon ok, j'arrête de causer...bye, à bientôt...
Pinkly
